Vitrauphanie Qbevrnx piug de Terrible accident a Ypres. La Lalte et le Progrès. Le socialisme dans l'armée. Nouvelles Divers es. Actes Officiels. Grijgü! un trottoir central au marché au bétail. Nous croyons être bien renseignés en di- sant que le projet, qui est l'étude, sera bientöt exécuté. II s'agit de créer au centre du marché un terre-plein, planté d'une rangée d'arbres au milieu. Les installations en bois actuelles, placées il y a une vingtaine d'années et qui sont en lort mauvais état, seraient rernplacées par des bornes en fer reliées entre elles par de fortes barres laissant, de dix b dix mètres, un passage permettant de traverser le trot toir. Les bornes et les barres seraient faites en fer forgé et en style gothique. Les installations nouvelles laisseraient de chaque cöté du terre-plein et sur celui-ci, un espace de quelques mètres destiné au bétail, les jours d'expertise de taureaux et de concours .i'animaux de races bovine et chevaline. Le marché au bétail, airisi aménagé, au- rait un aspect plus riant et donnerait sans doute satisfaction b ceux qui s'occupent de l'eslhétique des rues et places publiques. Nous eussions cependant préféré voir plan ter une double rangée d'arbres, pourvu, bienentendu, que l'espace le permit. II y a d'autres avaniages b la réalisation du projet de rios édiles. Le p'vage du marché au bétail est dans un état déplorable, commedu reste la plu part de nos rues et places. 11 a été établi dans de mauvaises conditions. Le sable fait défautel le sol se défonce rapidement sous le poidsdes vébécules qui y passent jour- nellement. On remarque, en effet, que tout le roulage du quai vers la ville et vice-versa S i fait par lb. En supprimant le pavage du centre de la place et en le remplapant par un terre-plein macadamisé, l'administration pourra utiliser les pavés ailleurs, sans devoir en replacer et fera ainsi une économie qui compensera la dépense b résulter des travaux projetés. D'autre part, chaque année, la ville est obligée d'établir, soit b la Grand'place, soit h la place Vanden Peereboom, des enceintes plus ou moins convenables pour l'experlise et le concours dont nous avons parlé plus haut. II en résulte une dépense relativemenl élevée en matériel et en journées d'ouvriers. A l'avenir il n'en sera plus de même. Nous ne pouvons done qu'approuver le projol en question et féliciter notre admi nistration communale d'avoir décidé de le mettre b exécution. Outre qu'il constituera un embellissement du marché au bétail, et une amélioration pour ce quartier de la ville, un peu délaissé aujourd'bui, il ne causera aucun pféjudice au roulage, qui pourra se faire des deux cötcs du marché. La plupart des journaux du pays parient d'un accident qui se serail produit ii Ypres. Dimanche matin, disent ils, des fi- dèles sorlaient de leglise d'Ypres (laquelle quand soudain un cri terrible retentit. Une grosse pierre venait de se détacher du portique et était tombée sur la lête d'un des dévóts. Le malheureux fut tué sur le coup. Ce triste événement a jeté uo vif émoi parmi les nombreux témoins du dramc. Est ce un canard Est-ce une mystifica tion Toujours est-il qu'il n'y a pas un mot de vrai dans tout ce fait divers. Fort heureu- rement La Lulte décoche un mauvais trait b son i confrère Ie Progrès Vicille béte que vous êtes Seulement la consoeur radico-socialiste met le mot dans la boucbedu Journal d'Ypres. Or, le Journal n'a rieri dit de pareil ou 1 Progrès. Le mot était adressé b M. Zoïle qui s'était permis dans trois numéros de notre journal, de discuter le point desavoir i s'il fallait dire anciens pompiers ou vieux pompiers La Lulte feint de s'être méprise. Elle a très-bien compris, aussi bien que le Progrès qui n'a pas répondu k la prétendue injure.. Mais elle cberche une occasion de tomber les vieux du Progrès. Ce n'est du reste pas ia première fois que La Lulte et le Week blad s'adressent k leur ainé en termes irré- vérencieux. Et vous verrez bien, lecteurs, que ce ne sera pas la dernière fois. A eux de savoir si le mot est juste ou non. Mais, nous ne l'eussions pas prononcé. Passé encore pour le mot imbécile que nous avons en réalité adressé b l'ingénieur de la Lutle, et que nous ne rétrsctons pas. On n'est tout de même jamais trahi que par les siens. Nous lisons dans la Patrie du 12 courant Après rinformation que nous avons publiée hier et relative a ce fait que des soldats de la garnison de Bruges en uniforme font dans des iocaux so- cialisies la quète au profit de la propa- gande révolutionnaire, les détails suivants que publie le Soir ne seront pas hors de saison. Le Soir écrit Quoi qu'il en soit, rios informations parti- culières nous permettent de dire que Ie bataillon du 3e chasseurs b pied, en garni son b Beverloo, le 3e de ligne, caserné k Ostende et Ypres,le bataillon de 10e de ligne, k Arlon, ont repu des instructions confiden- tielles, en vue d'un séjour de quelque durée hors de leurs garnisons respectives. 11 y a, au surplus, des symptömes bien plus graves d'un mouvement qui se prépare dans l'armée et les rapports parvenus au département de la guerre en disent long k eet égard. On a découvert dans plusieurs casernes de vóritables clubs de soldats socialistes, clubs organisés.ayant leurs chefs dans les casernes mémes, et recevant de l'argent en vue de leur propagande. Dans un régiment d'une de nos grandes villes on a constaté récemment l'exisience d'un club de ce genre réunissant de nom breux adhérenls. Après enquête des charges sérieuses ont éié rclevées b charge de '17 soldats et capo- raux. La ligne de conduite est celle ci les enclubés s'engagent b remplir avec le plus de conscience possible leurs devoirs militaires, afin d'éviter les punitions et d'etre bien notes, mais aussi ils prennent l'erigagement formel de rtfuser d'obéir aux ordres de leurs chefs en cas de troubles, de grèves, etc. de se soutenir mutuellement, d'engsger les autres soldats k lever la crosse le cas échéant, enfin d'empêcher par tous moyens faction de la force armée. Ce n'est pas d'hier que cette situation existe et, malgré tous les efforts et la sur veillance la plus sévère, olie semble devoir perdurer dans de nombreux régimerits. Voilé évidemment qui est plus grave que le refus de service présumé des futurs mili ciens hennuyers. mit les querelleurs b la portejla dispute s'en- venima dans la rue les couteaux firent leur apparition, ce que voyant, le nommé Canaille Godezeune prit la fuite. Au même instant, son frère Hector ayant entendu que Camille se battait accourut sur les lieux il fut assailli, terrassé, et reput ensuite plusieurs coups de couteau, dont un perfora la region pulmonaire. La victime est b toute extrémité. On recherche active- merit les coupables. Une femme étranglée a Itoubaix. Lundi matin, on a trouvé étranglée dans sa chambre, rue des Fossés, une fernrne nommée Louise Dutilly, agée de 30 ans, qui vivait maritalement avec un nommé Paul Stélandre, dans une chambre située b l'étage d'un eslaminet. Cette femme était malade depuis quelques temps. Dimanche, Paul Stélandre rentra chez lui vers buit heures et demie. 11 monta l'es- calier et frappa b la porte de sa chambre. Louise Dutilly, qui était couchée, ne vmt pas ouvrir. Alors, le tisserand, devenu furieux, brisa un carreau de la porte, qu'il parvint b ouvrir en passant le bras k l'intérieur il enlra dans Ia chambre, s'écriant Tu vas me le payer II en sortit aussitöf pour demander une allumette chez une voisine et rentra chez lui. Que se passa t-il ensuite On ne le sait pas au juste. La voisine entendit le bruit d'un corps tombant sur le planeber.Très intriguée de ne plus entendre les gémissements conti- nuels de la malade, elle s'aprocha de la pièce occupée par Stélandre. Un triste spectacle se présenta b sa vue prés du lit, la tète sous une table, Louise Du'illy gisait inanimée. La voisine, effrayée, appela les voisins et le cabaretier. Le cadavre de la malheureuse fut déposé sur le lit, pendant que Stélandre, deseendu dans l'estaminet, informait la pro- priétaire que sen amie venait de mourir. La police arriva bientót et arrêta Stélan dre, qui nia énergiquement avoir commis Ie crime. L'autopsie de la victime a démontré qu'el- lo avait le larynx écrasé elle avait au cou des traces de strangulation. Rlxe sanglante. Une rixe sanglante au couteau s'est livrée k Zonne- beke. Plusieurs jeunes geus de la localité, attablés dans une auberge, se prirent de querelle. Le patron prévoyant des violences Tuóe par un arbre. Un épouvantable accident vient de se produire k Vellezeele, pi ès de Ninove. Des ouvriers bücherons étaient occupés b abattre un arbre d'énorme dimension, situé b peu de distance d'une petite chaumière habitée par les époux Demuyter, d'hormêtes travailleurs. Les ouvriers venaient de quitter leur tra vail pour déjeuner, lorsque tout b coup on entendit un de ceux ci seerier L'arbre s'é- croule Us n'eurent que le temps de faire un bond pour ne pas être attaints par l'arbre. Quelques moments apiès, l'énorme masse s'écroulait avec un fracas épouvantable et s'abattait sur la chaumière qui fut en partie d'émolie. Le toit s'écroula ainsi qu'un mur lateral. Au moment oü la catastrophe se produisait, l'épouse Demuyter se trouvait b l'intérieur de son habitation en compagnie de sa jeune fille elle était occupée b préparer le diner. On entendit bientöt quelques cris déchirants qui s'élevaient d'un tas de décombres la pauvre femme n'avait pas eu le temp3 de fuir et avait été atteinte par l'arbre. On pénétra dans l'habitalion et un spec tacle horrible s'ofFi it aux yeux des sauveteurs. Prés du poêle gisait la pauvre femme, les jambes fracturées, la poitrine défoncée et le crane pour ainsi dire litléralement broyé. La mort a du être instantanée. La jeune Oliede la malheureuse avait été atteinte égaiement, mais sans gravité. Uix niariage entre cente- naires. Un mariage des plus extraor- dinaires vient d'etre célébi au temple de Rockhouse, comté de Letchter (Kentucky). Un nommé William Sexton, familière- ment appelé l'oncle Billy, et agé de cent trois ans, a conduit b l'autel son amie d'en- fance, Mn,e Willian Graft, agée de cent et un ans. La mariée était en toilette de soie noire et portait b la main un gros bouquet de houx et de gui. Plus de mille parents et invités assistaient b la cérémonie.M. Sexton a perdu sa première femme, il y a trois mois, et Mme Craft, sonmari, quelques jours plus tard, et c'est, dit-on, b 1'instigation des deux families que les centenaires se sont mariés. Après la cérémonie, les nouveaux mariés ont fait une promenade dans une voiture conslruite il y a quatre-virigt trois ans, et ils se sont installés dans la maison de M. Sex ton, conslruite il y a quatre vingt dix ans. Justice de Paix. Par arrêté royal du 10 Janvier 1897, M. Camerlynck (R. J docteur en droit, notaire b Passchendaele, est nommé juge suppléant b la Justice de Paix du canton de Passchen daele, en remplacement de Monsieur Bege- rem, démissionnaire. Huwelijksaankondigingen. Hieronimus Deconinck, slachter te Yper, en Marie Ingelaere, zonder beroep te Voormezeele. Henri Debruyne, liebtteekenaar te Yper, en Barbara Schepers, zonder beroep te Gent. En vente chez CALLEWAERT-DE MEU- LENAERE, rue au Beurre, 36, b Ypres LA VITRAUPHANIE imitation parfaite des vitraux destinée b l'ornementation des surfaces vi- trées des Jardins d'hiver, Fenètres d'églises et d'escaliers, Verandas, Lanterneaux, Serres etc. etc. Son prix peu élevé permet de supprimer partout les rideaux, ainsi que le mattage si disgracieux des carreaux. Cboix varié de dessins. LE NOUVEAU LONDON En vente aYpreschez Ve Ommeslagb Podevyn a Poperinghe chez Theeten-Lefever. 27 Dépot a Ypreschez Donck frères rue de Lille. 28 i n tfww. (A base vègètale) fait dispa- raitre les cheveux gris en peu de jours fortifie l&'cheve- Iure, en arrête la chute. II ne tache pas la peau. -au'goulot En flacons de 1 fr. SO et 2 fr. 50 Teinturo anglaiso spéciale (jout barbes 2 fr. le flacon. UoulcslesMaladies^s vtrm' «nosersco

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 2