">evewx Autour d'un régicide La stomatite aphteuse Le tabac en Belgique Actes officiels Bal-Soie p. robes et Satins P- mascarades 95 ets. Ktrefiffi Nouvelles diverses VOULEZ-VOUS UNE BONNE BOSTBE? pijjs de is!!! jection grave s'oppose ce quelle en tienne compte pour accorder son crédit. Les marchandises entassées dans le maga- siri du détaillant ne peuvent pas légalement constituer la gage d'un créancier privilégié, d'un prêteur. Sur ce point, il nous semble que riotre législation est incomplète, encore qu'il nous paralt bien difficile de trouver une combi- naison I'abri de tous reprnches. Le grand commerce a, pour lescas analo gues, le système des warrants le législa teur a organisé les warrants et accordé les plus grandes facilités ceux qui ont avancé de l'argent sous la garantie de marchandises warrantées. Neseraitil pas possible de trouver une combinaison semblable pour le petit com merce üéjk en Suisse et en Allemagne, nous trouvons quelques institutions sirailaires. Ce sont les Gewerbehalle, halles industriel- les.Sousce vocable on désigne des choses bien différentes darts chaque ville alleman de. Tantöt c'est un musée industrie!, tantöt un bazar, entreprise privée qui se pare d'un nom populaire pour faire plus de réclame. Parfois aussi, c'est un vaste entrepot de marchandises de toutes sortes, oil les arti sans peuvent exposer leurs marchandises en vente et recevoir, même avant qu'elles aierit trouvé acquéreur, un acompte sur le prix de la vente future. Tel est notamment le Gewer behalle, de Fribourg. Lors 'même que de samblables salles de ventes ne rendraient pas de grands services corame institution de crédit, et ce serait k essayer, el les n'en auraient pas moins, si elles étaient établies chez nous, le grand avantage de favoriser dans une large mesure le développement de l'industrie locale. Un juriste objectera peut être Votre systême de warrants est légalement impos sible, puisqu'ii consisteraitk prendre comme gage les marchandises en magasin chez le débiteur or, ii n'est pas possible juridique- ment de constiiuer un gage sans que le débiteur soit momentanément dépossédé de la marchandise. Ainsi raisonnerait le professeur de droit rotuaiu. Mais notre iégislateur moderne a déjk commis ia cage itnp-.-rtinence de faire des accrocs k cette belle théorie. Oui, le gage coniractuel sur une chose demeurée en la possession du débiteur lui-même est chose consacrée dans l'arsenal de nos lois. La loi du 15 Avril 1884 institue ie gage k domicile. Elle ne ie fait que pour la classe rurale. Pourquoi ne pourrait on accorder la même faveur la classe bourgeoise Celle- ci n'est pas moins digne d'iutérêt et de pro tection. En d'autres termes, il s'agirait simpiement d'appliquer au petit commerce ie principe si fé ;ond dont on a fait bénéficierl'agriculture. Le paysan peut empruuter en donnant com me gage sa récolte, son bétail. ses outils, ses machines, et rester en possession de ce gage. A quand le prêt bourgeois pour faire pen dant au prêt agricole N'avez-vous jamais remarqué que lorsqu'un assassinat vieut de se perpétrer, l'auteur en core inconnu du crime, après s'être lavé les mains, va roder autour du cadavre, sVm- presse de donner des renseignements k la Justice, assiste aux funérailles de sa victime les larmes aux yeux et cherche même k prodiguer ses expressions de condoléance a la familie épjorée Nous constatons aujonrd'hui quelque chose d'analogue autour du dernier régicide.. C'est, comme d'habitude, un italien qui a tué l lmpératrice d'Autriche, et c'est le gou vernement italien qui, le premier, propose urie eutente entre les puissances qui parais- sent vouloir prendre des mesures interna- tionales contre les anarchistes, auteurs de ia propagande par le fait. Bieri plus, la presse officieuse de l'Italie mène une très- vive campagne contre la Suisse, comme si la Suisse devait supporter la responsabiiué de l'assassinat commis sur son territoire par un misérable de race italienne Nous disons qu'il se passé ici quelque chase d'analogue it ce que l'on voit arriver autour d un assassinat ordinaire. Ce n'est pas abso- lament la même chose, et neus n'entendons accuser ni la nation italienne ni son gouver nement d'avoir coopéré directement ou in- directement k l'assassinat de l'Impératrice Elisabeth, Mais cela y ressemble fort. Est ce que l'assassinat politique n'a pas été pratiqué, encoura gfórifié même dans 'la péninsulè subalpine, sous fes yeux du gouvernement, pour ne pas dire avei son concours? Et, qu est-ce autre chose que des assassinats po- litiques ces crimes abominables dont les Orsini, les Passanante, les Angiolillo, les Caserio et autres Luccheni. tous italiens ou d'originaire italienne, ont été les auteurs Et c'est le gouvernemeut italien qui pro pose une entente internationale contre les menées anarchistes Et c'est sa presse qui en remonte k la Suisse Vous voyez bien que nous ne sommes pas loiri de l'assasshi vul gaire dont nous parions plus haut. II y a dans la criminalité une resporrsabililé que la loi positive ne saurait, atteindre, l'irn- putabilité morale, celle qui se pratique par des conseils.des exemples.des approbations. N'est ce pasun crirainel celui qui.récemmerit, envoyait son obole k un journal socialiste p irceque Carnot était assassiné Pourraient- ils en conscience se dire innocents des cri mes d'une seconde Commune, ceux qui glo- riflent les actes de celle de 1871 N'y allons pas par des détours est-ce que le gouvernement établi k Rome n'a pas sur la conscience, dans les assassinats commis par ses fils, une complicité au moins égale k celle des propagandistes par la parole ou la plume, que l'on est convenu d'appeler les dilietanti de l'anarchisme Ge n'est pas sans raison que la presse suisse proteste contre la iangage de la presse italienne. Ge n'est. point la République hel- vétique qui forme les anarchistes sur sou territoire. II lui viennent, dit justement la Journal de Geneve, des académies du dehors et en particulier de l'Italie, le pays qui a f'ourni a l'anarchie teplus grand nombre de ses bacheliers. Trés juste aussi l'observation suivante de ce journal II nous semble que si lecongrès sur les menées anarchistes doit jamais se réunir, son premier devoir devrait être de recher- cber oü se font les Educations anarchistes, pour mettre un terme k eet embauchage dangereux, et de prendre des mesures pour que les peupbs qui sont atteints de cette lèpre honteuse perdent la lacheuse babi tude de s'en débarrasser en déposant leurs malades dans ia cour du voisin. La patrie des Passanante, des Lega, des Angiolillo, des Acciarito, des Caserio et de tarit d'au- ires qu'on pourrait nommer, est p u prés aussi mal placée pour se plaindre des anarchistes que le seraient, au dire d'Ho- race, les Gracques se plaignant d'une sé- diiion. Que l'Italie fasse sou mea-culpa, c'est fort bien. Mais qu'elle n'aille point morigéner la Suisse, coupable tout au plus de recevoir chez elle ceux qu'on lui envoie de l'autre cóté des Alpes. Les pays qui les repoivent ne re- connaissent pas toujours les anarchistes, et le moyen aussi de les empêcher de franchir la frontièreCeux-Ik sont responsables avant tout qui produisent les criminels. Sous ce rapport l'Italie n'a rien k reproclier k aucun autre pays. La stomatite aphteuse continue k faire ses ravages dans le Limbourg. Le mal a encore gagné une importante lo- calité de l'arrondissement de Maeseyck, oü 11 a étê introduit par descocnoris de lait. Les cultivateurs sont dans une grande perplexité. La quantité moyenne de tabae récolté an- nuellement en Belgique. de 1880 k 1890, était de 4.394,539 kilos. Depuis I rs, elle s'est élevée successivement de 3.919 669 ki los en 1891 k 5,300,000 en 1894, puis k 6,19l,235en 1896, et enfin 6,436,852 kilos en 1897. Les lois dé''.rétées par le gouvernement ont done favoiisé la production du tabac beige. L'augmentation de la production beige n'a d'ailleurs eu qu'une faible influence sur l'im portatiqn du tabac ét ranger; ce qui est viai, c'est que la consommation semble depuis quelques années en progiès consent. On a cependant fumé plus en 1882 et 1883 qu - aujourd'hui 19 1/2 millions do kilos en 1882 et 17 1/2 millions de kilos en 4883 Mais la moyenne annuel!* était de 1880 ii 1890 de '13.410 782 kilos, Hindis qu'en 1896 "ii a fumé 15,395,404 kilos et en 1897, 14,990 095 kilos. Le nombre des amateurs de tabac ne sem ble done pas en décroissance en Belgique. Par arrêté royal du 21 Septembre, bs pelotons ou compagnies d'infanterie de ligne de la garde civique active sont formés com- me suit pour la Flandre occidentale Bruges ler ban. compagnie k 2 pelotons 1, k 3 pelotons 2; 2e ban compagnie k 2 pelotons 2. Courtrai l°r b. cotop. k 3 p. 2; 2e b. comp. iiv3 p. 1. Mouscron lcr b. comp 5 2 p. 2; 2" b. camp. ii 2 p 1, Osten.de ler b. comp. k 2 p. 2; k 3 p. 2. 2e b. comp. k 2 p. 1k 3 p. 1. Roulers1" b. comp. 5 3 p12 bp. 1 Ypres id. id. On inaugm era Ir monument commémoratif eri l'honneur des soldats moris dans la guerre de 1870. Au milieudes testivités, on chantera une Cantate ii plus le 200 voix. Nousdirons un mol de cette fête dans notie prochain n*. que noire, blanche et couleur, a pariir de 95 ets. jusqu'a fr. 28.50 le mètre en uni, rayé, quadrille, fagonné. Damas etc. (env. 240 qual. et 2000 nuances et dessins diff.l, franco de port et de douane domicile Echantillons par rerour G.Henneberg, Fabrique de Soie (fournIR.jZurioh BURGERSTAND VAN YPER Van den 16 tot den 23 September 1898 Geboorten Mannelijk geslacht 5 Vrouwelijk 6 Huwelijk Clement Henri, zonder beroep, en Depuydt Lucie, winkelierster. Kinders beneden de 7 jaar Mannelijk 2 Vrouwelijk 2 M. Begerem échappé. Nous lisoas dans i le Bien Public M. Begerem, ministre de la justice, actuellement en villegiaiure k Blankeriber- ghe, a failli, Samedi dernier, être victime d'un grave accident. L'honorable ministre. j prenant uu bain k une heure trés matinaie, j s'était uri peu éloigné de la plage A un eer-' lam moment, il observa qu'il n'avait plus j fond. 11 se mit k nager, mais se sentait irisen - siblement entrainé vers Ia haute mer II appela k l'aide. Un pêcheur de crevettes et j un sauveteur, les seules personnes qui' se J trouvaient Ik, allèrent k sou secours et réus- j sirent k le tirerde sa dangereuse position. Voleurs. Plusieurs vols avec effraction j et tentatives de vols ont été commis k Ypres j dans la nuit de Mercredi k Jeudi. Les vols se multiplientk Ypres et dans les environs et, chose facbeuse k coristater, les I malfaiteurs restent incorinus. I Gondamnations Le sieur Neyrinck, an- I cien directeur des pompes futièbres de la ville d'Ypres, prévenu de détouniements. k été condamné k quatre mois d'emprisonne- ment. Le voleur qui s'est introduit, au mois de Juin, en plein jour, chez M. le lieutenant Willaime, rue au beurre, vient d'être con damné k dix mois d'emprisonnement du chef de plusieurs vols. Grand incendie d Comines. Cette nuit. vers 4 1/2 heures du matin, les habitants de Comines furent éveillés soudain par les clo ches d'alarme qui sonnaient k toute volée des deux cötés de la Lys. La fabrique de ouate de M. Paul Baulein éiait tout en flammes. Les pompiers de Comines (B) et de Comi r.es (F) se dirigèrerit en louie hate vers le lieu du siuisire,mais feu de ouate et feu de pailie ont k peu prés la même signification aussi les pompiers ne purent-ils rendie d autre service que de ciiconscrire le feu de manière k sauvegarder les fabriques de M. d'Ernietières siluées k quelques mètres de lk. 11 ne reste plus rieu de la fabrique de M. P, Baulein que les quatre murs deminés par la haute chemmée. Heureusemtmt les ouvriers en cette fabri que n'étaient pas nombreux, et du reste tout est couvert par les assurances. I'ocjuquoi voulez-vous continuer k tousser alors qu'il vous est donné uri re- mède certain qui guérit en deux jours, Rhume.broncbite, influenza, grippe, II est démontré par l'expérience que le sirop De- pratere est le meilleur remède contre toutes les maladies des voies respiratoires. Essayez lesirop Depratere et vous serez émerveillé de ses effets curatifs qui sont aussi pomptesque stres Uneseule recommandationtexigez tou jours le véritable sirop Depratere k 2 fr. le flacon. YpresPharmacie SocquetRoulers: Pb-M'oiacie Veys Courtrai Hulpiau et Oeboey 2 HET EZ LA VÉRITABLE MONTRE CHEHIN DE FER INTERNATIONAL Se métier des contrefapons Pourvue cadran heures En vente ehe? ie- n- iricipaux horlogers. 93 Er vent k Ypres chez V« Ommeslagti-Podevyn Popernrgbe chez Theeten-Lefever. 9 ,?t\ Une fêtepolriotique a Comines. Demain, Dimancne, une fête patriotique aura lieu k Comines-France. toutes les Maladies aes va Dépot a Ypres chez Donck frères, rue de Lille. g Sterfgevallen Dehaese Marie, 78 jaar, zonder beroep, onge huwd, Meenenstraat.Wybouw Leonard, 78 jaar, rondleurder, wedu waar van Devichy, Anna, Meenenstraat. Dehem Charles, 75 jaar, zon der beroep, echtgenoot van Woets Marie,Hond straat. g O Cfq' 05 S 1 jq c a» a» LE NOUVEAU LONDON (A base végétale) fait dispa- raitre les cheveux gris en peu de jours fortiflo la cheve- lure, en arrête la chute. II ne |tache pas la peau. - S CÜ-0-rC3>-.r.-, Kn flacons do I fr. 50 et 2 fr. 50 'i'ninturo anglai»e spéciale pout barbes 2 fr. le flacon. LOITE Xf.SO^ LwSEULES,«i«u*ri»se^ mR.TATIOMS4.peOR airoT cssa v s»

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2