LA SUR0ITÉ Si SES CAUSES
Concours général
de l'Enseignemet Moyen.
Le Cercle Lafaugère
et le Progrès.
Un épouvantable drame
a Menin.
Ribliographie.
Chronique Religieuse.
Henneberg-Soie|f;K''«"|:
US MONSIEUR
effeetue encore, ils n'ontnécessitéla création
d'aucun impót et que ledernier compte de la
ville cloture par un boni de 115.038 fr.91.
Ah! oui, M. Vermeulen, Veau conduire la
Ville d'Ypres a la faillite.
Et vous osez écrire celk! Ignorance ou
mauvaise foi. Peut-être l'un et l'autre.
A centinuer
Le Collége de Poperinghe.
Le Collége patronné de Poperinghe vient
de remporter de brillants succès au concours
spécial de langue flamande.
M. Wyckaert Valère, de la classe de
seconde des humanités anciennes a remporté
la première place avec 78 points sur 100 et
86 concurrents.
M. Delbaere Joseph, de la 3me latine, a
obtenu la 17me place avec 65 points sur 100,
et 106 concurrents.
M. Merlevede Sylvais, de la fraP latine,
la 5mt place avec 74 points sur 100, et
126 concurrents.
Nos félicilations aux lauréats et k l'éta-
blissement
Le Progrès annonce, ainsiquenousl'avons
lait, dans son numero de Dimanche passé,
le second concours qu'offre aux amateurs de
la pêche, le Cercle Lafaugère.
Jusque lk parfait et nous voyons avec
plaisir que le confrère semble revenir des
préventions k l'égard de cette société, dont
il faisait preuve il y a deux mois. Mais comme
chez lui le diable ne doit rien perdre,le con
traire seraitétonnant,l'organe libéral profile
de la chose pour attaquer de nouveau l'admi-
nistration communale, d'aborden demandant
hypocritement si la ville intervient pécu-
niairement, ensuite en critiquant derechef
e dernier concours, p arce qu'il a eu lieu, au
Majoorgracht, ïendroit le plus désert de la
ville, d'après lui.
Nous donnerons ses apaisements au con
frère.
Non, la ville n'intervient pas cette fois.
Ce concours de 135 fr. de prixa lieu, comme
nous le disions Samedi passé, avec le produit
des mises du dernier concours, que les
membres du Cercle Lafaugère, vrais gen
tlemen ainsi que nous le constations dans
notre compte rendu de la fête du 15 Aoüt, au
jieu de le garder en caisse ou de l'employer k
faire un joyeux souper entr'eux, comme
c'est la coutume générale des autres sociétés
remettent non seulement en concours, mais
jugeant la somme insuffisante.l'ont augmentée
de leurs propres derniers, de plus de 50 fr.
Voilk pour le premier point.
Quant au second, que le Majoorgracht
serail l'endroit le plus désert de la ville,
nous contestons cela formellement. Evidem-
ment si l'on veut parler du fossé lui même
dans lequel on pêche, ses berges sont déser-
tes ni plus ni moins que celles du Canal. Les
bords des eaux.excepté ceux de Bruges oude
Venise, sont toujours ainsi; mais sous le
rapport des habitations k proximité, nous
jugeons que du Majoorgracht ou du quai,
c'est le premier qui est le moins désert. A
la porte de Lille, prés de l'esplanade ou de
la place de la gare il y a plus de maisons
que prés du quai. Nous ne voulons même
pas parler der quartiers populeux qui bor
dent le Majoorgracht, danstoute sa longueur,
du coté des boulevards intérieurs. Quant
au nombe des cabarets, qui sont les seules
branches du négoce, profitant en somme
de ces concours, sans vouloir tenir compte
de ceux qui existent du coté de la Station, il
y en a déjk plus k la portede Lilleseulement,
qu'au quai,
D'ailleurs nous ne voyons pas que le con
cours de pêche k la ligne doive être absolu
ment un prétexte k beuveries. C'est uue
distraction, un plaisir, offert avec l'appui
de la ville, aux amateurs de la pêche et rien
de plus. Si ces messieurs ou les curieux,
veulent prendre de temps en temps un verre,
c'est leur affaire et ils en trouvent assez
l'uccasion, prés du Majoor aussi bien que
prés du quai.
On commencerait k eroire que le reporter
qui s'occupe de la pêche, dans les colonnes
du confrère, est un cabaretier du quai, prê-
chant pour sa chapelle.
Dans tous les cas, les habitants du quar-
tier St Pierre, peuvent juger de ce qui les
attendrait, si poer le malheur de la cité,
les libéraux revenaient k la tête des affaires,
en voyant comment les journaux libéraux
récriminent, du moment qu'il leur tombe la
moindre bribe des festivités communales en
partage.
Qu'ils en prennent note et votenl en con-
séquence
Un père tué d'un coup de poing par son fils.
Uo épouvantable drame s'est déroulédans
la nuit de Lundi k Mardi, et est venu jeter
la consternation au hameau du Coucou
faubourg d'Ypres, k Menin.
Prés du Moulin demeuraient les époux
Francois Rammaert dont le fils qui porte le
même nom que son père, agé de 21 ans,
travaillait comme ouvrier blanchisseur k
Halluin.
Francois Rammaert père était ouvrier
agricole et travaillait k la journée, tantöt
d'un coté tantot d'un autre.
Depuis longtemps la mésintelligence rég-
nait dans cette malheureuse familie, et il y
avait entre le père et le fils un antagonisme
marqué. Le fils, soutenu par sa mère, ne
rapportait plusk ses parents l'argent qu'il gag-
nait et qui était nécessaire k son entretien.
II se livrait souvent k la boisson.Dimanche
soir, il était encore rentré fort tard, en état
complet d'ivresse. Pendant qu'il se mettait au
lit, son porte-monnaie tomba de sa poche
sans qu'il s'en apercut.
Le matin, en se levarit, sa mère, qui tra-
vaille au dehors, le ramassa et le cacha sous
l'oreiller.
Quand Rammaert fils se réveilla, ne trou-
vant plus son porte-monnaie, il voulut voir
aussitót dans son père l'auteur de la dispa-
rition.
L'ayant rencontré dans la matinée, i! l'ac-
cusa de lui avoir volé son porte-monnaie et
le somma de le lui rendre. Le malbeureux
père protesta, affirmant qu'il n'avait pas le
porte-monnaie, qu'il nesavait pas du tout ce
que son fils voulait lui dire.
Le forcené s'élanca sur lui, furieux i!
voulut lefrapper, mais il ri'en eut pas le
temps car le père partit aussitót et alia
travailler aux champs.
Le fils iesta seul k ia maison jusqu'a
3 heures de 1'après-midi.
A ce moment le triste individu apercut son
père qui passait k quelque distance et
l'appela. Rammaert entra dans sa maison
sans défiance. Aussitót les mêmes réclama-
tions recommencèrent, accompagnées des
plus terribles menaces.
Le misérable, n'obtenaot pas satisfaction
se rua comme une béte fauve sur son père'
II le saisit au cou pour l'étrangler, puis ]u!
porta un coup de poing en pleine poitrine
avec tant de violence que Rammaert alia
tomber k la renverse sur le bas de la murailie.
II ne bougea plus. Le fils sortit alors,
fermant la porte k double tour, et alia mettre
la clef dans la cachette habituelle.
Lorsque la femme Rammaert rentra chez
elle, vers 9 heures du soir, un horrible spec-
table s'offrit k sa vue. Son mari était étendu
sur le dos dans un coin de la place, la tête
un peu relevée, appuyée contre la murailie
et les bras écartés. Autour, une large mare
de sang qui avait jailli abondamment de
l'orei 1 le gauche.. Le corps était déjk froid.
Le fils rentra vers deux heures du matin.
II avait fait de nombreuses libations dans les
cabarets et avant de regagner son logis,
avait dormi quelques heures dans les champs.
II ne manifesta aucune émotion en appre-
nant la mort de son père et c'est avec un
révoltant cynisme qu'il déclara n'avoir porté
qu'un seul coup de poing sur la poitrine. 11
a été arrêté sur-ie-champ et conduit k la
chambre de süreté.
Le parquet de Courtrai est descendu k
Menin dans la ma tinée. 11 s'est rendu sur le
lieu du crime et a interrogé le coupable et
plusieurs témoins. Le médecin légiste croit
pouvoir attribuer la mort k une fracture de
la base du crane. L'autopsie a eu lieu hier
après-midi.
D
gr'
in 8°
Eglise St Pierre.
Dimanche 49 Septembre, solennité de
Notre Dame des Sent Douleurs.
Indulgence plénièreque les fidèles peuvent
gagner aux conditions ordinaires, autant
de fois, qu'ils visiteront la dite église,
Dimanche 19 Septembre.
G. Henneberg, fabrique deSoie
(fourn. I. R.), Ziiirich.
TOMBLAINE-NANCY
1811
Sagou Bloch
Fécule Bloch
RizJulienne Bloch
Tapioca Crécy Bloch
Crème d'Orge Bloch
Crème de Riz Bloch
Poudre a Poudrer etc..
9
•po^'c^
Liste des nouvelles éditions qui sont en
vente chej Callewaert-De Meulenaere, rue
au Beurre, 36, Ypres
Le Sénat, biographie des Sénateurs
in 42° 3 50
Mijn Testament Kneipp, 2 50
Mijne Waterkuur Kneipp, 3.50
Baekeland, 3.00
De groote bende van Jan de Lichte, 4.25
Au Congo Dr Julien, première
causerie in 8° 4.00
Ma Cure d'Eau Kneipp, 3.50
4 la Porte du Paradisjugemenls
de Mgr S' Pierre Le Pas, 3.00
Maeherbe et Fourez, Etudes sur les
mutualités pour enfants in 8" 0.50
Dr Poskin, L'Afrique Equatoriale,
La gorge, le nez, l oreille
Comment on devient sourd Le
ca.s cle
1 ingénieur.
La surdité, que ohacun considère comme un
affection spontanée, prend naissance, au 00^
traire, de plusieurs causes bien distinetes- le"
amygdalites, les angines, les laryngites de toute
nature, l'influenza, provoquent l'abofition d
sens de l'ouïe. II en est de même du coryza des
maux de gorge mal soignés, des végétations
adénoïdes et des polypes muqueux. Un seul fait
pris au liasard le démontrera.
M. Springer, ingénieur a Namur, avait été
atteint d'un coryza qui, s'aggravant, avait déter-
miné graduellement uno laryngo-pharyngite
Traité empiriquement, le mal tit, peu a peu'
d'affreux progrès, ii envahit, par les trompes
d'Eustache, l'oreille moyenne, puis des bourdon-
nements précurseurs et la disparition de la sé-
crótion cérumineuse survenaient bientót, mena-
gant de surdité compléte le malade désolé. C'est
alors que M. Springer apprit l'existence d'une
publication spéciale oü tous les cas de surdité,
d'affection de la gorge et du nez, étaient étudiés,'
et oü, après avoir recherché les causes du mal'
Ie procédé curatif était indiqué nettement.
M. Springer se procura immédiatement le
Journal de la surditéqui est envoyé gratuite-
ment a toute personne qui en fait sa demande au
Directeur, i47, rue du Tröne, k Bruxelles, et
renaissant a l'espérance après lecture de eet
organe médical, il suivait bientöt un traitement
a l'Iostitut Drouet. La surdité naissante dispa-
raissait d'abord, puis la iaryngite, et enfin le
coryza l'abandonnaitsa guérison avait été ob-
tenue en 40 jours a peine et son supplice durait
depuis six ans.
Nos lecteurs trouveront dans ie Journal de la
surdité,des maladies de la gorge et du nez,des
détails beaucoup plus circonstanciés que dans
ces lignes oü le sujet n'a été qu'eflieuré.Le moyen
de combattre et de vaincre d'aussi redouta-
bles maux, leur sera fourni, et la science des
praticiens de la rue du Tróne fera le reste, pour
ceux qui souffrent d'une des affections qu'ils
traitent.
Scheicher, Le Clergé el la
Question Sociale, 2® édit. in 48
Van Caeneghem, La Guerre des
Paysans, in 8°
Vuebergh, De drie Wetstalen in
Zwitserland in 8°
De Volledige Werken van Pater Van
Tright (in 't franscb)
De Brieven van Pater Louwyck,
mission", in ludie, 2 boekdeelen
Godwin en Adellrude door Eerw.
Heer Toussaint, 2 zware boek
deelen
42.00
3.50
3.50
0.60
2.50
5.00
BURGEBSTAND VAN YPER.
Van den 10° tot den 17" September 1897.
Geboorten.
Mannelijk geslacht 3. Vrouwelijk 4
Huwelijken.
Scheerlinck Henri,daglooner en Baelen Silvie,
dagloonster.
Godderis Henri, slachter en Masscho Rosalie,
dagloonster.
Bollein Emeri, daglooner en Vandenbergke
Elise, naaister.
Sterfgevallen.
Vande Lannoote Rosalie, 77 jaar, zonder be
roep, weduwe van Malfait Joseph, St. Jacobs
buiten. - Vyncke Henri, 28 jaar, daglooner, on
gehuwd, Elverdinghestraat. Provoost Camille,
23 jaar,soldaat by het 36 regiment voetvolk, on
gehuwd, Vleeschhouwersstraat.-SmaelenMarie,
85 jaar, zooder beroep, ongehuwd, Rijselstraat.
Cappoen Marie, 26 jaar, zonder beroep,Lange
Thouroutstraat. - Minnekeer Engel, 39 jaar
drukker, echtgenoot van Defever Florence, Dix-
mudestraat. Moinié Iïortence, 57 jaar, kant
werkster, ongehuwd, St. Jacobsnieuwweg.
Hemschoote Thérèse, 46 jaar, dienstmeid, onge
huwd, Meenenstraat. Caenen Fólix 78 jaar
zonder beroep, echtgenoot van Peiyt Virginia'
Meenenstraat. Vandenabeele Emile 30 laar'
bediende, ongehuwd, Neerstraat. Dufl'oo Amé'
lie, 77 jaar, zonder beroep, weduwe van Comein
Edmond, Rijselstraat.
Kinders beneden de 7 jaar.
Mannelijk geslacht 1 Vrouwelijk 0
l'.ïi ulliiu«1 Bruxtalles ne manone7
pas de visiter ['Hotel des Ventes, 71 Boulevard
Anspach. On y trouve un choix considérable do
meubles, tapis, objets d art etc. neufs et d'occa-
sion avec prix marque sur chaque objet. Entrée
iibre. 30
tée directement de mes fabriques noire,
blanche et couleur, a partir de 95 ets.
jusqu'a fr. 28.50 le mètre en uni, rayé,
quadrillé, fagonné, Damas etc. (env. 240
quai. et 2000 nuances et dessins diff
franco de port et de douane éi domicile.
Echantillons par retour.
sont atteints d une maladie de la peau, dartres
eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites
chroniques, maladies de la poitrine. de l'esto-
rnac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen
infaillible de se guérir promptement ainsi qu'il
1 a été radicalement lui-même après avoir souffert
et essayen vain tousles remèdes próconisés.
Gette oflre, dont on appréciera le but humani
taire, est la conséquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale a M. Vincent
8, place Victor Hugo, a Grenoble, qui répondra
gratis et franco par courrier et onverra les
indications demandées. (91
Maison fondée
en
T
.-rtVk-01
BOITE
3L f. 5©
RR1TATIONS i^sVO^S,,s -
DEPOT
IRRITATIONS co 1*-
et toutes les
Dépöt k Ypres chez Donck frères rue de. -
Lillei 28