il lil I wrm h i Éi## ra il l? Mercredi 9 Décembre 1896. 10 centimes Ie N°. 31 Année. N° 3203. fill crir^ SALLE 1WEINS. L'Eglise catholique en Amérique. Le message du Président Cleveland. A Bruxelles. Les arbres ie long des routes. i La fête de Ste-Barbe. SV& éls 1 S aSspSi d ,3 of aa$aa LAUA'eSvö vW:Ufcf gtemms N.'_ On s'abonne rue <tu Beur re, „8, a Yores et k tous ie.s bureaux a Ls J OUR HA I, B'YFHES parait le Mercredi ot le Samedt. I,o prix de l'abonnementpayable par anticipation est do 5 50 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. I,es abonnements sont d'un an at se régularisent ftn Dacenibre. Los articles et communications doivent ótro adres jes franc do port A i'adrosse cï-dessus. p.-site du royaftte. Les annonces content 15 centimes la li,ync. 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Duo pour Violons, par MM. L. Antony et J. Vonck, Dancla. 1). Sous la feuillêe, choeur, par l'Orphéon, Saintis. On lit dans le Catholic Times Lc Saint Père a daigné nommer le docteur Conaty, recteur de l'Universi- té de Wasnington, en remplacement de Mgr Keane qui vient de partir pour la Ville éternelle. Mgr Ireland vient de recevoir du cardinal Satolli une importanie lettre, dans laqnelle Son Eminence déclare qu'a Mgr Keane est réservé un avenir splendide. h'Univers reproduit cette informa tion en lui adjoignant, des declarations de Mgr Ireland qui se montreenchanté de la situation actuelle et qui declare trés haut que Rome ne lui a demandé aucune explication. L'Arménie et Cuba. Le message du président Cleveland vient d'etre communiqué au Congrès. Ce document commence par parler des desordres d'Arménie. Ce gouveine- ment Ottoman, dit M. Cleveland, n a pas encore reconnu la validité des justes reclamations des Etats-Unis it lativement au pillage et a ia destruc tion des biens des missionnaires amé- ricains a Kharpout et k Marash. Le gouvernement amérieain ne négiige- ra ï'ien pour obtenir une prompte satisfaction. On ne permettra pas, ajoute le message, a la sombre perspective des affaires en Turquie d'affliger encore longtemps les yeux de ia chrétienté, car il n'est guère possible que les re clamations présenlées par le monde chrétien restent saus réponse. Le message deplore ensuite l'effet désastreux de la guerre de Cuba pour le commerce des Etats-Unis. Ces in surgés dit M. Cleveland, sont places dans une situation oil il n'est pas pos sible de les reconuaitre. Le message signal? alors les diffi- cultés avec lesquelles les troupes espagnoles out a tutter. Elles sont combattues par un ennemi qui se dé- robe a toule baRiillo el qui n'attaque que lorsque tons les avantages sonl de sou cóté. D'ailleurs, beaucoup de Cubains habitant les Etats-Unis organisent i'in- surrection par des moyens que la legislation penale américaine est im- puissante a réprimer. Les insurgés sont aussi encourages par les sympathies du peuple amcri- cain. Ces tendances sympathiques qu ils éprouvent pour les Cubains font par ticipeer les elements inquiets et aven- tureux de la population américaine a l'insurrection et imposent aux Etats- I Unis une surveillance onércuse. Le message declare ensuite que la proposition d'aceorder aux insurgés ie droit de beliigéranls et le droit de 1 in surrection est inopportune. L achat de Cuba par les Etats-Unis serail peut- être une mesiire digne d être prise en consideration, si l'on pouvait être assure de la volcnié de l'Espagne d ac- cuciiiir unc telle proposition. 11 semble que si l'Espagne accordait a Cuba une autonomie véritable, il n y aturait aucune raisou pour que ia paci- ffcation de file ne soil effectuée St.r une telle base. Ce serail une solution qui iaisserait intacte ia position de l'Espagne saus toucher a son honneur. La crise échevinale de Bruxelles in spire a la Pair ie les reflexions suivan- tes que nous faisons nótres. Hu r, le conseil communal a i'éélu le collé ge écbtvinal démissionnaire, grace k 1 ap point des voix du groupe catholique. Les écht. ins leplaltés feront une déelaration k une procaaine séance. Ou peuse générale- ment qu'ils seroni tout heureux d'accepter le renouvehement cC leur mandat. Quant k M. Buis il seste impénéirable et pourrait bit-n être débarqué .«peur de bon.» Ge repiatrage n'affaiblit aucttqe des criti ques quo la crise bruxelloise a fait raltre. En cff,t,cette solution qui n'en est pas une, marque 1'nnpuissance réciproque des grou- pes En somme, c'es;. le collége réélu qui per d le plus de ses plumes. Sa 'réacceptation se: a la preuve qu'i! a eu lord de céder k un mouvement non justifié. Car enfin le vote sur le minimum do salaire teste acquis. Dés lots, lc motif du depart subsiste. Du cóté catholique, il tie taut pas ceperi- dant que ccs veltelés do desertion doctri naire amène-nt une malléabililé trop pronon- céc. Les ca'tholiques, sous peine de se dé- considérer, ne peuvent se (aire les humbles exécuteurs et les dociles serviteurs de ces messieurs du collége échevinal. Montrer qu'on est disposé k ne pas eriti aver systéma- tiquement 1'administration coinmunale, e'est trés bien, e'est nécessaire; le parti catholique est un parti de gouvernement. Mais de lk k abdiquer tout esprit d initiative, il y a loin. Nous ne le dissimulons pas, la situation est difficile. C'est presque i'anarchie. Mais de cette iuipuissance univcrselle, les doctrinai res doivent ils être seuis k Lénéficier, et doivent-ils, avec lê concours de ces infa- mt'Scléricaux pouvoir gouverher la ville comma si rien n'était changé dans le conseil communal Gar ia us deiöandons ce que la présence d uo groupe catholique au conseil communal de Bruxelles k jusqu'ici vai'u k la cause catbo- liq'uetEst-ce que les doctrinaires out renohcé k leur politique autireii'gieuse; fatmosphère de l'école counnunale est ellc devenue moins reboüe-aux influences religicuses Nous ne le peu.soi s pas. Eu uu mot; la situation créée k Bruxell'és par le R. B. ne nous parait guère enviable. Et la solution—provisoire, éphémère comme tout d; ns cclte situation adoplée hier, ne nous seuible guère faméliorer. Nous sigualons a nos lecteurs un at ticle intéressant du Progrès au sujet de ia plantation des arbres ie long des routes Qui cor que a passé par le petit pavé, con- duisani de la route vers Warnêton k Zille- beke, a du être frappé des dévastatiofis commises sur ces bords. LNdmioistration dts Bonis et Chaussées a fait lane lk, il y a pro de temps, une jolie plantation de peupliers destinée k em belli r la route, sans compter le piofit qui devait en résulter dans l'avenir. Eh bics chose triste et révoltante k con- stater, presque tous les jeunes arbres sont détruiis, lts utis brisés, les autres coupés. G'est k peine s'il en reste trois ou quatre indemnes Nous sommes convaincu que l'autoriié ré- pressive a fait son devoir en chercbaut k découvrir les coupables, les indignes au teurs de ces acles de mauvais gré. Mal- heureusemert, les coristatations de l'espèce sont excessivernent difficilès, les méfaits étant prudemment commis la nuit, et aucun texte de loi ne permettant de declarer cou pables a priori ceux auxquels ces dépréda- tions protilent, en vertu du vieil adage ille feci cuiprodest. Mais, k cause de ces difficultés de répres- sion rnême, il y a des mesures k prendre, et le législateur ne saur'ait demeurer désarmé. II faut que nos routes soient plantées ceia les orne, les embellit cela réjouit la vue des voyageurs les préserve des ar- aeurs du soleil et parfois les defend cotitre l'atteinte des pluies torrentielles cela marque en eertaines circonstancei les che- mins eux-mêmes, par les fortes neiges et les inorfdations cela constitue, enfin, un béné- fice important pour la eollectivité, et ce sans préjudice excessif pour les propriétés riverai'nes, qui, en somme, tireril profit et compensation des routes qui les bordent. II faut, ensuite, que tous les riverains soient égaux devant la charge que les pro- priétairos honnêtes qui se résignent au voi- siuage des plantations ne soient pas dans une situation de dupes k l'égard de ceux qui s'en afiranchissent ou que des malveillants en débarrassent. Et le - oyen demandera-t-on. Le moyen Ce serail tout simplement de trapper d une capitation spéciale tous ceux dout la propriélé adjacente aux routes serait souslraite aux plantations dont s'agit.... Mieux encore ce serait de forcer les ri verains k planter eux mêmes, en remettant en vigueur des dispositions édielées dans le passé. Sans doute qu'on verrait encore, de temps k autre, quelque arbre brisé par un idiot or par uu noctambule dans les vignes m. is ce qui est certain, c'est qu'on ne ver- i ait plus des dévastations systématiques, scandal-uses et complètcs commc cello que nous signalons. i Avis k aui de droit. Les pompiers ont célébré bui.ai.ehe kur têie annuelle de la Ste-Baibe. A onze beuies le corps au complet, précé- dé de l'Hai menie communale, se rangeait devant la maison de son commandant, M. Charles Baus. Un léger accident avail forcé UI- ?~XN v» >'W HOBS'—•■W5" O- Vjv :i':iT;:: -* 3 5?

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1896 | | pagina 1