AFPAMÉS DES INDES. I' pi I \WÊ m j: x s f êm i l: tl i-.ï Il ■iiitf Si Mercredi IS Septembre 1897. 10 centimes le N°. 32a Année. N° 3^79. Pour les Listes électorales. .A. vis. Les alliances. Convocation du parlement autrichien. Pépinières socialistes. L'élection de Waremme. ij11 iv 1 I': I f m On s abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et a tous les bureaux de poste du royamne. Nous rappetons it nos lecteurs que le-grand drame «DePiiesler» serajoué Ditnanche prochain, 19 Septembre, au Volkshuis. Prix des places Réservées 3 fr. Premières fr. Secondes 1 fr. Pour les places réservées, s'adresser chez M.Callewaert-De Meulenaere.rue au Beurre, 36, it Ypres, oü le plan de la salie sera dépo- sé jusqu'au Vendredi soir, et oü l'on peut se procurer encore des cartes aux prix ci- dessus. Lc deruier délai pour réclamer de- vant l'autorité communale expirant le 31 Octobre prochain, les électeurs qui n'auraient pas été inscrits ou qui ne figureraient pas sur les listes électora les avec le uombre des votes auquel ils ont droit, sont invités a s'adresser sans retard au Bureau de l'assoclvtion de catholiquerue de Men in. Le correspondant viennois du Figaro adresse l'information suivante ce journal, qu'il dit tenir de bonne source L'Autriche a proposé aux cabinets de Berlin et de Rome que les trois puissances alliées demandent aux cabinets de Paris el de St-Péterbourg l'échange des communica tions suivantes La triple alliance communiquerait it la France et it la Russie le texte du traité conclu entre l'Autriche et l'ltalie qui n'a jamais été communiqué ainsi que les modifications sur- venues dans les traités séparés conclusen'.ie 1 Italië et l'Allemagne, rAllemagne et 1'Autri- ®Be, lAutriche et l'ltalie; par contre la France et la Russie fouruiraient communi cation du traité dalliance qu'elles onl conclu St-Petersbourg le 25 AoQt dernier. Lette proposition lend aplanir lout diffé- rend entre les deux groupes et it assurer la coopération detoutes les puissances dans ®uvre du maintien de la paix. n assure, dans les cercles diplomatiques e iccne.que le traité franco russe contient "ne clause obligeant l'une des deux parties .r roilitairement avec l'autre, si les rets de la première étaient gravement enaeés par une tierce puissance. A cause de cela.une clause semblabie sera, dit on, iritroduite dansles tiaités de la triple alliance. Le résultal du Ccnseil important, piésidé par lempereur le 7 Septembre, auquel assi- slaienl les deux premiers minislres d'Autricbe etde Hongrie, MM. Badeni el Banffy, a été iarésolution prise de convoquer la Cbambre des députés le 23 Septembre. L'accord est complet entre les ministres et les chefs de la majoriié pour lutler contre l'obstruction per- sistante des Allemands au besoin, on pro- posera la modification du règlement. Dimanche passé, dans le PeupleM. Emile Vandervelde constatait que «sur cinq prosélytes, que font les socia- listes, il y a quatre libéraux, pour un catholique. Aujourd'hui, dans la Rèforme, M. Georges Lorand avoue que c'est vrai. 11 est certain, écrit le c'éputé de Virton, que le fait const té par M Vandervelde est exact. C'est aux libéraux que les socialistes prennent des voix et queiques sièges, ce qui permet aux cléiicaux de prendre tous les autres et de garder le pouvoir. Et au train dontcela marche, il est craindre que cela ne fasse que croitre et embellir. Mais M. Lorand se console quelque peu de cette triste perspeclive en son- geant qu'au ballotage, les anticléri- caux de tout plumage se rallieront autour d'un même nom, se confon- dront dans une même masse. De quoi le rédacteur de la Rèforme couclut que les «doctrinaires» ne sont pas des ennemis aussi irréconciliables qu'on le dit des socialistes et que ceux-ci ne sont pas aussi mediants que les représentent les libéraux timorés. Toutefois, M. Lorand n'a pas une foi absolue dans l'efïicacité électorale de ces ralliements au ballotage. 11 écrit L'exemple de Bruxelles, de Nivelles et de Philippeville l'an dernier, comme celui de Tournai, d'Ath et de Waremme même, il y a trois ans, prouve que c'est au premier tour que les anticléricaux doivent être unis s'ils veulent être vainqueurs; au ballottage, mai- gré las meilleures intentions des chefset des ardents des deux partis, nous avons vu l'an dernier que le ralliement est souvent insuffi- sarit. Et il ne servirait rien de dissimuler qu'apiès la campagne faite d'puis trois ans contre la bourgeoisie iibé'tde par le parii ouvrier, le ralliement des éléments les plus modérés du libéralisme des candidatures socialistes (et même progressistes) est infioi- ment plus difficile encore it obtenir que d lui des socialistes des candidatures doctrinai res. C'est un fait qu'on peut commenter comme on voudra, mais c'est un fait, et ce point de vue, il taut souhaiter par le succès final, que ce soit M. Dochen qui arrive au ballottage. A noter que M. Lorand, élu avec l'appui des socialistes a Virton, est de longue date un partisan de Dalliance libérale socialiste. Son avis n'en est que plus significa- tif. Chiffres officiels Inscrits, 24188. Votes émis, 23047. Volables 22,387. Blancs et nuls 660. M. Pitsaer, catholique 9383 M. Dochen, liberal 6120 M. Hénault, socialiste 6684 11 y a done ballottage entre M. M. Pitsaer et Hénault. Le XX siècle écrit au sujet de l'élec tion de Waremme Les libéraux étaient loin de s'attendre une défaite aussi grave. lis se flallaient bien certainement d'arriver au ballottage. Le matin, leur Jeune Garde, de récente fondation, allait, venait, trottait, eourait M. le baron de Selys amenait personnellement des électeursau bureaude Vote maisl'après- midi, vers les cinq heures, lespectable avait changé du tout au tout. A la porie du Cceur d'Or, siège de l'Asso- ciation libérale, queiques cyclistes accouöés sur leurs machines dans l'atlitude morne des gardes afflgés» d'Hippolyte aux portes ue Trézène 4 l'étage, trois ou quatre person- nages aux allures graves et solennelles, se livrant ii des calculs et levant partois au ciei des regards découtagés. Le résultatdu canton de Waremme est pour eux une immense déception. Le 21 octobre 1894, M. Dochen yobtenait 4.792suffrages; aujourd'hui, il s'effondre 2,486 voix... Et il est remarquer que c'est le canton d'Aves- nes, sur lequel M. Dochen fondail- tant despérances, qui lui a porté le coup de de grace. i i I P 'f u I lid! Jllljlllgl Les temps sont bien changés ici Autre fois, les jouis d'élections. la grande artère qui s'éiend entre la gare et la pLce de la G ndarmerie, était le theatre de scènes épi- ques. Le trottoir de droite appartenait aux libéraux celui de gauche aux catholiques... Et l'on s'interpellail distance. Cetie vieille coutume a disparu. Les [lartis étaient abso- lument confoudus. On se communiquait ré- ciproquementses chiffres, ses impressions... II faisait rtuit noire quand le résuhat défi rutif fut connu. Un ciel effrayant... Et je dois ajouter que l'éclairage de la petite cité hesbiguonne n'a que de lointains rapports avec celui de la capitale. II faitobscur lü de- dans comme dans un four... Prés de la gare, sur la porte du local du Cercle progressiste, Vandervelde donne un meeting en plein air. II sonne d'une voix éclatante le ralliement des... libéraux. Voici li peu pi ès ses paroles Je m'adresse aux adversaires que nous avons loyalement et courtoisement combat- tus... Je fais appel leur équité. A eux de savoirce que leur conscience leur dictera dans cette lutte suprème contre la plus noire des réactions. Comme M. Dochen, Valère Hénault est avant tout un candidal nettement antielé- rical. Nous avions pris l'engagement de voter pour M. Dochen en cas oü celui ci serait arrivé au ballottage nous demandons au jourd'hui aux libéraux defairepreuved'autant de loyauté que nous. A Vandervelde succèdent les citoyens Smeets et Flusse.Mais la réunion ne se prolonge pas longtemps... Les citoyens meetingueurs doivent reprendre le train... La soirée, pour autant que nous en pou- vons juger notre départ, s'annonee comme devant être trés paisible. II y a lieu d'adresser desfélicitations it nos amis de Waremme pour le zèle et le devoue- ment dont il out fait pieuveau cours de cette campagne électorale si mouvementée. Nous devonsun tribui lout spécial de gratitude M. Streel, l'honorable président de l'Associa- tion conservatrice, qui a été l ame de cetie lutie menée avec tam d cueigie cl d'entrain. Le pays catholique tout emit r suit avec admi ration les vaillants catholiques de la Hesbaye dans leur active et incessante propagande. Aucun de nos conférenciers ne restera sourditleurappel.il importe que pendant toute cette semaine la croisade du bien soit opposée ii ceile du mal et de la révolution. HU. i.ii' il; Hl Hl in; 1 hi 1 -rii .ft1 Is !lii I i1 'h Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de ('abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent être adrosses franc de port a I'adresse ci-dessus. 1 Les annonces coütent 15 centimes la ligne. - Les reclames dans irr .rnrps du journal coütent 30 centimes la ligne. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1897 | | pagina 1