GHMHWE LOCALE Pourquoi nos ancêtres vivaient-ils si vieux La liste des Proscrits. A propos du Carnaval. DAVIDSFONDS. M. Willems. 3 beau et l'oü sait par experience ce que coüte le beau D'autre part, t'Elat rdsterait aveeles construc tions existantes a Ypres, dont il ne saurait tirer parti il ne saurait les utiliser sans y faire des modifications sérieuses, ce qui constituerait pour le trésorune dépense nouvelle. Financièrement parlant, le déplacement de l'école serail done un acte déplorable. L'article en question continuait en disant Mais on pourrait donner k la ville d'Ypres certaines compensations. Je me méfie des compensations souvent elles ne sont que passagères! Par le temps qui court, avec les idéés de concentration de nos forces militaires, on pourrait, a bref délai, invoquer les besoins de la défense nationale et nous en- lever encore ce qu'on nous aurait donné L'honorable ministre ne restera pas toujours a la tête du département de la guerre et, après lui, ses successeurs peuvent avoir d'autres vues. Je lui demande done de bien vouloir nous rassurcr eet égard, la ville d'Ypres ayant le plns grand intérêt au maintien de l'école de cavalerie. J'admets qu'il nepuisse répondre de l'avenir. Si les charges pèsent sur la nation tout entière, il est juste que les établissements qui concourent au développement de l'instruetion militaire ne soient pas tous concentrés dans un même endroit. En France, l'école de cavalerie est établie k Saumur, et on ne songe pas k la rapprocher deParis. Notreécolede cavaleriea produit,lesmeilleurs résultats. Pourquoi alors vouloir la déplacer? La rapprocher de la capitale, c'est s'exposera des mécomptes sérieux. J'insiste done pour son maintien k Vpres. Notre école est-elle irréprochable au point de vue de certaines installations Nou et je pense qu'on pourrait. entreautres, améliorer le loge ment des hommes. Nous avons voté un crédit de 20 millions pour amélioration et recon struction des casernes sur ce crédit, M. le mi nistre de la guerre pourrait prélever la somme nécessaire pour remédier a certaines installa tions défectueuses qui ne peuvent être ignorées de son administration la dépense de ce chef ne serait pas excessive. J'invite l'honorable mini stre k mettre la main a 1'oeuvre, ces travaux étant réclamés leur exécution fera cesser les appréhensions de notre population. Le département de la guerre ne pourrait-il pas mettre h la disposition des officiers-élèves un cheval de remonte Le service de l'école est fort rude, il est éreintarit pour le chevalil n'est pas rare de voir un cheval, après quatre ou cinq mois de cours, être complètement fini. Cette situation pour 1'ofFicier non fortuné con- stitue une charge fort onéreuse. Le service de l'école ne peut être mis en parallèle avec celui du régiment. 11 me parait, puisqu'on exige de l'officier un travail tout spécial, que le départe ment de la guerre devrait lui fournir l'usage d'un cheval. Je demande done k l'honorable ministre de bien vouloir examiner l'observa- tion que je me permets de lui signaler. Quant l'indemnité accordée aux officiers instructers, elle devrait être majorée selon moi. Et si l'aspect de nos monuments souffrait du voisinage des arbres.il y aurait un moyen facile de remédier a la situation On enlè- verait les ar bres sans aucun prejudice. Quand la commission pour la protection des sites et des monuments dont M. Merghe- lynck a parlé a propos de la démolition du bout de rempart prés de la gare, viendra nous faire visite, je lui soumettrai le projet de M. Timmerman. Je parie qu'elle l'adop- tera. En attendant, on peut planter ailleurs. Je signalerai immédiatement quelques places ou les arbres feraient le meilleur effet. D'abord, 1 e Zaalhofune vaste place oü aucun monument, je pense, ne serait offus- qué... Ensuite le coin de l'Esplanade vis-a-vis de la maison de M. Deleersnyder. Ce coin appartient a la ville depuis 1888 ou 1889. Enfin, il nefaudrait pas de fin le triangle formant le coin de la rue des Veaux, vis-a-vis de la maison d'arrêt. Oserais-je parler, sans craindre de soule ver des protestations, de certaines rues fort larges que Ton changerait en avenues plan- tées d'essences basses, la rue nouveau cfie- min St Martin, par exemple, et d'autres qui pourraieat suivre A différentes reprises, on s'est occupé d'abi'é- ger le temps de service. Je me permeltrai de signaler a l'altenlion de l'honorable ministre deux points qui pourraient réduire la durée du service dans la cavalerie. Le premier point serait d'augmenter le nom- bre des chevaux par escadron. Actuellement un tiers des hommes constituant les escadrons ri'ont pas de chevalcette situation retarde l'in- siruction des hommes. D'autre part, il faudrait un manége en plus, II y aurait, de ce chef, une augmentation de dé pense, mais elle serait compensée par des ré sultats sérieux au point de vue de l'instruetion, qui serait beaucoup plus rapide. L'honorable :i général Brassine a déelaré dans le temps qu'on pourraitarriver ainsi a réduire la durée du ser. vice dans la cavalerie et ramener cette durée h trois années au lieu de quatre. Cette mesure constituerait unserieux allègement des charges militaires. La section centrale s'est occupée de l'achat des chevaux a l'étranger pour la rémonte. Le département de la guerre serait disposé a faire des essais avec le cheval américain. Je crois de voir appeler l'attention de IJhonorable ministre sur les mérites et les qualités de ce cheval. II résulte des récentes importations faites en Belgique qu'il est des races qui s'acclimatent trés difficilement chez nous: il faudra done faire un choix judicieux, sinon on se trouvera devant une situation donnant des déchets, des non-valcurs, ce qui constituerait, pour notre cavalerie, un résultat facheux au point de vue du service et de l'instruetion du cavalier. Jusqu'ici le cheval allemand et surtout le cheval Irlandais ont donné d'excellents résul tats. II faut done, selon moi, agir avec une grande prudence. Le crédit pour pensions et indemnités (art. 35 du budget) a été notablement majoré; la section centrale a manifesté le dósir de voir le gouvernement se montrer le plus large possible au point de vue des pensions et des indemnités h accorder pour les cas d'infirmités contractées au service. II est pétiible de voir un soldat, après avoir passé plusieurs mois en observation a l'hópital de Louvain, réformé, renvoyé dans sa familie, incapable de se livrer a n'importe quel travail, i charge conséquemment des siens, sans lui allouer la moindre pension. J'ai connu des cas semblables c'est pourquoi j'appelle l'attention de l'honorable ministre sur ce point. II faut que le département de la guerre se montretrès large quand les intirmités ont été contractées au ser vice. Paree qu'ils guérissaient leurs maladies avec les herbes. Pourquoi enregistrons-nous Luit de guérisons obtenues par le Baume Pectoral Martin Toms Paree que ce remède es: préparé avec le jus des herbes. D'ailleurs, L'idée est lancée elle fera peut-être sou cherain. grace a l'exemple d'autres villes et communes, oü l'on plante a tour de bras. II y a deux grands éléments de beauté pour une ville eau et les arbres, écrivait Fan dernier M. le chanoine Duclos, a la Patrieau sujet du projet d'établissement de nouveaux boulevards a Bruges et de la démolition du rempart des Baudets. Je partage eet avis. Nous avons nos fossés a l'extérieur conservons et entretenons les. A l'intérieur de la ville, plantons, et nous aurons le second élément de beauté, qui contribuera, avec nos monuments, nos pignons et nos remparts,a faire d'Ypres une des villes les plus intéressantes du pays. Je ne parle qu'en passant de la salubrité publique que la plantation d'arbres favorise dans une si grande mesure. J'ai fini. Ceux qui m'ont lu ou lirontme rendront cette justice que je n'ai pas cherché a enve- nimer la polémique Surmont-Merghelynck. Sij'avais ditun mot d'injuste ou dedésobli- geant pour Fun ou l'autre polémiste, je me ferais un devoir de lerétracter, comme je rétracte toutes les erreurs que je puis avoir commises. Cette polémique aura eu sou coté utile, je ou a constaié au laboratoire des sciences méiiicales, dans l'examen microscopique des expectorations des personnes aüeintes de phtisie,, tuberculose et bronchite, que, grace au traitement du Baume Pectoral Martin Toms, le nopabre de microbes diminuait de jour en jour. Quand les expectorations deviennent blan cbes, accompagnées de bulles d'air, on ne trouve plus de microbes, les bronches et les poumons sont oicatisés par le Baume, la loux cesse, lesommeil revient, l'appétit de- vient excellent et le malade se voit revivre C'est le cas chez toutes les personnes qui suivent régulièremem et temps le système Martin Toms, qui est le seul dorit on conti nue it faire les éloges par des guérisons que les autorités administratives viennent de sanctionner en légalisant les signatures des personnes guéries. Dépot exclusif pour Ypres pharmacie Socquet-Terrière, Grand'Place. 11 ne s'agit pas de la liste des conscrits, chers lecteurs, mais de celle des proscrits. 11 y a des proscrits Ypres. Le Progrès l'affirmeil faut done le croire. Voici du reste comment s'exprime le confrère Toutes leurs preoccupations (de nos maitres) consistent a dresser la liste des proscrits dans la classe ouvrière, car il est a remarquer,que depuis que les ca- tholiquessonta l'Hölelde Ville,tous les ouvriers, qui lie se mettent pas a ge- noux devant le clergé, et qui refusent de faire partie de la congregation, n'obtiennent pas d'ouvrage ils sont obliges, les maiheureux, s'ils ne veu- lent pas mourir de faim, de s'expa- trier c'est ainsi que l'ouvrier Yprois est remplacé insensiblement par Télé- ment étranger, qui jouira des fonda- tions faites aux établissements chari- tables, par des families Yproises en faveur de leurs concitoyens pauvres. C'est une injustice flagrante. C'est de l inquisition morale, d'essence catho- lique, qui crie vengeance. Or, tout le monde sait que jamais les ouvriers Yprois n'ont travaillé, Ypres mê me, comme ils y travaillent actuellement. Le nombre de ceux qui doivent chercher du lereconnais. Puisse mon écrit avoir aussi quelque effet Jai voulu battre le rappel autour de nos monuments. Que d'autres sonnent la charge, si le coeur leur en dit. Moi, je n'ai pas ce triste courage, qui ne peut avoir d'autre ré sultat que de nous diviser sur des questions oü toutes les bonnes volontés doivent se réunir. Aurai-je le droit, après avoir écrit ces pa ges, de faire appel a tous les amateurs d'art, a tous les hommes de goüt, et de demander leur avis sur ce qu'il y a lieu de faire Pourrais-je espérer voir constituer, a Ypres, une commission locale qui, sous un nom quelconque, sans distinction d'opinions politiques, et sans preoccupations person- nelles étudierait, pour les mener a bonne fin, ces deux questions que j'ai tant a coeur: la restauration de nos monuments et de nos l'agades, et l'esthétique de nos rues, de nos places et de toutes les choses qui concernant 1 'art public Si oui, mes efforts seront largement ré- compensés. Au BB VOIR. travail en France est beaucoup plus restreint que sous l'administration libérale. Nous voyons même revenir, dans le pays, des ouvriers qui s'étaient fixés en France de puis plusieurs années. Est-il vrai que tous ces ouvriers font par- tie de la congrégation II en est sans doute qui sont membres de nos patronages. II y en a toujours eu, et, n'en déplaise au Progrès, il y en aura tou jours. Est-ce dire qu'ils se mettent a genoux de vant le clergé Toujours est-il qu'ils ne se mettent plus 4 genoux devantles libéraux,commeilsdevaient le faire autrefois pour obtenir du travail. Et même ils n'en obtenaient pas tout en se mettant genoux. Les ouvriers sont las de la domination li bérale. lis ne voudraient, pour rien au mon de, retomber sous le joug. Bien plus, nous en connaissons qui,autre fois, étaient de vrais esclaves et qui, aujour- d'hui, se proclament fibres. Nous pourrions en citer, et des plus fougueux.qui ont quitté avec éclat les sociétés libérales, maudissant le joug qu'ils ont trop longiemps subi. De- mandez leur oü il ya plus de fiberté, chez les libéraux ou chez les catholiques. Ils vous répondront hautement que,chez leurs anciens chefs, il n'y avaitque dépendance, servilité, pression. Ils ne se gènent pas pour le dire ils le orient tout haut. La Lutte dit que le nouveau règlemeot sur les orgues et bals publics sera appliqué pour la première fois au Carnaval. La corséquence, dit la feuille radicale, sera qu'on dansera dans quelques grandes salles mais que les petits cabaretiers n'au- ront rien faire. El dire, ajoute La Lutte, que les cléricaux s'appellent les sauveurs de la petite bour geoisie Ainsi done, la petite bourgeoisie ne comp- te que des petits cabaretiers II y a, sans doute, beaucoup de cabaretiers Ypres mais combien, s'il vous plait, y en avait-il qui faisaient danser ou jouer chez eux Une cinquantaineEt c'est pour ceux-la qu'il fallait empêcher toute notre population de dormir C'est pour quelques cabaretiers, qui, le plus souvent, n'avaient un orchestrion chez eux que paree que des concurrents en avaient, qu'il fallait laisser jouer Tenez, sous ce rapport, nous aimons mieux encore les socialistes et radicaux Gan- tois que les gens de La Luite. Ceux-lü ont aidé prendre des mesures contre le carna val, pour cause ou sous prétexte de rnoralité publique. Les nötres veulent laisser faire J Pourquoi? Les mauvaises larigues disent qu'il y a moins de marchands de bière k Gand qu;ü Ypres, parmi les radicaux et socialistes. Seraitce ld ia raispn Nous ne pouvons le croire. Ou nous annonce que M. P. Willems, pro- fösseur et secrétaire l'Université Catholique de Louvain est gravement malade. Nous fai- sons des voeux pour le prochai.n rétablisse- mentde l'éminent professeur A cette inten tion la commission directrice duDavidstonds d'Ypres fera dire une Messe Lundi prochai'n k 9 heuresü FEglise St. Jacques.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 3