m AFFAMÉS DES INDES. AVIS. 1 'M ill I 1 11 i li: II i 11 lil 5 li ifö&StéMc li i Uil r II 1 li m Samedi 31 Juillet 1897. 10 centimes le N°. 32e Année. N° 3267. TO ML' Ap£ Pour les La garde civique. VILLE D'YPRES. CONSEIL COMMUNAL. L'art musical a Ypres et la Lutte. 11 j J||| l| I Im li 1 fi II li s T" III! Pt v.smVni si On s abonne rue au Beurre, 38, a Ypres, et Le JOURNAL D'YPRES parait lo Mercredi et le Ramed). Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent êtro adresses franc de port k 1'adresse ei-dessus. A tous les bureaus de poste du royaurue. Los annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires1 franc la ligne - Lesnuméros supplé- meniaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique exceptó les 2 Flandres) s'adresser a VAoence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. Listes précédentes 2979 fr. 93 Anonyme 18 23 de Bergues 10 Produit d'urje collecte faite h l'occasion de la S10 Anne, au couvent des Religieuses Pau lines h Poperinghe 22 50 Des trains spéciaux seront orga nises l'occasion de l'arrivée de I MM, les Ministres. A l'occasion de la Thuyndag, le Journal d' Ypres ne paraitra I pas Mercredi prochain. Le projet de loi a été vote en pre mière lecture Jeudi dernier. Les excercices d'ensemble proposes par le Gouvernement et même l'amen dement de M. Vancauwenberghe, qui réduisait la durée de ces exercices a 5 jours et pour les quatre premiers anne'es, avec faculté pour les jeunes gardes de rentrer chez eux le memo jour,ont été rejetés... Le second vote du projet est fixé a Mardi prochaiu. Compte rendu de la séance du 24 Juillet 1897. La séance s'ouvre it 5 h. 10 min. Présents MM. le baron Surmont de Vols- berghe, Bourgmestre-président, Colaert et Berghman, échevinsBegerem, Fraoijs, Piers, Decaestecker, Vanderghote et D'Hu- vettere, conseillers. AbsentsMM. Boone, Bouquet, Iweins d'Eeckhoutte, Struye et Vandenboogaerde, empêchés. M. le Président donne lecture d'une lettre dffianant de la familie du regretté M. Breyne- bevos, par laquelle celle-ci remercie le Gonseil Communal pour la part qu'il a pnse son detail et pour les honneurs rendus it la dépouille mortelle de leur cher défunt. Les membres de la fabrique d'église de St Martin invitent les Conseillers Communaux sux obsèques du Rd Doyen et prient M. le Bourgmestre de bien vouloir tenir un des coins du poêle. Le Collége échevinal propose d'assister h lenterrement mais individuellement. M. Begerem. Ne vaudrait-il pas mieux aller en corps M. Colaert. En effet, et j'appuie votre proposition. M. le Président. Si personne n'y trouve d inconvénient, nous nous réunirons ici h 10 heures et nous irons en corps h la maison moituaire. (Adopté l'unanimité.) Maison de Santé. MM. Wallaert-Pil et Roose Daei sont en trepreneurs des travaux d'agrandissement de la Maison de Santé pour 123,997 francs. MM. Angillis et Lapiere avaient souscrit pour fr. 124.300 M. Louis Desmidt pour 125 000 M. Debooserie pour 125 900 M. Spilliaert pour 125 325 M. Combes pour 126 000 et M. Matte! er p0Ur 128.200 De sorte qu'tl y avait seulement une diffé- rence de 4000 fr. eritre la plus haute et la plus basse soumission. Comptes. Les comptes des écoles primaires pour '1894 sont approuvés. Ceuxdes fabriques d'église de St Jacques et St Nicolas également. Tramway. Le conseil accepte que le projet de con struction d'une ligne vicinale d'Ypres ii Ghe- luwe soit mis h l'étude et paiera sa part dans les frais de ces études. La ligne partirait de la place de la gare et irait par la rue d'Elverdinghe, la pleine d'a- mour jusqu'au Quai.puis it la portede Menin; plus loin, par Zillebeke, la Hoogbe, Ghelu- velt, Becelaere Gheluwe. Un subside de 1000 fr. est voté tour le concours de boublons en Septembre pro chain. Avant de lever la séance publique, M. le Président demande si personne n'a plus d'ob- servations ou de demandes it faire. M. D ffuvettere. J aurais voulu savoir oü en est la question de la conduite d'eau pour les habitants du Quai et de la porte de Dixmude. M. le Président nous a promis une solution pour la prochaine séance et voilé aéjit deux séances... M. le Président. C'est vrai, mais vous devriez prendre patience jusqu'é ce que la session du sénat soit cloturée. M. D'Huvettere. Au boulevard, prés du bessin de natation, se trouve une pente assez ra.de et it eet endroit on a placé des ronces artificielles. M. l'Echevin des travaux publics ne pourrait-il pas faire enlever ce fil, qui présente des dangers sérieux, surtout pour les enfants? Ï1 y arrivera l'un ou l'autre jour des mal heurs. M. Berghman. Je lacherai de faire en- lever les fils cette semaine. Fête communale. M. Colaert.En ma qualité de Président de la commission des fêtes, j'ai l'honneur de vous proposer d'accorder un subside de 200 fr. la fédération de joueurs de cartes. Les soeiétés ayant une existence mi nima de 3 ans pourront seules en profiler et faire partie de cette fédération. Les concours seraient divisés entre dix societés, tous les ans. Les premières qui en profiteraient cette année ont été tirées au sort entre toutes celles qui font partie de la fédération M. l'Echevin en donne la liste. Les autres auraient leur tour les années suivantes; ce qui fait qu'on établirait un rou- lement jusqu'é ce que toutes aient eu leur tour. M. le Président. Je ne partage nulle men: cette manière de voir. Si nous accep tons cela nous tomberons de nouveau dans les rrements que nous avons supprimés J'ancée dsrnière. Pourquoi rie pas faire com.,te pour les jeux de billard et de boules et fermer une fédération pour donner un concours général le même jour, d'une valeur de 200 fr. en faisant jouer dans divers ca- bare-s. Ei agissarit comme vous le proposez.vous donqez en réalité un petit subside de 20 fr. it chaque sociélé et de cela je ne suis pas partisan. M. Vanderghote et Begerem trouvent qu'un concours général est difficile et même impossible it organiser entre joueurs de cartes. C est tout-è-fait différent pour eux que pour les jeux de boules et puis ces petits coucofirs sont un grand profit pour les caba- rêts ou ils ont lieu. M, le Président. J'admettrais encore la proposition faite en section par M.Bouquet, je crois, donnant les subsides en ville et la valeur des mises hors ville, mais ce devrait toujours être un concours général. M. D'Huvettere. II est certain qu'un concours de 200 fr. de prix attirerait plus d étrangers en ville que tous ces petits con cours. M. Colaert. Pour les concours de jeux de caites, il ne vient pas d'élrangers. Ges jeux ne sont jamais organisés que pour les habitants de la ville. D ailleurs, avec cette série de concours qui auront lieu jusqu'en Septembre en com- menpant par la fête communale prochaine, les amateurs auront 1 occasion d'y participer plusieurs fois, ce qui ne serait pas nvec un concours général. On ajoutera au subside la valeur des mises, ce qui fait qu'on pourra donner ainsi 4 ou 5 prix chaque concours, qui ne sera déjé plus si petit de cette fapon, D ailleurs quand on a supprimé tous ces petits subsides, on ne l'a décidé que provi- soirement, en faveur du concert national et non définitivement, d'après mes souvenirs. M. le Président conteste ce dernier point. M. Colaert soutient que la décision n'a été prise que pour une année. Finalement la proposition de M. Colaert est mise aux voix et adoptée par 5 voix MM. Colaert, Berghman, Begerem, Fiers et Vanderghote, contre 4 MM. Fraeijs, De Caestecker, D'Huvettere et BaronSurmont de Volsberghe. La séance publique est levée it 6 heures. Notre consosur, la Lutte, a toutes les chances. Elle possède, parmi ses rédacteurs, des spécialistes très-variés des ingé nieurs, des avocats, desmédecins, des histo- riens, des prophètes et même... des musi- ciens. 11 est vrai queses ingénieurs qui s'occupent de ,a question des eaux, nont pas toujours du génia; que ses avocats, même quand ils sicgent en bureau de consultations gratuites, ne donnent pas toujours des avis fort juri- diques, que ses médecins sont souvent h cöté de la question, surtout quand il s'agit de statistiques en matière d'hygiène; que ses histoi iens falsifient l'histoire, spéciale- ment celle de la Commune de Paris et celle des héros de notre indépendance nationale; que ses prophètes se trompent quelques fois lorsqu'ils prédisent le résultat des élections. Mais enfin', c'est déja quelque chose de pos- séder une si savatite rédaction et, sous ce rapport, nous reconnaissons que la Lutte a 1 avantage sur son confrère, le Progrèsqui n'a plus rien de tout cela. La Lutte tient mème it marquersa supério- i'ité sur le Progrès, et c'est sans doute pour ce motif quelle a mis h contribution son rédacteur musicien qui a écrit un long article sur l'art musical a Ypres. Nous allons voir si son musicien est plus fort que ses autres savants. Ce musicien c'est lui qui s'intitule ainsi - parle dans le dernier numéro de la Lutte, des trois exécutions qui ont eu lieu it Ypres' le 21 Juillet, it l'occasion de la fête natio nale. J fl! If V': 'i P li fp]j i i! jii in, BHro8SflP$»ts* <3 m js» W4^ fff ir Eyl., ;L| I II

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 1