EXTRAIT.
eveyx
gluts de
Chronique Yproise.
Musique.
Necrologie.
Actes Officiels.
Services de transport.
Si?iöü!
Art. ÏO. Les fabricants sont tenus de
faciliter aux employés de l'administration
l'exercice de leurs fonctions. lis doivent
fournir h ces agents, munisd'uneautorisation
du controleur divisionnaire, les moyens de
constater les quantités de matières utilisées
et de produits obtenus.
Art. 11. Le gouvernement est aulorisé h
déterminer le régime de surveillance des
fabriques de vins mousseux.
Art. 1», ier. Toute fabrication de vins
mousseux sans déclaration préalable est punie
d'une amende de 5,000 francs.
2. Outre la confiscation des appareils,
'amende prononcée par le paragraphe pré
cédent est double lorsque les faits se passent
dans une fabrique clandestine ou, s'il s'agit
d'une usine légalement établie, ailleurs que
dans les locaux compris dans la déclaration
de travail.
3. Les autres contraventions aux arti
cles 9 et 10 de la présente loi et aux ariêtés
pris en vertu de l'article 11 ci-dessus sont
punies d'une amende de 1,000 francs.
4. Indépendamment des amendes édic-
tées par le présent article, le payement des
droits fraudés est exigible.
TITRE II. R ECOUVREMENT DES 1MPOTS ET
EVALUATION DES RECETTES.
Art. 13. Les impöts directs et indirects,
en principal et centimes additionnels au
profit de l'Etat, existant au 31 Décembre
1896 ou resultant des dispositions qui font
l'objetdu litre I", seront recouvrés, pendant
l'année 1897, d'après les lois et les tarifs
qui en règlent l'assiette et la perception.
Art. 14. D'après les dispositions qui
précédent, le budget des recettes ordinaires
de l'Etat, pour l'exercice 1897, est évalué
la somme de trois cent quatre-vingt-six
millions neuf cent vingt-trois mille cent
septante-huit francs quarante centimes (fr.
386,923,178 40).
TITRE III. Dispositions diverses.
Chapitre I". Fonds spécial, fonds communal.
Art. 13. L'article 15 de la loi du 19 Aout
1889 est modifié ainsi qu'il suit
La population mentionnée ii l'article 5
s'entend de la population de droit telle quelle
est constatée par le recensement décennal
publié avant le 1" Janvier.
11 en est de même de la population men
tionnée l'article 1"; toutefois, partir de
1896, la population de fait au 31 Décembre
de l'année qui précöde celle de la répartition
sera substituée la population de droit
cbaque fois qu'au cours d'une période décen-
nale la première excédera la seconde de plus
de 10 p. c.
Art. 16. A partir de 1896, il est attribué
chaque commune, b titre de minimum de
quote-part dans la répartition annuelle du
fonds communal, une somme égale la
quote-part quelle a touchée pendant l'année
1895.
Art. li-. En cas d'insuffisance des re
cettes du fonds communal, la somme néces
saire pour assurer chaque commune le mi
nimum déterminé par l'article précédent est
prélevée sur la réserve.
Ait. 1®. L'cxcédent des recettes du fonds
communal sur le total des sommes attribuées
aux communes titre de minimum de quote
part, déduction faite éventuellement de la
retenue au profit du fonds de réserve, est
réparti, en même temps que le produit du
second scmestre du fonds spécial communal,
d'après les bases de répartition instituée
pour ce dernier fonds.
Chapitrf. II. Eapetlise parcellaire.
Art. ld. Le Ministre des finances est
aulorisé a faire procéder l'expertise par
cellaire des prrpriétés laties et non balies
et ii réglementer les roesures d'exécution.
Les nouvelles évaluations seront établies
d'après la valeur locative actuelle de ces pro-
priétés.
Chapitre III. Exécution de la loi.
Art. SfcO. La présente loi sera obligatoire
le lor Janvier 1897.
Le Progrès, par Ia plume d'un
vingtième quelconque, parle de la re
ception du jour de l'an chez M. le
Bourgmestre.
Le Journal d'Yures écrira, dit il,
que la reception a élé splendide....
Encore un mauvais prophéte
Nous n'avons rien écrit du tout au
sujet de la réception du jour de l'an,
parceque c'est une réception officielle,
toujours la même.
Lomme le Progrès se mettrait en
frais d'encre, chaque année, pour
décrire la cérémonie officielle, s'il
avait lui un bourgmestre recevant les
fonctionnaires, les employés etc.
Et, corn me il n en a pas, quel röle
il fait jouer a certains de ses amis
Oyez plutót, lecteurs. Nous vous
servons ici l'article du Progrès. Et
jugez
Le jour, tant appréhendé par les hommes
francs, est heureusement passé sans encom-
bre.
Les simagrées, le 1" jour de l'an, sont de
règle et ont ure risible attraction auprès de
certains personnages qui prennent le malin
plaisir de recevoir ce jour-lh, non pour
compter leurs fidèles et voir les lacheurs,
mais bien avec l'intention d'humilier les
fonctionnaires et autres qui ne sont pas de
leur parti et sur lesquels ilsexercent certaine
influence ne forcent-ils pas ces malheureux
it leur adresser des souhaits contre cceur
L'art de cultiver l'bypocrisie est h l'état
latent auprès de ces excellents clérieaux ils
poussent les honnêtes gens ii devenir mauvais
et faux. Quelle moralité
Qu'ils ne s'imaginent cependant pas que
tous ceux qui se sont rendus chez le rnsïeur,
les deux tiers conlraints, soient des leurs
oh ca, non A peine étaient-ils sortis de
ce milieu maudii, qu'ils respiraient h pleius
poumons, contents d'avoir lerminé une sale
corvée.
Et maintenant, le Journal d'Ypres écrira
que la réception a été splendide que ttutes
les notabilités s'y sont rendues et que M.
Surmont jouit d'une popularité toujours
grandissante.
Cela, avec le reste Nous connaissons la
sincérité de ce journal.
Le Progrès n a pas critique jus-
qu ici le reglement sur le jeu d'orgues
récemment voté par Ie conseil com
munal. C'est sans doute parcequ'il rre
désire pas froisser certains de ses amis
qui out demandé la suppression des
jeux d'orgues et des bals publics
Mais notre confrère, partisan de
l'égahté et ne voulant pas deux poids
el deux mesures, estime qu'il faudrait
déf'endre par un règlementpareil a
celui qui existe a Ostende, les sonne-
ries des clochespar hop matinales.
C'est que, voyez-vous, si les orgues
empêchent les gens de dormirles son-
neries des cloches les éveillenl avant
l'heure de se lever.
Attendez, Progrès, que vos amis
retournent a l'Hötel de ville, et alors
adressez leur une supplique en ce
sens. Mais vous ne serez appuyé que
par vos allies et amis, les progressives
et les socialistes. Les gens senses dis-
tingueront toujours entre les jeux
d'orgues et les sonneries des cloches,
pour plus d'un motif que vous et vos
pareils êtes incapables d'apprécier.
Le telephone est placé. Ypres fait
partie du groupe Courtrai, Roulers,
Iseghem et est relic au plus grand
nornbre de groupes du pays.
M. Jan Bloclsx, le maitre Anversois don
nous avons eu l'lieureuse chance d admirer
au mois d'Aoüt dernier, non seulement le
génie comme com[ ositeur, mais aussi le beau
talent, comme directeur, se trouve la tête
de la section musicale du Cercle ariistique,
littéraire et scientifique d'Anvers. Depuis que
ce cercle a eu l'excellente idéé de confier les
destinées de sa section musicale un artiste
de celte valeur, une tendance nettement
estbétique est imprimée ses travaux.
II y a quelques jours un magniflque con
cert vocal et instrumental fut organisé dans
la belle salie des fêtes de ce cercle. Outre
une charmante oeuvre flamande de M. Jan
Blockx Het Graf chanté en même temps
que trois chansons frar Qaises du temps de
Charles VIII (1483-1498), par 15 solistes,
plusicurs artistes, chanteurs et instrumen-
tistes se firent entendre.
Nous remarquons que les grands journaux
de notre métropole commerciale, spéeiaie-
ment un Le Matin et le Méphislo
parient avec grands éloges du talent précoce
de M]le Juliette Painparé, violoniste, élève au
Conservatoire de Bruxelles, classe de M.
Isaye, qui marche dignement sur les traces
de sa soeur ainée, M"e Céleste Painparé, la
pianiste hors ligne, dontles jourriaux aIIe
mands ne cessent de constater la virtuosité.
Ces deux filles de l'éminent inspecteur
des musiques de l'armée, M. Jules Painparé,
qui a fait faire des pas de géant notre
Grande Fanfare, promettent d'être, et le sont
déjhl'ainée surtout, des gloires incontestées
de la Belgique musicale.
Nous félicitons M. Painparé et ses enfants.
Au moment de mettre sous presse, nous
recevons la triste nouvelle que le vénérable
centenaire ds Warnéton, M. Molhant, y est
décédé. L'enterrc-ment aura lieu Lundi pro-
chain, 11 courant.
Les subsides suivants sont accordés
1° Fi s. 887 50 h la fabrique de l'égiise de
Haringhe (commune de Rousbrugge-Harin-
ghe,)pour les travaux complémentaires de
restauration efhetués h l'égiise
2° Frs. 12500 h la fabrique de l'égiise
de Vlamertinghe, pour l'agrandisse-ment ft
la restauration de l'égiise autorisés par nous
le 2 octobre 1896 (Moniteur, u° 283)
3° Frs. 1456,48 la fabrique de l'égiise
de Saint Bavon, il Watou, pour les travaux
complémentaires h exécuter h l'égiise
4° Frs. 841,37 la fabrique de l'égiise
de Saint Jean-aux joncs, ti Watou, pour les
travaux complémentaires exécutésii l'égiise;
5° Frs, 711,12 h la fabrique de l'égiise
de Zuydschote, pour la réfection des toitures
de l'égiise.
Un arrêté royal du 4 janvier 1897 ap-
prcuve la délibération de la députation per
manente du conseil provincial de la Flandre
occidentale, rapportant celle du 21 lévrier
1896, par laquelle ce collége a aulorisé le
sieur Cyrille Dequeker h exploiter un ser
vice public et régulier de transport en com-
mun par terre entre Beveren et Ypres par
Rousbrugge Haringhe, Proven, Poper'hmhe
et Vlamertinghe.
BURGERSTAND VAN YPER.
Sterfgevallen.
Par jugement du 8 Janvier der
nier, rendu par le Tribunal de
lre instance d'Ypres, siégeant
consulairement, le sr Léon Van-
denberghe, négociant a Boesin-
ghe, a été déclaré en état de fail-
lite, sur dépot de bilan.
Juge-commissaire Monsieur
Ollevier, juge curateur, Me
Arthur Butaye, avocat-avoué.
Les créanciers sont priés de
faire la déclaration de leurs cré-
ances au greffe du Tribunal sus-
dit avant le 23 Janvier prochain
le procés-verbal de vérification
sera clöturé le 5 Février, a 9
heures, en chambre du conseil
les débats, s'il y en a, seront por-
tés a l'audience du Tribunal, le
19 Février suivant, a 10 heures.
Pour exlrail conforme
Le Curateur
ARTH. BUTAYE.
LE NOUVEAU LONDON
Van den 25 December 1896 tot den 8 Januari I897
Geboorten.
Mannelijk 11 Vrouwelijk 10
Huwelijken,
David David, hovenier en Steculorum Elo.iio
dienstmeid. e'
Van Lerberge Clement, kuiper en Viaene Svt
vie, dagloonster. y
Cardoen Antoine, koopman en Hugebaert CA
line, hovenierster.
Arf'euille Ernest, meubelmaker en Fran™
Octavie, dienstmeid.
Stekeiorum Marie, til jaar, dagloonster echt
genoot van Deseger Léopold, Meenenstraat
Quinteyn Blondina, '3 jaar, huishoudster 'w
van Verhaeghe Berden, schuttelaarstraat. -1
Moerman Julie. 85 jaar, herbergierster, weduwe
van I.ebouck Herman, do Steursstraat. Keste-
loot Sophie, 70 jaar, zonder beroep, eehtg van
De Roo Thomas, bollingstraat. - Vandenbussche
Auguste, 53 jaar, schoenmaker, echtgenoot van
Vanden Bussche Octavie, meenenstraat. Van-
dendriesche Julien, 48 jaar. schilder, echtgenoot
van De Prost Marie, St Jacobs buiten. Wayen-
burgh Auguste, 68 jaar, zonder beroep, weduw
naar van Gryson Adèle, Rijsselstraat. Pérard
Francisca, Si jaar, zonder beroep, weduwe van
Roosebeke Pierre. St. Janshospitaalstraat.
Staelon Edouard, 65 jaar, schoenmaker, echtge
noot van Devos Rosalie, de Steursstraat. Du-
moulin Louis, zonder beroep, weduwnaar van
Odent Sophie, St. Jacobs buiten. Blanekaert
Charlotte, So jaar, zonder beroep, weduwe van
Devos Ange. nieuwe Houtmarktstraat.
Kinders beneden de 7 jaar
Mannelijk 5. Vrouwelijk 2.
Demandez cliez M. JANSSENS-MONEY,
rue au beurre, les cigares de José Tinchant; y
Gonzalès Ci0 successeurs deTincbant frères,
15-17 rue Breydel, Anvers. La plus importante
abrique de Belgique, 1500 ouvriers. Marques
reeommandées Veni Vidi Vici, La Flor do Don
José. Honi soit qui mal y pense. Exiger le
nom bien complet Jose Tinchant y gonzalós
O. (J9
(A base vègétale) fait dispa-
raltre les cheveux gris en
peu de jours fortifle la cheve-
lure, en arrête la chute. II n«
t&che pas la peau.
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En flacons de 1 fr. 50 et 2 fr. 50
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