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Etrennes Pontificates
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i Li QH
Samedi 4 Février 1899
10 centimes Ie !V°.
34e Ann re.
N° 3415
dans la ville et l'arron
dissement d' Ypres
A VIS
Salle Iweins
Italle
Allemagne
France
Les pensions de retraite
On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du rovai" i»e.
Les annonces content 15 centimes la ligne. Les réclames dans 'a corps du journal coütent
30 centimes la iigne.Les insertions judiciairesi franc la lisrne. Los numéros suppló-
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Listes précédentes fr. 1152.70
Anonyme, Boesinghe
M. Busscbairt, curé de St Pierre
M. l'abbé Mcuraux, directeur
de la Sainte Familie, k Ypres
Anonyme
Anonyme, pour obtenir la béné
diction sur une familie entière
etentreprises
Une servante
Une servante
Les Soeurs de l'hópital Notre-
Dame
M. A. Annoot, vicaire, ft
Boesinghe
Une familie demande la béné-
diction d'en haut
Anonyme
Eene dienstmeid
2.00
20.00
5 00
20 00
20 00
5.00
2.00
20 00
20 00
100.00
2 00
1.00
3.00
Le grand concert de etiarité organisé par
la commission administrative de lecole de
musique. aura lieu le Dimancbe de la Mi-
carême, 12 Mars 1899.
Un comité de dames s'est forrné pour
recueiilir les seuscriplion-s it domicile.
La commission <>se espérer que les habita-
tarits de la ville.feront bcwi sccueil ces
dameS'e.UfaclliteFobt ainsi la tactie quVlles
se sont imposées dans le but de soulager la
misère.
Cartes de familie (personnels habitant sous
Ie même toil)5 francs.
Carle personnelle 2 francs.
Nous apprenons avec plaisir que la
Grande Fanfaredonnera une iroisième
soirée-tabagie a la salle Iweins,Samedi
11 Février prochain a 8 1/2 heures.
Parmi les artistes qui preteront
leur concours, nous cito is Monsieur
EmileSiroux, saxophoniste, directeur
de la musique de la garde civique de
Laeken et Monsieur Van lluffelen,
chanteur de genre a Bruxelles.
La société chorale L Orphéou s'v
fera entendre également.
Société Chorale
L'ORPHE )N D YPRES
sous la direction de M. J. Tyberghein
JJimanche, 5 Février
it 7 h. du soir,
en la SALLE IWEINS,
1899,
k m
organisé avec b' bienveillant concours de
MM, Rutteau, chanteur de genre, de
Lille, les Mediators Yprois et plu-
sieurs Membres de la Société Chorale.
mée sont pourvus du nouveau canon k tir
rapide, et voicï qu'on annonce aiec détails
précis, et sans que la nouvelle soit démen
tie, la fabi ication it Dantzig d'un nouveau
fusil.
Suivant le Vorwaerts, dès le mois de mars
la fabrique deSpandau sera en taesure de
iivrer 80 fusils par jour.
Première partie.
1. Les Esclaves, choeur, A. Saintis.
2. Chacone, pour violon seul,
par M. A. Van Eegroo S. Bach.
3. Berceuse(deJocelyn,)airpar
Jules Antony Benj. Godard.
4. Air pour cor, par M.G. Ver-
haeghe H. Cramer.
5. Poêriie,ditparM.LéonAntony
6. Fantaisie sur Carmen, par
les Médiators Yprois G. Bizet.
7. Chansonnette, dite par M.
Rutteau
Deuxième partie.
1. Ons Vaderland,chor-cantate
pour voix mixles C. Tieberghien.
2. a) Die frau Mehierin,ouver
ture F.
b) Gavotte et Musette S.
pour piano, a quatre-
mains, par MM. G. Desra-
mault et Cyr.Tieberghien.
3. La fermière, pour basse,par
M. J. Derudder d'Hardenot.
4. Polonaise briilante, pour
violon,par M.A.Van Egroo Wieniawski.
5. Pas du tout, mélodie, par
les «Médiators Yprois» V. Monti.
6. Chansonnette, dite par M.
Rutteau
Suppé.
Bach.
Un complot anarchiste
Une dépêche de Rome au Daily Telegraph
annonce qu'un agent de la süreté, chargé de
surveiller les anarchistes, a été mystéreuse-
ment assassiné. On a découvert l'existence
d'un complot pour l'assassinat de tous les
agents de la süreté chargés de la surveil
lance des anarchistes. On a déjk arrété
douze eonspirateurs.
La dépêche suivante de Rome au Temps
continue la nouvelle
Rome, 2 février.
A la suite de l'arrestation de quelques
anarcbist.es k Liv< urne et de leurs aveux, la
police sr ruit sü e d'être sur la trace d'un
vévifable complot II par aft que les anar
chistes de cette vilie avaient décidé de se
débarrr.sser de tous les agents de police.
Deux de crux ci ont déjk été assassinés.
L'Allemagne co tinue ses armements for-
midables. Les trois quarts des corps d'ar-
Paris. 3 février.
M Quesnay de Beaurepaire continue k pu
blier d'étranges révélations sur la manièra
dorit la cour de cassation prépare la revision
du procés Dreyfus.
Ces révélations peuvent se résumer
ainsi
1° II est établi dans l'enquête que la
chambre criminelle, avant d'avoir entendu
le rapport Bard, c'est-k-dire avant d'avoir
examinéle dossier, était décidée k innocenter
Dreyfus par un arrêt sans renvoi.
2'Lemembre de la Chambre criminelle
qui lisait k sis collègues les pièces du dos
sier secret omettait les passages accusant
Dreyfus.
3° Ungéréral ayant fait une déposition
trés importante ét trés secrèfe, P cquart la
eonnaissait le lendemain avant sa emparu-
tion.
4° Une communication secrète leur est
faite ilsen ont la garde. Le lendemain la
grand rabbin la connawsait et s'informait
comment on aurait pu prrer le coup.
La Chambre des Représentanfs s'est
longuement occnpée, cette semaine,
de Ia question si intéressante des pen
sions de retraite, a 1'occasion d'une
interpellation de M. Woeste.
Cette importante question, qui con-
tribuera, plus quetoutes les mesures
proposées par les socialistes, a la paix
sociale, marche vers une solution trés
large et, espérons-le, trés prompte.
A i'avenir,tous lesouvriers de bonne
volonté, et même les bourgeois, aidés
par les pouvoirs publics, pourront
saffilier a la caisse de retraite et assu
rer leurs vieux jours contre la misère.
Quant aux accidents du travail, un
projet de loi, du. a l'initiative de M.
Nyssens, sera discuté sous pen.
Les soeiélés de secours mutuels s'or-
ganisent et se multiplient partout.
Elles assurent louvrier contre les ma
ladies.
Ces trois questious seront done réso-
lues et le sont déja en partie, grace
a l'initiative du gouvernement et des
chambres.
M. Woeste a pu dire avec raisou que
ce n'est point depuis l'arrivée des so
cialistes a la Chambre, comme l'avait
prétendu M. Anseele, que la question
des mutnalités avait müri, mais par
les efforts des catholiques qui ont fondé
les premières mutnalités que ce sont
eux qui out fondé la caisse de retraite
et élaboré la loi sur les mutnalités.
Nous sommes heurenx d'enregistrer
ici les paroles prononcées, a la fin de
la discussion, par l'honorable M. Coo-
reman, le nouveau ministre de Fin-
dustrie et du travail. Elles prouvent
que le gouvernement est décidé d'aller
aussi loin que possible dans Ia solu
tion des questions sociales.
M. Cooreman, ministre de l'industrie et du
travail. Ce débat ne saurait être proloogé,
puisque sa solution ne pom être actuelle.
M. Anseele a renouvelé ses critiques acer-
bes il y a déjk ét j répondu et on y répon-
dra encore.
D'autre part, il y a les propositions de M.
Woeste qui, jusqu'k un certain point enga-
gaient I'avenir. Aujourd'bui, l'honorable
membre ne demande plus que ö'étudier la
fixation du point k 60 centimes. Je me suis
expbqué riéjk k eet égard j'ai dit hier que le
gouvernement entend laisser intact le fond
de la question dt s pensions de retraite.
J'ai décLoéque le gouvernement entendait
discuter cette question dans son entièreté et
je Ie répète k M. Denis qui m'interroge k ce
sujet.
M. Denis. - Je vous remercie, monsieur
le ministre.
M. Helleputte. Trés bien
M. Woeste. Mais si l'étude de l'admi-
nistration aboutit k faire déclarer bonne ma
solution, celle-ci ne sera pas écartée.
M Cooreman, ministre de l'industrie et du
travail. Je n'écarte a priori aucune solu
tion.
M. Denis. Moiiis que personne, j'ai
songé k écarter les travaux de la commission
extra parlementaire.
M. Cooreman, ministre de l'industrie et du
travail En effet, ellea travaillé des années;
on ne peut done me demander d'improviser
une solution hie et nunc, Mais, j'ajoute que
la solution doit, k mon sens, intervenir dans
un délai peu éloigné
M. Helleputte. Trés bien
M. Cooreman, ministre de l'industrie et du
travail. ...et e'est présicément pour cela
que le système actuel provisoire peut être
maintenu.