La température. L'hygiène populaire. de l'Egypte, des bandes d'oiseleurs qui pren- nent des hirondelles par milliers de kilos Vrairaent, n'était que les innocents ne doi- vent p&tir pour les coupables, les hommes mé- riteraient d'être un jour mangés eux-mêmes par cette vermine dont ils empèchent iant d utiles serviteurs, tant d'auxiliaires providentieis de les débarrasser Voilk pour les oiseaux. Nous le répétons, dénongons les contrevenants la justice qui a son mot k dire et qui devrail le dire rude- ment. Passons aux poissons. La pêche, surtout la pêche k la ligne, est un plaisir qui mérite dêtre encouragé. Ceux qui pêchent ne tuent pas, pas même les oiseaux. S-ils le faisaient, je ne serais plus des leurs, et je n'écrirais plus jamais un mot en leur faveur. j'ai promis de m'occuper aujourd hui des différentes espèces de poissons. M'y voici Nous avons fait la liste des poissons de rivière qui peuplent les eaux de nos éiangs. Elle est plus nombreuse et plus variée qu'on ne le croit généralement, mais il y a plusieurs autres espèces qui vivraient fort bien de nos cótés. Nous parlous plus loin de la carpe, si rare ici, et qu'on devrait tkcher de pro- pager davantage. II y a encore d'autres pois sons excellents, complement ignorés par nos pêcheurs, et qui se trouvent en abon dance dans d'autres parties du pays. D'abord, il y a la grande familie des meu niers, dont nous ne possédons que les es pèces les plus petites le meunier rotengle vulgairement nommé gardon rouge ou carpe (ruisschaert)le meunier rosse ou gardon ordinaire, vulgairement roche (rots) qui avec l'ablette et la petite brême (blei) sont ce qu'on appelle les poissons blancs et pullulent de nos cêtés. Ge sont ces poissons qu'on voit se jouer en nombre incalculable k fleur d'eau, pendant les journées ensoleil- lées de l'été. lis font partie de la grande familie des meuniers mais n'atteignent que la longueur maxima de 45 k 30 centi- mètres, tandis que les espèces plus grandes entr'autres le meunier ide complètement inconnu par ici, atteigerit de 30 k 80 centi- mètres. Si un jour, un pêcheur de nos cótés, prenait une roche de la longueur d une aune, quel événement parmi les amateurs de la ligne II y en a pourtant en masse comme cela, dansl'Escaut. la Lys, la Dendre, etc. S'ils existent par Ik, ils s'acclimateraient certainement par ici. Leur chair n'est pas de grande valeur, mais ce sont de beaux poissons. Parmi les autres poissons inconnus de nos cótés, citons d'abord la loche d'ètang une sorte d'anguille trés petite elle n'a que de '15 k 20 centimètres de longueur dont la chair est exquise quand elle provient des fossés en communication avec l'Escaut, la Lys et le canal de Terneuzen. Si la loche rit dans ces fossés lk, il est évident qu'on pourrait l'acclimater aussi dans nos étangs et au canalensuite la loche franche qui vit uniformément dans les eaux stagnantes ou courantes. Encore un poisson excellent de 10 k 15 cent' Gontentons nous de citer ces espèces qu'il faudrait tacher d'oftenir dans nos eaux en même temps qu'il faudrait propager davanta ge la carpe, si rare par ici malheureusement! La Carpe estun poisson excellent elle est originaire d'Asie.Elle aime les eaux tran- quilles etchaudes, fraie de Mars k Juin et pond de 200 k 700.000 oeufs. Puisque nous donnonsces détails, pour la carpe, nous les donnerons également pour les meilleures sortes de poissons existant ehez nous. Le Brochet se trouve dans presque tous les ileuves, rivières, canaux et étangs du pays. La viande est ferme et excelle ate;elle devient dure et coriace dans les rivieres dépeuplées oh le brochet doit se mouvoir beaucoup pour chasser. 0 peut suimentei en un au de 1 k 2 fivres et plus Les jeuues, co mme les vieux, vivent j immobiles pcès des bords, k l'affut de 1 urs proies. lis aiment k s'exposer aux rayons i sola ires. Le brochet fraie demi Février k Mai. 11 entre dans les petits cours d'eau* pour y pon dre sur le sable, ou les plantes des rives plates, environ 100 000 oeufs qui éclosent en 15 jours environ. Le jeune brochet se nourril dès la mi-juin de fraipuis de vers, insectes el autres petiis animaux L'adulte mange gloutonnement tous les poissons, même l'épinoche.les rats et les oiseaux il recherche surtout la grenouille tt la tanche, est trés fi'iand de jeunes anguil- les, et peut consommer en deux jours soa propre poids de nourriture La Tanche possède urie chair estimée, fraie d'Avril k Juin et pond 200 k 300.000 oeufs. En temps de frai, elle se rapproche des bords et se nourrit de substances animales, insectes, etc.; elle aime surtout les petits vers de terre. La perche est trés vorace, se nourrit de proies vivantes, larves, vers, crevettes d'eau douce, poissons, etc. Elle a une chair estimée. Elle fraie d'Avril k Juin et pond de 200 k 300.000 oeufs. Vanguille estrépaudue par tout, dans lrs eaux salées et dans les eaux douces. La taille peut dépasser 1 mètre. Elle est cata- drome, e'est k dire qu'elle descend k la mer pour se reproduire. La descente commence en automne. Elle voyage surtout la nuit. Les anguilles qui frayeront k l'époque prochaine, auront quitté les fleuves en Novembre celles qui restent en eau douce, s'enfoncent dans la vase et sont sujettes au sommeil hivernal leurs oeufs restent k l'état rudi mentaire. Au printemps, en Mars et Avril jusqu'en Mai, les jeunes anguilles montée remontent les nvières par bandes si serrées qu'tux embouchures elles obscurcissent complètement i'eau. A leur arrivée dans l'eau douce, elles ont de 2 k 8 cetimètres de lon gueur, elles passent par les mdindres inter stices, surmontent les échelles, rampent par les plus petits filets d'eau et s'introduisent, on ne sait exactement comment, dans des eaux parfaiteraent closes. Toutes les anguilles qui vivent et se dé- veloppent dans l'eau douce, seraient des fe i melles non müi es. L'anguille mkleaéiédé- couverte en 1873 par Zirsky et retrouvée depuis par plusieurs autres observateurs dans les eaux saumatres des embouchures des fleuves. Elle est petite, d'un vert olive plus foncé sur le dos que chez la femelle, les flancs plus dorés, le ventre plus blane, les yeux plus grands. Elle ne parait pas en- trer dans l'eau douce. La fraie s'effectue probablement de Décem- bre k Février.Nous parierons prochainement des divers engins autorisés dans la pêche et de ceux qui sont prohibés. fa suivre.) Les pronostics sur la température, insérés dans notre article de Samedi passé, ne pa- raissent se réaliser qu'en partie jusqu'ici. Le temps est froid, mais non humide. La nuit, il gèle, le matin et le soir, il fait un froid sec, mais vers le milieu de la journée, quand le soleil est dans toute sa force, le temps est admirable. Espérons, faute de mieux, qu'il se maintiendra ainsi jusqu'k ce que le vent quitte le Nord Est oü il parait vouloir rester pendant la période lunaire actuelle. Une revne espagttole, La Hygiene popular, vient de publier une trés curieuse étude sur les moyens de pro- onger ['existence huraaiue. L'auteur, a qui bien entendunous aissons tout a la responsabilité de sa ;hèse, part de ce principe que nous succombons victimes de 1 envahisse- ment calcaire qui pen a peu, quand la matière calcaire que nous absorbons a accompli son oeuvre de formation des os, pénètre dans tout ['organisme, se reposant sous les muscles, le foie, le cceur, les poumons et surtout dans les arlères. 11 est permis de supposer, dit notre au teur, que cette obstruction du coeur par les aiomes calcaires en altère le bon fonc- tionnement.» En même temps, les vaisseaux sanguins s épaississent.leurcapacité diminue, et le cceur est contraint de déployer une énergie plus grande, pour dispenser le sang k toutes les parties de l'économie. Les conséquences se devinent1 état. du foie amène des dyspepsies, les muscles ces sent de se fortifier et perdent de leur élasti- cité; les cheveux blanchissent, la peau Plus heureux cependant que l écple actu D t I, ;i 'i elle, un phamacien specialiste qui na pa. devient sèche et rugueuse. Bref, la vie fa uil j 8Ufvre M8 confrèrflS dang ieurs erre Au contraire, dit il. les Ghinois qui hoivent uniquementde l'eau de pluiemeurent extraordmairemént vieux. Par conséquent, si vous désirez vivre plus d'un siècle, vous boirez de l'eau de pluie ou de l'eau distillée, sous forme de the, café, etc. L'eau sucrée a, parail-il, 'es mêraes propriétés que l'eau de la fontaine de Jouvence. Tels sont les moyens pour vivre longtemps que préconise notre spécialisle. La chose vaut la peine d'être essayée, car le régime n'est pas d'une sévérité excessive et on peut fort bien se contenter de l'alimentation qu'il prescrit. Que de personne» minées par des maladies désespèrent de leur guérison La cause de ce désespoir est tome naturelle. Après avoir eu recours k tant de remèdes, aprés avoir subi tant de traitements sans le moindre succès, elles se deinandent sil y a encore un moyen de guérison pour elles. Ah oil sont les temps oil la vraieméde- cine de nos ancê.res était eoseignée Oil sont les Linné, les de Candolle, les Jussieu, qui extrayaieut des plantes les grands élé- ments curatifs? Ils ont été remplacés par...??? Est ce que la médecine a fait du progrès dans ce dix-neuvième siècle Quels sont les résultats de la morphine et de ses congénères A vous de juger par s'arrêter tel le mouvement d'une hor loge usée. Et tout cela paree que la nature a continué de déposer de la chaux en notre organisme, alors que ce n'était plus néces saire. De sorte que si on pouvait, vers la quarantaine, enrayer cette surproduction de la chaux, on pourrait prolpnger l'existence dans de notables proportions. Tous les dan gers ne-seraient pas écariés pour cela et l'on courrait toujours le risque de süccomber k une maladie.k une infirmué ou k un accident, attendu que si l'on découvrait aujourd bui l'élixir de vie,tant cherché par les alchi aisles du moyen kge, il ne pourrait servir qu'k ceux qui auraient échappé k ces périls. »A première vue, il parait facile de sup- primer la chaux mais, k la bien examiner, la chose présente d'insurm.ontables difflcul- tés. Tout aliment contient de la chaux Les j végétaux l'empruutent k la terre les boeufs j et les moutons la tiennent des végétaux et s nous des uns et des autres. Toutefois, eer- t tains aliments en contienuent plus que d'au- ties on peut done, par la sélection, arriver i k piolonger l'existence. lei, l'auteur passeen revue les aliments. Ghose étrange, dit-il, le premier de tous, It; j pain, le soutien de ('existence (et bar,ulo i de lavida) en contierit une notabie propor- - tion le maïs également, tandis que les fruits de toutes sortes n'en reoèlent qui fort peu. j Et c'est une grande erreur de croire que les fruits ne sont pas nourrissants. Geux qui en consomment en abondance coriservent longtemps leur jeunesse. Les oignons aussi sont d'admirables conservateurs de la jeunesse, puis viennent les lentilles, ce grand aliment des races de l'Est,» le poisson, (le meilleur aliment après les fruits), les oeufs, et successivement le j riz, le porc (chanté par Monselet) les divers végétaux et, pour finir, la chair du veau, du mouton, du lièvre, des oiseaux, du bceuf et les céréales. Mais, s'il faut faire attention k ce qu'on mange, il convieut de redoubler de précau- tions quand il s'agit de boire. Dans les Alpes et les Pyrénées se perpétue une race qui vieiilit k quinze ans et meurt k trente, paree qu'elle boitde l'eau calcaire L'auteur ici fait allusion aux rtains et aux goitreux si nombreux dans les régioos montagneuses en question, et dont l'infu méé, au moins pour le goitre, doit être attribuée k la qualité de j l'eau. mems et dont le nom est universellement connu par les cures merveiileuses qu'il a opé- rées depuis vingt ans par sa méthode curative concerriant la guérison des maladies de poi- trine (bronchite-emphysème, tuberculose et asthme) Son tratteruent consistant en un Baume pectoral pour prendre et un Onguent résineux pour fnctionner les organes de la poitrine, ne s'applique qu'k la guérison des maladies de ces organes et est uniquement composé de sues de plantes fraiches, coupées tout les aus pendant qu'elles sont en pleine aolivité. Ge n'est pas étonnant alors qu'on enregistre si souvent des certificats de guérison que les malades envoient spomariémenl k l'lnstitut médtcal de M Martin TOMS, 104, rue de la Loi, k Bruxelles. Dépot exclusif pour Ypres pharmacien Socquet-Terrière, Grand'Plaee Ypres. POUR LES ENFANTS FAIBLES di II n'v a rien au monde qui ait un elïet si rcmarquable sur les enfants de tem pérament faible. que l'Emulsion Seott. Cette preparation est la forme la plus facile et la plus pratique d'absorber la plus pure hui'le de foie de morue en com- binaison avec les Hypophosphites de Chaux et de Soude. Elle possède le grand avantage d'être douce au palais elle est aimée par les enfants au point qu'ils la considèrent comme une gourrnandise. Dans l'Emulsion Scott, le goüt de l'huile est complètement masqué, etétant parfaitement émulsionnée, cette prépara- l ion ne donne aucun travail aux organes ,,,.-estifs. Les Médecins remarquent trés fréquemment que l'Emulsion Scott est as- similée même dans les cas oü la nourri ture ordinaire, ne Test point, ce qui revient, a dire que l'E mulsion Scott nourrit le sys- ■gjjtK tème alors que W^tous 'es autres ^«•aliments, res- j:'lenl sans effet. ffjlM Lalettrequi Jfw s u i t interes- tous ceux qui ont un en- Eafaiït t'BBASJï.EX fant clans la période de la crojssance, ne se dévelop- ponl |iasb:en.Ils trouverontdans l'Emul sion Scott une preparation idéale pour fournir a tout l'organisme une nourriture eflicace sous une forme discrete. Ainay-le-Chóteou (Alliei-), 9 Mai 4897, Monsieur, j'ai fait prendre votre Emul sion Scott a mon bébé üu:é <te 20 mois, atteintcl'un amalgrissemenl général sur- vem. a la suite d'une grave pronciiue. T.es bons enels de voire précieux reiuède ne se sont pas fait attendre et quelques jours de traitement ont amené une trés s.-nsime amélioration dans l'état de mon peut malade. Le mieux a perststé, au- .ourd'iiut il est complètement remis, mals je continue lui faire prendre votre Emulsion scott cpie je cousicière comme le meilleur fortifiant. Agréez, Monsieur, l'expression de toute ma reconnaissance. (signé)cüaulet, instituteur. L'Emulsion Scott se trouve dans toutes le6 bonnes pharmacies. Dépót général Ch.Delacre et Cie, pharmaciens,Bruxelles.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2