AFFAMÉS DES INDES.
CONCERT
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Samedi 26 Juin 1897.
10 centimes le N°.
32e Année. N° 3257.
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Pour les
Les vases de la Lutte.
La Lutte et la
Fièvre typhoïde.
Encore le Progrès
Ses nouvelles locales.
VILLE D'YPRES.
CONSEIL COMMUNAL
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On s abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et
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Lisle précédenie 2029 fr. 85
Anonyme 2
Pour obtenir une grace parti-
cuiière 2
Un ouvrier de St Jean 5
Quatre lilies pauvres de Zuyd-
schote 10
L. Neuve Eglise 5
M. Angloo-Degraeve 10
Demain, Dimanche 27 Juin,
a midi,
sur la GRAND'PLACE
par ia
GRANDE FANFARE.
PROGRAMME
1. Vaillant troupier, pas-re-
doublé, Steenebruuen.
2. Chant de Victoire, Marche
triomphale, morceau de
concours, Borel.
3. Les deux commèrespolka
pour Piston et Bugle,
exécuté par MM. E.
W'enes et G. D'Haene, Labit.
4. Grande fantaisie sur l'o-
péra Jerusalem, Verdi.
b. Ah I Vousdirai je Maman!
grande valse de concert, Labory.
Ce cher journal en a trouvé une
bien bonne. 11 a vu chez M. de Thie-
bault de Boesinghe, dans ses jardins,
deux vases qui seballadaient. Naturel-
lemen t, c'étaient deux vases de la
Ville d'Ypres, places autre fois sur la
balustrade du bassin de natation.
Plus naturellement encore, celait
M. Surmont qui en avait fait un gra-
cieux don au Chatelain de Boesinghe;
ou bien qui les avait vendus sans con
sultation ni autorisation du conseil
communal.
Ce qui est parfailement illegal, dit
la Lutte; et, bonne commère, elle
préfère se ranger a la seconde
bypolhèse.
Luttema consceur, faut vous cal
mer; vousjouez un jeu dangereux.
yous avez déja peu d'influence sur
1 opinion publique, vous ne tarderez
pas a perdre le peu qui vous reste.
Nous sommes allés aux renseigne-
naents.
Les vases out étéenlevésde la balus
trade du bassin de natation, parce que
leur poids écrasait la dile balustrade.
Ayant eu l'occasion de lesvendre avec
un las de vieux fers et matériaux, le
collége en a profile et a cédé les deux
vases. L un est dans un jardin a
Brielen, l'autre dans un pare a Zille-
beke.On peut les y voir tons les jours,
lis out été payés, croyons nous, 60
francs pièce. Notez qu'ils sont en fonte
de fer
La Lutte, mieux écrite et par mo-
menis un peu plus loyale que le
Progrès, annonce que le typhus vient
de faire son apparition en ville. Plu-
sieurs eas,ditla consceur,sont signalés.
Naturellement, La Lutte attribue a
l'administration communale une gran
de responsabililé dans cttle épidémie.
Comment! Faire construire des
égouts a une époque frop avancée de
l'année, quand déja de fortes chaleurs
font dégager des terrassements des
miasmes délétères
Et l'eau
L'eau n a qu un tort, d'après nous:
C'est, que c'est cette eau que la Ville
d'Ypres boitdepuis quelaVille existent
qu il n'y a pas moyen d'en avoir une
autre! JNaturellement la Lutte ne dit
pas que, grace a nos bassins de de'ean-
tation et au mouvement que subit
actuellement 1'eau en passant de
letaug de Dickebusch dans les tuyaux
de la canalisation inte'rieure, l'eau est
sensiblement améliorée.
Elle ignore aussi, la jeune consoeur,
que les travaux publics, tels que la
construction d egouts, s'effectuent tou-
jours a lepoque de l'année, oü les
égouts de la rue de Lille sont établis.
Mais le plus grand malheur pour
la Lutte et ce qui est heureusement
le bonheur de la ville c'est qu'il ne
règne aucune maladie épidémique a
Ypres 11 y a eu un ou deux cas de
typhus, comme chaque aunée, et les
malades sont guéris ou en voie de
guérison
Sous la plume de l'ingénieux
nous allions dire ingénieur auteur
A tous les bureaux de poste du royaurne.
Las annonces eoütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal coütent
30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires1 franc la ligne Lesnumóros supplé-
mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires.
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Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse.
des articles dont nous venous de par-
ler, le Progrès annonce plusieurs
nouvelles
D'abord Les concerts, qui avaient
lieu le Dimanche, de midi a une heure,
sont supprimés, d la suite d une execu
tion pitoyable de notre musique com
munale.
Une execution pitoyable. Ce n'est
done qu'w/ie exécution pitoyable. Que
dira le Progrès de celie de Jeudi soir?
Et sait-il ce que disent ses propres
amis de l'exécution a Comines par les
Anciens Pompiers?
Le nouveau toujours nouveau
confrère ne sait pas que, depuis trois
ans, les concerts out lieu le soir au lieu
de midi a une heure, dés que les fortes
chaleurs am vent; et le public yprois,
qui assislait en foule au concert de
Jeudi soir, a approuvé cette innova
tion demandée du reste, autrefois, par
M. Bruufaut.
II est question, dit enfin le Progrès,
d une manifestation flamingante, a la-
quelte preudront pari les sénateurs
Surmont et Struye.
11 n'y a que le Progrès pour nous
tenir au courant de ce qui ce passe
chez nous.
Mais ce qui sera curieux, c'est que
nos sénateurs prendront part a cette
manifestation, prétendüment montée
contre eux Car, le Progrès ajoute
Encore uno maehin j de guerre montée
contrenos vénérables par les amis de Colaert,
lweinsel Vau Merris, tous trois de purs fla
mingants au Volkshuis ces aigies ont le
talent de parler devanl des converlis il
taut bien que tous ies gobe-mouciies, qui le
fréquentent, soient de leur avis.
N'est-ce pas, chers lecteurs, que le
Progrès esldevenu intéressant, et qu'a
l'avenir ii sera lu
séance publique Lundi 21 Juin 1897,
La séance s'ouvre k 5 heures, sous la
piésidence de leM.Bourgmestreeten présen
te de M.Colaert, échevin, MM.Struye,Boone,
Begerem.Fraeijs, Bouquet, VaridenBoogaerde,
Vander Ghote et D'Huvettere. Les autres
conseillers, absents, se soul fait excuser.
Communications
M. le Bourgmestre donne lecture d'une
le lire de la Commission administrative des
Hospices d'Ypres, par laquelle elle déclare
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que l'ancien Lombard ne pourraêtre restauré
que lorsque l'immeuble aura repu sa destina
tion placement des bureaux.
M. Colaert estime qu'il y a lieu de procé
der immédiatement k la restauration de l'édi-
fice.Tout retard est préjudiciable,l'immeuble
étant dans un état de délabrement complet.
M. le Bourgmestre insisle dans le même
sens et engage M. Fraeijs k insister k son
tour pour que la restauration se fasse par
l'administration dont il est membre.
Le Typhus.
M. le Bourgmestre. Je désire ajouter
quelques mots aux explications que j'ai
donriées l'autre jour sur 1 'état sanitaire de
la ville.
On s'est beaucoup occuFé du typhus, ces
jours derniers, même avec solennité. Un
journal en a écrit. L'opinion publique, trés
impressionable, s'est émue. Tout ce bruit n'a
absolument pas de raison d'etre. Mais les
imaginations se montent si facilement
Le Collége se préoccupe toujours de la
santé publique et nous n'hésitons pas k
prendre des mesures, même radicales.quand
la nécessité nous y oblige.
Dans le cas présent, il n'y a rien k faire,
parce qu'il n'y a pas d'épidémie, pas de
typhus. J'ai pris des informations chez les
médeeins et auprès du clergé.
Paroisses de St-Pierre, St-Jacques et
St-Nicolas, rien, grace k Dieu.
Paroisse St Martin, deux cas graves et un
de fièvre. Les uns guéris, l'autre en pleine
convalescence.
il y a six semaines au moins, une femme
est morte k l'iiöpital. La maladie avait été
occasionriée par la mauvaise qualilé de l'eau
de ferme oü le puits k purin était presque
contigu a la citerne et avait contaminé l'eau.
Le fermier livrait du lait en ville. Queique
temps après, deux cas m'avaienl étésignalés,
(ce sont ceux de St-Marlin) par un médecin.
II attribuait au lait la cause do la maladie.
En réalité le lait provenait de cette ferme,
el certainement il fallait chercher de ce cöté
la cause de la maladie. J'ai prescrit immé
diatement des mesures de commun accord
avec le médecin. Les vaches ont été traites
en palure par un fermier voisin, dans d'au-
tres vases et on n'a plus employé l'eau con-
taminée. 11 n'y a plus eu de nouveaux cas de
maladie depuis lors.
J'ai done raison de dire qu'on a grande-
ment tort de parler et d'écrire sur des fails
qu'on ne connait pas cxactement, qu'on est
terité d'exagérer et qui agitent l'opinion
publique.
Eu réalité il n'y a rien et je ne prévois
rien qui doive nous alarmer.
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