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Biblio^raphie.
J
Rameau et Gossec furent ceux qui remirent
la composition franpaise dans son ordre na
turel. Mais je reviens Lqlly.
II quitta la maison de Mad"' de Montpen-
sier pour se placer dans ce qu'on appe-
lait alorsla bande dts vielons du roi
Louis XIV
Ce monarque fut si content de lui, qu'k
son usage, il créa une nouvelle bande de
violons, qu'on nomma les petits violonspour
les distinguer de l'autre, appelée la grande
bande. Lully avait alors 19 ans. Lully devint
le meilleur violon de France. Personne, dit
de Fresneuse, na tiré du violon les sons
qu'en tirait Lully.
II composapour sa bande des symphonies,
espèces d'ouvertures entremêlées d'airs de
danse de ce temps, tels que sarabandes,
courantes et gigues.
II fit aussi la musique des ballets ou mas-
carades que le roi donnait tous les ans avant
l'établissement de l'opéra. Bientöt il se lia
d'amitié avec Molière et écrivit la musique
de la Princesse d'Elide, de 1 'Amour médecin
et en général de toutes les comédies
ballets et autres de eet auteur dramatique.
Longtemps, jusqu'en 1660 il avait lui même
joué et dansé en qualité d'acteur, dans ses
pièces, imitant en cela d'ailleurs son ami
Molière. II portait alors le nom de Baptiste.
En 1660 il reprit le nom de sa familie et
vécut avec plus de dignité.
Grkce au succès de la musique qu'il com-
posait ainsi pour le théktre de Molière, Lully
obtint du Roi en 1672, l'autorisation d'éta-
blir une académie royale de musique, qui
est l'oj-éra aeluel, dont Lully est done le
créateur. C'est de ce moment que date sa
gloire. It produisit pour eet établissement
dix neuf opéras dont le succès a duré plus
d'un siècle.
L'air national anglais God save the queen
est aussi une oeuvre de Lully.dit on; il l'aurait
composé ft la demande de Mm' de Maintenon
en qualité de cantique, pour un établisse
ment d'instruction, l'école de St-Cyr, fré-
quenté surtout par des demoiselles nobles
d'Angleterre, qui après auraient importé eet
air en Angleterre.
Lully avait quarante ans quand il composa
son premier opéra. Si cependant comme
créateur de la musique d'opéra, Ie musicien
florentin estun génie, comme homme sa vie
laisse beaucoup k désirer. II était sans scru
pules, èpre au gain, inconstant dans ses
amitiés, qu'il trahissait aisément quand son
intérêt personnel était en jeu, et de moeurs
dissolues. Ayant fait une maladie, son con.
fesseur lui ordonna de brüler la partition de
son opéra d'Armide; il le fit. Etant guéri,
un seigneur de la cour lui demanda comment
il avait pu brüler un si bel ouvrage Paix,
paix, monseigneur, lui répondit Lully, je sa-
vais bien ce que je faisais, j'en avais une
autre copie
Après une maladie de Louis XIV, il com
posa un Te Deum, qu'il fit exécuter aux
Feuillans de la rue St-Honoré le 8 Janvier
1687. II battait la mesure avec sa caune et
dans la chaleur de sa direction, il se frappa
le bout du pied. La blessure se gangrena et
le 22 Mars suivant il mourut a 1 age de 54
ans, laissant une fortune considérable eu
égard k l'époque.
Rameau naquit a Dijon en 1683. II avait
tant de dispositions pour la musique qu'k
l'ège de 7 ans il lisait et exécutait sur le
clavecin toute espèce de musique. Ses pa
rents le destinaient k la magistrature, mais
Rameau, né musicien, fut d'une indiscipline
et d'une indocilité telles, au collége des Jé-
suites oü ils l'avaient mis, qu'il dut en sortir
avant d'avoir achevésa quatrième.
Son père, grand amateur de musique, et
quelques organistes lui donnèrent ensuile
des lepons de clavecin, d'orgue et de contre-
point et Rameau se voua complètement k
l'art musical.
Trouvant trop peu de ressources Dijon,
Rameau se rendit en Italië et y voyagea,
ainsi qu'au midi de la France, en qualité de
lr Violon d'un orchestre de théatre. De Ik.
après un nouveau et court sejour k Dijon, il
se rendit k Paris, oü tl trouva peu de moyens
d'existence et partit pour Lille comme orga-
niste de l'église St-Etienne. De Lille il alla
k Clermont en Auvergne, encore cotpme or-
ganiste et c'est de cette ville que datent ses
premières compositions, qu'il fit dans le
silence de cette vie calme et monotone. II
avait contracté un engagement de longue
durée k la cathédrale de Clermont, mais
vouiant le résilier pour repartir pour Paris,
il usa de ruse et se mit k jouer d'une facon
si barbare, que les chanoines du chapitre se
virent forcés de ie renvoyer. Ayant étudié
plus k fond l'harmonie pendant les quatre
anriées de son séjour k Clermont, k sou arri-
vée k Parts, Rameau publia un traité de
cette science, qui nefutd'abord pascompris,
mais dont les critiques qu'on en fit, fixèrerit
sur lui ['attention du public.
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PROGRAMME DES
du 30 Octobre 1838
sur la Plaine d'Amour, a 2 heures,
organisées par le Vélo-Club.
lre COURSE par invitation)
50 kil. avec entraineurs. 62 tours.
Avec prime au poteau 5 francs.
Sept prix. Fr. 15-12-10-8-5-3-2. Un
diplome sera donné a chaque cou
reur qui aura effectué le parcours
en moins de deux heures. Droit
d'iuscription UN FRANC.
2me COURSE (par invitation)
10 kilomètres taudem. 12 tours 4/2.
Quatre prix. Fr. 100-75-50-25. Droit
d'inscription CINQ FRANCS.
Les inscriptions accompagnées du
droit d'entree, devront parvenir au
local avant le Samedi 29 Octobre a 8
heures du soir.
Aucune inscription ne sera plus
admise le lendemain.
Le Secrétaire, Le Président,
VANDERSTUYFT. F. VAN BESiEN
1 ousser i
Depot a Ypres, chez Donck, frères, rue de
Lille.
jj
a dépot T01^,
