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Mercredi 30 Décembre 1806
10 centimes Ie N°.
31 Année.
N° 8209.
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abonnés du Journal d'Ypres pour 1897.
portraits de tons les députés catholiques
et des
ministres actuels de la Belgique.
Le remplacement.
Le Due d'Orléans
et l'Election de Brest.
Le règlement sur les orgues
et sur les bals publics.
On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tous les bureaux ue poste du royauuie
;iux
Nos abonnés apprendront avec plaisir que la Direction^,
du Journal d'Ypres leur offrira GRA.TUITEME1NT au cou-të
rant du mois de Janvier un magnifique tabieau-calandrier
avec les
Ge tableau, imprimé sur papier de luxe, raesurant|
il ra. sur 70, sera prêt pour la seraaine prochaine.
ditez ceeiLes parents peuvent sedécharger
sur un tiers du plus grave de leur devoir
celui d'éducation. Pourquoi n'en serait il
pas de même de la défense de la patrie si
celle-ci s'exécute dans de bonnes conditions?
C'est un souverain droit de l'individu aussi
bien rue le droit de propriéié, une liberté
innée k chaque homme dans laquelle f in
tervention de l'Etat ne peut être permise.
Done, le service obligatoire, personnel,
5 général ne peut être ordonné dans un psys
se trouvant dans une situation normale, sans
sournettre celui-ci k une mesure despotique
et arbitraire de l'Etat. On ne pourrait ad-
mettre la mobilisation de toutes les forces
que dans une circonstance extreme, ce qui
n est beureuseinent pas encore le cas pour
la Belgique.
M le Bourgmestre de la ville d Ypres
recevra, le jour de l'an, de lOt/sheures
k midi.
Le Journal d'Ypres ne paraitra pas Samedi
prochoin.
Voici en quels termes 1 Escaut de
fend le 1 emplacement
Nous prétendons que le remplacement,
considéréen lui-même, nest pas immoral,
qu'il trouve sa source dans l'existence meme
de l'homme, dans la liberté qui lui a eté
octroyée généreusement par la nature. En
vertu de cetle liberté il peut prendre un
rernplagant pour l'armée, cooune .1 peut
nrendre un domestique pour le menage, un
précepleur pour ses entants, un commis
pour ses écritures, un cultivateur pour sa
ferme, un batelier pour son Dateau, etc.,
61 Le droit de se faire remplacer est général
et illimité et ne rencontre des exceptions
que qumdils'agit de devoirs qui par la na
ture même des choses sont stnetement per
sonnels el quil est impossible de faire rem-
o par d'autres, comme le témorgnage en
st.ee ou la coraparution une enqueue.
Pour tous les services sociaux pouvant a la
rigueur être exécutés par un tiers, le rem-
pLm« teste la rèS!e cast cc que nous
16 boil sons.
Vculec-vcus la preu.e que h '«"P'»».
ment est utt droit saoré de I individu Me.
Qu'on ne dise pas que le rernplagant aliène
sa iiberlé; cela le volontairs, l'officier même
le font au même litre.
Qu'on ne dise pas que le rernplagant vend j
sa vie encore une tois, dans le même ordre
ü'idét s, c'est aussi l'acte de l'entólé voiori- j
taire quel que soit le grade qu'il occupe.
Nous disons da7is le même ordre d'idêes,
car, k proprement parler, ni le remplacant,
ni le volontaire rie vendent leur vie. On peut
dire seulemeat qu'ils courent le risque dans
certains cas de la perdre et que ce risque
ils l'assumerit pour de l'argent en lieu et
place d'uu autre. C'est une des mauvaises
■i cbances du métier, chances qu'ils om de
commun avec le pompier, le matelot, le gen-
1 darme, le garde cbampêtre, le policier et des
milliers d'ouvriers comme les mineurs, les
magons, les ardoisiers, les ouvriers arlili-
ciers et ceux qui manieat les matières explo
sives qui tous, pour de l'argent, s'exposent
k un grand danger.
II n'y a pas k dire, maïs la société entière
ne fonctionne qu'au moyen d'un remplace
ment continu. Ainsi le domc-slique accomplit
le travail que sans cela devrait faire le
mahre de la tnaison vis-k-vis des enfants
l'instituteur se substitue aux parents ;lou-
vrier remplace le patron le policier, le
veilleur de nuit, le pompier rendent des ser
vices que sans leur intervention il faudrait
mettre k charge des membres de la commu-
nauié. Dans tous les eas que nous venons
d'ériumérer il y a remplacementdans la véri-
table sens du mot.
Et il n'y a rien de répréhensible ou de
flétrissant Ik dedans, puisque ce remplace
ment est libre comme le remplacement mili
taire. r
Ce louage de service est ici l'équivalenl
d'une marchandise qui subit naturellement la
loi de l'oflfre et de la demande. Dès lors, il
n'est pas étonnant qu'il y ait des variations
dans le prix des remplagants, comme il peut
y en avoir dans celui des professionnels de
toutes les autres carrières.
A ceux qui disent que les riches seuls se
font remplacer nous opposerons 1 opinion de
M. Frère Orban qui, en Mai 1873, disait k
la Chambre.
Combien de bourgeois se font rem Va-
eer 3,000 surl2,000 et parmi ces 3,000
I il y a 78 0/0 d'employés, de travailleurs,
d'ouvriers de toutes sortes 18 pour cent!!
Et dans ces 78 0/0 il y en a 62 0/0ne payant
absolument pas de contributions directes
et si parmi eux quelques-uns payaient des
contributions, ils verseraient dans tous les
i cas au trésor moinsde 40 francs.... Ce
1 sont done lk les riches qu'on nous accuse
de défendre et de vouioir favoriser quand
I nous venons ici souteuir la cause du iem-
placement.
Que pense le Précurseur de la déclaration
si nette et si catégorique du plus grand
homme de son parti
Le Gauloisa r< gu, de M. Eugène Dufeuille,
communication d'une lettre que le due dOr-
léans vient d'écrire pour décliner toute idéé
de candidature dans le Finistère, bien que
la monarchie n'ait rien k perdre et tout k
gagner, dit il, k des manifestations plébisci-
taires. On sail d'ailleurs que cette candi
dature était impossible, puisque la loi rer.d
inéligibles les chefs de familie qui ont règné
sur la France.
Le prince déclare qu'il ne donnera aucune
instruction k ses amis k l'effet de marcher
dans la circonscription de Brest.» Cette cir-
conscription, dit-il, parait utile k l'épiscopat
frangais pour y faire élire un mandataire de
ses intéréts au Parlement.
Si la tradition monarchique est de s'op-
poser nettement aux tendances des Eglises
vers le pouvoir politique, il est dans la
même tradition que la liberté religieuse soit
entourée d'égards et de protection. Je suis
heureux de pouvoir k cette occasion leur
donner cette marque de déférence.
Je ne voudrais pas être amené par les
nécessités d'une action électoralek descendre
dans cette Bretagne pleine de souvenirs hé-
roïques oii se heurtèrent avec vaillance de
nobles convictions.
J estime que l'alarme croissante des in
téréts et le désarroi de l'opinion nous font
une loi d'envisager les solutions les plus
prochaines. Les meilleures seront au prix
d'un cordial oubli de ce qui nous divise et
d'une amnistie mutuelle.
Enfin je sais le gouvernement de la Bé-
publique engagé en ce moment dans un tra
vail diplomatique délicat. Biea loin de sus-
citer des incidents intérieurs susceptibles
peut-être de distraire l'application de ses
hommes d'Etat, je veux, au contraire, mettre
tout mon zèle et mes relations de familie au
service de la France k l'étranger.
Mais ces réserves touchant la circons
cription de Brest ne charigent rien k mes
résolutions. Mon devoir est plus grand que
mon droit et je le remplirai. Tant d'inexpé-
rience que l'on puisse encore imputer k mon
age, je riignore pas la fonction du chef.
Elle est maintenant comme autrefois, de pro-
téger les petits contre les grands et de faire
que dans notre généreux pays, oü surabon-
dent tant de mérites désintéressés, l'argent
ne soit pas tout.
dans les cabarets
Le règlement a été voté, par le conseil
communal, dans sa séance de Lundi dernier,
par onze voix contre deux.
C'est un succès pour le collége échevinal,
qui a eu le courage de proposer des mesures
réclamées,il est vrai.par l'opinion publique,
mais qui devaic-r.t soulever l'epposition et les
pliintes d'un certain nombre d'électeurs,
léséspeut être, dans leurs intéréts.
Le Conseil a légèrement modifié le projet
du Collége, qui s'est prêté, de très-bonne
guice, aux modifications proposées.
II s'agissait d'abordüe laisser une certaine
I latitude k ceux qui jouent de l'aceordéon
dans les rues et dans les cabarets et se
livrentk desdanses improvisées, k l'occasion
liiiifc
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