I i Tftl 8 ff Samedi 19 Septembre 1896 10 centimes le N 31 Année. N° 3181. ARRONDISSEMENT D'YPKK. RÉVISION DES LISTES ELECTORALES. Garde Catholique. Les dynamitards Irlandais. Des Radicau x qui ne laïcisent pas. une Encore j Deux touristes a Ypres. H I a v"« jsaeaeiiBaS^ /bJrfpK il® On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et tons les bureaux de poste du royaum Le bureau de l'association conser vatrice fait appel aux électeurs qui, pendant la dernière campagne elec torale, ont constaté qu'ils n'étaienl; pas inscrits sur laliste electorale, oune l'etaient pas avec le nombre de votes auxquels ils ont droitil les engage a faire valoir leurs droits auprès de leurs administrations commnnales respectives. Les électeurs qui recevraient de la part d'une administration communale la notification de la radiation de leur nom on de la diminution de leurs votes sont. priés de s'adresser avee les pieces justificatives au bureau de 1'Associa- tion conservatrice, rue de Menin, Cercle catholique, les Mardi et Jeudi de chaque semaine de 5 a 7 heures du soir. N. B. Le dernier délai pour recla- mer devant l'autorité communale ex pire le 31 octobre prochain. Demain, Dimanche, k ['occasion de la fête de St Maurice, réunion extraordinaire au Volkshuis, k 6 heures du soir. M. Janssens-Bauwens de Bruges y donne- ra une conférence. On ne sait encore exactement quels étaient le caractère et le but du complot ourdi par les quatre dynamitards irlandais arrêtés It Boulogne, Rotterdam et Glasgow, mais il est dès k présent certain qu'en les dépistant et en les mettant hors d'élat de nuire la poli ce a rendu impossible une série d'épouvan- tables attentats. 11 s'agissait d'une organisa tion des plus redoutables. Ses plans avait été longuement rnüris en Amérique elle avait pu établir une veritable fabrique de bombes dans un faubourg d'Anvers, et la résolution avec laquelle ces engins auraient été employés peut se devenir d'après les antécédents des individus arrêtés. L'un d'entre eux, Bell, arrêté k Glasgow, est soupeonné d'avoir pris part aux attentats k la dynamite commis dans cette ville, il y a treize ans il en est de même d'un autre arrêté k Rotterdam sous le nom de Wallace, et qui ne serait autre que le chef fenian John Kearney, un des principaux dynamitards de Glasgow, en 1883. Enfin, Tynan, saisi dans un hotel de Boulogne, et dont l'identité a été établie, est le farneux criminel, connu parmi les fenians comme le n° 1, qui dirigea, le 6 Mai 1882, k Phoenix Park, le meurtre du premier secrétaire peur l'Irlande, lord Fre deric Cavendish, et du sous-secrétaire, M. Burke. Aussitöt après le crime, le n° '1 dis- parut en Amérique, et jamais la police an- glaise n'avait pu mettre la main sur ce dan- gereux individu, bien quelle eüt offert 125,000 fr. pour sa capture. Les dynamitards arrêtés étant des fénians, l'bypothèse la plus vraisemble est que nous sommes en préseiice d'un retour offensif des redoutables éléments révolutionnaires irlan dais, qui, il y a treize et quatorze ans, es- sayèrent d'épouvanter l'Angletterre par une série d'explosions dans tous les grands cen tres, tandis que le boycottage des landlords et les exploits des gars du Clair de Lune faisaient régner un régime de terreur sur l'Irlande. A cette époque, l'agitation était telle dans l'ile-sueur que la Ligueagraire était compromise dans ces violences et que le parti parlementaire lui-même avait fort k se défendre de tout soupcon de relations avec les révolutionnaires. L'idée d'un retour offensif du fenianisme est d'autant plus plausible que le moment paraissait propice k une nouvelle série d'at- tentats. Les crimes anciens étaient tombés assez dans l'oubli pour que le gouvernement anglais ait décidé, il y a queiquès semaines h peine, de mettre en liberté les dynamitards irlandais qui languissaient encore dans ses prisons. Les fenians irlandais pouvaient croire la défiance assoupie et la surveillance k leur égard relachée, et vouloir en profiter pour donner, k leur manière, une nouvelle impulsion k l'agitation nationaliste.qui parait s'être un peu apaisée dans ces derniers temps: l'événement le montre, ils avaient compté sans les détictlves de Scotland-Yard, qui na- vaient cessé d'avoir l'oeil sur les cercles ré volutionnaires irlandais des Etats-Unis. 11 est vrai qu'un grand nombre de jour- naux ont vu quelque chose de plus dans le complot. Le tzar et la tzarine venant en An- gleterre, les fenians ne pouvaient-ils pas penser qu'il y avait lk pour eux une occasion de tenter un coup unique Et certains télé- graznmes,venant k l'appui decette hypothèse, disent qu'on aurait saisi des papiers montrant qu'il s'agissait d'attenter aux jours de souve- rains russes et aussi de la reine d'Anglelter- re. Nihilistes russes et anarchistes francais auraient prêté leur concours aux fénians, et un grand nombre d'arrestations nouvelles sont attendues. II est naturel que la décou- verte d'un complot si étendu fasse travailler les imaginations et se transforme chez beau- coup en certitude ce qui ne peut être encore qu'un vague soupcon mais il nous semble qu'une partie de la presse, surlout anglaise, se hkte un peu de parler d'un complot cofttre l'Empereur de Russie,d'autant que la police, qui a peut-être encore quelques captures k opérer, ne doit pas être trés bavarde en. ca qui concerne les preuves et les indices par elle recueillis. Des dames hospitalières de la crotnmunan- té de Saint-Yves ayant résolu de quitter, au commencement de novembre prochain, le service dei'Hótel-Dieu de Rennes qu'eiles ont dirigé gratuitement pendant plus de deux cent ans, la Gommission administrative des hospices a décidé le remplacement de ces excellenles religieuses par vingt-cinq reli- gieuses de Saint-Vineent de Paul. Elle Conseil municipal, en majorité com pose de radicaux, a approuvé le traité passé tmtre la Commission des hospices et les re ligieuses de Saint-Vincent de Paul, et, sur la proposition du maire, a voté l'ordre du jour suivant Le Conseil municipal, tout en saluant l'ar- rivée k l'Hótel-Dieu de la ville de Rennes des Soeurs de la Charité, dont le dévouement au service des pauvres et des malades est connu du monde entier, ne veut pas laisser partir les religieuses Augustines, qui ont desservi l'Hótel-Dieu depuis plus de deux cents ans, sans leur offrir l'expression de sa gratitude. Se faisant l'écho de la population ren-- naise tout entière.le Conseil municipal adres- se aux religieuses Augustines ses remercie- ments les plus sincères pour le dévouement admirable avec lequel elles ont consacré au service des malades leur santé ainsi que leur fortune. II rend hommage k leur désintéresse- ment.k leur zèle.qui ne s'est jamais démenti, et leur exprime sa sincère et bien vive reconnaissance. Le Progrès, après d'autres jour- naux libéraux, blame le gouvernement d avoir dispense la commune de Zuyd- scbote de Fobligation de maintenir son unique école primaire communale. Mais ii a soin de ne pas publier les considérants de l'arrèté royal qui justifient cette decision. Nous allons les donner nous-même, laissant au Progrès le soin de les réfuter. Vu les délibérations, en date du 21 jan vier 1896 et du 24 février suivant, par lesquelles le conseil communal de Zuyd- schote a décidé de demander au gouverne ment la dispense de maintenir l'unique école primaire communale, fréquenlée par trois enfants de l'instituteur, moyennant "['adoption e d'une école fibre mixte, située daas la loca- lité, et comprenant trois classes, fréquentées i par 126 élèves Attendu qu'il résulte des pièces du dossier J quo cette école libre réunit toutes les coxidi- fi Sf tioris légales d'adoption i Attendu que le conseil communal de Zuyd- p j|| schotö se base, pour ohtenir la dispense sur a rj la faible fréquentation de i'écote communale, ii la situation tkapcière peu satisfaisante de la t.|l commune et le yoeu des chefs da familie Attendu quo la deliberation sollicitant la t j dispense a été afflchée k la maisoa commune j j avec invitation aux chefs de familie de pré- j^M senter, dans la huitaine, leurs observations 1 ou reclamations, le cas échéant Attendu qu'aucun père de familie n'a ré-111 clamé le maintiep de ï'école communale. Nous avons arrêté et arrêtons >'.j| Art. ler. La commune de Zuydschote t' (province de Flandre .occidentale) est dispen- it|j, sée de l'obligation de maintenir son unique rjj école primaire communale. 1 [I Tq" )tj| Nos jourüaux libéraux, radicaux etL socialistes ne s'occupent plus, dans a,f| leur chronique locale, que du mauvais ent-retien de nos monuments, de letat deplorable de nos pavés, des odeurs de Ia piece d'eau du square de la gare, 1 des parfums du marché au poisson, des pissoirs etc. etc. 11 Lv Latte demaude u quand la sara* bande effrénée des microbes pathogènes g dans une bonne petite épidémie Le «Weekblad», quoique fort en J!;i délicatesse avec le Progrès, traduit t celui-ci, quand ii il s'agit de la future j peste yproise, aononcée par la Lutte. Le Progrès nous sert les réflections d'un touriste.... Nous avons a répondre a tout cela 1 Occupons nous d'abord du Progrès. V A tout seigneur tout honneur. Le Nj( Progrès est en eff'et eest le Week- lH blad qui le dit dans son dernier nu- r ,1 méro Ie censeur en chef (oppercen- r I r sor der Ypersche pers). JP L'écricassier du Progrès le mot ff' vient encore du «Weekblad», qui l'appelle deschrijvelaar,rapporte les paroles textuelles, prononcées d table d'hdle, il y a quinze jours, dans un de nos meilleurs hotels. II est exact en elfet, que les paroles que nous alions souligner ont été dites f par un touriste au jour et au lieu in- 'f iI O- ;aJ «ÏÏS f Le JOURNAL B'TPRBS parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. SO c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Les articles et communications doivent être adrosses franc de port k 1'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 1