AFFAMÉS DES INDES. AVIS. 1 7C Merc red i 21 Juillet 1897. 10 centimes le N°. 32e Année. N° 8264. Gt A /V^ Pour les VILLE D'YPRES. COMSEIL C )l /I M U M A Évènements d'Orient. Angleterre. L'Alliance» ïls n'en veulent pas a la Religion, On s abonne rue eu Be? re, 36. a \p e e A tons les bureaux de poste du royaun e. Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samed). Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Dócembre. Les articles et communications doivent être adresses franc de port a l'adresse ci-dessus. Listes précédentes 2791 fr. 68 Anonyme 2 Montant (l'une collecte faite h Merck em 42 M. et Mme Seys Petit 20 Anonyme 100 id 10 id 5 séance pubUque du 2h h 5 deures. Communications. Approbation procés verbal d'arljudic-Uion des travaux d'agrandissement de la maison d'aliénés. Écoles prirnaires: compte '1896. 4. Fabrique d'église S1 Martin: compte 1896. 5 Fabriqued'église S) Nicolas; compte 1896. 6. Demande d'étude d'un tramway d'Ypres h Gheluwe. 7. Cornice agricole: demande de subside pour des concours. 4 Juillet 1897 1 3. Un banquet aura lieu, aux Halles, Dimanche 8 Aout 1897, a 2 1/2 h. de relevée, a l'occasion de la visite offi- ciellede MM. les Ministres de la Justice et de l'Agriculture et des Travaux publics,. Une lisle de souseription est déposée a l'Hotel de ville d'Ypres. Le prix est fixe a 6 francs, vin non compris. La liste sera close le Samedi, 31 Juillet, a 4 heures de relevée. La Cbambre franpaise s'est occupée des négociations de paix. M. Antido Boyer se plaint des atermoie- ments de la Turquie. La solution est encore éloignée, moins Que les puissances ne montrent de l'énergie. Lorateur se prononce pour l'union de la Grète 1» la Grèce, seul moyen, dit-il, d'éviter le retour des troubles. II rappelle les massacres commis par les Turcs. II estime que les cbrétiens, seuls, méritent de la sympathie. M. Boyer ajoute que l'Europe n'a jamais protesté contre les massacres des cbrétiens. ®"e na jamais sévi contre les musulmans. 1 reproohe aux représentants de l'Europe 6tre favorables aux Turcs. M. Cambon fait exception. Lui seul parle nergiquement et nest pas écouté par La Forte. M. Hanoteaux a demandé le renvoi des troupes turques, et le désarmement des baohi-oouzoucks. En ajournant l'union de la Grète h la Grèce, on fait l'affaire de l'Angle- terre, qui songe d s'installer dans la bale de la Sude, point siratégique important. M. Boyer critique les puissances euro- péennes mises en échec par la Turquie. L Euiope n'a qu d se montrer énergique, et la Turquie cédera. Une démonsiration navale suffira. M. Denis Cochin constate que M. Catnbon avail raisou quand il disaii que les conces sions de la luiquie ü'étaient que simulées. La 1 u; quie a uoaiiiié en Ci èie un gouverneur chréueu, maïs eiie iui a rendu radamiistia- tioii impossible. M. Cochin ajoute que si une parole éner gique avail eié pronuucée pat' une des puis sances on sci aii soi u üu 1 ère des incertitudes. L'oraieUi parle Ue la conduite et de l'attiiude patiiouque de la Gièce, et dit qu'il eüi été généreux de la défendre. L'Europe ne doit pas être lière du role qu'elie a joué en Orient. M. Cocuui tannine en demandant des ex plications sur la Crète. M. Hanotaux répond: La France n'a pas cessé de travaiiler avec persévérance d la constitution effective de l'autonomie de la Ciète, et tela d accord avec les puissances. (Interruptions d l'extrême gauche.) Le gouvernement franpais et les puissan ces sefforceront de prévenir et d'empêcher les massacres, lorsque la paix sera. signée. nousavons réussi dans notre tache d'union et de ooncorde. Nous avons pris le souei des in crêts catholiques, la célébration de la fête llal|onale dans ce pays en est la preuve. Cest d notre vigilance et d notre autorité que les chrétiens doivent d'êire protégés. La France n'a pas failli aux devoirs qui lui in- combaient. Elle a intérêt d maintenir i'inté- grité de la Turquie. Elle a toujours conseillé la prudence et elle a tout fait pour éviter la guerre. Peut être est-il regrettable qu'on n'ait pas voulu employer la force. On nous reprocbe de n'avoir pas su con- clure la paix.Les négociations som en bonne voie. Aujourd'hui, les capitulations sont mises en dehors et la question de l'indemnité a fait un tel pas que l'on peut la considérer cotnme résolue. La question de frootière ne soulève plus de difficultés, pu' que la ligne du Péne a été acceptée par la Turquie. Le concert des puissances est resté uni pour maintenir la paix, et le gouvernement frangais a défendu les intéréts de la France, tout en restant associé aux puissances. (Applaudissements au centre et d droite.) Après un long discours de M. Goblet, le président annonce que trois ordres du jour lui ont été remis. dont un, de M. Decrais, approuvant la politique du gouvernement et acceDté par M. Meline. L'ordre du jour Decrais est adopté par 334 voix contre 114. A l'occasion du Jubilé, la reine Victoria vient d'adresser la proclamation suivante d Los annonces coütent 15 centimes !a ligne. Les réclames dans la corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires1 franc la ligne Lesnuméros supplé- mentaires coütent 10 francs les cont exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique exceptó les 2 Flandras) s'adressor A l'Apence Eavas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et k Paris, 8, Place de la Bourse. son peuple Windsor Castle, 15 juillet. J ai fréquemment exprimé mes sentiments d mon peuple, et, quoique d l'occasion mé- morable de mon jubilé, j'ai manifesté, d plu- sieurs reprises, ma profonde satisfaction, je nepourrais être satisfaitesi.personnellement, je ne donnais un libre cours d mes sentiments. II mest difficile d'exprimer combien je suis touchée et reconnaissante pour l'expres- sion spontanée et unanime du loyal attache- merit et de la véritable affection dont on m a entourée d 1 occasion de la soixantième année de mon règne. Pendant ma promenade d travers Londres le 22 juin, ce grand enthousiasme s'est ma- nifesié d'une fapon frappante encore et qui ne sYfficera jamais de mon cceur. G est vraiment pour mol une récompense après tant d années de travail et de soucis pour le bien de ma chère patrie, de constater que mes efforts ont éié appréciés sur tous les points de mon vaste empire. J'ai toujours eu la sympathie de tout mon peuple, et cette sympathies été réciproque. Gela a été pour moi un plaisir inestimable de voir un si grand nombre de mes sujets venus de toutes les parties du monde pour s assembler autour de moi et de les trouver réunis dans la même acclamation de loyale dévotion je voudrais les remercier tous du fond de mon coeur reconnaissant. Je prierai sans cesse Dieu de les bénir et de me donner la force de remplir mes devoirs vis-h-vis deux tant que je vivrai. VICTORIA R I. Ua nouveau groupe politique vient de se constituer k Bruxelles pour tacher de remet- tre bout h bout les troripons du libéralisme. Les signataires du bonimenl sont des doc trinaires et des radicaux E. Solvay, Buis Emile Feron, Th. Finet, Goblet d'Alviella. Voici, d'après le boniment lui-même, quel but le nouveau groupe poursuivra II est constitué, sous le titre L'Alliance, uo cercle politique dont la mission spéciale sera de coiicourir k l'apaisement des dissen sions du parti libéral beige et k la conciliation des interets de la bourgeoisie et de la classe ouvnère. L Alliance fait appel au concours des iibéraux et des démocrates des diverses ré gens du pays. Elle s'adresse aux hommes de toutes les classes et aux membres des as sociations politiques, modérées ou avancées, comme aux citoyens demeurés étrangers h ces associations. Ni aux uns, ni aux autres, elle ne de- mande d abdication. A tous, elle réserve entiere liberté de leurs opinions et de leurs votes. Elle ne prétend pas leur apporter un piogramtne nouveau. Elle s'interdit rigou- ieusemerit de vouloir leur en imposeraucun. Elle ne leur demande que de concourir, chacun dans la mesure de ses forces et dans les limitestracées par sa conscience politique, au rétablissement d'une entente libérale suffisante pour assurer la défaite de la poli tique cléricale et le retour du pays aux régies d'un gouvernement libéral, progressif et dé- mocratique. La Réforme salue cette tentative avec faveur Cette oeuvre, écrit-elle, est conpue dans un si grand sentiment de concorde et de tolérance, elle garantit si complètement l'ab- solue indépendance des convictions, quil semble impossible que les hommes du parti libéral, quelle que soit leur nuance, ne lui apportent pas le concours de leurs bonnes volontés. La Liberté, qui est aux antipodes doctri naires de la Réforme, promet également sa sympathie aux initiateurs. Par contre, le Peuple apprécie de la fapon suivante le nouvel organisme L'Alliance serait dirigée contre le parti ouvrier. Le manifeste contient cette phrase significative S'il faut sans hésitation, et dans ïintérêt même des ouvriers, s'efforcer de les détour- tier des décevantes séductions du collecti- visme, il est non moins urgent d'opérer une conciliation durable des intéréts de la bourgeoisie et de classe ouvrière. MM. les radicaux vont retourner d'oü ils sont venus vers le doctrinarisme et la bourgeoisie. G'était dans la fatalité des choses. Pour notre part, nous n'attachons pas grande importance k eet essai de concen tration. II y en a eu bien d'autres, qui tous ont avorté. Quand nous serons k cent, nous ferons une croix. Nos socialistes se fachent tout rouge quand ou leur reproche d'etre hostiles a la Religion. La ReligionC'est une question d'intérêt privé, une question de con science Les socialistes francais sont plus francs que les nótres. C'est un mérite que nous ne pouvons leur contester. Écoutez ce quecrit La Petite République Franqaise, l'organe ofSciel du socialisme de France sous la plume du citoyen Edouard Vaillant. Nous n'avons pas discuter avec les agents d'une religion quelconque. Le socia lisme est la négation du spiritualisme et de tout surnaturel, il est l'affirmation scientifi- que de la conscience et de la connaissance chassant devant elles l'ignorantisme et les ténèbres, asile de la superstition et du sur- r-

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 1