m x^quS Mercredi 19 Ocfobre 898. 10 centimes le N°. 33s Annee. N° 3384 niti VOLKSHUIS L'impót sur le revenu en France A Paris Saint-Siège La marine beige Chronique musicale J On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. La section dramatique Willen is Kunnen donnera sa première fête Dimanche et Lundi prochains, a 7 heures du soir. On jouera Uit boeting-, drame en 3 actes, et Die ven in liuis, comérlie. Les membres houoraires et protec- teurs pen vent se procurer des places réservées au prix de 50 centimes en s'adressant chez M. Callewaeiit-De Meulenaere, rue au Beurre, 36, a partirde Vendredijusqu'au jour de 1 exécution a midi. Samedi le conseil de cabinet s'est oceupé du projet d'impöt sur le revenu La journée de Lundi. La fin de ia grève A la bourse du travail e'est le de sert, comparativement a la semaiue dernière. Trois reunions assez nom- breuses ont été cependanl tenues par les sculpteurs sur bois. Les peintres et, les meuuisiers ont également tenu des reunions. Les sculpteurs sur bois, pour ne pas laisser a l'étranger les commandes, ont décidé de reprendre le travail SeuJs les ouvriers dequelques maisons qui paient meilleur marché que la généralité, resieronten grève. La grève partielle des meuuisiers n'aaucune importance. A la reunion de ce matin ils ont décidé de conti- riuer la grève. Le travail est entièreme it repris par les terrassiers, ies démolisseurs et les serruriers qui ne tiendront plus de reunions après avoir donné a leurs comités mandat pourliquider la situa tion de la grève. Les troupes en voyées a Paris restent dans leur casernement. Les chantiers privés ne sont plus gardés par l'infan- terie. La cavalerie a été retirée des grands chantiers del'Expositionet des compagnies de chemin de t'er oü seuls se trouvent encox-e des piquets d'in- fanterie. Dans les gares rien d'anormal a signaler. élaboré par M. Peyfral ce projet substitue a la contribution person nel^ mobilière et. a l'impót des porles et fenêtres ime taxe sur le revenu établie d'après les signes extérieurs. Voici les grandes lignes de ce sys- tême La première base d'indication du revenu est le loyer du contribuable, habitations de plaisance comprises. Les villes sont réparties en plusieurs catégories, suivant le chiffre de la po pulation Ie faux du loyer ainsi fixé dans chaque catégorie est multiplié par un coefficient variant de 40, li- mite maxima qu'on ne peut dépasser, a 4. Ainsi se trouve formé le caractère dégressif de l'impót. Mais le revenu presume n'est pas fixé seulement par le loyer. D'autres éléments entrent dans ce calcui voi- tures de luxe, embarcations de plai sance, domestiques, chiens, etc. Le chiffre obtenu par l'opération précé- demment indiqué par le loyer est augmenté d'un nombre fixe danscha- cun de ces derniers cas. Le revenu étant ainsi évalué est frappé d'un droit fixe de 2 1/2 Toutefois, les deux premiers mille francs de revenus sont exempts de toutimpótles deux mille francs sui- vants ne sont frappés que dn demi- droitjSoit fr.25 %.Le surplus est seul atteint par la totalité du droit. Ëxem- ple Un contribuable a 20.000 fr. de revenu 16.000 fr. sont frappés du droit de 2 fr. 50 2.000 fr. du demi- droit de 4 fr. 25 et Ie reste, soit 2.000 fr., est indemne. Enfin les contribuables qui ont deux enfants et plus, seront l'objet de dégrèvements. L Osservatore romano fait ressortir que, d'après le rapport de la direction de la Dette publique d'Italie, il est dü au Saint-Siège, par le gouvernement italien, pour rentes inscrites au Grand Livre et non touchées, représentant la dotation annuelle de 3 millions 200,000 lires, consentie a ia papauté du 'lcr Janvier 1874 au 1 Juillet 1897; 60,337,500 lire. En ajoutant les inté réts éekus depuis, le Saint-Siège a une créance sur le gouvernement italien de prés de 65 millions. Suivant une décision du Gonseil d'Etat, la pres cription ne s'applique pas a cette dette du gouvernement italien, ia do tation étant faite non au Pape person- nellement, mais a l'institution du Saiat-Siège. - Plutót la pauvreté qu'une humilian- te aurnóue de l'usurpateur Holla nde Gontre les Beiges Le journal De Telegraaf, un des plus importants du pays, publie une lettre qui montre que l'opinion pu blique, en Hollande, se montre en ce jour contre la Belgique. L'auteur de cette lettre propose 1 organisation d'un grand mouvement de protestation contre les agissements du gouvernement beige dans la ques tion du bétail. II accuse le gouverne ment hollandais de ne défendre les intéréts nationaux que d'une manière raolle et indécise et voudrait l'obiiger £t prendre des mesures de représailles, afin de forcer le cabinet de Bruxelles a réouvrir les frontières beiges a la fibre introduction du bétail hollandais. Begrettant que le gouvernement de La Haye n'ait pas exigé cette réouver- ture comme conditio sine qua non a l'agrandissement du canal de Terneu- zen Gand, l'auteur propose comme moyensde représailles lelévation des droits de douane, le refus de toute concession en Hollande au capital beige qui voudrait y établir des entre- prises industrielies et surtout ['exclu sion des sujets beiges dans les adjudi cations publiques ce qui, dit-il, por- terait un coup sensible a la metallurgie wallonne, pour laquelle les Indes et les Antilies néerlandaises ont été jus- qu'ici un important débouché pour son matériel de ponls et de chemins de fer vicinaux. La Haye, 47 Octobre. Des renseignements puisés a source autorisée nous permettent d'annoucer que le mariage de la reine Wilhelmiue avec le prince Guillaume de Wied sera bienlöt annoncé officiellement. Le prince Guillaume, qui est né le 26 Mars 1876, est puiné du prince de Wied et de la princesSe Marie de Hol lande. II est lieutenant dans la garde impériale de Prusse. Les paroles prononcées par le Roi Anvers, Dimanche dernier, au sujet de notre marine nationale, méritent d'attirer l'attention du pays. Sa Majesté, loin d'exiger une flotte de guerre, préconisée par certains journaux libéraux et notamment par la Flandre libérale, ne demandequ une marine nationale sans charges pour le pays. Voici comment s'est exprimé l'au- guste orateur: Anvers, messieurs, peut être, et món dé- sir est qu'Anvers soit, la plus grande viile commerciale du continent. Nous avons été les premiers sur le continent construire les chemins de fer, sachons les prolonger par des lignes de navigation. Puissent les Beiges s'inléresser enfin h l'industrie si importante des transports sur mer, des navires de trans ports qui rapportentVoilk ce qu'il nous faut et ce qui nous donnerait les avantages d'une marine nationale, sans en avoir les charges, que dans notre situation particu- lière je ne saurais recommander au pays de vouloir assumer. Ces paroles sont significations. La musique fran9aise depuis Louis XIV (Suite) de Lully ou Lulli (Jean B,e) naquit h Flo rence en 4633. A l'age de 13 ans il vint en France, h la suite du chevalier de Guise, qui le pla^a en qualité de marmiton chez MadeIla de Montpensier. Dans les intervalles de ses occupations, il jouait du violon. Le comte de Nogent, qui l'avait entendu par hasard et avait vanté son précoce talent, insista prés de ia grande Demoiselle pour quelle lui fit donner des lemons, ce qu'elle fit et elle le mit bientót au nombre de ses musiciens. Lully devint célèbre en peu de temps par son talent d'instrumentiste et de compositeur de petits airs. II faut faire remarquer ici que l'art de la composition en France, h cette époque, ehez les artistes fraogais, consistait suriout dans l'art de créer des mélodies, La factum de l'harmonie et de la basse et surtppt l'orchts tration, leur semblaient choses secondaiics et le plus souvent ils en laissaient le sqin leurs élèves. Lully el plus tard notre Grétry travaillaient de cette manière. Si des m- positeurs, même d'opera-bouffe, se permet taient de nos jours pareille chose, ils seraient outrageusement sifflés, bien entendu, ce qui est au moins douteux si de pareiiles ceuvres voyaient jamais la lumière. USSVTSf.X&i^ ■r2&--S.$3fë HIIKV a- -.-A' x ^23^35» -Vu.-.-.- v. ym>si Le JOURNAL D'YPRES parait le MercrecU et le Samedi. Le prix de 1'abonnement, payable par anticipation est de 6 fr. 60 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 1