CAISSÉ-RËCLAME
==C artër's Ink Company
Nominations ecciésiastiques
Décorations
Les grèves
La fin du procés Dreyfus
La Haute Cour convoquée
Mgr l'Evêque a nommé
Curé a Sta vele, en remplacement de M. Ha-
narte, appelé aux fonctions d'aumónier de la
garnison, a Bruges, M. Nevejan, curéaStalhille.
Curé a Stalhille M. Bossuyt, vicaire k Wou-
men.
Curé de la nouvelle paroisse de St- Antoine
de Padoue k Ostende (Vuurtoren), M. P. Pat-
foort, professeur au collége Notre-Dame, dans
la même ville.
Vicaire k Woumen, M. Berlamont, professeur
au collége de Thielt.
A Vlamertinghe, M. Blondelle, professeur au
collége de Mouscron.
H uwelij ksafkondigingen
Desiderius Coppens, daglooner, te Yper, en
Maria Casteleyn, kantenwerkster, te Yper.
Aloisius Pattyn, landbouwerswerkman, te
Yper, en Juliana Pattyn, landwerkster, teZon-
nebeke.
Arthur Houtman, accynsbediende, te Nieu-
port, en Augusta Bruynoghe, winkeldochter,
te Yper.
La décoration industrielle de première
classe est accordée k
Suffys Louis, d'Ypres.
La décoration de 2* classe k
Boutther Pierre, de Poperinghe.
Depuydt Jules, d'Ypres
Flahou Henri, de Vlamertinghe.
Gruwier Brunon, d'Ypres.
Quagebuer Tbéophile, de Poperinghe.
Thoris Ange, d'Ypres.
Dehouck Jean, d'Elverdinghe.
Vaudenkerckhoven Franpois, de Comines.
Willaert Charles-Louis, de Westoutre.
Une intéressante brochure vient de paral-
tre de M. Harzé,directeur général des mines,
relativement aux pertes de salaires dans les
dernières grèves industrielles.
Cette publication a le don d'exaspérer le
citoyen Destrée, député socialiste de Char
leroi et prêcheur attitré de grèves générales.
11 s'efforce dans le Journal de Charleroi
de ronger la lime de M. Harzé, mais il ne
réussit qu'k se mordre cruellement la langue.
Voici, en effet, l'aveu qui échappe au ci
toyen.
II reconnatt que la grève a été le triste
produit de ignorance de la situation, d'ap-
préciations mal établies il reconnait que
les ouvriers qui ont décidé la grève n'avaient
pas l'érudition suffisante pour avoir une vue
claire de la situation il reconnait encore --
et c'est l'aveu culminant que ceux qui ont
aidé les mineurs de leur parole et de leur
plume n'avaient pas les bases indispensables
pour établir leur appréciation.
Et pourtant ils ont écrit des kilomètres
d'articles pour démontrer que si les patrons
n'accordaient pas aux ouvriers une aug
mentation immédiate de 20 7» de salaire,
c'étaient des voleurs
La Gazette de Gharletoi fait k ce propos
de justes réflexions
Aujourd'hui, dit-elle, on avoue que les lé-
gèretés de Furnémont, les erreurs de Ber-
trand, les stupidilés de Cavrot manquaient
d'une base indispensable
Mais orateurs et écrivains avaient un
devoir primordial k remplir avouer leur
ignorance, dénoncer s'il le fallait l'absence
de renseignements. Ont-ils eu cette loyauté
et cette honnêteté Non, ils ont marché de
l'avant, déchalné la grève, appuyé des re-
vendications qu'ils ne pouvaient justifier.
El tout cela s'est accompli avcc force
injures k l'adresse de ceux qui leur criaient
casse-cou, nous en étions et dorst
aujourd'hui les chifFres et les déductioris ne
sont plus contestés.
A l'heure actuelle, celle de la responsa-
bilité, on arrive k avouer piteusement que
tous les beaux discours, tous les articles
enflammés manquaient de base indispen
sable.
Vrai, ce nest pas crkne.
Mais ce qui est plus grave encore, ce
que M. Destrée et ses co-accusés n'avouent
pas, c'est qua, iorsque les renseignements
statistiques sont arrivés,quarsd les muitres de
charbonnages les ont fournis et étalés au
grand jour, quand les patrons ont apporté
leurs livres comme la dit M. Destrée, que
taisaient-ils, lui et ses amis Ils ergotaient,
ils contredisaient, ils suspectaient et ils ex-
citaient les ouvriers k ne pas s'incliner
devant l'évidence.
C'est bien cela!... les fauteurs de la grève
se sont obslinés mêtne après que les délé-
gués mineurs eurent reconnu la situation
vraie. Ils se sont obstinés et la grève a pris
fin malgré eux.
El cependant, quelles en étaient les con-
séquences pécuniaires, NON POUR LES
MENEURS, non pour les Destrée, les Ca
vrot et les Mansart, mais pour les ouvriers?
Redisons les chiffres avec M. Harzé
Un million cent quarantesix mille 298
journées per dues.
Quatre millions eïnq cent
vingt mille trof s cents francs
die SAL4IRE8 PERDUi.
Quatre millions et demi
Et que de privations pour les femmes et
les enfants, que de larmes, que d'économies
retirées et dépensées, que de dettes, pour la
satisfaction des polilicailleurs socialistes
Or, aujourd'hui, ces mauvais géniesde la
Belgique industrielle sont déjk piêis k re-
commencer leurs menées criminolles.
Les infirmiers laïques dans les
höpitaux de Paris.Vlalades
l'agonie traités de facon ignoble
Le 1 aoüt dernier, les malades en traite-
ment, salie Rostand, k l'hópiul Luëunec,
révélèrent aux infirmiers et k l'économe que,
pendant la nuit, un malade k l'agonie, M.
Duprez, avail été brutalisé et maltraité par
Riou et Vicaigne, infirmiers.
Le docteur, k sa visite, constata que Du
prez avait des éraflures et le visage sale,
barbouillé avecl'éponge des chaises de nuit.
Le malade mourut; les médeeius signèrent
que les brutalités et plaisanteries n'étaient
pas cause de la mort. Les malades voisins
insistèrenton poursuivii. Voici le réquisi-
toire
Duprez, qui occupait le lit n° 20, eut
une crise vers 9 heures du soir. Les deux
surveillants.Riou et Vicaigne, furent appelés
par un malade. Vicaigne, au lieu de mainte-
nir Duprez avec précaution, rejeta avec bru
talité le malade sur son lit. II se coucha sur
lui et lui aurait donné des claques au bas des
reins. Un malade occupant le lit voisin, M.
Prud'homme, indigné, se leva et menapa l'in-
firmier de le dénoncer.
Celui-ci le forpi k se recoucher et lui
enleva son pantalon pour l'empècher de se
relever.
Le malade ralarit et la crise continuant,
l'interne et la surveillanie furent mandés. Une
injection de caféine fut ordonnée.
Riou et Vicaigne enlevèrent la chemise
du malade, et, comme celui ci poussait des
plaintes et criait, Riou se mil k dire Vas-
tu nousennuyer comme pk toute la nuit? On
en a tenu d'autres, on te tiendra aussi A
ce moment, Riou sortit et revint avec une
éponge sale, servant aux usages del office,
pleine de suie; it en frotta le visage du
mourant en disaut Ou te fera bien taire
Puis il al la chercher une loile d'emballage
avec htquelle il froita le ventre du malade
avec une brutalité révoltante, selon 1 expres
sion des témoins.
Un malade, le situr Rat, ne pouvant
contenir son indignation, lui dit:
II vaudrait mieux, dans ces eondi
lions, prendre une mussue II ne souffrirait
pas tant.
Cet infirmier Vicaigne, qui remplaco les
Sceurs, k déjk deux condemnations pour
outrages aux agents et ivresse.
A l'audience, Riou s'est borné k faire cette
décbration
Je reconnais avoir appliqué l'éponge.
Quant k Vicaigne, i! s'est exprimé ainsi
J'ai bu trés souvent en dehors de mon
service. Mais les fails sont exagérés
Ces deux misérables, s'ils eussent appar-
tenu k un ordre religieux, aupient eu les
galères. lis on.t été condamnés, Rion k dix-
huit mois, et Vicaigne k huii mois de prison.
Le libéral Journal des Débuts fait, k pro
pos de ces faits ignobles, ia réflexion sui-
vante, que nous dédions aux roquets ami-
cléricaux, toujours disposés k attsquer les
religieux et religieuses
11 faut avouer que les sévices contre les
malades se renouvellent beaucoup trop sou
vent dat s les höpitaux, et pour un qui arrive
k la connaissance des tribunaux, combien
d'autres restent impunis! Autrefois, quoi
qu'en disent les francs mapons du Conseil
municipal, de pareilles abominations ne se
seraient pas produites et les médeeins des
höpitaux savaient bien ce qu'ils faisaient en
réclamant si énergiquement le maintien des
Sceurs.
Rennes, 2 septernbre. On entre-
vnit, enfin, le dénouement pour la
fin de la semaine.
11 ne reste plus, en effet, que neuf
témoins a entendre; cesont: MM.
Serge Basset, Deffès, Mayet, Roques,
ordonnance de M. Picquart, Tornps,
comtnissai re spécial, Pain levé, II: da-
mar d, Andró, grefficr de M. Bertulns
et M. Trarieux, qui doit déposer le
dernier. La défense et ['accusation
ont d'un commun accord décidé de
renoncer a 1'audition des personnes
suivantes
MM. Bourgeois, Séailies, Henri Bris-
son, Dubois, le rabbin Dreyfus, il est
vrai que deux nouveaux témoins ont
élé cités a la requöie de ia défense
M. Galopin, chef de bataillon du
génie a Versailles, et M. le docteur
Perrot, rue Lafayette, a Paris.
Mais, de toutes ces auditions, une
seule menace de s'étendre ceile de
M. Trarieux.
On calcule que toutes les deposi
tions seront terminées mardi soir au
plus tard pourtant, on prévoit que
la lecture de celle de M. du Paty de
Clam pourrait provoquer un débat
de nature a amener l'intervention de
plusieurs généraux.
Quoi qu'il en sort, I'opinion la plus
admise a Rennes est que le verdict ne
sera pas rendu avant vendredi soir.
On dit qu'au ministère de l'inté-
rieur, on ne croit, pas que ce soit,
comme on I'avait dit, pour jeudi.
Et même, si l'ont tient compte de
1 incident possibleet de la durée
éventueile des dé bats jusqu'a mer-
credi inclus, comme, en général on
atlribue trois audieuces au réquisi-
toireetaux deux plaidoiries, le dé
nouement, d'après certains avis,
n'aurait lieu ques.medi prochain.
D'après ce qu'on raconle, les me
sures exccptionnolles a prendre le
jour du verdict seraient les sui
vantes
Quand le Conseil se retirera póur
déhbérer, tout Ie monde sera expul-
sé. Témoins, journalistes, public, de-
vront quitter non seulement la salie
d'audience, mais Ie lycée On ne ren-
j trera que pour le prononcé du ver
dict. Cent gendarmes occuperont le
devant de l'estrade et formeront unc
haio qui protégera juges, défense et
accusation.
Dreyfus aftendra seul, avec un gen
darme, l'arrêt du conseil dans une
petite salie réservée.
D.tns le conseil des ministres tenu hier,
sur le rapport de M. Monis,garde dessceaux,
le président de la République a signé le
décret convoquant le Sénat, siégearit comme
Haute Coui' de justice, pour les auteurs du
v complot contre la süreté da i'Etat.
La réunion de la Haute Cour aura lieu le
14 Septernbre.
On s'attend k des incidents assez vifs lors
de l i réunion de la Haute Cour de justice.
On assure que la question de compétence
sera soulevée, cette fois-ei, comme elle l'a
été déjk en 1889, lors du procés Boulanger.
On s'attend k voir remettre en question
des événements qui, comme l'agression
d'Autcuil, ont eu leur épilogue devant les
tribunaux, et qui seraient ralUchés au com
plot contre la süreté de I'Etat.
L décret désigne pour remplir les for.c-
tions de ministère public M. Bernard, pro
cureur général prés Ia Cour d'appel de
Paris, et MM. Fournier et Herbaut, subsli-
tiats du Procureur général.
La Haute Course réunira au Luxembourg.
MM. Déroulède, Hxbert, Guérin et nutres
sont inculpés de complot ayanl pour hut de
détruire ou do changer ie gouvernement et
d exciter les citoyens k s'armer contre l'au-
torité constituiionnelle, crimes prévus par
les articles 87. 88, 89, 211, 295 du Code
pénal et227 du Code d'inslruction criminelle.
Occasioii exceptionnelle
ofFerte par
Boston, U. S. A.
LA SOCIÊTÉ DES ENCRES CARTER,
la plus puiss mte des États-Unis d'Amérique,
dés'rant faire connaitre ses produits en
France et en Belgique ofïre pour la somme
de six francs ['assortiment suivant:
S adresser k Ypres, rue au Beurre 36.
Cet assortiment est expédié bien emballé
dansune eaisse contre rembouraement de in
somme de six francs soixante centimes.
VALEUB AU DÉTAIL
1 Litre encre k copier ou non
copier, au cboix (toute première
qualité)Fl. 4.
1 Cruchon encre rouge supérieure
(Crimson)2.
1 Flacon colle de bureau et pjn-
coau (grand modèle)1.50
1 ïliche IKnorier double de bureau,
nicklé (syst. Victor) avec mouil-
!eur 650
1 Macon encre pour tampon, ca-
lendrier, colle photographique, etc. 2.
Soit valeur réelle. Fr 16