O. L. V.
van de
Vesten
T
YPER
Nou velles locales
ONZE LIEVEVROUW
van de VESTEN
CONSEIL COMMUNAL
Chronique musicale
St Mklaais-parochie
VAN
OP
10 JULI
1898
ZONDAG,
C'est d'ailleurs avec ces allures de haute
franchise, des sentiments sincèrement pa-
triotiques, que M. Motte a mis fin auxagisse-
ments de M. Guesde.
Nul doute que le député de Roubaix ne
joue un róle trés important dans toutes les
questions ouvrières, qu'il connait h fond,
qu'il a étudiées depuis son entance, puisqu'il
n'a pascessé de vivre avec les travailleurs,
M. Motte a recu une éducation trés solide,
et quoique l'un de nos plus gros et plus
riches industriels, il a fait ses humanités,, ce
qui ne l'empêche pas de s'occuper, du matin
au soir, de son personnel et de son industrie.
Gomme orateur, il a la parole facile, le
mot heureux et, avec sa physionomie pleine
de franchise et de cordialité, il exerce sur
son auditoire une impression toujours trés
sympathique.
Nous apprenons que 1 etablissement
de la ligne vicinale allant de Dixmude
a Poperirtghe, avec embrauchement
vers Ypres, est pris en consideration.
En vente au bureau du Journal d'Ypres
Gedenkenis van de Jubeifeeste van 10 Juli
met orde van den stoet, enz.
Prijs f80 centiemen.
du 2 Juillet 4898, a 5 heures du soir.
Ordre du jour
1. Communications.
2. Approbation de la vente d'herbages Zil-
lebeke.
3. Fête communale de 1898.
fSuiteJ
La musique au moyen-age avec
les trouvères et les déchanteurs.
Un fait est constant, c'est que de tous les
arts, seule la musique était pour ainsi dire
inconnue aux anciens. La peinture, la sculp
ture, la poésie, la littérature florissaient
chez les peuples de l'antiquité chez les
Hébreux, les Egyptiens, les Chinois, les
Grecs et les Romains. Plusieurs de ces arts
comme l'architecture par exemple, avaient
mérae atteint un degré de perfection, au-
quel les productions de nos temps ne peu-
vent parvenir. Quelques noms seulement,des
génials auteurs de ces chefs d'ceuvre des
siècles passés, sont connus de nos jours,
mais les productions aux tormes magnifi-
ques, ou aux dimensions étonnantes, sont
restées comme une preuve palpaple, que le
génie des hommes, qui vivaienten ces temps
perdus dans les tenèbres du passé, ne le
cédait en rien celui dont nos générations
actuelles s'enorgueillissent avec raison. Si
la musique avait eu h cette époque, pres-
que préhistorique, un développement plus
ou moins grand, il en fut resté évidemmerit
des vestiges, soit en instruments soit en do-
documents graphiques, soit en inscriptions
quelconques. Or tout ce qui est parvenu
jusqu'h nous, des connaissances en fait de
musique des anciens, donne la preuve que
cet art n'existait chez eux qu'è i'état d'en-
fance.
Et cet état dura avec peu de progrès
jusqu'au moyen &ge, oil la musique, sortant
de ses langes, allait faire des pas de géant,
des pas immenses, en proportion de ceux
qu'elle avail faits pendant les milliers d'an-
nées écoulées.
Et se sont ces simples trouvères ou trou
badours, chanteurs publics et surtout
ces naïfs déchanteurs, tripoteurs d'har-
moniemaladive etpresque toujours mauvaise
qui devaient créer l'art musical de nos
jours, poser les bases de la splendide éléva
tion, qu'il atteint de plus en plus h riotre
époque.
Quelle énorme distance en effet entre les
modestes accentuations de ia poésie, ce
qu'ils nommaient ieurs chants, des grecs
et autres peuples anciens, entre le système
de musique mesurée créé au moyen age
hant divisé dans le temps par des lonyues et
des brèves, comme dit Francon antiennes
d'égiise ou rondeaux, et la musique de nos
ours, ce monument de science et d'art
Ce furent pourtant de grands génies que
ces trouvères et déchanteurs, qui ne possé-
dant aucune donnée, devaient charcher en
talonnant, leur voie pour trouver un moyen
de rendre les productions rnusicales moins
monotones, chose qui commerifait s'unpo
ser peu peu. La musique dut passer par
Adam de le Hale Abailard le mari
d'Héloïse, dont les amours et les malheurs
sont si célèbres Eloy et Brassari Do
marto ou Domartpar les beiges du 15*
siècle: Jean Ockeghcm; Jean Tinctorou
Tinctoris le teinturier c'est ainsi que le
Poperingois Jan de Verwet e, fondateur d'une
école de musique h Naples et maitre de cha-
pelle du roi Ferdinand d'Aragon, signe ses
ouvrages par Fosquis Des Prés, Agticola
etc. du 16* siècle,enfin par le grand Giovan
ni Pierluige da Palestrina qui imprima fina-
lement i» la musique une direction plus con
forme sa destination naturelle,pour arriver:
h Beethoven, h Mozart, Bach, h Gluck,
'iaydn et tant d'autres grands mattres du
siècle dernierjet notre époque: ces génies
contemporains comme W'agner, Berlioz,
notre Tinei etc. qui ont fait monter la science
musicale h une hauteur telle, qu'on doute
qu'elle puisse encore atteindre un point
plus élévé.
Et ce furent ces naïfs déchanteurs égale-
ment, qui furent les créateurs de la science
du contrepoint, car au quatorzième siècle
on substitua au nom de déchant (discantus)
celui de contrepoint point conlre point
pour désigoer l'art d'éorire une harmonie
plusieurs voix.
Et qu'étaient en sommc ces déchants
Fétis nous l'apprendra dans son résumé
ohilosophique de Fhistoire de la musique
II s'agit ici d'un fait qu'on peut ranger
parmi les plus curieux de l'histoire de la
musique. II parait avoir pris naissance
dans les premières années du treizième
siècle ou dans les dernières du siècle pré-
cédent.
La voix qui avait le chant de l'une ou
de l'autre espèce car le déchant con-
sistait h faire chanter une chanson fraufaise
par une voix, pendant que l'autre chantait
les paroles latines du motet reiigieux. Cela
se pratiqua d'abord dans les processions,
poer rendre plus intéressants, plus piquants
les chants reiigieux, puis finalemcnt h
église la voix done, dit Fétis qui
avait le chant de l'une ou de l'autre espèce
s'appelait teneur ou ténor lorsque la
composition n'était qu'it deux voix, celle
qui accompagnait le ténor prenait le nom
de discant....
Or il arriva qu'un déchanteur imagina
de prendre pour ténor d'un motet la mélo-
die d'une chanson vulgaire et de l'accom-
pagner d'un déchant auquel il donna les
paroles latines du motetet par une fan-
taisie des plus ridicules, il fit chanter par
la voix du ténor les paroles profanes en
langue vulgaire, pendant que les autres
chantaient les paroles latines du motet....
sur un immolatus, le ténor chante Liesse
ou confort prendrailUe vos docebil a pour
d accompagnement Je mestois mis en voie\
le motet Fiat voluntas sert de déchant h la
chanson En espoir d'amour merci....
Qui pourrait croire, dit le même auteur,
qu'une pareille indécence a pu s'introduire
dans l'Eglise et s'y mainlenir pendant trois
cent cinquante ansenvirons?... leschoses
en vinreot au point que des musiciens cé
lèbres des quinzième et seizième siècles
b écrivirent des messes entières sur une
chanson obscène, faisant passer alternati-
vement le charit et les paroles de cette
«chanson dans toutes les parties.. Tous
les recueils manuscrits ou imprimés sont
remplis de compositions du même genre
jusque dans la seconde moitié du seizième
siècle. M. l'abbé Baini a fort bien remarqué
que c'est contre cette monstruosité que le
concile de Trente a porté l'anathème dans
ses canons sur l'abus de la musique
d'égiise, et que ce futelle qui faillit faire
bannir ft jamais cette musique du service
b divin.
On voit par ce qui pi écède que la musique
profane des Azioli et consorts qu'on entend
encore tröp souvent chanter par nos jubés,
est une musique divine cóié de celle que
nos pères devaient écouter dans les services
divins.
Mais ces déchanteurs d'antan, avaient du
moins l'excuse de leur ignorance, ;ls cher-
chaierit, et avaient même ce grand mérite de
chercher, en tatonnant, comme je disais en
co'umenijant, leur voie. Cette excuse, nos
modernes déchanteurs ou plutót dérangeurs,
ne l'ont plus, comme celui-li» par exemple
dont j'entendaisun de ces jours une desélucu-
bratioris. Nos iecteurs, me perrnetiront, je
l'espère, cette petite digression. C'était il est
vrai de la musique profane, une ouverture
je crois. Cela commencait grandiosement
pat' un tbème, plus au moiris massacré, mais
facilement reconnaissable encore, d'un des
plus illustres compositeurs de notre époque.
Puis le déchant eur ou dérangeuren question, y
avait mis du sien:api ès le champagnecapiteux
du maitre,le bols de campêche de la croüte!..
Quand on ne sait pas chanter, on se tait;
quand on ne sait pas composer, on ne gate
pas du papier et de l'encre, voiii) mon avis.
C'est dommage que des compositions
pareilles ne soient pas rejeiées partout avec
dédain on n'imprimerait pas tant de ces
oeuvres rnusicales malsaines, qui pervertis-
sent le goüt des débutants.
(d continuer.)
Remi Fasol.
w
ten -1 ure
ORDE VAN DEN STOET:
Standaards van de vier parochiekerken van Yper
Hulde aan de Relikwie van O. L. V.
Muziek der Weezenschool
Weezen
Groep van St Niklaais, patroon der parochie
Groep van St Aloysiusschool
Groep van St Michielsschool, (negen chooreu der Engelen)
De Hijve van O. IV. verheerlijkt
■Verheerlijking van O. I.. V. van de Vesten
De Groote Fanfare
St Michiels turners
Groep De Litanie van O. L. Y.
Deeld van O. Ij. V. van de Vesten
De 33 ambachten van Yper met hunne bannieren
Het Magistraat. De Bisschop van Yper met 't kapittel
De Maagd van Yper, engelbewaarder der stad, eeredamen
PRAALWAGEK
Hulde aan het V. H. Sacrament
Pompiers. Stadsbarmonie
Groep der eerste communicanten
Herders en herderinnen
Groep maagden
Het Allerheiligste Sacrament
DE STOET TREKT DOOR DE VOLGENDE STRATEN
G. de Stuersstraat, Maloulaan, Elverdinghestraat, Boesinghestraat,
Nieuwe Houtmarkt, Dixmudestraat, Groote Markt, Hondstraat,
Wenninekstraat, Ryselstraat, Neermarkt, Boterstraat, Tem
pelstraat, Statiestraat, Maloulaan, de Stuersstraat.
Schikkingen der Goddelijke Diensten
De jaarlijksche Octave ter eere van O. L. V. van
de Vesten zal gevierd worden als naar gewoonte.
Vrijdag avond, 1 Juli, opening ten 7 ure.
De wekedagen misse ten 5 1/2 ure, onderrichting; ten
7 ure lof en sermoen.
De sermoenen zullen gepredikt worden door den E. Pater
De Meester, Redemptorist.
SÉAIVCE PUBLIQUE DU