Reunion Electorale
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Samedi 7 Octobre 1899
10 centimes ie N°
34e Annee. N°. 3486.
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Association catholique
A I'association libérale
La R. P. a Ia Chambre
Q
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STAD YPER
VERKIEZING VOOR ZEVEN GEMEENTERAADSLEDEN
DEN 15 OCTOBER 1899
Brunfaut
Dedeystere
Deweerdt
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Nolf
-
Onraet
Af
Speybrouck
Vermeulen
Begerem
Berghman
Bouquet
Fiers
Fraeijs
Iweius cPKeckhoutte
"V andenpeereboom
Demain, Dimanche 8 Octobre,
si 6 HBÜKES
AU VOLKSHUIS.
Le f'rogtès publie Ie compte-rendu de
l'assemblée de l'association libérale du 8
Octobre.
II note, en comrnencant, que M. Surmont,
Cadministrateur des libéraux comme des ci-
tholiques, et les sept candidal* du Volkshuis
brillent par leur absence.
Est-ce plaisanl Comme si M. Vanheule
ou M. Bossaert avaieut jamais assisté sux
réunions de l'association catholique, ou
comme si les candidats libéraux s'y présen-
taient aujourd'hui
M. Bossaert a prononcé un discours dans
lequel il ne parle que de la R. P qui devrail
être appliquée dans le domaine de la pratique
la veille du jour oü elle le sera dans le do
maine de la loi.
Nous avons déj& réponduque quand ils
étaient a l'Hötel-de-Ville, jamais les libéraux
n'avaient voulu de ce syslème.
La situation a changé, dit M. Bossaert.
C'est vraijla situation est lout autre aujourd'
hui: tant que les libéraux étaient les mallres,
ils ne voulaient d'aucunereprésentation pour
les cathoüques, ils ne voulaient d'aucun
control?. A part M. Bossaert, qui était Ihéo-
riquemenl partisan de la R.P., aucun libéral
yprois ne s'était raIié, rji eri théorie, ni en
pratique l'idée du la représeutation des
minorités. Muis depuis qu'ilssont battus et
irrémédiablement battus, tous s'adressr nl
la R. P. pourqu'ello leur donne au moins
quelque chose. Voilé le changement!
M. Bossaert objecte que les cléricaux vou
laient autrefois expulser tousles libéraux,
même les plus modéiés, de l'Hötel de Ville,
en prenant tous les sièges pour eux seuls.
C'est vrai; rnais les libéraux voulaient em-
pêcher tous les calholiques d'arriver
l'Hótel de Ville, même le seul qui, apiès le
premier scruiiu de 1887, était en ballotage
avec un libéral. Et ils demandent sept sièges
aujourd'hui! C'est beaucoup d'appétit!
M. Colaert nomrné en 1887 n'a jamais tien
pu déeouvrir d'injuste d'irrégulierde suspec',
dit M. Bossaert.
L'ancien ff de Bourgmestre a la mémoire
couite.Pour ne citer qu'un exemple, cotnbien
de fois M. Colaert n'a t-il pas revendiqué
pour les pauvres le droit d'enveyer leurs
enfants aux écoles de leur choix, sans étre
privés des secours de la bienfaisance publi
que? II a fallu l'arrivée d'une majorité catho
lique pour mettre fin ii des abus criants qui
trouvaient des défenseurs au sein du conseil
communal
Combien de fois M. Colaert n'a-t-il pas
sigrialé les gaspillages en rnalière scolaire,
les abus de pouvoir, l'exclusion des caiholi
ques des emplois etc.etc.
Mais les calholiques. ent expulsé des
Administrations des Hospic- s et du Bureau
de Bienfaisance, tuus It s anciens membres,
du encore M. Bossaert.
C'est vrai aussi. Ma is j uaais, jamais un
catholique, pendant 50 aunées d'admir istra-
t ion libérale, n'a va it été a dm is, faire parite
de ces administrations. Par contre, les
calholiques, arrivés 1 Hotel-de-Ville, out
maintenu partout les fo uctionnaires et les
employés qui, du premiet au dernier, étaient
libéraux!
Nous venoiis d'analyser tout ie discours de
M. Bossaert. II n'y a que cel.*la R. P-
Apiès lui, M Deweerdt a pnrlé Le P ogrès
dit qu !e discours du candidal oavrier u été
vivemeut applaudi, et que au mili u de la
rumeur générale qui se produit dans la salie
par suite de cette üarangué »,M le Président
donne la parole b M. Vermeulen qui traite
de l'importante question des eaux
Nous parierons du discours de M. Ver
meulen dans notre proc'i tin numéro.
Nos lectetu's nous eu voudraient si,
imitant 1'exemple de uotre confrère le
«Nieuwsblad», nous passions sons
silence l'important discours, prononcé
a la Gliambre des représentants, par
notre honorable depute, M. Colaert.
On peut ne pas partager ses i lees,
mais on doit lui reudre cette justice
qae, parmi tous les remarquables dis
cours prononcés par les adversaires de
la R. P. dans la présente discussion,
celui de M. Colaert est un des meil-
leurs.
Nous parions d'après la presse Le
Courrier de Bruxelles l'appellc un bon
ct solide discours et, en donne une
longue analyse. De naming le pro
claim: un discours magistral. LaChro-
nique, qui ne porto pas M. Colaert dans
sou coeur,ditque 1'excellentdiscours de
notre représentan t a mis la RP. en mau-
vaise posture et, a coté de certains ar
guments dont il a fait usage, elle cite
des mols d'esprit. La Patrie écrit
M. Co'aert a prononcé un vigourcux réqui-
siioire contre la R. P. Son discours a fait
impression it Ia Gliambre. II ne tau' passen
étormer l'honorablo membre pour Ypres
avait eroupé, dans un fouilli; trés dense, les
prircipales objections allégué. s contre ce
sysième. II a aussi lappelé les condamna-
iions ti ès radicales prononcées contre la
R. P. par ,V1M. de Smet de Naeyer, Liebaert
et d'autres.
M. Colaert s'est encore élevé contre cer-
taines paroles de M. le ministre de la justice,
au sujet du libéralisme. St ce parii a eu son
ticure de gloire, s'est écrié 1'horiorabie dé-
pu!é. j-imais il n'a eu une tieure de justice
onvers les calholiques, aujourd'hui moins
que jamais Personne ne saurait li contester
sérieusemeiii.
Eu attendant que nous publiions le
discours entier de uotre honorable
député, nous.extrayons, des Annates
parlement aires, le passage suivant oü
iVf. Colaert répond a ceux ijui pensent
qu'il u'est pas juste d'exclure de la re-
présentation nationale les libéraux,
nos éternels ennomis.
La thèse de M. Colaert est ceile-ci
que le parti libéral soit représenté a
la Chambre, et qu'il repreune le poiM
voir quand il a la majorité dans le
pays, c'est juste et constitutioneel.
Mais que l'on fasse des lois électorales
dont la conséquence doit être d'ex-
clure le parti catholique du gouverne
ment du pays, c'est une dnperie, une
folie. Et, il faut bien le reconnaitre,
M. Colaert semble avoir étabii a ioute
evidence que la R. P. aura cette con
séquence.
Ces paroles de l'honorable représen
tant out été applaudies a ia Chambre,
et elies feront saus nul doute impres
sion dans le pays. Voici ce passage
Mais ou signale, messieurs, uu autre mal
h cöté de celui lhpar suite de l'extension
du droit de suffrage, le parti libéral est exclu
de la représentation laquelle il a droit, et
cela nest pas juste, dit on.
C'esi la ihèse de l'honorable M. Beernaert,
depuis la revision constitutionnellec'est
également celle de l'honorable M. Théodor,
qui dit qu'il est absolument impossible d'ex-
clure de la représentaiion nationale un grand
parti, un parti nombreux comme le parti
libéral. Et, Messieurs, dans ces derniers
temps, c'est devenu la thèse de l'honorable
M. Vandenpeereboom, qui, en descendant
les marches du pouvoir, chargé on aurait dit
gfraawm».^,
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