mis ii imii.
Simple rapprochement
ou les hochepots du Progrès.
Le marché au beurre.
LaBanquedeCourtraiaYpres
BIBLIOTHÈQUES
ment finira par fermer les frontières,
et que s'il ne le fait pas, les Chambres
le lui imposeront, ou tout au moins
voteront des droits d'entrée très-élevés
sur le bétail étranger.
Comme le disait dernièremant a la
Chambre des reprèsentants, MColaert,
c'est une duperie de dire aux fermiers
Vous ne vendez plus vos céréales
vos plantes industrielles sont sans va-
leur. Faites autres chose élevez du
bétail. Puis, quand le fermier a suivi
le conseil, quand il a converti ses ter-
res k labour en prairies, de laisser
aviiir le prix du bétail par l'introduc-
tion du bétail étranger
On objectera que le prix de la viande
augmentera. C'est une plaisanterie
l'expérience a parlé pour la viande
comme pour le beurre.
Cela dit, voici l'article de la Métro-
pole d'Anvers.
Les mesures de précaution sanitaire présen-
tées depuis un an par M. le ministre de
l'agriculture pour ['introduction du bétail
hollandais, sont loin, parait il, de produire
les bons résultats qu'il s'en promettait pour
I'élevage national. La proportion des bêtes
atteintes par la tuberculose loin de décroitre,
semble augmenter c'est la constatation qui
est faite presque tous les grands abattoirs
communaux.et cette recrudescence s'observe
presque exclusivement pour le bétail d'impor-
tation hollandaise. Celui-ci constitue un vrai
danger public.
II faudrait en conclure qua l'inoculation
de la tuberculine aux frontières ne permet
pas de distinguer surement les symptómes
de la maladie. Ce n'est pas de ce cóté, parait-
il, qu'il taut chercher le vice du système,
mais uniquement dans une fraude nouvelle
qui se pratique sur une vaste échelle. Voici
comment
L'inoculation produit une vive réaction
sur l'animal qui la subit une première fois,
après quoi le sujet reste indemne et réfrac-
taire k toule réaction pendant une période
variable, mais qui est généralement de
trois it quatre semaines.
C'est ce phénomène que les marchands
heilandais, trés industrieux, savent exploiter,
lis inoculent eux mêmes de la tuberculine
aux bestiaux qu'ils veulent passer en Belgi-
que, deux ou trois jours avant de les mener
aux frontières. Lit l'inspection douanière
Beige pratique la même opération, qui natu-
rellement ne produit plus aucun résultat et
la période d'observation écoulée le bétail est
déclaré sain. Ce truc est parfaitement connu
de tous ceux qui s'occupent de l'introduction
du bétail Hollandais.
II est it souhaiter que l'inspection officielle
devienne plus ingénieuse que la fraude, soit
en nrolongeant la période d'observation,
soit en découvrant un moyen nouveau de
suspendre les symptómes de la maladie.
Sinon il est it craindre qu'il ne faille recourir
de nouveau k la fermeture des frontières
cette mesure radicale constitue une arme k
deux tranchants, qui provoque de violentes
réclamalions paree que son défaut prinéipal
est de ne pas pouvoir être permanente.
II importe cependant de trouver un re-
mède k l'état des choses actuel, éminemment
préjudiciable k l'élevage national, dont les
produits se contaminent de plus en plus,
comme k la santé publique.
Ii faut avoir vu dans les abattoirs l'affreux
spectacle du dépegage d'une béte tuberculeu-
se pour s'en rendre compte depuis la gorge
jusqu'aux issues, toutes les parties intérieu-
res sont couvertes d'une végétation d'horri-
bles champignons, alors que pour le profane
l'animal vivant apparait souvent encore plein
de santé.
Or le foyer permanent de la contamina
tion tuberculeuse, c'est la Hollande aussi
longtemps qu'on ne parviendra pas k l'arrêter
k la frontière, tous les sacrifices que les
pouvoirs publics s'imposent pour améliorer
le bétail indigène seront vains.
L autre jour nous relevions l'élégaute
expression du Progrès: quelasaison
des hochepots commencait et voila
que déja nous sommes forces den re-
connaitre lajustesse.
il est vrai que, comme d'habitude,
c'est dans les colonnes de notre con
frère que nous la trouvons, mais cela
importe peu, surtout pour lui, qui est
coutumier du fait.
Nous lisons
1° Dans le n° du Progrès cu date du
2 Septembre 1894, ceci
Signe du beau temps.
II n'est pas douteux que le beau temps
nous soit revenu l'Administration fait dé-
molir le kiosque de la Grand'Place.
Et dire que lorsque sous la précédente
Administration on enlevait ce kiosque vers la
fin de Septembre les patrons du Journal
d'Ypres n'avaient pas assez de railleries pour
critiquer la mesure.
»Toujours les mêmes farceurs ces hommes
de la fameuse nuit.
2° Dans le n° du Progrès en date du
27 Septembre 1396, nous lisons ceci
Le Kiosque récalcitrant.
II parait que le kiosque de laGramd'Pla-
ce se refuse k déguerpir, malgré toutes les
objurgations de M. Iweins;ilveutabsolument
entendre une fois de plus la suave musique
des Grrrrrandes Fanfares voilk déjk des se
maines qu'il en est privé, lepauvre pendant
tout ce temps, pas une note discordante ne
s'est fait entendre et le malheureux kiosque,
dans l'angoisse de l'attente, périt d'une mala
die de langueuril se consomme.il se pour-
rit.
Vendredi matin, le vent l'a démoli quel-
que peu et a fini par lui ruiner la santé.
De méchantes langues prétendent que
cela entre dans les vues du Collége. II y au-
rail des engagements électoraux k satisfaire
encore la construction d'un nouveau kios
que, en lieu et place de l'ancien, qu'on laisse
pourrir, donnerait de l'ouvrage, eet hiver, k
des kmes bien pensantes de la menuiserie.
Inutile de faire des commentaires,
n'est-ce pas
Comme nous disions dans notre numéro
de Samedi dernier, les journaux ltbéraux et
socialistes d'Ypres gardaient depuis quelques
mois, sur la question de notre marché au
beurre, un silence prudent.
Les nombreuses statistiques que nous
avions publiées avaient prouvé avec la plus
évidente clarté l'inanité de leurs assertions
et de leurs sombres prédictions.
Comme nos tableaux le montraient, notre
marché n'a jamais été plus florissant que
depuis le vote des droits d'entrée.
Le Progrès a éprouvé cependant le besoin
d'essayer une nouvelle attaque, en profitant
du renchérissement, causé paria pénurie du
regain de cette année.
L'organe libéral a prétendu que l'admi-
nistration catholique tue le marebé au
beurre
Comme il n'y a rien de probant comme
des chifFres pour combattre des erreurs
volontaires de ce genre, nous publions
derechef la statistique du mouvement de
notre marché au beurre, pour la quanlité et
le prix moyen par kilo, pendant les mois
d'Aoüt et Septembre, depuis 1887 jusque
1896.
11 y a dans cette série, quatre années
d'administration libérale dont une l'année
1887 a été la plus basse pour les quan-
tités vendues et la plus élevée pour les prix.
Quant. vend.
Prix.
Aoüt
6
11.000
2 85
13
10.230
3.60
20
14.626
3.30
27
12.146
3.07
Sept.
3
9.584
3.15
10
10.634
3.50
17
13 138
3.25
24
12.623
3.35
1888
Aoüt
4
16.200
2.70
11
15 365
2.80
18
15 365
2.80
25
15.628
2.70
Sept.
1
17 090
2.60
8
15.323
2.65
15
16.336
2.70
22
15 315
2.75
29
15.129
2.79
1889
Aoüt
3
15.775
2.90
10
15.259
2.80
17
16 305
3.00
24
17.400
3 00
31
16.900
3.00
Sept.
7
16.411
2.90
14
17.221
3.00
21
17.902
3.10
28
18.556
3.00
1890
Aoüt
2
15.210
2.30
9
15.513
2.25
16
12.399
2.40
23
17.300
2.40
30
16.118
2.30
Sept.
6
14.380
2.40
13
11.533
2.65
20
15.228
2.71
27
15.228
3.00
1891
Aoüt
1
15.287
2.80
8
15.093
2.70
14
10.446
2.70
22
15.863
2.70
29
13.548
2.90
Sept.
5
14.793
2.90
12
11.948
3.00
19
13.398
2.95
26
12.420
3.15
189»
Aoüt
6
13.364
2.70
13
11.380
2.80
20
10.520
2.90
27
12.041
3.00
Sept.
3
12.792
3.20
10
13.568
3.25
17
13 568
2.97
24
12.288
3.00
1893
Aoüt
5
16.878
2.85
12
13.378
2.75
19
9.732
2.95
26
14.363
3.15
Sept.
2
16 602
3.15
9
14.796
2.95
16
14.916
3 00
23
13.692
3.06
30
13.840
3.15
1894
Aoüt
4
15.242
2.25
11
15.219
2.50
18
-17.822
2.38
25
15 862
2.35
Sept. 1
15.823
2.30
8
16.783
2.45
15
16.888
2 39
22
16.108
2.45
29
15 009
2 60
189»
Aoüt 3
13 889
2.56
10
15.378
2 72
17
15.088
2 70
24
14.117
2 70
31
15.018
2.75
Sept. 7
14 645
2 83
14
14.603
2.85
21
14 831
2 88
28
14.123
3.00
1896
Aoüt 1
15 125
2 70
8
15 985
2.64
14
12 374
2.70
22
17.425
2.70
29
14.911
2 75
Sept. 5
14 925
2 70
12
12 920
2 80
19
13 666
2 93
26
15.718
2.92
Comme on le voil par les chiffres précé-
dents, tirés de la mercuriale hebdomadaire
publiée par le Progrès lui-même, l'année
1896, sans être une des meilleures est loin
d'être une des plus mauvaises.
Au commencement de cette année, les
herbages étant abondanls, les quantités
étaient abondantes et le prix moins élevé. A
la fin de l'année, les herbages étant moins
abondanls, les quantités sont moins abon
dantes et le prix plus cher. Ce serait idiot
de vouloir donner une autre cause k eet
effet, k moins que ce ne soit de la mauvaise
foi.
Dans tous les cas, nous ne pouvons que
répéter ce que nous avons triomphalement
prouvé déjk k plusieurs reprises que les
droits d'entrée, loin de nuire d notre marché,
lui ont plutót fait du bien.
Conversion et souscription
sans frais.
informe les porteurs d'obligation Gand 1868
1880 et 1883 qu'elle se change de la con
version des dits titres.
On peut souscrire aussi dès maintenant
aux titres du nouvel emprunt.
Ungrand nombre d'obligationsdes anciens
emprunts, sorties aux tirages avec prime,
n'ont pas encore été présentées au rem-
boursement. La Banque se met k la disposi
tion du public pour vérifier gratuitement les
tirages. 498
publique et populaire
de la ville d'Ypres.
Liste des ouvrages entrés du 1 Juin
au 1 Octobre 1896.
(Les ouvrages marqués d'un proviennent
d'achats, les autres de dons.)
Dalloz. Jurisprudence générale.
Suppl' au répertoire. Tome 17. Paris, 1896;
in-4°.
Picard, etc. Pandectes beiges. Tome
54. Brux., Larcier, 1896 in-4".
NaertfA.) La peinture k l'huile etl'école
flamande antérieures aux VanEyck. Tournai,
Casterman, s. d.br. in-8°.
Jaarboek der Koninklijke Vlaamsche aca
demie voor taal- en letterkunde. 1896. Gent,.