s&Bf %r QliOU Mereredi 2! Octobre 1896. 10 centimes le N°. 31 Année. N° 3189. mmt M ARRONDISSEMENT D'YPRES. AVIS. VILLE D'YPRES. CONSEIL COMMUNAL Dédié a la Lutte. Comment les dogmes finissent. l3y7#kk::.;:t> JsÊË£i&&<kVO# <»ffe Ml On s'ahonne rue au Beurre, 38, k Ypre.et k tous ies bureaux de poste du roy a me. RÉVISION DES LISTES ELECTORALES. Le bureau de l'association conser vatrice fait appel aux électeurs qui, pendant la dernière campagne elec torate, ont constaté qu'ils netaien! pas inscrits sur laliste electorale, oune 1'étaient pas avec le nombre de votes auxquels its ont droitit Ies engage a faire valoir leurs droits auprès de leurs administrations communales respectives. Les électeurs qui recevraient de la part dune administration communale la notification de la radiation de leur nom on de la diminution de leurs votes sont pries de s'adresser avee les pieces justificatives an bureau de 1'Associa- tion conservatrice, rue de Menin, Cerclacatholique, les Mardi et Jeudi de chaque semaine de 5 a 7 bcures du soir. N. B. Ledernier délai pour récla- mer devant l'autorité communale ex pire le 31 octobre prochain. II paraitra sous peu un guide illustré pour la ville d'Ypres et les environs. Les hoteliers, cafetiers, voiluriers, négo- ciants, etc.quidésirent être reeommandés aux étrangers, sont priés de s'adresser pour tous renseignements su bureau du journal, avant le premier Décembre prochain. Le guide comprendra environ 75 pages de texte et de photogravures. 11 sera tiré k 5000 exemplaires qui seront vendus proba- blement de 1 franc a 1 traric 50 centimes. Son format sera de 13c sur 20 c en hauteur. Prix de l'annonce '1 page entière 45 francs 1/2 page 8 francs 1/4 page 5 francs Les aisconciers peuvent, rédiger eux- mêmes le texte de leur annonce. Celle-ci donne droit k une mention spéciale k la rubrique des renseignements dans le corps du livre. S'il se fait des éditions ultérieures, les annonces y seront reproduites. Séance du 24 Octobre 1896, a heures. 1. Communications. 2. Propriétés communales location de terrains longeant le cherain de ronde depuis la porte de Menin jnsqu'au bassin de natation. 3. Garde civique budget 1897. 4. Ecoles primaires écoles gardiennes école menagère budgets 1897. 5. Ecols moyenne budget 1897. 6. Achat d'instruments de musique. 7. Fabrique d'église S. Nicolas compte 1895 et budget 1897. 8. Fabrique d'église S. Nicolas location de biens ruraux. 9. Compte communal 1895. 10. Restauration du local des Halles, dit Moortelkot La Lutte accuse les journaux cléri- caux d'etre les auteurs des accusations graves qui pèsent sur son ami Anseele, autrement dit Cartouche. Lembarras de notre consoeur se comprend. Voir son idole renversée après quelle l'avait encencée..., An- seele komt! aux dernières elections legislatives; après avoir constaté l im mense succes du tribun gantois d la Citadelle après avoir défendu contre nous, avec véhémence, les candidats du Vooruit que nous nous étions per mis de chatouiller un peu, a propos de leur diner a la Chatellenie. Oui, cela se comprend et rious plaignons la pauvre consoeur. Seulement, nous n'admettons pas que la Lutte accuse la presse catholique de faire une campagne de calomuies et de datamations contre sou chef Anseele. Comment, nous n'aurions pas le droit de reproduire les accusations lancées par les amis d' Anseele, par les socialistes eux-mêmes, et leurs jour naux II ne manquerait que cela Quand la Lutte trouve, dans uu journal de ia démocratie chrétienne, non pas des accusations contre le parti conserva- teur, mais dc simples divergences d'opinion sur des points de discussion libre,elle nous les objecteavec bonheur et nous devrions nous taire quand les socialistes enx-mèmes signalent a l'in- dignation publique les abus de leurs chefs Allons done, vous nous croyez bien naïfs, ma mie, et nous ne suivrons pas vos conseils, d'autant moins que vous ne prêehez pas d'exemple quand il s'agit d'abus, fondés ou non, que vous mettez a charge des patrons. Nous continuerons done a vous dé- dier les articles de vos journaux amis que vous ne reproduisez pas vous- mêmeet nous vous forcerons a dire votre avis sur les faits imputes a An seele et a Foor uit. Voici done Le journal het Licht, organe des socialistes dissidents de Gand, produisait récemment deux ac cusations graves contre un des princi- paux chefs du parti socialiste gantois. Vooruit somma het Licht de préciser les faits et de donner des noms. Recht voor allenle journal officiel des socialistes hollandais, relèvc au- jourd'bui le défi. II écrit Encore que les chefs Anseele ct Van keveren soient toujours les maitres du ter rain, paree que les membres du Vooruit ne lisent et ne peuvent lire que le Vooruit, nors de lit leur prestige s'est complètement évanoui. Nous lisons dans le n" 2 de Het Licht deux faits qui soul accablants pour Anseele et sur lesquels ii sera obligé de s'expiiquer. CES FAITS NOUS ÉTAIENT CONNUS DE LONGUE DATE, mais nous n'avions aucun motif de nous en mêler. G'est bien une preuve que nous ne cherchions pas querelle aux Gantois. Gependant on nous écrit de Gand bien d'autres cboses encore que nous avons toujours gardées pour nous. Voici ces faits. 1° II y avait dans le parti un commergant, ami d'Aoseete. Se trouvant dans un em- barras momentané dargent,il offrit k Anseele de reprendre ses merchandises au prix de facture. 11 exhiba les factures, mais Anseele répondit que le prix était beaucoup trop élevé, et qu'il pouvait avoir les marchan- dises k meilleur marché en Allemagne. Cela est impossible, déclara le eom- mergant. Attendez une couple de jours, dit Anseele, je vous prouverai, factures en mains, qu'il en est bien ainsi. Le négociant partit, et Anseele fit con- fectionner dans son imprimerie une facture fausse, qu'il fit ensuite remplir avec des chiffres faux. Lorsque le négociant revint quelques jours plus tard, Anseele montra cette facture k son ami dans le besoin, qui fut ainsi contraint de veudre ses marebandises k un prix réduit de beaucoup. Cette fripoonerie car ce serail cela est-elle vraie- ou non Une pareille affaire ne peut rester ineertaine. Quelle est votre réponse, Anseele 2° Ilyatrois ans, il y avait un mouve ment en faveur du suffrage universel. Eu fin de compte, on décida de proclamer la grève générale. On n'avangait pas et quelques ré- volutionnaires résolurent d'en flair et de conquérir paria violence ce qu'on ne vouiait pas leur accorder de bon gré. Anseele songea que dois-je faire II n'est pas commode de prendre une détermination. II résolut de ne pas contrecarrer les révoiu- tionnaires, mais de les soutenir et, en cas de victoire, il en recueillerait, en sa qualité de chef suprème, les profits. II fit remettre 200 francs k un des révolu- tionnaires pour fabriquer de la dynamite. Celui-ci trouva la chose suspecte et les remit k un de ses' amis indigents. L'affaire s'arrangea, les meneurs furent satisfaits du résultat. Peu après, Anseele déclara dans une assemblée que nos ouvriers devaieut s'organiser comme les trades-unions anglaises, et quo cela valait mieux que la dynamite. Cela est il vrai, ou non Cela fait songer k Vliegen qui offrait secrètement des revol vers en vente et qui parlait contre, en public; ou k ce prêcheur d'amour de chez nous, qui promit un jour de procurer de la dyna mite. li y a de dröles de gens En attendant la répliquedu Vooruit, nous dedions a la Lutte l'article du Recht voor allen. Nous disons avec la Patrie de Bruges, que les faits mis a charge d'Anseele, nous paraissent particulièrement in- vraisemblables, et que, pour ce motif, nous ne reproduisons que sous toutes réserves l'article du Recht voor allen. La Lutte pourrait faire les mêmes réserves. Mais elle de vrai 1 mettre ses lecteurs au courant des articles des journaux socialistes, encore que les faits dénoncés paraissent invraisem- blables. On n est tout de même trahi que par les siens Vindépendance constate en termes assez gouailleurs Involution qui se manifeste au sein du libéralisme sur la question de la personnification ci vile, accordée aux associations sans but lucratif. La feuille bruxelloise rappelle que cette question fut, naguère, uue des plus passionuantes de la politique, et que le libéralisme était unanime a la résoudre sans le sens leplus restrictif, :>i!;«-.S bvSU i 'y t'/$li j jS hixj/'i Le JOORHAL D'YPRSS parait le Mereredi et le Samedi. Le prix do l'abonnementpayable par anticipation ast de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent être adresses franc de port a i'adresse ei-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journa pour 30 centimes la ligne.— Les insertions judiciaires1 franc la ligne Les numéros supplé- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. pjur les annonces de France et de Belgique excepté les 2 Flandres) s'adresser k VA.gence Havcis Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. ORURE DU JOUR t

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 1