Ceux qui tie croient pas Loi sur la pêche fluviale Le 1 i Juillet haits divers Le lion et le taureau de Roubaix donner un meeting a Ypres le !r Di- manchede Juillet. Qu'il se débrouille avec les organisateurs du meeting 11 sexpliquera la première fois qu'il viendra a Ypres. C'est fort bien il dira sans doute aussi pourquoi il n'est pas yenu les denx autres fois M. Daens savait, depuis longtemps, dit-il, qu'il serait empêché le 2 Juillet. Nous le croyons, il y avait plus a faire ailleurs qu'a Ypres, ce jour la. Enfin M. Daens viendra défendre a Ypres les deux réformes politiques que poursuit la Démocratiechrétienne: la R. P. et le S. 0. C'est son droit, mais les vrais démo- crates chrétiens ne partagent pas ses idees sous ce rapport. 11 n'y a que les verts qui en soient partisans. Pascal a dit que ies demi-savants trou blent le monde il faut y joindre les demi- philosoplies et les demi- psychologues. Or, la plupart d'entre ceux lk font profession de ne pas croire. lis donnent cela comme la marque d'une indépendance intellectueile et ia preuve d'une supériorité d'esprit. En quoi ils se trompent, et doublement l'on est toujours dépendant de quelque chose. Si ce n'est pas de Dieu c'est de la passion, laquelle peut revêtir mille tormes, ou de l'opinion, ou du fanatisme, ou des préjugés et, k coup sur, cela vaut intiniment moins. D'autre part, le fait de croire révèle une noblesse certaine, est le signe d'une élévation d'kme indéniable. En ce qui regarde la morale, il suffit aux incrédules de respecter la loi naturelle. Ceux qui croient ont l'obligation d'accepter la loi divine toujours plus sévère et quelque- fois rigoureuse, exigeant, par conséquent, une plus grande somme d'elïorts, de sacri fices, d'acceptation, des luttes plus géné- reuses et des victoires plus hautes impo sant des renoncements, des mutilations, des crucifiemenls douloureux intimant k l'or- gueil de s'humilier, h la colère de se vaincre, au coeur d'entendre ce qu'ordonne le devoir, h l'esprit de dominer la chair. Et l'homme grandissant préeisément en raison de la violence qu'il se fait et dans la mesure exacte oil il s'oppose h ce lui-même qui l'entraine incessamment en bas, voilh, sur ceux qui ne croient pas, la premièra su périorité de ceux qui croient. La deuxième se rapporte k la vie intellec tueile. II y a dans les idéés, la comprébension et les oeuvres de l'intelligence, une hiérarchie. Toutes les pensées ni toutes les sciences ne se valent, une forme d'art est plus élevée qu'une autre forme, un livre plus beau qu'un autre livre. De même, il y a des degrés dans la faculté d'assirnilation. Gomprendre Dante et Vinei c'est presque les égaler. Admirer le beau, c'est l'accomplir d'une autre manière, Mais tous n'en sont pas éga- lemcnt capables. Les uns atteignent jusqu'k telle limite les autres la dépassent. Au point de vue intellectuel, les hommes les plus grands sont ceux dont la comprében sion se trouve au niveau des idéés les plus vastes et les plus protondes. Parmi eeux-lk les uns sont des créateurs et des maitres en- seignants. Ils parient ou agissent ce sont Newton, Pascal, Shakespeare et Michel- Ange. Et les autres écoutent ou les contem- plent. Mais de toutes les idéés, la plus haute et la plus complèie, c'est l'idée de Dieu. II n'y a rien au-dessus d'elle elle explique et para- chève toutes les sciences, tous les arts, tous les livres. Ou peut, sans aucun douie, pénétrer plus ou moins loin en elle, el Francois d'Assise ct Angèle de Foligno l'ont autrement- comprise que le commun des hommes. Mais il suffit qu'on y atteigne et c'est quelque chose, dans ce domaine, que d'etre le plus petit, Ceux qui ne croient pas, ignorent ce que la pensée de Dieu, la certitude que Dieu existe répand de beauté et de noblesse sur la vie, sur les êtres et les choses. Gela re- oule les hornes de l'hoi izon et intensifie la lumière. 11 n'y a plus dès lors une pierre sur le cbemin, une fleur dans les prairies, une source dans un vallon, ure ame pauvre ou tiche, faible ou héroïque, qui soit indiffé rente. Plus riert n'est irtanimé ou muet tout a sa raison d'etre et tout enseigiie ia vérité suprème. Ge qu'on ne voit pas on le devine ce qui demeure inconnu on le pres sent. C'est, tout k la fois, un grand charme, une pénétrante poésie, une profonde paix, c'est k dire Dieu présent. De même que la vie intellectueile, la vie senti mentale n'atteint la plémlude que si la pensée de Dieu la domine. Seuls les coeuis vulgaires peuvent se passer délibérément de l'Être par excellence. Ils témoignent par k que l'emsemble de l'existence, finie et pass t- gère, mortelle, c'est tout dire, leur suffit leur idéal se renferme dans le cercle res- treint des jouissanees actuelles. Mais des na tures se rencontrent, qui ont faim et soit d'autre chose. Gelles-lk perpoivent nettement, et souvent d'une manière trés douloureuse, l'tmperfec- tion descréatures, l'impuissance et la fuga- cité des événements humains. Elles éprou- vent le besoin de mêler k tout ce qu'elles ressentent pour l'immortalité et tendent de toutes leurs forces vers l'impérissable et le parfait. II est évident que cela existe, mais la question présente n'est pas pour nous de savoir, mais de connaitre si ceux qui con sentent k ce que cela ne soit pas sont les égaux de ceux qui veuient que cela soit. Etc3tie question est simple et elle est bien- tót résolue. Les hommes valent exactement ce que vaut l'idéal qu'ils poursuivent Si on les ob serve on remarque que les uns se contentent de regarder la terre afin d'y ereuser des sillons, de compter de l'argent ou de multi plier des plaisirs. D'autres, qui sont d'une race déjk supérieure, s'éprennent d'une science ou d'un art, de la poésie ou de la nature. Us sont attentifs k tout ce qui se révèle k leurs yeux et k leur intelligence. Ils parcourent les musées et les bibliotbè- ques oil s'entassent, sculptés, peints ou écrits, les chefs-d'oeuvre du génie et la splendeur du ciel étoilé, des forêts, des montagnes et de la mer ies ravissent. Des êtres d'une autre sorle viennent k leur suite et, k leur tour, ils les surpassent. II en est qui sont fortset qui accomplissent des actions éclatantes il en est qui sont douxetils réalisent les oeuvres de la charité. Afin d'eu corriger la misère, ils ont fondé leur amour, leurs désirs et leurs aspirations en un centre immuable. Ge qu'ils font est beau, mais ce qu'ils disent en le croyant l'est d'avantage. lis affirment que, maté- rieiles, intellectuelles ou morales, les beautés visibles ne sont que le reflet d'une autre beauté, absolue et éternelle. Et si l'on de- mande quels sont, de tous ceux ci, les plus grands, il est hors de doute que ce sont ceux qui ont su atteindre le seuil d'or de 1 infini. Dancourt. Article premier. Nul n'est adrais k pêcher dans les eaux auxquelles s'applique la loi du 19 janvier 1883 sur la pêche fluviale, sans être muni d un permis de pêche régulier, sous peine d'une amende de 26 francs k 100 francs. Art. Sor t dispsnsés du permis, les dimanchesèt jours de fête légale seulement, I-s c.f .u,o de moins de 16 ans selivrant k la pêche accompagnés du leur père ou mère ou tuteur muuis du per mis. Le Roi peut accorder d autres dispenses générales. Art. 3. 'foute personne rnunie ou dispen- i sée du permis a le droit de pêcher au moyen i d'une seule ligne k main dans les fleuves, rivières et canaux désignés k l'article 2 de la loi du 19 janvier 1883 Le second alinéa de l'article 7 de cell ci est abrogé. Le prixdu permis de pêche sera porté au double pour celui qui voudra pêcher au moyen de deux lignes k main. Art -4L U i arrêté royal définira la ligne k main et réglera ie pi ix des permis, ainsi que l'age et les auires conditions requises pour leur obtenliori ou leur conservation. Leur délivrance se tera par les soins de l'ad- ministration des postes, qui, du chef de ee service, percevra au profn exelusif de i'Eiai, en sus du coüt du permis, une taxe d'en- caissemeni dont le montani sera tixé par le même arrêté. Le permis ne pourra être grevé d'aueune taxe provinciale ou communale. Le prix des permis pour la pêche k la ligne k main ne pourra dépasser 2 francs, s'il comporte le droit de pêcher tous les jours, ou 1 franc, s'il ne comporte que le droit de pêcher les dimanches et jours de fêie légale. Art. 55. L'article 10 de la loi du 19 janvier 1883 est modifié comme il suit Quiconque se livrera k la pêche en temps prohibé, de quelque manière que ce soit, sera puni d'une amende de 26 trancs k 100 francs et de la confiscation des engtns de pêche. La même peine sera prononcée contre celui qui, en temps prohibé, k compter du second jour après la fermeture de la pêche, colportera, vendra ou exposera en vente du poisson ou des écrevisses dont la pêche es; interdite. «Toutefois, la pêche au moyen d'une seule ligne k main, et sans emploi de l'épuisette, peut être auiorisée par le Roi, pendant la période d'interdiction, les dimanches et jours de fête légale, dans tous les cours d'eau et canaux ou dans certains cours d'eau et cananx seulement. Les poissons oapturés dans ces conditions ne pourront être colpor- tés, vendus ou exposés en vente. Art. 6. Les dispositions de l'article 10 de la loi du 19 janvier 1883 ne sont pas appli- cables lorsque le prévenu fournit la preuve que les poissons proviennent d'un étang ou d'un réservoir. Le premier alinéa de l'article 12 de la même loi est abrogé. Art. T. Le ministre de l'agriculture et des travaux publics peut donrter l'autorisa- tion de prendre et de transporter en tout temps les poissons et les écrevisses destinés au peuplement, quelles que soient leurs dimensions. Art, 8, Les infractions k la présente loi sont assimilées, sous tous les rapports, k celles qui sont prévues par la loi du 19 jan vier 1883 sur la pêche fluviale. La poursuite aura lieu d'office. La p ipulaiion d'Ypres a répondu k l'appel du Davidsfonds et au nötre. Déjk l'an dernier nous avions constaté que les drapeaux tricolores étaient plusnombreux que les années précédentes. Cette année nous avons constaté que le nombre a encore augmenté. Nous ne parlons plus de i'administration communale qui, depuis trois ans, prend officiellemerit part k la fête vraiment natio nale du 11 Juillet. Nous avons dit,dans notre dernier numéro, la signification de cette fête. Nous ne voulons pas aller au-delk Mais nous sommes heureux de pouvoir dire que le peuple flamand se rappelle avec enthousiasme la date mémora- ble de la bataille de Qroeninghe, qui a eu une si grande influence sur ses destinées. CAMBRIOLEURS A BRUXELLÉS. Di- manche matin, k 5 heures, M. Alexandre M..„ voyageur de commerce, venait de s'éveiller, lorsqu'il entendit un léger bruit au rez-de- chaussée. 11 se leva aussitót avec precaution et pénétrant dans le vestibule, il remarqua un in dividu qui sortait avec sa bicyclelte, tandis que trois autres t'uyai :nt a toutes jambes. M. M..,se mit k leurs pont'.;uiteen criant Au voleur! Plusieurs voisinset deux agents lui emboitèrent le pas, et une chasse a l'homme des plus mou- vementée eut lieu travers les rues du quartier. Le cambrioleur avait enfourché la bicyclette k grands coups de pédale, mais il put ètre ar rêté rue d'Angleterre par deux passants qui le cucillirent au passage et le remirent entre les mains des agents. Les autres n'ont pu être re- joints. Conduit sous bonne garde au commissariat, le coupable fut reconnu pour un nommé Edou- ard H..., kgé de 22 ans, demeurant rue du Téléphone, k Molenbeek-Saint-Jean, dont le easier judiciaire comporte déjk'plusieurs con- damnations du chef de vols qualifiés. Trouvé en possesion d'un trousseau de rossi- gnols des mieux perfectionnés, il a formelle- ment refusé de faire connaïtre ses complices. La police a de bonnes raisons de croire qu'il fail partie d'une bande de cambrioleurs dont il est le chef. 11 a été écroué a Ia prison de Saint- Gilles, a la disposition de M. le procureur du Roi. ARRESTATION PAR LES GENDARMES D'UN DANGEREUX BATA1LLEUR. - Un fait de brutalitérévoltante s'est déroulé, Lundi, vers 5 h. 1/2 de l'après-midi, rue du Pélican. Un individu, le nommé R... qui, dans te quai- tier de la rue de Schaerbeek, oü il habite, est recounu comme un mauvais garnement, tou jours occupék chercher noise a loutle monde et n'étant content que lorsqu'il peut se battre, a pour ainsi dire, assommé un marchand de journaux. Le malheureux put, k un certain moment se réfugier dans un Café, R... l'y suivit, et comme la patronne prenaitla défense du pauvre gar^on, il sauta sur elle et la cribla de coups de poings. Cette scène avait ameuté la foule. On criait A l'assassin de tous cötés. Deux gendarmes passant dans les environs accourui'ent et appréhendèrent le forcené. Gelui-ci se débattit furieusement mais les mains des pandores ne lachèrent pas prise. Un millier de personnes ont accompagne les gen darmes jusqu'au poste de police de la rue de la Fiancée puis le vaurien, lié comme un sau- cisson, a été transporté au commissariat de la i' division, oü procès-verbai a été dressé. Le vendeur de journaux surtout a été fort mal arrangée. 11 était couvert de sang quand il s'est réfurgié dans le cabaret susdit. Cette ar- restation mouvementée paries pandores avait émeuté tout le quartier du boulevard de la Senne. Nul pays au monde ne possède autant de rhumatisants et de goutteux que le nötre et cela n'a rien d'étonnant, étant donnóe l'humidité qui règne chez nous presque continuellement. Et combien est k plaindre celui qui est atteint de douleurs rhumatismalesSon caractère s'aigritaprèa les avis des médecins et les remè- des de pharmacie, il a recours aux spécialistes il essaie jusqu'aux remèdes dits de bonne femme». Toutes ces tentatives ont échoué et, désespéré, il en arrive a souhaiter que la mort vienne le délivrer d'une vie de tortures. II était réservé a M. Vincent, pbarmacien, rue de )a Limite, 33, a Bruxelies, de vaincre ce mal terrible. Après de tongues recherches, il a trouvé la formule du remède próeieux quiguérit radi- ealement lesrhumatismes et la goutte. Parsadé- couverte, M. Vincent a pris place parmi les inventeurs utiles a l'humanité, et innombrables sont ceux qui lui doivent une éternelle recon naissance. Répandre l'usage de Pantirhumatismai et anti- goutteux Vineent est un devoir pour tous et on ne peut lui donner trop de publicité. Dépot a Ypres Pharmacie Libotte. Prix 3fr. le flacon. VIOLENT ORAGE. Victim es de la f oud re. Un violent orage s'est déchainé hier sur Menin et la campagne environnante. La pluie, le vent et la foudreyont causédes dégats considérables. Malheureusement, tout ne s'est pas borné k des dégats matériels. Le fluide électrique a atteint une meule de lin oü s'étaient réfugiés un tisserand, Jean Debonnet, et ses trois fiIs. Le père a été tué net. Ses vêtements arrachés, ont été retrouvés en lambeaux et k moitié brü- lés k plusieurs mètres de distance Le plus jeune des flls, jeté violemment con tre terre, se trouve, depuis, dans l'impossibilité de faire le moindre mouvement. II est complè- tement paralysé. Les deux autres en ont été quittes pour une violente commotion et quelques brülures sans gravité. Tous ceux qui ont vu des courses de taureaux en Espagne, veuient en revoir, et, rien ne leur

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2