J 25* Samedi 3 Décembre 1898. 10 centimes le [\f°. 33s Annee. IV 3397 Qp.CkA VILLE D'YPRES CONSEIL COMMUNAL A propos d'une nomination Mi On s abonne rue au Be^rre, 36, a Y Le JOURNAL D'TPRES parait le Mercredi et le Samedi Le prix de I-abonnement. payable par anticipation est de 6 fr. 'so c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus Les abonnements sont d'un an et se regularised tin Décembre Les articles et communications doivent être adrossés fran- j rranc de port a I adresse ci-dessus. pres, et tous les bureaux de poste du royaurae. Demain, Dimanche, pendant la messe de 11 1/2 heures, t'Harmonie Communale, sons l'liabile direction de son chef, M. Wittebrood!, exécn- tera a l'église St Martin deux raorceaux de cboix, a I occasion de la Ste Bar be 1Transcription sur le Cid, de Massenet. 2. Marche guerrière et Hymne de com bat, de Bienzi, par Wagnèr. Avis aux amateurs d belle musique. Compte rendu de la séance du 26 Novembre 1898. La séance s'ouvre a 5 h. 10 m. sous la présidence de M. le Baron Surmont de Volsberghe, Bourgmestre et en presence de tous les conseillers. Le procés-verbal de la dernière séance est déposé sur le bureau a l'inspection des membres, et celui de l'avant-dernière est approuvé. M. le Président dit qu'il ressort des renseignements pris que M. Degrou, dont on a parlé dans les séances précédentes, est né a Comines l'année 1825. II est dé- cédé a Bruxelles. M. l'Echevin Colaert demande a M. le Président de donner une table a M. Lam- bin, qui preud des notes pour le compte rendu des séances, inséré dans les colonnes de nos confrères libéraux. M. Lambin remercie, disant qu'il est sa- tisfait de la place qu'il occupe. L'administration des Hospices a envoyé un plan et un devis pour l'établissement dun batardeau sur le Wieltjegracht. II coütera 3000 fr. M. le Président observe que l'autorisation demandée ne peut être accordée que sous réserves. En cas de nécessité, la ville aurait le droit de faire démolir cette construction aux dépens des Hospices. Dans ces conditions on aecorde d'urgence cette autorisation M. D'Huvettere. Si des particuliers fai- saient la même demande, serait-elle égale ment accordée f M. Colaert. Chaque demande devrait etre examinée séparément et la décision se- rait prise en conséquence. MM. Decaestecker et D'Huvettere votent contre. Budgets scolaires Les budgets scolaires qui ont été remis a dernièie fois a une autre séance, sont v°tés cette fois-ci. Les annonces coütent 15 centimes la ligrie. Les réclames daas le corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires1 franc la iigne. Les numéros suppié- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les 2 Flandres) s'adresser k l'Agence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. Dans la discussion du budget de l'école industrielle, M.Vanderghote exprime le dé- sir que des legons soient données sur la taille de la pierre bleue. MM. le Président et Colaert répondent que la taille de la pierre bleue fait partie du programme des logons; mais qu'il importe d enseigner d'abord la taille de la pierre blanche et particulièrement le dessin. M. le Président fait l'éloge de l'Ecole Industrielle.Elle est fréquentée déjapar 185 élèves, qui suivent régulièrement les classes. Professeurs et élèves rivalisent de zèle et il n existe pas de doute, que cette institution ne fasse le plus grand bien a notre popula tion ouvrière en même temps qua l'indu- 8trie Yproise. M. Fiers demande que la porte de sor tie soit réparée et qu'une partie de cette porte soit ajourée. M. Colaert espère que ce pourra être fait pour l'année prochaine. M. Begerem a visité cette semaine l'Ecole industrielle et a constaté que tout marche a la perfection. II engage ses col- lègues du conseil a s'y rendre également. II appuie les observations de MFiers. Finalement le budget est voté a 1'unani- mite'. Fabrique d'Eglise St- Pierre Les comptes sont en déficit de 4131 fr. 68 cent. La ville devra finir par combler ce déficit pour rétablir l'équilibre dans les comptes. II est donné autorisation de vendre pour 5032 fr. de titres de rente pour les domma- ges intéréts et les frais de procédure a payer en faveur d un ouvrier qui a été victime d'un accident du temps de M. Pyssonnier, pour lequel la fabrique d'église, légataire univer- selle de ce dernier, en même temps que les Hospices de Bruxelles et M. Delaet, a été rendu responsable. Succession de Stuers Après une discussion a laquelle prennent, part MM. Fraeijs, Colaert et le Bourgmes tre, l'arrangement intervenu avec les héri- tiers de Stuers est approuvé. Voie ferré Ypres-Oixmude M. Vanden Boogaerde demande si M. le Président, ou bien un autre membre des Chambres, n'ont pas encore eu l'occasion de voir M. le Ministro des Ckemins de fers, pour causer de la voie ferrée en question. M. le Président répond qu'il faudra atteudre qu'une occasion favorable se pré sente a cet effet, sans cela rien de bon ne pourrait se faire. M. Vanden Bogaerde. II faut taciier de convaincre M. le Ministro. II n'est sans doute pas si intraitable 1 M. Colasrt. II ne veut plus même dis- cuter la question. Aussi longtemps qu'il ne veut pas discuter, il est impossible de le convaincre. Eaux de la ville M. Decaestecker demande s'il n'y a pas moyen de do'ter les habitants des envi rons du «Steeuen Brugge» du système de ca nalisation des eaux de la ville Ces personnes sont presque toujours pri- vées d eau et cependant elles kabitent en quelque sorte sous le chateau d'eau. Etre ainsi a proximité du bien-être, et n'en pas jouir, constitue pour ces gens un vrai sup- plice de Tentale. Je prie le Collége Echevinal d'étudier la question afin de leur donner, si c'est possi ble, satisfaction. M. le Président. Nous verrons si c'est possible, mais il y a, ainsi que je l'ai dit a diverses reprises,plusieurs objections a faire a cet égard. C'est encore plus difficile ici qu ailleurs,vu que nous serions forcés d'éta- bür la canalisation sous le pont du nouveau canal, et puis c'est une section extra muros. Une chose a observer également, c'est que certains propriétaires batissent des inaisons, sans songerun moment a la question de l'eau alimentaire. On pourrait objecter qu'il n'y a pas de sources de ce cóté c'est possible, mais il y aurait toujours moyen de construire une citerne pour y conserver l'eau depluie. La ville devrait, a la fin, remédier et penser a tout. Enfin, nous examinerons la chose, et si nous en voyons le moyen, nous donnerons satisfaction a la demande des habitants de ces cótés. M. Decaestecker demande qu'on établisse la canalisation des eaux, rue de la Plume, en même temps que la construction de l'é- goüt. Cela pourrait se faire avec les mêmes peines, dans le même creux, ou parallèle- ment. M. le Président. Non, ce riest nulle- ment possible. Un des tuyaux éclatant, 1 eau s en irait par l'égoüt et nous n'en sau- rions rien. La séance publique finit a 6 h. 10 min. Le Progrès se tailLa tutte s'esquive. Nous n'avons jamais parlédii la feuille radicale, des bienfaits dont la familie Ver- gracht aurait été comblèe par I admi nistration libérale et il est assez éton- nant de constaler que le Journal d'Ypres El plus loin Le journal commence par rappeler les bienfaits dont notre admi nistration cléricale a comblé la familie Vergrachlnotamment en lui vendant it y a sept ans, le terrain sur lequel se trouvait construit son établissement (Textuel.) C'est done le Journal d'Ypres qui a porté le débat sur un terrain d'ordre essentielle- ment privé, s'il faut croire la Lutte. Or, c'est le Progrès qui, deux reprises diftérentes, a reproché la familie Vergracht nistration libérale. La première fois nous lui avons répondu qu ii nest pas convénable de reprocher quelqu un un bienfait, surtout quaud le p ré - teudu bieiifaiteur ne s'est imposé aucun sa crifice. La seconde fois nous avons dit que, dans le système du Progrês. 1'administration catholique aurait droit aussi quelque gra titude de la familie Vergracht, pour lui avoir vendu le terrain en question; mais que nous ii'avious jamais songéri lui reprocher cela. La Lutte, ayant fait cause commune avrc le Progrès, arcades ambo contre M. Maurice Vergracht, ne peut décemment dés- approuver l'attitude de son confrère doctri naire. Mais esi-il nonnête, oourageux, de nous atiribuer un argument quefie sait, en atne et conscience, avoir été p oduit par notre contradicteur, argument que nous avons réfuié Si la Lutte ne recommit pas ioyalemèht qu'en nous attribu int lelaftgage-du* Progrès eilesest trómpée, nous la taxerons de rnau- vaise foi. Allle Journal pad la tête Vous ne la perdez peut être pas mais vous snentez sciemment, et nous vous sommofis de re;a- blir la vérjté des fails.- Si vous ne Ie frites pas, vos lecteurs serout édifiés sur votre prétendue impartial,ité, et nous vous liapoeL lei ons souvent votre fourbena. Jarhiis un journal qui se respecte un pau n'a eu recours k de pareiis moyens de polémique ;ret, nous le disons k l'houneur d'auires confrères, nous n avons pas été obliges jusqu'ict de re- lever une pareille mauvaise foi. Et d'uue Poussant plus loin encore san impudence, La Lutte éerit littéralement Le jouraal revient en suite sur certain es insulles, qui auraient été adressées ea 1,895 a des soeurs de la Providence, fait.s au sujet desquels nous aous sommes expliqwés »t que le Journal d'Ypres qualifiait de faits de voyoucratie. Le Journal désire-t-il connaïfre »J Ie yoyou nous lui próposons de tehir une enquête, devant un tribu- Hal a son choix et dans lequel nous accordons d'avance la major ité d ses amis. Nous verrons si le Journal accep tera le défi Vous vousêtes expliqué sur ets faits! Répétez, s il vous plait, vos explications. Vous n'avez rien expliqué vous avez nié, oui mé, ces faits. Et ils som devenus vrais aujourd'hui Accepter votre défi Nous t'accc-pterioiis immédiatement, si nous ne conriaissions. aussi bieu que vous, l'auteur des fails. Et vous pourriez vous-même constituer la rna- jorité dans le tribunal de votre cboix, si nous ne pouvions désigner par nom et pré- nom l'auteur en question. Pas besoiu done d'enquête ni de tribunal. Sommez nous k votre tour de préeiser Nous le terions sans hésiter, si nous ne sa- vions que celui qui a insulté les soeurs, de ia Providence, tout en restant chez vous, AIT CRU DEVOIR PORTER LE DÉRAT, SUR CE TER RAIN DORDRE ESSENT1KLLEMENT PRIVÉ, D AVOIR ÉTÉ COBBLÉE DE BIENFAITS PAR LADMI >1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1898 | | pagina 1