t 1^1 AFFAMÉS DES INDES. ,:H I lii'i lift Uil Hl mm ^mrnmm $1 1' ;*"f Si |l:|l f f 1 III 14K Saniedi 11 Septembre 1897 10 centimes le i\T0. N° 3278. IV ill I Garde Catholique. Pour les Revue de la semaine. Démocratie et Schismocratie. Le typhus et La Lutte. *ï-\ 32® Année» DE V ;i: 111;!; It Ml,1; i'tj t, iff i'A' Ij Mil f On s'abonne rue <au Beurre, 36, a Ypres, et h tous les bureaux tie poste du royaurae. La messe pour le repos de 1 ame du trés révérend Monsieur le Doyen BOONE, annon- cée pour DEMAIN, sera dite en l'église de St Nicolas, DIM ANC HE 19 SEPTEMBRE 9 heures. Nous rappelons nos lecteurs que le grand drame «De Priester» serajoué Dimanche prochain, 19 Septembre, au Volkshuis. Prix des places Réservées 3 fr. Premières fr. Secondes 1 fr. Pour les places réservées, s'adresser chez M.Callewaert-De Meulenaere.rue au Beurre, 36, Ypres, oü le plan de la salie sera dépo- sés depuis Mardi jusqu'au Vendredi soir. Le Roi et la Reine d'Italie sont ren- trés en ce moment de leur voyage d'Allemagne. Ce voyage a eu pour but de sceller Dallianceentrelempire Allcmand et le royaume d'Italie. Les déclarations des deux souverains au banquet d'Hambourg le disent for- mellement. Heureusement la triplice est contractée, comme l'alliance fra:i- co-russe, en vue de la paix de l'Euro- pe. Acceptons en l'augure et expri- mons l'espoir de voir les nations se désarmer. Ce serait un gage beaueoup plus certain, a notre avis, de la paix universelle. Un remaniement ministeriel est rendu nécessaire en Autriche-Hongrie, par le nou vel accord du gouvernement avec la droite. C'est probablement le Docteur Ebenbach, un catholique con- vaincu, qui sera nommé président du parlement. Nous avons a enregistrer un nouvel attentat a Barcelone. Ramon Sampau, un espagnol, qui setait réfugié en France, d'oü il a été extradé en Rel gique, est retourné dans son pays d'origine, et a tiré deux coups de re volver sur M. Portas, chef de la police judiciaire. II prétend n'être pas anar chiste et avoir agi paree qu'il était en butte aux poursuites de M. Portas, qui le faisait expulser de partout. Le Danemarck a célébré, le sept Septembre, le 80e anniversaire de la Reine Louise de Danemarck. Les cours étrangères se sont fait représen- ter aux fêtes jubilaires. On signale de Madrid, de nou velles menées Carlistes qui ne sont pas sans préoeuper les gouvernants madrilènes. Le correspondant du Times a Paris dit que les cercles gouvernementaux et les personnalités russes de Paris ont la conviction que le 1exte du traité dalliance ne restera pas entièrement secret, spécialement en ce quiconcer- ne l'Angleterre. En attendant la pu blication du texte de traité, la presse de l'Europe se livre a des commen- taires qui nous semblent manquer de fondement. Les négociations entre les puissan ces en vue de la paix Gréco-Turque continuent. Elles semblent enfin de voir aboutir a une solution accepta ble pour la Grèee. S'il faut en croire l'Italie, le journal otiicieux du royaume d'Italie, le Pape serait en pourparlers avec la Turquie pour empêcher le rélablissement du royaume d'Israël. Nous avons donné dans notre nu méro de Mercredi, notre appreciation au sujet de 1'ordre du jour que le bu reau de la Ligue démocratique soumet- tra le 19 Septembre, a l'approbation de lassemblée générale. La presse catholique est unanimc a approuver la proposition du bu reau Voici les appreciations de la Gazette du Centre el du Journal de Bruxelles. Elles eoncordent absolument avec cel les que nous avons érnises nous-mêmes. La Gazette da Centre écrit La Ligue a évidemment le droit de se débarrasser de certains compagnonnages compromeltasts. Elle s'est tracé une ligne politique et a adopté uu programme ceux qui s'obslineraient s'en écarter habitui De ment, ne seraient évidemment plus dt-s siens. II faudra cependant, dans cette action épurative, user d'une grande prudence, se montrer large et tolérant et avoir grande- ment égard a cerlaines excitations, a eer- taines intrigues antidémocratiques qui ex- pliquent, sans les justifier, les excès de langage dans lesquels tombent parfois les plus bouillants politicians de la nouvelle éeole. Pour le surplus, nous devons féliciter le comité pour avoir si bien délimitéson action et pour l'énergie dont il fait preuve en pro testant contre les attaques des antidémo- crates qui, selon nous, sont les premiers auteurs de la situation teridue qu'on déplore aujourd'hui. Voici un extrait dun article du Journal de Bruxelles Nous avons pris souvent, rnêrae k l'épo- que oü dans les milieux conservateurs il paraissait téméraire de le faire, la défense de la démocratie cbrétienne. Nous avons mainte reprise revendiqué pour les ouvriers catholiques réunis dans des associations régulières et vraiment chrétiennes, le droit de défendre leurs intéréts en s'appuyant sur les Encycliques pontificales et d'obtenir une part de représentation équitable dans nos assemblées poiitiques et administratives. Nousn'avons pastt regretter cette attitude. La grande majorité des conservateurs ne se laisse plus effrayer aujourd'hui par le pro gramme de la Ligue démocratique beige et ceux-lü même qui s'éièvent encore contre l'un ou l'autre point de ce programme sont obiigésde reconnaitre que la Ligue, on pre- nant la défense des intérê'.s ouvriers, n'a pas cessé de combattre la démagogie socialiste et de rechereher le maintien de l'union entre leutes les forces c tholiques. Tel a été, en effet, le röle de la démocratie chrétienne proprement dite. Mais i! s'est créé, sous l'égide du nom dé mocratique chi'éiien et la faveur d'équivo- ques astucieusement échafaudées sur les enseignements du Saint Père, un autre groupement, démagogique celui ci, qui a pris le nom de Vlaamsche Christene Volks partij. Ce parti, ou plutót cette fédération nomi nale de factions locales portant. le désordre et la désaffection dans les regions les plus catboliques du pays, se distingue de la Ligue démocratique beige par des caractères bien tranchés Le Vlaamsche Christene Volks partij n'a pas d'organismes économiques sérieux on ne lui connait pas d'oeuvres so- ciales il ne se manifeste que par l'ardeur violente de ses politiciens on le voit pro- duire des candidatures de combat dans les endroils seulement oü les catholiques ont acquis le succès parfois la suite de longs efforts jamais il ne s'aventure en région so cialiste ou libérale il excite k la guerre des classes, attaque haineusenaent les catboliques les plus respeetés et affiche son mépris pour l'autorité religieuss enfin, il ne se pare du nom chrétien que pour faire ia geurre aux catholiques, et il rt'est pas une circonstance oü il n'ait fait le jeu des sociaiistes et en général desenrtemis de l'église. Ces caractères, qui se sont afïirmés plus cyniquement ert ces derniers mois, ont fait donner au mouvement démocratique la mode de Somergem le nom trés juste et trés mérité de schismocratie Ce schisme démagogique,fruit d'ambitions et d'impatiences persormelles, n'est point particulier la Belgique il s'est produit avec plus ou moins d'intensité en France, oü il a été condamrié par M. de Mun dans certaines régions de l'Italie, oüil est com- battu par l'épiscopat en Bavière, oü les ca tholiques réunis en congrès vienrient de le répudier solennellement. Ainsi que nous le faisions prévoir bier, la suite surtout de la peine ecclésiastique dont a été frappé un prêlre du mouvement démagogique flarnand et des attaques dont l'autorité épiseopale a été l'objet cette occa sion de Ia part des amis de eet abbé, la Ligue démocratique beige, fidéle ses prin cipes et son programme, a résolu de répu dier avec éclat le parti démocratique chré tien flamand. La Lutte bat en retraite après avoir batiu la campagne. Mais elle le fait cyniquement et honteusement. Elle avait accuse l'eau de la vilie d'ètre la cause de la fièvre typhoïde règnant dans lebalaiilonet de causer aussi dans le civil (sic) plusieurs cas de typhus qu'elle pourrait nommer. En ville il y aeu, comme nous l'avons dit, deux cas de typhus, chez deux persormes dont l'une était, un sobJat, en congé, venant de Liége et l'autre une jeune fille venant égale- ment de Liége. Le Progrès a reconnu loyalement que la fièvre, qui avait fait, son appa rition dans le bataillon, était düe au séjour de nos soldats a Charleroi. La question était done tranchée: Pas de typhus en ville, et fièvre ty- phoïde dons le batailion, düe a une cause absolument autre que celie dénoncée par La Lutte. La consceur radicale triomphe, puis- que, dit elle, nous avons reconnu l'existence du typhus. Tout doux, étourdie consceur. II s'agissaitde dérnon trer que la maiadie était düe a lean potable de la ville. Or, les militaires de l'écoic d'équitation et ceux de Pécolorégimentaireboivent Peau. Est-ce qu'ils ont été atteints? Nullement. Est-ce que les civils ont été atteints? Pas davantage. Après cela La Lutte eut été plus honnête en reconnaissant son erreur I ®i lil Alk; 1 fié Ij A;U' 11 I !i li! I i 'jSf il: 1 f Uil j k 1 I 1 1W V ^TrmïïïïïïrniSWr^^^ i Lo JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de I'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Dócembre. Les articles et communications doivent être adrosses franc de port a i'adrasse ei-dossus. Los annonces coütent 15 centimesla ligne. Les réclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc ia ligne Las rmméros supplé- mentaires coütent to francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté les viandres) s'adresser a VAgenae Savas Bruxelles, rue de ia Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. f i MI |A I; 1 ff I li Cl l' il

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 1