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Etrennes Pontificates
GRAND CONCERT
SS^-W f/y^
Mercredi 8 Mars 1899
10 centimes le N°.
84" Annèe. IV0 3428
dans la ville et 1'arron
dissement d' Ypres
Grand Concert de Charité
Concert de charité du
12 Mars 1899
REVUE POLITIQUE
Espagne
France
Distilleries agricoles
On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et a tous les bureaux de poste du royaume.
Listes précédentes fr. 1832 97
E. H H. Demaerel,pastor, Sint
jan, bij Yper 10.00
Onbekend 1.00
Une conférence de curés k Zant-
voorde (Cotnines) 25 00
L. V. 2 00
Samedi 11 Maïs, 7 1/2 h. du soir, Ré
pétition Générale ii la Salie des Halles (En-
trée par l'hótel de ville).
Les peisonnes qui désirenty assister peu-
venl se procurer des cartes au prix d'un
franc l'Hötel de ville, Salie de milice, Ven-
dredi 10 et Samedi 11 Mars.de 11 heures
midi.
Les cartes délivrées pour le Concert de
Dimanche ne sont pas valables pour la répé-
tition générale du Samedi soir.
VILLE D'YPRES
1899,
DIMANCHE 12 MARS
h 7 heures du soir,
FÈTE DE CHARITÉ
au profit des pauvres
Les personnes qui désirent avoir
des chaises nuniérotées peuvent s'a
dresser a l'hótel de ville, salie de
milice, a partir du Mercredi 8 jus-
qu'au Samedi 11 Mars, de 11 heures
a midi.
Le prix est. de 1 franc par place.
Le tribunal militaire de l'empire
allemand
On se souvient de la longue querelle
qui était survenue entre la Bavière et
la Prusse au sujet du tribunal suprè
me militaire de l'empire. Lorsque
l'empereur eut decide d'uuifier la
legislation pénale militaire, il créa
uil seul Iribunal suprème, estimant
que c'était le seul moyen d'arrivera
l'unification de jurisprudence.
Mais la Bavière protesta avec une
extréme énergie elle soutint que son
Code pénal militaire était de beaucoup
supérieur a celui de la Prusse que Ion
prélendait imposer a tout I'empire, et.
qui, malgré quelques modifications,
était encore a peu prés celui de Féde-
ric IIet elle déclara qu'elle ne con
sent irait pas a l'échange. Elle en avait
d'ailleurs, la liberté, car ses droits en
cetle malière avaient élé spéeialement
réservés lors de soit adhésion a l'em
pire. La Prusse refusa de céder les
passions particulières sen mêlèrent,
et I'affaire ne tarda pas a s'envenimer.
Ou n'a pas oublié les discussions
quelle souleva tant, au Beichstag qua
la Diète de Bavière. Ües négociations
intei vinrent, cependant, entre les
deux gouvernements elles se tournè-
i'ent vers le bul de l'institution d'une
chain bre spéciale bavaroise au tribunal
suprème militaire siégeanta Berlin:
elles out, enfin, abouti, et le Parle
ment allemand a adopté, n première
et deuxième lecture, hier, le projet,
qui lui était présenté. Au cours de la
discussion, qui n'apasduré longtemps,
le chaucelier de l'Empire a déclaré que
(ous les gouvernements confédérés
avaient décidé d'un commun accord
que la loi ne pourrait pas être modi-
fiée ultérieurement saus une nouvelle
entente avec la Bavière.
Le comte de Lerchenfeld, ministre
de Bavière, a affirmé, une fois de
plus, que le gouvernement bavarois
maintenait Popinion d'apiès laquelle
il possède dans cette affaire un droit
réservé mais il a ajouté que ce droit
était sauvegardé dans le projet de loi,
el que la déelaralion du chaucelier
de l'Empire fournissait la garantie
demandée par la Bavière.
En consequence, la querelle est dés
Liaintenant apaisée.
Le nouveau gouvernement espag-
nol se trouve en présence de négocia
tions engagées par le cabinet précédent
avec l'AUemagne pour la vente des
Carolines, des Palaos et des Mariannes,
si toiitefois les Cortes approuvent
l'aliénation de ces colonies dont la
majorité des Espagnols estime que la
conservation coüterait plus que ces
colonies ne valent.
M. Sagasta a prévenu le nouveau
cabinet que les derniers rapports des
préfets avaient signalé au gouverne
ment une agitation croissante parmi
les carlistes de la Catalogne. Les réfu
giés carlistes en France se sontrap-
prochés de la frontière, oü se trouvent
également, éparpillés dans de nom-
breuses localités, quelques milliers
de déserteurs qui, malgré l'amnistie,
n'ont pas voulu rentrer en Espagne.
Le gouvernement a télégraphié aux
présidents des chambres de commerce
pour les inviter a venir a Madrid afin
de s'entendre avec les ministres sur les
raesures a prendre dans l'intérêt du
commerce et sur leur représentation
au Parlement,
A la cour de cassation
Paris, 6 Mars. La Cour de Cassa
tion toutes chambres réunies siégeant
en eonseil supérieur de la magistra-
ture s'est occupé aujourd'hui du cas
de M. Grosjean auquel elle, a infligé
line peine disciplinaire de deux mois
de suspention.
La Cour de cassation, toutes cham
bres réunies, a désigné comme rap
porteur de la demande en révision
Dreyfus, M le Président Bollot-Beau-
pré, de la Chambre civile.
On assure que l examen de l'affaire
ue viendra pas avaut le 10 Avril en
audience publique devant toutes les
chambres réunies.
Grand émoi dans le monde des oeuvres
rurales depuis que M. Liebaert, ministre des
finances, a exprimé sa formelle intention de
réduire de douze hectolitres b cinq la pro
duction journaliè'e des distilleries agricoles.
Pareille mesure, sans nul doute, porterail
un coup mortel aux distilleries agricoles.
Etait-ce bien la peine d'en favoriser la créa
lion Car ne l'oublions pas c'est le
gouvernement et c'esi la Droite qui, dans le
plus louable but, ont poussé le cultivateur
dans cette voie. Ne serait-ce pas une ironie,
une injustice, de bouleverser l'oeurre accom-
plie.de détruire lesexpériences qu'elle a fait
nattre, de rendre inutiles les sacrifices que
Ton a encouragés
On sait dans quelles conditions les distil
leries agricoles se développèrent.
Ge fut pour permettre une utilisation ré-
munératrice des produits de la ferme, pour
faire bénéflcier les cultivateurs de la produc
tion des flegmes, pour fournir au paysan des
résidus servant b l'alimentation de son
bétail, bref, ce fut dans l'intérêt essentiel du
petit paysan que le cabinetde Smet de Naeyer
réduisit de 15 p. c. les droits d'accise au
profit des distilleries agricoles coopératives.
Cette modération de droits était absolument
nécessaire pour permettre aux distilleries
agricoles de vivre, et de soutenir la concur
rence des puissantes distilleries industrielles.
De toutes parts, on fit appel b l'initiative
des paysans. M. le ministre de l'agriculture
fit donner de nombreuses conférences pour
exposer les avantages de la loi. Comme le
rappelle une correspondance publiée hier
dans le Patriote, Duffel, l'inauguration de
trois distilleries agricoles fut honorée de la
présence de MM. De Bruyn et Schollaert, et
d'un grand nombre de députés. L'honorable
ministre de l'agriculture, aux applaudisse-
ments des fermiers de Duffel, renouvela en
cette occasion la déclaration faite la
Chambre par son collègue des finances que
l'appui du ministère ne ferait jamais défaut
aux distilleries agricoles coopératives et
que, si les faveurs leur accordées mainte-
nant étaient insuffisantes, il leur garantis-
sait des faveurs nouvelles.
Sous un tel patronage, il n'est pas éton-
nant que les coopératives de distillerie se
soient partout multipliées. Prudents et mé-
fiants de leur nature, les fermiers ont fini
par se laisser convaincre. Et aujourd'hui,
moins de quinze mois plus tard, le gouver
nement, effrayé du succès obtenu, sorigerait
ii retirer les faveurs acquises et b étrangler
sommairement, par l'effat d'un arrêté royal,
les coopératives que ses exhortations et ses
promesses ont suscitées
On a créé des coopératives fraudu-
ieuses, objecte t-on, et le trésor subit de ce
chef un pi éjudice de trois ou quatre millions.
C'est vrai Certains spéculateurs ont fondé
des distiileriesqui n'ont de coopératif et d'a-
gricole que le nom, institutions dont lous
les avantages sont assurés aux bailleurs de
fonds, et oü le personnel de paysans se com
pose d'une demi-douzaine d'hommes de
paille. C'cst ud abus et les coopératives
honnêtes, qui en sont les principales
victimes, ne demandent pas mieux que d'y
voir couper court. Mais, est-ce une raison
pour tuer les coopératives honnêtes en même
temps que les autres Faut-il arracber le
froment avec l'ivraie
Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi.
Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 80 o. par an pour tout
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Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les 2 Flandres) s'adresser 4 l'Agence
Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse.
dans la grande Salie des Halles
de symphonie (80 exécutants)
sous la direction de M. Jules GOETINCK,
avec le concours de
M'"e Martha LIGNIÊRE, cantatrice,
M. H. DOGNIES. te. or,
M. Louis VANHOUTTE. pianiste
en M. Albert VAN EGROO violoniste.
PROGRAMME
1. Ouverture d'Athalie, Mbndblmohn.
2. Récit et Air de José du lr acte
de l'opéra «Inès» (Mr Dognies) Jul»» Gobtinck
3. Concerto en do mineur pour
violon (Mr Van Egroo) Max. Bruch.
4. a. La Procession iMU'LignièreJC. Francs.
b. Air de l'opéra Les noces de
Figaro (idem) Mozart.
5. Peer Gynt, suite d'orchestre Gei»».
a. Le Matin.
La mort d'Ases.
c. Danse d'Anitra.
6. Scène et duo du 2* acte de
l'opéra Inès Julbs Gobtincx.
15 MINUTES DE REPOS
7. Ouverture de Phêdre, J. Maisihit.
8. Concerto pour piar.o (Mr Van-
hontte) R Schumann
9. Polonaise en la pour violon
lMr Van Egroo) Wixniawsxy.
10. a. Intermezzo et valse lente
du balletSylvia L. Dblibbb.
b. Pizzicati, id.
11. Air des bijoux de Faust (Mll>
Lignière) Gounod.
12. Milenhaballet, J. Blooxx.
PIANO PLETEL
A
W