xtrait FRANCE Le nouveau Cabinet Les quêtes pour les pauvres Nécrologie Circulation de fausses inonnaies a Ypres Damas-Soie fr. 1.40 G'est trés vrai qu'oii m'accuse et particulière- ment M. Ie Bourgmestre d'ètre opposé a la ligne vicinale en question, mais cette accusation est réellement risible. Ón raconte même que M. Ie Bourgmestre aurait dit a propos du tram Poperinghe-Dixmude Votez toujours, le tram n'y viendra pas. Quand tout sera décidé je tire- rai une flcelle au dernier moment et tout tom- bera a l'eau. (Hilarité générale). M. Colaert. Vous paraissez en douter.mais c'est vrai cependant, on vous attribue ce pro pos (1). M. le Président. Des potins M. Colaert. Si nous réunions done les di- verses communes intéressées et leur exposions les faits,nous pourrions remettre notre décision de quelques jours. M. le Président. Mais nous devons sou- mettre k la société des chemins de fer vicinaux un plan complet, sans cela ce sont des tentati- ves inutiles. Cette sociétê n'acceptera rien si les capitaux ne sont pas faits. M. D'Huvettere. Je ne suis nullement par tisan de la nouvelle ligne projetée, surtout par- ceque nous devons fusionner notre ligne Ypres- Dixmude qui serait de bon rapport aveccelle de Poperinghe-Dixmude qui sera moins bonne. Inquiétons nous seulement de nos propres intéréts. Nous ne sommes pas contre la ligne Poperinghe-Dixmude, elle ne nous regarde pas et nous n'y avons aucun intérêt, au contraire. L'intérêt d'Ypres est de rester seul maitredu marché au beurre; même la ligne par Lange- marek pourrait être désavantageuse pour Ypres par suite de l'embranchement sur Roulers qui est en projet. Les Roulariens sont plus entre- prenants que les Yprois. lis ont la ligne di recte sur Rouhaix-Tourcoing, deux endroits pouriesquels on expédie beaucoup de beurre d'Ypres en ce moment, et je ne crains que tröp que, une fois le raccordement du Furnes-Am- bacht avec Roulers réalisé, cette ville nous en- lèvera une partie de notre trafic du marché au beurre. M. le Président. Ce qui sera sans le moin- dre doute plus k craindre, ce sont les coopéra- tives laitières si elles se développent, elles traite! ont directement avec les consommateurs et une grande partie du beurre ne paraitra plus au marché. Si on acceptait votre système ce serait isoler Ypres de toute communication. M. D'Huvettere. Non, cela je ne ferais pas mais je ne chercherais pas non plus k faciliter les communications des concurrents. M. Colaert. Prenons la décision d'inter- venir, soit que la ligne parte seulement de Po- peringhe jusqqes Dixmude, par Merckem, soit que nousobtenions égalementl'embranchement de Langemarck. M. le Président. Je propose la résolution suivante Le conseil communal d'Ypres vote la ligne vicinale n'Ypres k St Jean, 't Wieltje, St Julien, Keirselaer, Langemarck, Bixschote, Smisje un la chaussée Ypres, Dixmude, et de lk a Merc- kem-Woumen et Dixmude, avec embranchement de Merckem sur Noordschote, Reninghe, Oost et Westvleteren et Crombeke a Poperinghe. Le conseil vote une intervention de 101,000 fr. et décide de majorer cette somme,dans le cas que l'embranchement sur Zuidschote et Elverdiughe serait maintenu. Cette proposition est votée par 10 voix con tre 1 et 2 abstentions. M. D'Huvettere vote contre et MM. Colaert et Vandenboogaerde s'abstiennent parceque qu'ils auraient voulu voir faire de nouvetles démar ches pour obtenir le chemin de fer k grande section el que M. Vandenboogaerde craint que le vote du tram sera un motif de plus pour le ministre de refuser d'accorder ce chemin de fer. Egoéts M. Roose-Dael est entrepreneur pour les trois égoüts k construire du Marché au bétail, k la rue Carton, de la rue de Dixmude, au gaz et de la rue plume. Droit d'abatage Le droit d'abatage est maintenu comme il existe. (1) Dimanche dernier on racontait k Pope ringhe, dans un cabaret k la place k l'enseigne «Au Paradis» après la messe qu'Ypres „avaitvoté hier 101,000 fr. pour tuer F>o- '"■jjeriug^lio et que toute la faute en éteit au Baron Surmont. Comptes Les comptes des écoles primaires et de la fabrique d'église de St Jaques sont approuvés. Hospi ices civils L'administration des Hospices demande 1'autorisation d'ester en justice 1° Contre M. Mahieu, qui a sous-loué sa chasse sans autorisation. 2" Contre M. Felix Bruynoghe, ancien pen- sionnnaire du Nazareth, actuellement rentier, en restitution des secours qu'il a obtenus pré- cédemment. 3° Contre le cultivateur Verhaeghe pour le payement d'un arrieré de bail. (Accordé). Trottoirs Le conseil accorde le transfert du crédit voté pour le redressement des trottoirs des rues de Lille et Au Beurre.Ces travaux faits ont absorbé plus qüe le crédit. Vente d'arbres Approuvés a l'unanimité. Rue de la boule Le talus des remparts sera magonné en bri- ques; d'après l'avant-projet c'eüt été une dépen- se de de 4369 fr. Un second examen a itémon- tré qu'un mur moins coüteux suffirait. -- Coüt 3159 fr. M. Iweinsd'Eeckhoutte. Ne pourriez vous par la même occasion prendre des mesures pour que des chariots ne stationnent plus dans cette rue sans être munis d'une lanterne. Cela constitue un véritable danger d'autant plus qu'il y a lk bas un grand passage. M. le Président. Des mesures seront pri ses a eet effet. Vente de terrains La vente de terrains a l'étang de Zillebeke est approuvée. II en est de même d'une parcelle de terrain située le long des maisons d'Eigen Heird (4 sur 20 m.) veudue k cette société k 3.50 fr. le mètre carré. Pour la pension deMme Rondelle il sera dé cidé en séance secrête. La séance publique est levée k 7 heures. De M. Paul de Cassagnac dans l'Autorité Est ce Charles Dupuy qui pourra arrê- ter, d'urie main sure, l'effroyabie campagne menée contre les institutions militaires et l'arrnée D'abord, Freycinet, l'otage, ie complice, l'instrument des radicaux, ne s'y prêterait pas. Freycinet est lk, non point pour fairé res pecter l'armée, mais pour la livrer. Et puis, de quelle fagon le président du conseil pourrait-il essayer de réfréner ('ou trage envers l'armée? Que s'il ose, k ce sujet, la moindre tenta tive, d'abord ses collègues de l'ancien cabi net Brisson ne le supporteront pas, eux qui sont les champions de Dreyfus. Ensuite, devant quel tribunal traduirait-il les insul- teurs patentés de l'armée nationale Quel que soit le tribunal,les juges s'inspt- reront des déclarations injurieuses de la cour de cassation k l'égard des juges militaires,et, la cour de cassation ayant donné, elie-même, le signal et l'exemple de l'outrage, c'est l'im- punité acquise d'avance k tous ceux qui con- tinueront k baver sur le drapeau. Reculade honteuse devant l'Angleterre Impuniié pour les insulteurs de l'armée, par qui Charles Dupuy voudra se faire par- donner l'exécution de Dreyfus, et qui sont d'avance couverts, amnistiés, par la Cour suprème Livraison de la fortune privée k l'impót sur le revenu, que représente le sectaire Peytral, ce droguiste enragé. Voil'i quelle besogne réuuitces hommes d'opiniori diverges, qui se ha'issent et se méprisenl, que tuut devrait sépaier, mais qui s'assemblent pour consommet l'numilta- 1 tion, la désorganisation, la ruïne du pays j Nous espérons encore que cette besogne ne s'achèvera pas et que la tentative sera de j courte durée. Lesjournaux catholiques de Paris pubhent la note suivante Eu raisoii du tolle soulevé par la publi cation du rapport sur l'avis dematidé au Conseil d'Etat relatif k la suppression des quêtes pour les pauvres dans les églises, le Conseil a retiré de son ordre du jour la déli- bération k prendre sur ledit avis. Espérons qu'il n'y reparaitra plus. Un yprois, M. J. Spilliaert, capitaine-com mandant au 3°"' de ligne, chevalier de l'or- dre de Léopold, décoré de la croix militaire de l'^classe, est décédé inopinémem k Saint Nicoias, le 16 Oetobre dernier, k l'kge de 53 ans. Aux funéraiiles du digne capilaine, plu- sieurs éloges tunèbres out été piononcés. entre autres par le capiiaine-cüiiimandant M. Bougnet, dont nous sommes tieuieux de pouvoir rapporter les paroles Messieurs, Après le chef qui vient de vous retracer la carrière militaire si noblement parcourue par le capitaine commandant Spilliaert, qu'il me soit permis d'adresser, au nom de ses uombreux amis, un suprème adieu a celui que nous aimious comme un frère et que la mort inexorable, saus se laisser déaouer, ni attendrir, vient d'enlever si inopinémeut a notre affection. Vous ressentez comme moi, Messieurs, l'émo- tion qui m'étreint en nous trouvant devant ces vénérés qui bientöt vont nous être ravis aussi, pour ne plus nous laisser que le souvenir, cetie mystérieuse attache qui relie ceux qui restent a celui qui n'est plus. Ce souvenir, meffagabie quand ils'agit d'un ami sincêre tel quo fut notre cher Spilliaert. Paries brillantes qualités de son coeur, juste- ment appréciées par tous ceux, qui, comme nous, i'ont connu, Spilliaert s'était créó des rela tions d'amitié solide, tant dans ie monde civil que dans le monde militaire toutes les sympa thies lui étaient acquises; et a quelque réumon de camarades qu'il se trouvat, li savait la char mer, au plus haut degre, par sa vive intelligence et un rare esprit d'a propos, et ainsi s'il arrivait pariois que la conversation prenait un caractère quelque peu irritant, il savait nnmédiatement par une bonne boutade nous rnettre u accord. Par nous tous, Messieurs, il était considété comme un modèle de dévoüement et de bonte. D'un coeur géuéieux, il ne recuia uevaut aucuue peine lorsque queiqu'un d'entre nous avait re- cours a son obligeance, et, quand parfois, il s'agissait d'une question délicate, il déploya pour nous reDdre service, toute sou intelligence, toute sou activité, toute son énergie. Ses avis et ses conseils avaient de l'autorite. Que dire du dévoüement du commandant Spil liaert envers sa familie 1 II était sans bornes et ceux-la seuls qui ont vécu dans l'intimité avec lui, peu vent dire combieu il affectionnait sa mère, combien il cbérissait tous les siens. Puissent nos sentiments unanimes de regret apporter quelque consolation a leur profonde et iégitime douleur Et maintenant que l'heure de la séparation a sonnó, regois, cher ami, l'impérissable hommage j que nous reudons a ton bon et a ton noble coeur. Ton souvenir restera gravé en nous a jamais Adieu, cher Spilliaert, au nom de Les nom- breux amis, adieu Nous apprenons que la police a mis la main sur uu individu,iuconnu jusqu'ici,qui a donné en échange 27 fausses pièces de nic kel dans un estamuiet situé piace de la gare. Les pièces sont très-bien imitées. Nous croyons devoir avertir le public et le meitre en garde contre ceux qui donnent les pièces en paiement ou les font échanger. ainsi que Henueberg-iaoie noire, blan che et. couleur, a partir de 95'cts.jusqu'a fr. 8 50 le mètre - en uni, rayé, quadrille, fagonné, Da- masetc. (en v. 210 qual. et 2000 nuances et dessins diff.), franco de part et de douane a domicile Echantillons par retour. G. Henneberg,Fabrique de Soie (fourn. i. &a .)Zurich TOUX CHROIfIQUE Thoiix InlliH'nz:i II est prou- vé par l'expérience qu'il n'y a qu'un remède vraiment efficace Aucun thoux, aucun rhum ne lui résiste. Ce remède merveilleux est nommé partout le sirop DE PRATERE. Pf enez done du sirop De Pratere contre le thoux. Prix 2 fr. la bouteille. Refusez les ccntrefapons.En vente chez les pharmaciens: Ghyssaert k Dixmude, Veys k Roulers et Socquet k Ypres. En allant a Etruxelles ne manquer pas de visiter 1 'Hóteldes Ventes.H, Boulevard nspach. 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La Au nombre des maladies communes de la vie, il en est une, et des plus ennuyeuses, la toux chronique, qui est rebelle a un traitement ordinaire. Nous remarquons souvent, chez les enfants, qu'une toux fait son apparition sans cause appre ciable, et continue jusqu'a ce que l'enfant devienne faible et amaigri et se trouve tout prédisposé a la maladie. La toux chronique ou même la suscep- tibilitè de s'enrhumer avec facilité est toujours signe d'un manque de vitalité. Le traitement le plus rationnel pour la toux chronique ou pour un état général d' amaigrisse- ment, c'est de prendre l'Emul- sion Scott qui est la forme la plus agréable d' a b s o rber l'huile de foie de morue en wfry* combinaison avec les hypo- Lihosphites de fchaux et de .}k/ 'soude. ',;i I.'Emulsion Scotl est non seulement un Bmr»e-Thére»e SAiVIJOSJCUratif direct pour toutes les affections de la gorge et de la poitrine, mais elle communique a tout le système,vitalité et force, et combat les tendances au dépcrissement. L'Emul- sion Scott se fait consi amment reinarquer comme un remède des plus efficaces. Elle est si agréable au goüt que les per- sonnes les plus délicates neuvent l'absor- ber avec plaisiret son effet reconstitutif sur l'organisme est tel, que les cas de dépérissement, même les plus rebelles, sont bientót guéris. G'est avec plaisir que nous mettons sous les yeux de nos lecteurs une lettre au sujet d'une petite enfantde quatreans qui a eté guérie d'une toux chronique et ame- née a une condition de pleine santé. Villeneuve-sur-Lot, 6 mal 1897. Monsieur, au commencement du mois de novembre 1896, ma petite nile agée de 4 ans fut attelnte d'une broncbite dont elle garda une toux perslstante jusqu'en janvier 1897, ce qui me donnail beaucoup de soucis.J'employal votre nmulslon scott et je suis beureuse de pouvoir vous dire qu'après quelques jours de traitement,la toux avalt complètement dlsparu, ma fll- lette était guérie. Agréez, Messieurs, etc. (Signê)Mme sanjou, institutrlce. STERFGEVALLEN

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 2