A. VONCK-CLEMENT
MEUBLES
(Theveux
UNION COMMEHClALii O'ÏPUËS.
iXOieraess
glwg de
StóH!
La Guerre au Congo.
Chronique Religieuse.
II
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ON DEMANOE
VILLED'YPRES.
POPEBINGHE.
VENTE PU3UQUE
LE LÜKD1 7 DE CE II fl RE '1 898,
Lcs Journaux publient la lcttre sui-
vante, que le sous-lieutenant Albert
Lapiere envoie du Congo a M.Georges
Lapiere, notre concitoyen.
Mukabua, 18 juillet 1896.
Mon cher Georges,
Je suisheureuxde pouvoir tedonnerquelques
renseignements sur la campagne que nous ve
nons de flnir et quejet'annongais avant dequit-
ter Lusambo.
Nous venons de terminer l'expédition contre
les différents chefs qui, depuis trop longtemps
déjk, menacaient Luluabourg et la mission
Saint-Joseph.
Le 12 Juin, nous campons k six heures de
marche du grand village de n'Gongo. Le com
mandant Michaux envoie une reconnaissance,
qui revient au camp peu de temps après,disant
que tous les indigènes occupent la route et la
forèt par oü nous devons passer demain. Craig-
nant avecraison une attaque de nuit, le com
mandant donne le signal du combat et ce n'est
que vers le soir que l'ennemi, après un résistan-
ce inouïe et en présence des pertes énormes
qu'il vient d'essuyer, se décide a battre en re
traite et se retire dans le boma de n'Gongo.
Le lendemain matin, ou chant ducoq, on fait
la poursuite;le boma (qui était aussi formidable
que celui de mon ancien poste) est attaqué et
envahi par plusieurs cótés a la fois; lesassiégés
tentent un dernier et vain effort et, sous le feu
roulant denos hommes, sedispersent dans tou-
tes les directions. Le village était énorme une
agglomération de villages sur villages nous
avons arboré le dra peau de l'Etat sur le propre
mat de n'Gongo, quisevantait d'y closer la
têle de tous les blancs de Luluabourg. Nous
avons appris le lendemain par des prisonniers
que n'Gongo avait été tué dans le combat. La
mort de ce dernier a eu un retentissement énor
me dans la contrée, car toutes les populations
environnantes considéraient n'Gongo comme
invulnérable-
Restaitensuite Pogna, legrand chef de Bak
wa-Kaisassus, qui depuis plus de liuit ans nar-
guaient l'autorité de l'Etat, refusaient de payer
le tribut, interceptaient mêmeles courriers et
avaienl, a plusieurs reprises, tenté une attaque
contre la mission Saint-Joseph, lors de cette
malheureuse révolte de soldats.
Le commandant ne se repose pas sur ses lau-
riers et le surlendemain nous prenons la route
des Bakwa-Kaisassus.
Pendant les premiers jours,nous ne trouvons
que dos villages déserls, tous ies indigènes se
sont retirés pour se grouper dans le village de
Pogna c'est lk sans doute qu'ils se défendront.
Le 20, de bon matin, nousarrivons dans un
petit village tout prés de Pogna, l'avant-garde
se trouve attaquée, une fusillade assez vive
s'engage de part et d'autre. Peu de temps après,
l'ennemi, comprenant environ un millier de
fusils, se rabat précipitamment sur le grand
village de Pogna,oh s.e Louvaient toutes les for
ces des indigenes. Vers midi, nous atteignons
le village,- les Bakwa-Kaisassus se retirent lente-
ment, se défendanten désespérés ce qui les
vend ail si francs, c'est qu'ils ne connaissaient
pas la force denos armes. Je t'assure qu'il ne
leur a pas fallu longtemps pour la connaltre.
La poursuite se fait aussitöt, on nous ramène,
denombreux prisonniers. Le lendemain, nos
soldats s'em parent du chef Pogna lui-même, les
populations affolées se refugient oü elles peu-
vent. Pendant les cinq jours que nous sommes
restés au village, on a fait plus de 800 prison
niers. De mémoirc de Bachilange,on n' avait eu
une guerre pareille.
En effet, mon cher Georges, ces deux guerres
nous ont donné un résultat inespéré.
Nous rentrons k Luluaburg le lcr Juillet, afin
d'organiser la campagne contre le grand Ka-
lamha. chez Icquel tous lcs gens de n Gongo et
de u'Pogna se sont refugiés, afin de s'unir
dans un suprème et dernier effort. Kalamba ne
s'était jamais vu aussi fortil se trouvail k la
lêtede 6 a 8,000 fusils et possédait environ 35
fusils Albini, y compris les 10 Batitclas révoltés
du poste Wismans Falls, qui s'étaient unis vo-
lontairement k lui. Celui-ci était venucamper k
la Miauw, a environ cinq heures de la mission
St. Joseph, et avait projeté une allaque de nuit
afin de piller la mission el d'y mettre le feu.
C'est grace, peut-on dire aux mesures prises
par le commandant Michaux que ce malheur
n'est pas arrivé.
LelO, nous passons la Miauw, nous ne voyons
plus ame qui vive, tout le monde s'est rctiró
sur la rive gauche de la Lutchacga, dans la di
rection de Mukabua. Nous passons cetle rivière
le surlendemain el,a un moment donné, l'avarit-
garde se voit attaqué dans une clairière; nous
avanpons tant bien que mal, la route longe la
forèt oü sont embusqués les gens de Kalamba;
néamoins l'ennemi se retire sur l'autre collino
et nous arrivons au village de liapinga Kalua,
un ancien chef qui s'était soumisdans le temps.
D'ici, nous distinguons un immense village
sur l'autre plateau, k environ 12 k 1,500 metres.
On lui envoie trois obus qui atleignent les ca
ses; ensuite le commandant donne l'ordre de
pousser en avant. II y a plueieurs milliers d'in-
digènes rangés devant le village et tous les bois
sonl oceupés. Le combat a été rude, nos dix
anciens soldats se sont enfuis les derniers; quant
aux indigènes, on les a poursuivis a coup
d'obus.
Le lendemain, nous prenons la route de mon
poste; le nouveau village deKalamka, que nous
traversons, comprend, sans exagérer, plus de
2,000 cases; il est complètement désert, il y a
dü avoir une panique indescriptible, car ils se
sont enfuis k plusieurs jours de marche, et ce
qui est curieux, malgré toutes les poursuiteset
les nombreuses reconnaissances faites, on n'est
parvenu k découvrir les traces de Kalamba.
Nous arrivons k Mukabua le jour mêine; i! ne
reste que des ruines. Seulement, mon cher
Georges, grace a la bonne volonté de mes hom
mes, qui se sont mis au travail de tout cceur,
le surlendemain, le boma était reconstruit, ma
maison refaite et les soldats nous ont ramené
un mat de pavilion de 25 mètres delong; lu
comprends que c'est a-vec plaisir que j'y ai hissé
le drapeau quemère m'a envoyé.
J'espère bien que ce cher Kalamba se tiendra
tranquille, au moins pendant un certain temps,
Dans tous les cas, on a laissé au poste le canon
Nordenfeld k son intention.
Je te donnerai d'autres nouvelles dans le
prochain courrier.
Ton frère affectueux,
Albert.
Demain, 'IS Novembre, dans la chapel,e
des Dames Bénédictines, k 4 heures, il y
aura sermon fracpais par le T. R. Père
VanTricht, S. J.
Huwelijksaankondigingen
Arthur Godtsschalck, daglooner en Irma ear
lier, kantenwerkster, beide te Yper.
Arthur Debuigne, schoenmaker en Victorine
Foliebout, rondleurster, beide te Yper.
Pieter Grapeele, landwerker te Zonnebeke en
Rosalie Staelens, dienstmeid, te Yper.
Edward Verschelde,kuiper en Leonie Carlier,
beide te Yper.
Felix Slruye, zonder beroep, te Yper en jonk
vrouw Henrietta Baronnesse de Bieberstein
Rogalla Zawadzka, zonder beroep, wonende te
Roermond (Holland).
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M
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BURGERSTAND VAN YPER.
Van den 6 tot den 13 November 1896.
Geboorten.
Mannelijk 3 Vrouwelijk 7
Huwelijk.
Doolaeghe Gustave, dienstknecht en Dethoor
Pharaïlde, naaister.
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