CHROttlQUE LOGUE
H. Carton de Wiart.
M. Daens interviewé
Nécrologie.
Chronique Religieuse.
Bibliographie.
paru dans le Rechtet dü a la plume
de M. Planquaert, qui gagnela mau-
vaise habitude de... recevoir des de
mentis.
Voici la lettre des honorables depu
tes.
Monsieur le rédacteur en chef
du Bien Public.
Le Bien public signale un article publié
parM. Planquaert dans Het Recht. Cet article
nous accuse ou serable nous accuser d'avoir
promis 4000 francs k MM. Planquaert, Du
Catillon et De Backer pour engager la lutte
en Flandre et en couvrir les frais, afin de
déterminer les conservateurs de Bruxelles k
accepter l'alliance des démocrates chrétiens.
Gette accusation constitue un mensonge
aussi odieux qu'absurde.
Nous vous serious obligés de publier ce
démenti dans voire prochain numéro, et
nous vous prions d'agréer, Monsieur le Ré
dacteur en chef, l'expression de nos senti
ments les plus distingués.
Jules Reniin.
M. l'abbé Daens a regu un rédacteur de
Vlndéptndance beige, qui est venu l'inlerro-
ger sur la défense qui aurait été signifiée,
par l'autoriié ecclésiastique, au prêtre député
de se représenter encore.
M. l'abbé Daens a déclaté au journaliste
libéral
Défence formelle m'a été faite de m'a-
boucher encore avec mes mandants.de parler
k mes électeurs, comment voudrait-on qu'k
l'avenir j'accepte une candidature, que je ne
pourrais défendre.
Le reporter de Vindépendance a demandé
Croyez-vous, Monsieur l'abbé, que le
Sairit-Siége approuve la nouvelle mesure
prise par Mgr Stillemans.
Je ne sais.
Si la mesure est approuvée, vous sou-
mettrez-vous
Dans tout les cas, ouiJe m'inclinerai
malgré les vives instances de mes amis...
Ces amis doivent être d'excellents chré
tiens. Poussez un prêtre k se révolter contre
son Evêque, contre le Pape même, c'est en
effet l'acte de parfaits catholiques.
La Patrie
A propos de l'incendie de
la rue du Verger.
Le Progrès, tout en rendant justice au
corps des pompiers, soutienl encore que
nos pompiers ont dü attendre l'eau pendant
plusieurs minutes avant quils aienl pu se
mettre d l'oeuvre pour éteindre l'incendie.
Nous ne contestons pas la bonne foi du
journal doctrinaire, mais nous prétendons
tenir de nos pompiers même que l'eau y
était dès qu'ils ont mis la main k l'oeuvre.
Après cela, le Progrès s'inclinera peut-
être.
Le Progrès semble satisfait de notre ré-
ponse en ce qui concerne les précautions
prises pour que les incendies, arrivant la
nuit, puissent être éteints promptement.
Mais il est furieux de ce que nous ayons
osé écrire les lignes suivantes
11 ri'y aura peut être, qu'un danger k
craindre, c'est qu'un grand nombre d'ha-
bitants ne s'entendent pour faire évacuer
l'eau par leurs robinets, au moment de
l'incendie. Encore cet acte de malveillance
ne suffirait il pas pour empêcher l'eau
d'arriveren abondance, bien plus prompte-
ment qu'autrefois.
Le Progrès prétend que c'est Ik une accu
sation lancée contre les libéraux de notre
ville.
Telle n'a pas été notre intention. Nous
avons visé un nombre assez considérable
d'habitants qui, malgré les précautions
prises par l'autorité communale pour que
l'eau puisse continuer k être fournie pendant
ce temps de disette, laissent couler leurs ro
binets, ou ne se donnent pas la peine do les
fermer. C'est une négligence qui frise la mal
veillance.
II en est d'autres qui agissent intention
nellement, et nous pourrions en nommer,
n'en déplaise au Progrès. Sont-ce des libé
raux, des socialistes, des catholiques Nous
ne les classons pas. Nous constatons un fait
qui a été porté k la connaissance de l'admi-
nistration communale, et qui est loin d'être
isolé malheureusement.
C'est ce fait que nous avons visé, et nous
répétons que,pratiqué sur une grande échelle,
au moment d'un vaste incendie, il pourrait
avoir de facheuses conséquences.
de son Hótel-Musée, qui a exigé des soins et
de grands sacrifices de la part de son pro-
priétaire. A ce sujet, l'honorable esthètese
livre a des recriminations qui ne me semblent
pas fondées.
M. le Bourgmestre ne devait pas s'occu-
per de cette question, dans son rapport. Est-
ce a dire que l'honorable magistrat ne sau-
rait pas, a l'occasion, rendre justice aM.
Merghelynck Je l'espère.
Quoiqu'il en soit, je suis assez libre et
indépendant, moi, pour témoigner de tout
cequeM. Merghelynck a dü faire d'efforts
et de sacrifices afin de doter sa ville natale
d'un muséepeut-être unique dans son genre.
II serait injuste, de ma part, de passer
sous silence une oeuvre, congue et réalisée
par un particulier, sans subsides des pou-
toirs publics, par amour de Tart en en vue
de l'art.Que d'autres fassent autant que lui!
Je les élèverai aux nues.
Je ne m'étonne nullement que M. Merghe
lynck puisse affirmer un peu naïvement,
il est vrai qu'il regoit des marques dad
ministration de la part de grands artistes
et d'érudits archéologues beiges et étrangers.
Sans être de ces derniers, j'élève ma voix
anonyme hélas 1 pour proclamer que
M. Arthur Merghelynck a bien mérité de
l'art et de sa ville natale et exprimer l'espoir
La place do ia gare.
On se plaint encore une fois, et avec infi-
niment de raison, de l'état de la place de la
gare.
J'ai vu plusieurs étrangers qui criliquent
amèrement l'administration communale et
qui la taxenl d'incurie.
11 faudra bien quelle prouve l'adraini-
stration quelle n'est pas en faute.
Voyons: Est ce que nos édiles peuvent
établir qu'ils ont tout fait pour que les diffé
rentes sociétés, qui ont des obligations k
remplir envers le public, s'exécutent. Si non
ils sont en faute.
Vera:c.
On nous annonce le décès de M. Roffiaen,
le peintre bien connu, un enfant d'Ypres, dé-
cédé k Ixelles, k lage de 78 ans.
Eglise de St-Martin.
Confrérie de N. D. de Lourdes et Aposto-
lat de la prière pour la conversion des pé
cheurs. Vendredi 11 Février, Anniversaire
de la lre Apparition de la S"-Vierge k Lour
des. Indulgence Plénière pour tous les mem
bres de la Confrérie, qui, s'étant confessés
et ayant communié, visiteront l'église de
St Martin, et y prieront aux intentions de
Notre Mère la S" Eglise. Messe solennelle k
8 heures Salut solennel k 5 beures.
13 Février, 2me Dimanche du mois, Indul
gence Plénière.
Liste des ouvrages nouveaux qui sont en
vente chez Callewaert De Meulenaere, ru"
au Beurre,36, k Ypres
Pipers. Bescherming en verzorging
der huisdieren, in 8" 0.50
Le Glercq. Quelques mots sur la pro-
fession d'avocat, in 8° car-
tonné I 50
lierq. Les romans du moyen kge
Berte aux grands pieds. in 18 'i.25
Truyts. Propagande mutualiste, 3e
édit., in 8° 0 50
Vanhaute. Parsifal, in 8° 1.00
ie Sénatbiographie des Sénateurs
in 8» 3 50
(jutNET, Les oisi'oux du Bus Escaut
leur chasse en bateaux, in 8° re-
lié
i)e Volledige Werken van Pater Van
Tricht (in "L fransch)
O'Reilly, Vie de Léon Xlll, in-18°
8°
De plaag van stad en dorp of het al-
coolisme, in 8°
Dr SciiEtcHER, Le Clergé et la
Question Sociale2° édit. in 18
Van Caeneghem, La Guerre des
Pay sans, in 8°
Vliebergh, De drie Wetstalen in
Zwitserland in 8°
Flament, Petit cours d'Economie so
ciale, in -18"
Marchal, Note descriptive des locaux
du Sénat, in-18°
Barella, De ïalcoolisme, in 18°
de Haulleville, JZtude sur le Sénat
beige, in-8°
Didier, Les veilles de Sainte Made
leine, in-18°
De Brieven Pater Louwyck,
mission8, in Indië, 2 boekdeelen
Godwin en Adeltrude door Eerw.
Heer Toussaint, 2 zware boek
deelen
V. Derie Marchal. Le Sénat Beige
en 1894-1898, in 8", avec
une introduction par M. le B°"
Surmont de Volsberghe
De volledige dichtwerken van
Dr Guido Gezelle
De volledige dichtwerken van
Albrecht Rodenbach
Herinrichting der Burger
wacht (franschen en vlaam-
schen tekst) in 18°
D' Guido Gezelle. Rijmsnoer Ge
dichten
H DeZeine. Eene duistere zaak, in 8°
H. Slaes. Door zijn kind gered, in 8°
E. L. Toussaint. Godwin en Adel
trude, 2 zware boekdeelen 8°
Allard. Democratie rurale, in 8°
de Ghelin. Histoire de Belgique en
1000 mots, in 8°
15.00
3.00
10.00
0,60
3.50
3.50
0.60
1.00
0.50
l.OO
1.35
1.00
2,50
5.00
3,50
0.75
3 50
O 60
0 50
5 00
2.00
0 80
Te bekomen bij CaLLEWAERT-DE
MEÜLENAERE, drukker, Boterstraat:
verschillige soorten van allerbeste
keukenboeken voor het
bereiden van spijzen en confituren.
et la conviction que celle-ci lui sera recon-
naissante.
C'est, a mes yeux, un devoir, pour tous
ceux qui s'intéressent a cl'art, d'encourager
l'initiative privée. Ce devoir incombe aussi
et surtout aux pouvoirs publics. Si j'en étais,
je m'empresserais d'inscrire lê nom de M.
Merghelynck sur la liste des rares Yprois
qui, en fait d'art, out fait quelque cbose
pour la ville.
Me voila juste, jepense. Du reste, il ne
m'eu coüte nullement d'être juste et impar
tial vis-a-vis de tout le monde. C'est pour
cela que j'écris ces lignes, qui seront peut-
être un jour complétées.
Après ce préambule, j'arrive, non sans
trembler, amon sujet: Vesthétiquegénérale.
Que de choses a direque de critiques a
subir
M. Merghelynck a raison, mais il est in-
complet. Si l'on peut affirmer que l'esthéti-
que a été négligée a Ypres pendant de lou-
gues années, il faut reconnaitre qu'il existe
un mouvement en sens contraire, qui parait
j vouloir s'étendre.
Beaucoup de facades ont été restaurées,
dans ces derniers temps, grace, je le recon-
nais, a l'exemple de M. Merghelynck.
I Plusieurs constructions nouvelles ont été
élevées, ayant incontestablement du carac-
tère, mais sans le concours de M. Merghe
lynck.
Ce n'est pas la spécialité de l'honorable
polémiste de construire. C'est son droit in
contestable de ne s'occuper que de restaura-
tions. A chacun ses idéés et ses preferences.
II ne réclame du reste que le titre de pro-
priétaire-restaurateur. Je lelui donnevo-
lontiers.
M. Merghelynck, qui reproche a M. le
Bourgmestre de passer sous silence son
magniflque Hótel-musée, ne dit rien des
efforts faits par d'autres pour améliorer
l'aspect de la ville II se borne un peu
trop a critiquer, qu'il me permette de
le lui dire.
Est-il juste de ne pas citer les belles
facades flamandes élevées réce.nment, rue
des Bouchers, par M. Rabau-de Roriff et
qui méritent incontestablement d'être men-
tionnées, quoique nouvelles, alors surtout
qu'il parait que notre honorable con-
citoyen se propose de continuer son
oeuvre
Peut-on passer, sans s'y arrêter, devant
le couvent de la Ste-Famille, devant la
chapelle de l'école St-Louis, devant' les
deux maisons de santé dont les plans
de ces dernières sont düs a i'Ingé-
nieur-architecte de la ville, M. Coomans,
et qui promettent d'être magnifiques
Je ne parle pas de plusieurs facades
restaurées, a l'instar de celle de M. Mer
ghelynck. Mais il est certain que, depuis
quelque temps, de louables efforts sont
faits, par des particuliers, par des associa
tions et par des administrations publiques,
en vue de l'esthétique de nos rues.
Sans doute, le mouvement n'est pas géne
ral, mais il se fait jour, et j'entrevois le mo
ment oü tous nos concitoyens seront d'accoi'd
pour imiter l'exemple de Bruges, qui non
seulement ne démo lit rien,mais qui restaurs,
conserve et compléte, avec un soin jaloux,
ses anciens edifices, et qui réussit ainsi,
qu'aucune autre de nos villes, a attirer et a
retenir la curiosité de l'étr anger(Discours
de M. Beernaert, Ministre des finances,dans
la discussion du budget de l'Intérieur,
Séance du 27 Mai 1891).
C'est ici, je pense, le jnoment de rendre
hommage aussi a deux de nos concitoye®
qui, dans leur spbère, ont contribué a don-
ner du relief a nos monuments. Je veux par
ler de MM. Arthur Butaye et Véron
De Deyne qui ont publié, l'an dernier, uB
guide illustré, qui reproduit et décrit nos
édifices et plusieurs objets d'art, que n°8
ancêtres nous ont légués. Je les félécite et
!les remercie de leur initiative qui trouver»!
parait-il, des imitateurs ailleurs.
(d suivrt