Vitrauphanie
ux
Le tram Ypres-Neuve-Ëglise.
Un accident au tram
Ypres-Neuve-Ëglise.
Jeux populaires au Zaalhof.
Ypres for ever.
Foulards-Soie fr. 1.20 \fSrl-
gïiTë de
L'ingemarck, que Ton a trouvée dans ie
paletot de la vietime. Elle priait son mari
de rentrer vers le 18 Aoüt, pour aller faire
avec lui un pélérinage. La lecture de cette
lettre, remplie de sentiments chrétiens, qui
du reste étaient partagés par Vermeersch, a
produit la plus profonde impression sur les
magistrals instructeurs.
Tentative criminelle
La cure d'Aelbeke, k 3 kilomètres de
Mouscron, a été, dans la nuit de vendredi k
s&medi, le tbéatre de dramatiques incidents
M. G. Gravet, agé de 85 ans, occupe depuis
trente ans la cure d'Aelbeke. Dans ces dix
dernières années, des vols assez nombreux
out été commis nuitamment k la cure et
depuis trois ans environ, le bedeau M.
Decock, venait loger chez M. Gravet.
Vendredi soir, vers 11 heures, le bedeau
venait vers la cure avec un de ses amis
Louis Depaepe. En f3ce du presbytère, ils
apergurent une lumière dans le corridor et
virent que la porie était ouverte. Les deux
hommes entrèrent tandis que M. Decock,
qui présumait que des voleurs s'étaient intro-
duits, s'armait de son revolver. Ils visi-
tèrent la première pièce donnant dans le
corridor; la fenêtre était ouverte et on
avait enlevé d'un tiroir les offrandes destinées
k la vénération de St. Gornil. Le doute
n'était plus possible; les voleurs devaient
être cachés en quelque endroit de l'habita-
lion.
Decock et Depaepe traversèrent !e salon
oir ils ne découvrirent rien d'anormal, mais
cependant pour prévenir les voisins, M.
Decock alia tirer dans le jardin un coup de
revolver en l'air. II revint ensuite dans le
salon oil se trouvait toujours son compagnon
et s'apercevant que la porte d'une chambre
k coucher inoccupéa et y attenant était
ouverte, ils y entrèrent. Decock apercut le
premier qu'un homme était caché derrière
le voile d'un portemanteau.
II sen approcha aussitót et avant que
1'homme n'eüt proféré une parole, il fit feu.
L'individu tomba lourdement sur le plancher
pendant que Decock courait demanaer du
secours. De son eöté, Depaepe se tenait
dans le salon, maintenait la porte ferrnée
pour empêcher le cas échéant toute évasion.
Réveillés par les appels de Decock, les
voisins accoururent bientót au presbytère
et l'on transpor:a l'bomme prés de la porte
d'entrée dans ie corridor. Quelques minutes
plus taid rendait le dernier soupir.
Après avoir aver li les autorités commu-
nales on transporta le cadavre k la maison
communale. Un livret de manage ainsi
qu'un carnet d'ouvrier trouvés sur l'individu
permirent d'établir son identité. C'est un
ouvrier de fabrique, Victor Desioop, 20 ans,
demeurant k Men inmarié récemment.
On avertit également la gendarmerie de
Mouscron et le parquet, de Courtrai. La
gendarmerie se rendit sur les lieux et
commenga une enquête. On constata que la
tentative de vol avait été perpétrée par
deux iudividus, car on a retrouvé dans le
corridor deux paires de souliersabandonnés.
Les voleurs s'étaient introduits au presbytère
en brisant un carreau de vitre placé nu dessus
de la poite et qu'ils avaient p-éalablement
enduit de bouo.
Vers midi et demi. le parquet de Guurtrai
a fait une descente sur les lieux.
Après interrogatoire des témoins par les
magistrals, M. Peel, médecin légiste, a
Destoop porte urte plaie au dessus du sein
gauche. La balie a pu être retrouvée dans la
région du coeur.
Une somme de 3 k 4 fr., produit de vol, k
été trouvée sur Ie cadavre.
Ses investigations terminées, le parquet
est retourné k Courtrai par le train de
3 heures.
G'est le '18 Aoüt que devait avoir lieu
l'adjudication publique pour l'entreprise de
l'exploitation de la ligne Ypres-Neuve-Eglise-
Warnêton.
Aucune soumission n'a été déposée. Es-
pérons que cette circonstance n'empêchera
pas que l'exploitation puisse se faire avant
l'hiver.
Un ouvrier a élé écrasé et tué net par ia
machine aux environs du Café Frangais.sous
Dickebusch.
se sont amusés comme des dieux et out en
quelques heures de bonne et franche graité.
Chose k constater, tout s'est passé sans le
moindre désordre.
Nous sommes d'avis, vu le résultat de
cette aunée, qu'on pourrait les développer
encore davantage, ces jeux populaires, les
années suivantes. On pourrait y ajouter par
exemple un mat de cocagne et relever la
fête par un petit orchestre; même pour la
cloturer on pourrait tirer un petit feu d'arti-
fice, ne lüt ce qua quelques fusées, sur les
remparts. Tout cela amènerait et maintien-
drait pendant quelque temps le monde de
ces cóiéset procurerait du profit aux trafi-
I cants.
Cette année ci, on a dejk eu un supplé
ment aux jeux qui a eu beaucoup de succès.
C'est l'ascension des ballons qui n'avaient
pu monter le Dimanche précédent, lors du
concours de pêche k la ligne.
Plusieurs d'entr'eux, sont montés k une
hauteur prestigieuse et doivent être parvenus
k une grande distance.
procédé k i'autopsie du cadavre.
Les jeux populaires annuels au «Zaalhof»
ont eu lieu Dimanche passé.
Le matin, le temps, comme d'habitude,
était détestabie, mais vers midi le ciel
s'éclaircit et les fêtes dupeuple se donnèrent
au milieu d'une foule considérable, qui
s'amusa fort bien, s'ii faut en juger d'après
les rires continuels qu'on entendait de tous
cötès.
II y avait des jeux pour hommes et
d'autres pour femmes.
Le jeu le plus désopillant est une espèce
de carrousel au seau qu'on nomme en flamand
seultje steken Un homme, monté sur une
charreite que deux individus tirent k bras,
doit pousser une longue perche, dans un
anneau percé dans le cercie inférieur d un
seau rempli d'eau.
S'il réussit et ne se gare pas exlrêment
vite, ou s'ii manque l'anneau, il regoit tout
lecoiitenu du seau sur la tête. On voit d'ici
la quamité d'incidents comiques que ce jeu
produit.
II y a alors une espèce de colin-maillaid
aux ceufs.
Des oeufs pendent k un trapéze. Des hom
mes et même des femmts, aveuglés,et armés
d'un baton, partem k quelques mètres de
distance du trapéze ei se dirigent vers les
eeuts. lis doivent bien calculer d'ubord la
1 distance et la direction.
1 Les uns s'arrêtent avant d'êtie k portée
des oeuts et frappent dans le vide d'auires
se trompem.de route, et, prenant k gauche
ou k drone, frappern sur le public qui se
sauve en riant. Bien peu atteignent les ueufs
et, en lescassant, emportent les prix.
U y a encore le jeu dit noir et bianc
I Un homme doit marcher sur une corde
tendue, ou bien sur un baton, d'un mètre
ou tieux de long. D'un cöté un bac de farine,
tie l'autre un bac de suie. 11 tombe l'une fois
dans Ia farine et en sort tout blanc, puis
dans la suie et on le voit surgi noir comme
I un ctiarDonnier.
On comprend par ce qui précède, que ces
jeux ne sont certainement pas fails pour
ceux qui y viendraient eu habit de soirée et
en eravate blanche.... It est certain cepen
dant que las concurrents et les spectateurs
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