«IIÉfïlf iif I I t iw 111 1 I I I i K I bi» Mercredi 6 Avril 1898. 19 centimes le N°. qB-CL A 339 Annék T 3329. m. REVUE POLITIQUE. L'Espagne et les Etats-Unis. L affaire Zola. Chronique électorale. a Wulver^hem. Un fait grave et scandaleus. I 1 J: Ml f I I I II i i ps fffVLff mMz&ibs sff On s abonne rue au Beurre, 36, a Y pres, et h to us les bureaux «ie poste tu roTaume. ;,e JOURNAL DTPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an pour tout lo pays; pour I'étranger, le port en sns. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent êtro adrossós franc do porta i'adresso ei-dessus. j Les annonces coütect 15 centimes la li.ro - Los réclames uv: o iu'-ial coAtont 30 ceniimes la ligne. 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Quels que doivent être les résul- ta'ts définitifs de cette tache Lapai- semenl des esprits a laquelle tra- vaillent sans bruit mais avec une ardeur inspirée par les sentiments les plus élevés l'auguste parrain du jeune Alphonse XIII et son premier miuisfre, qu'il me soit permis d'en relever l'im- portance et le haut mérite. Tons les diplomates accrédités prés le Saint- Siége, i episcopat espagnol, lepiscopat américain et celui de Cuba, les ear- dinaux Gibbons et Koppies empereurs d'Autriche et d'Allemagnede Président de la République francaise,auront été les pi'incipaux témoins directs de ces efforts du venerable Poniife pour épargner au monde le cruel spectacle d'unc nouvelle guerre. Au nonce a Madrid etaux évêques espagnols, le Pape a demandé de prê- cher a tous le calme et la moderation; a la Reine régen te et a ses conseillers du gouvernement, d'accepter préala- blement, comrne premier pas vers la pacification compléte, la trève d'un armistice a Cuba; aux délégués apo- stoliques etaux évêques américains, de plaider ia cause du bon droit et de la paixa 1 archcvêque de La Havana, detravaillerè. faire accepter l'arrnistice et des idéés de soumission a I empe- reur d'Autriche, ainsi qu au cardinal K°pp, prince-évêque de Breslau, achi evement a Rome, d'émployer leurs bonnes relations avec l'empereur Guil- laume pour soliiciter l'intervention amicale de celui-ci enfin a no'tre era bassadeur, M. Poubelle, de prior le chef de lEtat francais dinterposer égalernent ses bons offices. En somme, tont ce qu'il lui aura été possible de faire, Léon XIII l'aura courageusement ten té. Aprés avoir essayé d une mediation directe auprès des parties intéressées, mediation a laquelle il a du reuoncer, en raison des iuconvénients et des dif- ficultés particulières quelle présen- taitj c'est a l'entremise des principaux gouvernements d'Europe qu'il a fait appel. N'est-ce pas vraiment un beau, un touckant spectacle que celui que nous offre l'auguste vieillard du Vatican, sublime représentant du Dieu de paix sur Ia ferre, cherchant, saus se lasser, avec une obstination que rien ne re- bute, a intéresser a son oeuvre pater- nelle tous ceux sur lesquels il peut excercer une action et de qui il peut espérer une part de concours pour une intervention ofïïcieuse autorisée Et quelle puissance aussi que celie de 1 Eglise catholique qui, par la verin de son organisation hiérarchique,per- metaun seal bomme.a son chef,dagir d un bout du monde a 1 autre, en vue de la realisation d'un but determine!» '*1ac Kinley malade La mediation confirmée, 11 se confirmeque PEspagne accepte la mediation du Pape. M. Mac Kinley se trouvant indispo se, rctardera la publication du messa ge qu'il se propose dadresser au Con grès. On mande de New-Yort au Stan dard, que la santé de M. Mac Kinley est altére'e. Ses médecins lui conseil- lentle plus de repos possible. M. Sagasta, dans un intervieuw, a exprime iespoir que les hommes poli- tiques américains accepteraient égale rnent cette médiation. Le refus, de la part des Etats-Lnis, équivaudfait a une déclarationde guerre. <ontrairemeut aux bruits répandus ce mal in, on iguore encore Ia décisiou exacte des Etats-Unis au sujet de Ia médiation. La cour de cassation a iufirmé l'ar- rêt de ia cour d'assises de la Senne,qui Question deforme tout simplement. La cour suprème decide que c'est, non le ministre de la guerre qui pou- vait porter plainte contre Zola, mais le conseil de guerre,qui avait acquitté Estorhazy. C'est en effet contre ce conseil que Zola avail lancé ses accu sations. On avait saïsi la cour d'assises de ia plainte,paree que les conseils deguerre ne sont pas des institutions perma- nentes. La cour de cassation decide le con traire. Les conseils de guerre consti tuent une juridiction permanente. On peut ne pas adopter cette ma- nière de voir,mais eile est sóuveraine. La cour de cassation ne s'occupe pas des autres moyens de cassation. Zola sera done renvoyé devant Ie conseil de guerre, devant ce conseil qu'il a accusé d'ayoir acquitté Ester - hazy sur ordre. II est sur de sou affaire avait condamné Zola. A Gand. La Vlaamsche liberale kiesbond .ssociation électorale libérale fla- raaude) a déiibéré Samedi sur l'attitude prendre l'éfiard du Cartel. MM. Dovigne Fredéricq. etc ont conseillJ de se ranger li l'avis de I 'association libérale, c'est k dire de défendre la liste doctrinaire contre !e cartel. Leur opinion n'a pas été écoutée. La grande majorité penchait pour le cartel doc- triaaire sooialiste, détendu par M Buysse. Pat' raesure de conciliation, l'assemblée a décidé tt Ia raajorité des deux tiers, de s'abstenir, a'est-k dire de laisser aux mem bres pleine liberté de voter soit pour la liste du Carte!, soit pour celie de l'aSsociation libérale. 11 a été enteridu cependant, qu'eri cas de ballotage entre la liste catholique et la liste doctrinaire-socialisle, c'est k cette dernière que devraient aller les suffrages du libéralisme flamahd. Oa affirme que des uégocialions sont en cours entre M. Braun, président de ('Asso ciation libérale et M. Goossens, président du BurgersbonAsociété d'anticoopérateurs préteudue neutre Ce en vue d'une liste commune. 11 est avéré, d'autre part, que M. Goossens a uégocié avec M. Plancquaert. Aniicoopérateurs et néo-démocrates se donnanl ia main, ce sera joii Ou croit ce- pendant que le Burgersboni aura qhoisir entre les deux picotins. Ou se figure r.. lai- sémentun second cartel uuissant l'Associa tion libérale, lo Burgersboncl et M. Pi o- quaei l. On écrit k la Gazette La plupart des cercles libér ux ds la cam pagne ont répoudu par un refus k la leure de I'Association libéi de leur de a tudant s'ils étaiant prêts k entamer la luti.é presque tous ont, au contraire, adliéré au cartel il en est de mêoae des cercles linéraux de quartiers de la ville. A Ternaimfle. 11 se con fir me que les néo détnocrates présenteront la can didature de M. Ou C tiillon. A Vervier». Le cerele progres sists s'ast réuni Dimanche pour designer ses candidats. II a porté son choix sur MM. Emile Feron, ancien député de Bruxelles Alphonse Jacques, vétérinaire, conseiiler communal et provincial, k Spa Joseph Deru, industrie! et conseiiler communal k Verviers Gustave Andelbrouek, avocat et conseiiler provincial, k Verviers. Ges candidature's seroat soumises au poli de la Fédération anucléricale. A 1'Association libérale dl© Verviers. Le co aiié de L45so- cialion libérale, dans sa dernière réunion, a fait ch )ix d'une liste de candidats k soumet- tra au poll de ia Fédération ariticlérienle. 11 s'est rallié sur les noms de MM. Engène IMullendorff, Léopold M iliar, Eu gêné M fis; er, Edouard Peltzer-de 'fier ra ont, Pour le SénatM. Henri L-jsune Viu- cent, sénatour somut, ssra r-.prése-.-é, en compagnie d M. Léo d'AuLvaoa: A Thuia. Lei cauiidits socia- I listos seron, MM. B o«, Grirau'd ét Wal- théry A Tournai. Ls Coagrès sooia liste, réuni k Fonténoy a aeclaraé les ca idi- drtures' des citoyens Maes, Himbu-sia, Defaux et V mdenberghe. Saus ie n;.re Ciinlisoliou, ie Progrès écrit A Wulverghem, une femme était accusée par certaines personnes d'avoir ensorceló une jeune li lie. Le père et Ie frère de la malade appelèrent la soi disante sorcière cbez eux, la flrent s'age- no uil Ier devant une table sur laquelle se trouyaient un crucifix, de l'eau bénite et un bréviaire et lui ordonnerent d'ècarter la main du mauvais esprit. Gumme la pauvre femme prolestait de s«u innocence, les deux boinmes lombèreu; sur eile a bras raccourcis.et la rouèrent de coups. I rV ij 7 P s i I f j il i If ff I i i ii s t \L jg ''ff »ia isjssafr- A ■t I I R j -

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 1