LODIS VANHOUTTE Chronique musicale Examens Foulards-Soie fr. 1.20 ftS™- M. le President. J'avais déja entendu parler de cet incident, et en consequence, j'ai pris des informations prés du Comman dant des pompiers, qui sur mes ordres a fait une enquête. Du rapport qu'il m'a fait parvenir, ilrésulte que ces faits, tout regret- tables qu'ils soient, ont été fort exagérés dans les racontars qu'on en a faits. II n'ont pas dutout, jelerepête, la gravité, qu'on a bien voulu leur donner. Touteiois j ai ordonné que les membres du corps des pom piers, qui s'en sont rendus coupables, soient punis d'après les clauses du règlement mais je le dis encore, ces faits ne sont nul- lement aussi graves qu'on les a dépeints. M. Vandergbote. Je vous remercie. M. D'Huvettere. Ayantd'entamer l'or- dre du jour, je désire demander au College Ecbevinal de faire réparer, pendant que nous avons encore du beau temps, lechemin dit Paddegat qui se trouve dans un fort mauvais état, au point qu'il est pour ainsi dire impraticable dans lasaisonpluvieuse.Et en même temps égalemement ceux qui mênent a Zonnebeke et a Langemarck. Seulement, je conseillerais, d'après le désir des cultivateurs dont les fermes cotoyent ces routes, d'employer du briquaillon au lier de gravier, il ne coute pas autant et est beaucoup plus facile a transporter pour les fermiers que les cailloux. De plus ceux-ci aiment mieux venir les chercher a la gare d'Ypres qua Zonnebeke ou Becelare. Mle Président. On est en train de dresser un plan général pour la mise en état convenable de toutes les voies de com munications dépendant de la ville. Les cke- mins dont vous parlez y sont évidemment compris. Sous peu nous demanderons, au conseil, un crédit dans ce but, et commen- cerons immédiatement les travaux. Cet été déja, nous réparerons quelques unes de ces routes, celles dont vous parlez entr'autres, et les autres l'année procbaine. Etes-vous satisfait M. D'Huvettere. Certainement, seule ment j'insiste pour qu'on emploie du bri quaillon au lieu de cailloux. Une petite discussion sergit sur le prix de ces matières et M. le secrétaire étant allé prendre un bordereau qui renseigne a ce sujet, M. le Président donne des explica tions décisives. Cimetière M. le Président II y a quelque temps, M. Fiers a présenté des observations sur certains abus qui se pratiquent au cimetière, en matière de concessions. J ai examine le fait et reconnu la justesse de ces remarques. J'y veillerai, afin de les réprimer. Quant aux personnes qui emploient plus de terrain qu'il ne leur a été concédé, on leur fera payer un supplément. Location de biens des Hospices M. le Président introduit d'urgence une demande d'approbation de biens apparte- nant aux hospices, location faite le 28 Avril dernier. II constate seulement que MM. les admi nistrateurs auraient pu lui donner plus tót cette demande d'approbation. M. Iweius d'Eeckhoutte. Nous avons su seulement hier, que la réunion du con seil aurait lieu aujourd'hui. M. le Président. C'est fort bien, mais la location en question date du 28 Avril. (approuvé). Fête communale M. le Président donne lecture du pro gramme des festivités a Poccasion de la Thuyndag, élaboré par la commission des Fêtes. Voici les principales Le 1r dimanchea l'aurore, concours de pinsons; a neuf heuressortie de la proces sion solennellea midiconcert sur la Grand'Placea trois heuressortie du cor tege des fleurs; a six heures: ascension aero- statique; a huit heures: concert sur la Grand'Place; Le Lundi: exposition et courses de chiens, rue du Verger. Le Mardifêtes vélocipediques au Marche au bétail. Le Mercredi: fête colombophile et le Jeudil'êtes populaires au Zaalhof. Pour le 2e dimanche une fête gymnasti- que a l'esplanade et le soir un beau feu d'ar- tifice. Le Lundi 15 Aoütgrand concours de pêche alaligneauquai. II y aura de plus une foule de copcours particuliers, comme celui de la fédération des jeux de cartes, de la fédération des jou- eurs de billard etc. Un grand tir a l'arc sera donné par la société de l'Hoekje. Un tir a l'arbalète est également organisé par la société des vrais arbalétriers,je crois toujours qu'elle s'appelle ainsi: ou c'est les Francs arbalétriers. M. Colaert. lis sont vrais et francs, (rires). M. le Président. Dans tous les cas, c'est la société qui n'a pas eu le subside il y a deux ans. Celle qui l'a obtenu avant a prétendu a tort, que l'autre avait refusé le subside, c'est une erreur, seulement cette année la, nous avions pris la décision de n'accorder de subsides a aucune société partieulièrec etait l'année du concert na tional qui acouté beaucoup dargent. M. Colaert. Oui, mais ce n'a pas été par le fait de M. Blockx, car il a refusé la somme qu'on lui avait allouée. Des concerts auront lieu tous les jours de la Kermesse, a midi et le soir... Les uns se- ront donnés par l'harmonie communale, les autres par la Grande Fanfare. II y avait en question que la musique des grenadiers fut venue donner un grand concert a Ypres, mais la chose présentait des difficultés d'exécution telles, qu'on a du y renoncer. On l'a remplacé par un ballon et un feu d'artitice. M. Boone propose de donner les concerts du soir a 6 heures au lieu de 8. Cette heure est précisement celle oü les forains font également les meilleures affaires. M. le Président. C'est vrai, cariln'y a jamais eu moins de baraques que cette an- née. II y aura un cirque et ce sera presque tout. M. le Président s'adresse a M. Iweins d'Eeckhoutte,président de la Grande Fanfare, pour savoir s'ily aurait moyen de changer l'heure des concerts, ainsi qu'a M. Colaert, échevin-président de lHarmonie Commu nale après un court collogue entre ces messieurs, vu la difficulté de changer ces heures de concert pour cette année encore, on décide quelles resteront telles quelles ont été indiquées, mais que M. Boone reprendra sa proposition pour l'année prochaine. M. Vanden Boogaerde. En ce moment on travaille a l'Yser au moyen de dra- gueurs N'y aurait-il pas moyen de profi ler de Poccasion pour faire de même au canal de Boesinghe Ce serait fait avec une diminution de frais, puisque ces ma chines sont prés de notre ville a présent. M. le Président. C'est au canal de Nieuport qu'on travaille. M. Vanden Boogaerde. Si MM. les Sénateurs et Représentants demandaient la chose au gouvernement 1 M. le Président. Nous ferons parvenir, au nom du conseil communal, votre de mande au Gouvernementmais je crains que ce ne pourra plus être fait cette année, car pour ces travaux il faut une adjudica tion et un vote de crédit et le Gouvernement sera done dans l'impossibilité de prendre cette décision cette année, mais nous insis- terons pour qu'elle soit prise pour l'année prochaine. M. Vanden Boogaerde. II y a deux ans déja que nous avons fait la demande. M. Fraeijs. Quand commencera-t-on au repavage de la rue au Beurre M. le Président. Le 16 Aoüt, au lende- main de la Thuyndag. Je profite de votre question pour engager les propriétaires a faire avant cette date, les travaux de ralliement aux égouts. La séance publique ee termine a 6 heures. (suite) La musique au moyen age, la renaissance et notre époque Comme je le disais, c'est k l'époque et beaucoup par le fait d'un musicien italien, nommé Giovanni Pierluigi da Palestrina que la musique etuia délinitivement dans une nouvelle direction plus conforme k sa desti nation naturelle. Ce grand artiste acquit par lk une gloire immortelle.Depuis longtemps l'autoritéecclé- siastique avait lancé l'anatbéme contre le mélange impie et radical des paroles las- cives et des paroles sacrées dans la musique religieuse. Dès 1435, le concile de Bkle avait essayé de bannir de l'église cette asso ciation monstrueuse, mais sans succès. Abusiim aliquarum ecclesiarum, in quibus Credo in vnurn Deunt, quod est symbolum et confessio fidei nostrae non complete usque ad finem cantatur aut praefatio, seu oratio dominica obmit- tilur, VEL IN ECCLESIIS CANTILENAE SAE- culares voce ADMiscENTUR... absolentes staiuimus, etc. On a dit que le Concile de Trente et le pape Marcel II ayant voulu bannir la mu sique d'église et la remplacer par le plain- ciiant, Pierluigi da Palestrina avait demundé de laisser l'arrét en suspens, s'étant engagé k composer une messe qui serait d'un style convenable pour le service divin et qu'en effet la messe en question comme sous le nom de messe du pape Marcel avait, dit Guidiccioni, fail changer d'opinion aux Pères du Concile. M. l'abbé Baini a démontré dans ses mé moires sur la vie et les ouvrages de Pales- u ina que toutes ces assertions sont mal fon- dées. Ce qui ne saurait être mis eu doute, c'est que le compositeur italien, doué d'une ima gination vive, possédant une instruction musicale arrivée k son apogée, relativement k son époque, et ayant repu de la nature et de Dieu, l'instinct d'une pure mélodie, qui lui faisait donner un air facile et chantant aux parties de ses ouvrages les plus scien- tifiques même, n'ait exercé par son génie uue influence énorme sur la nouvelle voie, dans laquelle l'art musical allait s'eugager avec et après lui, mais ce qui prouvera d'ailleurs pour les personnes qui en doute- raient encore, la vérité de ce que Fétis écrit chose que j'ai citée dans l'article précédent sur l'emploi simultané de chan sons vulgaires en franpais et des texles sa- c és en latin, c'est que le grand Giovanni Pierluigi da Palestrina lui-méme, a composé dans ce sens. Lui-même, comme ses prédé- cesseurs et ses contemporains, il commenpa par icrire une messe sur la chanson de L HOMME ARMÉ Comme eux il en fit une dans la forme d une espèce de ricercare sur la gamrae ut, rè. mi, fa, sol, la, montante et descendante, nu is par la suite ses études constantes aidant, son harmonie s'épura, sa mélodie devint plus noble et plus sereine, sa mu sique religieuse gagna un sens grave et aus- tère, dépouiilé des viles idéés de son temps et des passions terrestres. C'est ce qui le doit faire considérer comme le père d'un genre, poussé k un si haul deeré, chez les vrais et les grands compositeurs de musique religieuse de nos jours. Remi Fasol. (k continuer) Tous le» four» ou voit conduire au tombeau des malheureux de toutes les classes de la société, qui ont été égarés en meitant leur confiance dans l'efficacité des remèdes dont ils se sont servis. Cessez done, humanité souffrante de suivre cette route aveugle qui vous conduit directement k la mort. N'est-il pas prouvé depuis longtemps que si la chirurgie a fait des progrès, la méde- cine de l'école actuelle, au contraire, reste impuissante. Nest il pas prouvé cependant par des milliers de guérisons que la véri- table médecine qu'on aabandonnée est celle des plantes dont nos ancêtres qui vivaient trfs vieux, se servaient ces plantes dont le jus sert k la préparation du Baume Pectoral Martin Toms et dont l'efficacité dans les ma ladies de poitnne a convaincu les plus scep- tiques Dépot exclusif pour Ypres pharmacie Soc- quet-Terrière, Grand'Place, Ypres. M. Julien Vinken, de St Jean, ancien élève du collége épiscopal, k Ypres, étudiant k 1 Université catholique de Louvain, a passé la 2* épreuve de l'examen de candidat en sciences naturelles, préparatoire k la méde cine vétérinaire. M. Charles Ranson, ancien élève du col lége épiscopal k Ypres, étudiant k l'Univer sité catholique de Louvain, a passé ia pre mière épreuve de l'examen de candidat en sciences naturelles. M. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2