COURSES
VÊLOCIPÉDIQUES
Le retrait du projet de
Réforme électorale
Un suicide a Ypres
Le naufrage du «Paris»
Nécrologie
AVIS
La loi sur Ia pêche fluviale
En vente
Etoffes en Soie écrue fr. 16.50
Le Nieuvvsvan den dag dit apprendre
de bonne source que Ie gouvernement se
propose de retirer son projet de réforme
électorale.
Nous sommes en mesure de contredire
cette nouvelle, qui est absolument fausse.
Pourquoi le gouvernement retirerait-il ce
projet
A cause de l'opposition des libéraux, des
radicaux et dessocialistes
Ils sont décidés k combattre tout projet
qui ne consucre pas le S. U. et la R. P., et le
paysne veut pas d'une nouvelle révision cou-
stitutionnelle.
Serait-ce k cause de l'opposition de quel-
ques membres de la Droite et notamment de
M. Woeste
Mais la majorité de la Droite est décidéek
voter le projet
Alors, quoi
Une femme mariée s'est jetée dans le
bassin de natation et y a trouvé la mort.
Le cadavre a été retiré hier. On dit que
son mari a quitté la ville.
Un naufrage k l'entrée de la Manche
Le 15 octobre dernier, c'était le Mohican
avec sa longue liste de vfctimes, tout prés
des Manacles, sur la cète de Cornouailles.
Paques avait. vu le désastre de la Stella sur
les Gasquets, prés d'Aurigny. Cette fois,
c'est un grand transatlantique américain, le
Paris, qui vient de se mettre k la cöte sur
les Manacles eux mêmes (en frangais les
Menottes). Mais il n'y a paseu perte de vie.
Le Paris était parti, samedi, de Sou
thampton, k midi, et s'était rendu k Cher
bourg pour y prendre 50 passagers, inaugu-
rant ainsi son service d'escale. II avait k bord
85 passagers de première classe, 109 de
seconde. 192 de troisième classe.
A 0 heures le Paris quitte Cherbourg. Le
temps est calme, l'atmosphère brumeuse.
Mais il n'y a pas de brouillard, puisque la
lune est visible presque tout la soirée. A
minuit, la plupart des passagers sontcou-
chés. Le navire file dix huit noeuds.
Entre minuit et une heure, la vitesse est
réduite de moitié, l'on ne sait pourquoi. Les
rares passagers qui ne sont point endormis
se demandent en vain la raison de ce ralen-
tissement qui indiqueune certaine inquiétude
de la part de 1'ofFicier de quart. Celui-ci
attendait sans doute le phare du cap Lizarol,
et ne le voyant pas apparaitre, s'étonnait.
Vers une heure un quart, I'hornme de vigie
crie Terre k l'avantLe danger cette
fois était proche. La machine s'arrête, puis
on renverse la vapsur, sans quoi le Paris
allait, cinq minutes plus tard. se ruer et se j
briser en miettes sur la cöte. Maïs il ne
devait pourtant paséchapper. A peine avait il
changé de direction qu'il talonna sur un roe;
le steamer se souleva, s'inclina, puis ne
bougea plus. II était une heure vingt cinq.
Immédiatement, le pont fut peuplé de pas
sagers en proie k la panique, presque tous,
hommes et femmes, en vêtements de nuit.
Mrs Batchelor, sceur de M. George Vest,
sénateur du Missouri, qui retournait k Was
hington après dix mois de résidencek Paris, I
dit, d'après le New-York Herald, que les 1
femmes presque toutes dans le simple
appareil... etc. refusèrent formellement
de retourner a leurs cabines pour s'habiller.
On dut leur apporter leurs vêtements dans
le salon qui fut temporairument convertien
un commun boudoir. Un homme apparul, f
dit Mrs Southwortb, n'ayantque sori calegon
et la toque de fourrures da sa f mme d'oü
pendaient de petites queues qui lui donriaient
l'air le plus comique. Quand sa femme l'eut
renvoyé, il s'habilla non dans sa cabine,
mais dans la salie de musique qui commu
nique avec le salon.
Cependant, comme on voyait la cöte k
quelques mètres, que le temps était parfaite-
ment calme et. le navire immobile, l'anxiété
commenga bientöt k s'atténuer. Des officiers,
placés k Tissue de Tescalier sur le pont,
expliquaient la situation. On fit du thé, du
café. Les passagers, sur le grand steamer
échoué, la cöte en vue, revinrent de leur
émotion, et, tout k la joie d'avoir échappé k
la mort qu'ils croyaient si proche, vécurent
une belle nuit de mai
Pendant ce temps, le capitaine lance des
fusées, auxquelles on répond de Falmouth.
Puis il s'embarque dins son canot et se rend
k la cöte, d'oü il euvoie des télégrammes dans
toutes les directions, k Falmouth, k Devon-
port.
L'aube enfin se léve sur la scène du dé
sastre et, k mesure que se dissipait la nuit,
un long frisson d'borreur secoue les passa
gers sur le pont. A quelques centaines de
mètres du Paris, ils voyaient émerger les
quatre mais du Mohican, dont le naufrage
avait coüté la vie k plus de cent cinquante
de ses passagers. Et, comme la btisc du ma-
tin cominecpait k souffler, on entendit tin-
ter la cioche d'alarme sur la bouée des Ma
nacles.
Déjk des remorqueurs arrivaient de Fal
mouth. Le Faucon ernmena tous les passa
gers. De Devonport, arrivaient les canon-
nières Antilope et Renard ainsi que le torpil-
leur Thrasher qui se trouvent encore prés
du Paris.
Un essai pour renfiouer le Paris n'a pas
réussi. On ne peut s'expliquer comment le
Paris a pu s'écarter aussi loin de sa route.
Le capitaine du bateau-pilote 13, de Falmouth,
ayant vu que le Paris courait k la cöte, brüla
uue fusée bleue pour Tavertir. Elle ne fut
pas apergue.
Les tentatives faites jusqu'ici pour ren
fiouer le Paris n'ont pas réussi.
Les passagers du Paris k destination de
New-York prendront probablement passage
k bord d'un steamer du Lloyd allemand.
Nous apprenons la mort de Madame Th.
van Elewijck, née de Gbelcke, épouse de
Monsieur le Substitut du Procureur du Roi,
décédée hier en cette ville, k lage de 26ans.
Nous présentons k son époux éprouvé et k
son honorable familie nos plus sincèros
condoléances
En reunion du 14 Mai 1899, le co
mité du sport hippique d'Ypres, a
decide que ia location du buffet prin
cipal a établir, le jour des courses,
dans 1 enceinte du pesage, aux frais
du plus haut soumissionnaire, se fera
le 28 du mois de Mai de cette année, a
midi précis, au café du Sultan, Grand'
place, a Ypres, et ce, pour trois
années consécutives, avec faculté pour
le locataire de pouvoir renoncer tous
les ans, moyennant d'eri prévenir le
Comité par écrit au raoins deux mois
avant la course suivante.
Parmi les nombreux objets qui figurent k
1 ordre du jour do la Chambre des représen-
lants so trouve la revision de la loi du 19
janvier 1883 sur la pêche fluviale.
Lorsque le gouvernement déposa, dès
1871, son projet de loi, il fit ressortir dans
1 exposé dos motifs, la nécessité d'avoir en
mauère de pêche une loi unique remplagant
un véritable dédale de lois surannées, incohé-
rentes dont la force obligatoire était révoquée
en doute et qui renvoyaientkd'ancienneslois
qui n'avaient jamais été p .bliées en Belgique.
Aussi Tart. 28 et final du projet de loi de
1883 portait il Le litre XXXI de l'ordon-
nance des eaux etforêts du moisd'aqut 1869,
le litre V de la loi du 14 floréul an X, ainsi
que toutes les autres dispositions relatives k
la pêche fluviale sont abrogés.
Mais au moment oü la Chambre allaitclore
la discussion et les votes des articles du
projet de loi, le gouvernement déposa uu
amendement qui consistait k ajouter k Tart.
28 les mots excepié celles (les lois) qui s'ap-
pliqueniaux polders et aux wateringues.
Le rapporteur, M. Thoriissen, se rallia k la
proposition du gouvernement et elle fut
adoptée par la Chambre sans discussion.
Quelles sorit ces lois spéciales qui s'appli-
quent aux polders et aux wateringues? Dans
quel recueil les trouve-t-on
Les polders et les wateringues existent de
temps immémorial. Leur origine se perddans
la nuit des temps. II faudrait chercher bien
loin pour retrouver ces vieilies lois.
II existe un décret du 16 décembre '18H
concernant la police des polders dans les
départements de l'Ëscaut, de la Lys, des
Deux Nèthes, des Bouches du Ruin et de la
Roer, dont les articles 13 et 22 out trait k la
pêche. Mais ce n'est pas ce décret seul qui a
pu motiver la restriction introduite dans
Tart, 28 de la loi de 1883.
Quelles autres dispositions existe t-il II
serait utile de le savoir,
Lorsqu'une administration de polder ou
de waleringue procédé k la location publique
du droit de pêche dans les cours d'eau qui
lui appartiennent, ii arrive fréquemment
qu'un amateur se léve et, dans le hut d'écar-
ter des concurrents, demando k la Ré;*ie
quelle est cette législation spéciale concer
nant les polders et wateringues. II n'est
guère possible aux régisseurs de donner une
réponse nette et précise k pireille question.
Les commissaires de police, gardes champè
tres et gendarmes chargés de la surveillance
des cours d'eau en savent encore moins et
les tribunaux eux-mêmes ne se retrouvent
peut être pas dans ce dédale de lois suran
nées.
II est fêcheux qu'k Toccasiou de la revi
sion de la loi sur la pêche, le gouvernement
n'ait pas jugé k propos de faire disparaitre
l'anomalie consacrée par Tart. 28. Les cours
d'eau des polderset des wateringues sont en
général les plus poissonneux des deux
Flandres.
La Lys est pollué par le rouissage. L'Ës
caut par les eaux de TEspierre. Les c naux
dGand k Bruges, k Ostende et k Nieuport
par les eaux de la lys et de TEscaut qui les
alimentent. Le poisson a presque disparu.
Les cours d'eau des polders et des wate
ringues sont jusqu'k présent préservées,
paree que leurs administrations ont non
seulement pour mission d'asséober et d'irri-
ger les terres, mais de procurer des eaux
potables au bétaii. Elles veillent k ce que
l'industrie ne nuise pas aux intéréts de l'a-
griculture.
Ii existe le long du littoral des pièces
d'eau étendues provenant d'auciennes criques
converties en étangs de plusieurs hectares
de superficie dont les pêcheries ne se louent
plus k leur vraie valeur k cause de la condi
tion incertaine créée par la loi du 19 Janvier
1883.
Les morts subites. Grand émoi, hier soir,
dans un des cafés de la place. Au moment oü
M. X..., un homme dans toutes la force de l'age,
se levait.pour rentrer choz lui, il s'est tout k coup
affaissé. On s'empressa autourde lui. Peine inu
tile, il était subitement tombé mort.
Voila le fait divers banal, mais navrant de fré-
quence, qu'on ne retrouve, chaque hiver, que
trop souvent dans les feuilles locales.
Rupture d'anóvrisme, disent les uns conges
tion, disent les autres embolie, s'écrie parfois
un troisième voulant montror qu'il est au cou
rant de la terminologie médicale.
Ce qu'il y a de certain c'est que ces trois états
morbides sont sous la dépendance d'une ancien-
ne ou récente affection de coeur et que les trois
quartsde ces affections cardiaques reconnaissent
pour cause un rhumatisme négligé.
Le rhumatisme est encore, quoique universel-
lament rópandu, une maladie a germes morbides
inconnus, qui s'introduisent dans le sang et dé
terminent, dans l'avenir, des maladies de coeur,
mortellies tót ou tard pour celui qui en a été
frappé.
Aujourd'hui, grace a l'excollente próparation
a base végétale de M. Vincent, pharmacien, rue
de la Limits, on peut dótruire a temps ces fac
teurs infectieux inconnus et les empêcher de
pónótrer plus avant dans l'óconomie. Contraire-
merit aux liniments et calmantsqui ne sont que
de simples palliatifs, contrairemeni aussi aux
potions a base de salicilata qui trainent parfois a
amener la guérisou, temps perdu pendant lequel
le microbe s'introduit dans le sang, l'Elixir Vin
cent, en t ois ou quatre jours, pris au début,
arrête net le rhumatisme et toutes ses manifes
tations.
Dépot a Ypres Pharmacia Libotte. Prix3 fr.
le flacon.
Huwelijksafkondigingen
Theodore Vermeulen, dienstknecht, met Ju
lienne Theelen, dienstmeid, beide te Yper.
Charles Frantzen, kleermaker, met Louise
Gouwy, kantenwerkster, beide te Yper.
Henri Vandenbussche, daglooner, te Varsse-
naere, met Emerence Vandamme, dienstmeid, te
Yper.
Arthur Tancré, mekaniekwerker, te Yper,
met Augusta Decan, dienstmeid, te Yper, voor-
gaandelijk te Kortryk.
Rene Butein, bakker, te Yper, met Renilde
Demolder, landbouwster, te Westvleteren.
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en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise.
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salutet le nombre des élus, prix 2 fr.,in 32
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