JOURS
rAnémle
ELIXIR de
La guerre du Transvaal
Funérailles de
M. Charles Bruynsteen
Examens
BIBLIOTHEQUES
Mais non, d'après le confrère, il n'y avait
que deux rausiques, les koekedoes du cercle
avec leurs koekeüoeses et le ziekentroost
G'est épatant d'effronterie
Le vieux Reusje regoit aussi le sien Lui
était un mannequin loqueteux. Comment en
plomb vil l'or pur peut il ainsi changerII
est vrai qu'il n'a pas perdu la tête com me
feu son père reuze Goliath de l'époque
libérale, dont les beautés, les spiendeurs
étaient cnantées sur tous les tons par le
Progrès.
11 est vrai aussi que celui que nous avons
vu Lundi ne coüte rien k la ville, tandis que
pour l'ancien c'était tout autre chose
Et k ce propos une remarque en passant
Les libéraux ne peuvent jamais comprendre
d'ou vient l'argent. II en était de même lors
des fêtes du quartier St. Pierre. Comme ils
ne sont pour employer une expression
assez comique gras que quand on les
trempe dans l'huile, c'est un sujet perpétuel
d'étonnement pour eux, quand ils voient
les catholiques payer leurs fêtes de leurs
écus, au lieu de puiser dans la poche com
mune....
Mais pour en revenir k nos moutons, et
ceci soit dit pour apaiser l'irritation du Pro
grès et mettre un baume sur sa douleur,
nous dirons qu'il a raison et qu'k part deux
musiques, les koekedoes et koekedoeses
le mannequin loqueteux et le Ziekentroost, il
n'y avait que cinq ou dix personnes dans la
rue, Lundi dernier.
II est évident que lesgrrrrrrrrandes mani
festations faites par les kakkedoes et kakke-
doeses du local du Saumon sont autre-
ment imposantes, par exemple quand ad
mirable phalange artistique des anciens
pompiers fait sa rentrée triomphale après
avoir étéjouer dans un festival quelconque
C'est même siupéfiant qu'après des mani
festations aussi grandioses que nombreuses
des idéés libérales de notre population, nos
pauvres kakkedoes regoivent k chaque élec-
tion une pile de plus en plus soignée
Aucun incident au Natal. On signa-
Ie, a la frontière occidentale des
Républiques holiandaises, des combats
et des escarmouches dans lesquelsles
Boers n'auraient pas eu l'avantage.
Notons, touiefois, que les dépêches
sont d'origine anglaise et qu'il y a
chance pour que les succès de troupes
britann ques soient exagérés. Bref, on
s'est battu a Mafeking les Boers aii-
raient dirigé sur cetle petite ville une
série d'attaques infructueuses: le colo
nel Baden-Powel leur aurait tué 300
hommes et n'en aurait perdu que '8.
C'est dans une sortie qu'il aurait infli-
gé ces pertes sérieuses a l'ennemi.
Au sud de Kimberley, un train
blinde aurait été aux prises avec les
Boers et, grace a son canon Maxim, il
leur aurait mis quelques hommes hors
de combat. Quoi qu'il en soit, les
Boers continuent leurs dépradations
sur la ligne du chemin de fer de la
Rhodésia même plus, il» out fait
leur apparition a la frontière Sud de
l'Etat libre, auraient franchi le fleuve
Orange et marcheraient sur Burghers-
dorp, station du chemin de fer de
East-London a Pretoria.
En presence des dangers que courent
les colonies anglaises, leurs gouver
neurs viennent d'ordouner une nou
velle levée de volontaires au Cap,
2,000 hommes au Natal, 1,000 ce
qui portera les effectifs respectifs des
deux corps a 9,000 et 3,500 hommes.
Nous avons annoncé, dans notre
précédent numéro, la mort subite de
M. Bruynsteen, décédé au Cercle Ca-
tholique d'Ypres, au moment oü la
nouvelle du triomphe de nos amis y
arriva, vers 7 heures du soir.
Les funérailles du regretté défunt
ont été célébrées a l'église St Jacques,
Mercredi matin a 9 heures.
Les membres dif Cercle, du «Volks
huis» et du «Ziekentroost» ont tenu,
a cóté d'un nombreux public, a don-
ner un dernier témoignage de sympa
thie a leur ami dévoué.
L'église était comble comme au jour
des plus grands enterrements. L'of-
frande ne dura pas moins d'une demi
heure.
II était dix heures et demi quand le
cortège funèbre arriva au cimetière.
Après les prières lithurgiques, M.
l'Echevin Colaert,au nom de Ia Fabri-
que d'église de St Jacques et des catho
liques de la ville, prononca quelques
paroles éloquentes, qui firent la plus
profonde impression sur le public.
Pour n'enlever a ce morceau litté
raire aucun de ses mérites, nous le
reproduisons en flamand, d'après no
tre confrère le Nieuwsblad.
Heeren en Vrienden,
Ik acht het mij eenen plicht, in name van
den Kerkraad van St Jacobs, in name ook
der Katholieken van Yper, eenige woorden
te zeggen bij het graf van onzen dierbaren
dienaar en vriend, Karei Bruynsteen.
Gij hebt hem allen gekend in zijne bedie
ning en in Zijne levenswijze van iedereen
bemind ora zijne dienstwilligheid, eenvoudig
in zijnen omgang, deftig van zeden, groot
van geloof, voorbeeldige man en vader.
Van kindsgebeente af, was Karei Bruyn
steen aan St Jacobskerke gehecht sedert
vijftig jaar was hij er een der beste en ge-
trouwigste dienaars, en zijne meesters
spraken gedurig lof en eere van hem.
Over dertig jaar reeds was hij ook bij
deze die de eerste strijders waren van de
katholieke partij.
Er bestonden toen te Yper maar dertig
mannen, die durfden tooneu wie en wat zij
ware- Bruynsteen was van dezen, eri in
geheel zijnen levensloop was hij altijd de
zelve, hij toonde bet namentlijk te Brussel
in September 1884, echt katholiek, geene
moeit? sparende wanneer men hem vroeg
te helpen strijden voor de goede zaak.
Zondag morgend nog zag ik hem gaan
naar de stembus, vol vreugde van nog eens
te mogen stempelen voor zijne vrienden, en
met hen 'savonds zegepralen.
Hij was met or.s in den katholieken kring,
rond zeven ure, ora de goede mare af te
wachten, 't Was de zegepraal van zijne
"vrienden, schitterende zegepraal! Hij mocht
ze vernemen hij mocht heiaas met ons
niet langer zegevieren
Bruynsteen verwachtte de dood. Men had
ze hem voorzeid Eene enkele gemoedsbe
weging kon ze elk oogenblik veroorzaken,
't Is de blijdschap, de vreugde, die ze deed
naderen 't is een zegekreet, die ze riepen
die zijn laatste woord was
Ondoordringharegeheimen Heilige wille
Gods
Wij hebben voor Bruynsteen gebeden op
de plaats zelf waar de hand des Heeren hem
trot, onze vreugde onderbreekende, rond
hem geknield binst dat de priester tot hem de
laatste woorden sprak en het H. Sakrament
der stervenden toediende.
Hoe gelukkig voor hem van in alles, tot
het laatste uur, zijnen plicht van christen
mensch gekweten te hebben
Welk schoon voorbeeld voor ons allen,
die hem betieuren
En welke troost voor zijne weduwe, zijnen
ouden vader, zijne kinders, zijne broeder en
zusters van te mogen peizen en zeggen, dat
deze,die zij zoo gaarne zagen en die ben ook
zoo lief had, gelijk zij, een ware en getrou
we dienaar was van God en van Kerke,-en
dat zijne laatste daad, zijn laatste woord
voor dezen waren, die godsdienst, vad rland
en moederstad beminnen en verdedigen.
Vaarwel, Bruynsteen God geve u de
eeuwige rust
M. Alphonse De Bisschop, d'Ypres, ancien
élève du Collége Episcopal, Ypres, étu-
diant l'Université Catholique de Louvain,
a passé avec grande distinction l'épreuve
finale du doctoral en droit.
M. Arthur Lerraytte, de Proven, ancien
élève du Collége Episcopal, Ypres, étudiant
l'Université Catholique de Louvain, a passé
la première épreuve de l'exaraen de candidat
en sciences naturelles, préparatoire h la
médecine vétérinaire.
M.Joseph Maes, de Houthem, ancien élève
du Collége Episcopal, Ypres, étudiant
l'Université Catholique de Louvain, a passé
la deuxième épreuve de l'examen de oocteur
en médecine.
M. Joseph Petit, d'Ypres, ancien élève du
Collége Episcopal, k Ypres, étudiant
l'Université Catholique de Louvain, a passé
avec distinction le premier examen de
docteur en droit.
publique et populaire
de la ville d'Ypres
Liste des ouvrages
entrés du 1" Juiliet au 30 Septembre 1899.
Em. Gielkins. Camille. Brux., Lebègue
et Cu., 1899 br. in-8*.
Cornelissen en Vervliet. Idioticon van
het antwerpsch dialect. 1* aflev. Gent,
Siffer, 1899 in-8®.
Annuaire Statistique de la Belgique. 1898.
Brux., Stevens, 1899 in-8°.
V. De Deyne. Conférence pour projec
tions. Bruges, son histoire et ses monu
ments. Paris, Mazo, s. d.br. in 8°.
Pandectes beiges. T. 62. Bi ux V" Lar-
cier, 1899; in 4*.
Bibliotheca belgica. 144' el 145e iivx0".
Bulletin de la sooiété royale de botanique
de Belgique. T 37. Brux 1898; in 8°.
Bulletin de la société chorale et littéraire
des Mélophiks de Hasselt T. 35. Hasseh,
Winand Kloek, 1899 in 8°.
Mémoires de ia sooiété des scienc-s de
Liège. 3e série. T. I. Brux Hay z, 1899
in-8*.
Jozel Jacobs. De veroud rde woorden
bij Kiiiaan Gent, S ff. r, 1899 in 8".
Nap. de Pauw. Ypre jeghen Poperiu
ghe angaende den verbonden. G dingstukken
der XIV* eeuw nopens het laken. Goot,
Siffer, 1899 in 8°.
Jean Justice Epigrapbie verviétoiss.
Verviers, Féguenne, 1899 in-8».
North araerican tauna. N* 15. Washing
ton, govern* printing offices, 1899 in 8°.
Félix Wagner. La Saga de Gunnlang
Langue de Serpent. Trad de l'ancien islan-
dais. Gand, Siffer, 1899, in 8°.
Publications de la ligue palriotique contre
l'alcoolisme. 50 vol. in 8* et in -12".
Communiqué
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BRONCHITE CHRONIQUE
Gette maladie s'observe fréquemment chez des
personnes atteintes d'arthriasme, de tuberculose
ou descrofule, ou chez celles qui ont eu k plu-
sieurs reprises de bronchites aiguës. Elle se ca-
ractérise par des quintes de toux pénibles et
quelquefois elle se eompliqua d'inflammation lo-
calisóe de poumons. Elle est souvent aceompa-
gnée de maladies de coenr et de reins. Un trai-
tement génóral est nécessaire. D'abord, combat-
tre les quintes de toux et ensuite, revivifler un
sangcertainement appauvri et dont la faiblesse
a permis au mal de s'aggraver.Les consóquences
de eet état sont multiplesMaux de tête,maux de
reins, digestions mauvaises,nuits sans sommeil,
épuisement physique et moral, telle fut la triste
situation dans laquelle se trouvait Mm" Victoire
Massard, n° 104, Lize
SeraiDg, province de
Liège (Belgique), lors-
qu'elle fit usage d'un ex
cellent médicament con-
nu sous le nom de
Pilules Pink, un des
meilleurs régénérateurs
du sang qui combat effi-
cacement toutes les
affections que nous ve
nons de citer.
Lalettresu'vnnto nous
fait partde l'beureux ré-
sultat qu'elle a obtenu.
«J'ai v ulu attendre quelqae temps avant de
vous annoncer ma guérison qui est bien certai-
nement unfait accompli aujourd'hui. J'ai souf-
fert, pendant douze longues années, des consó
quences d'un refroidissement a la suite duquel
j'eus une bronchite qui devint chronique. Je
toussais affreusement, je croyais sentir mes
poumons se déchirer.
Je n'avais plus ni appétit ni sommeil et j'avais
des douleurs atroces dans les reins et les cótés,
accompagnées de fortes démangeaisons. Ge fu-
rent les Pilules Pink seules qui pureut me rendre
la santévous pouvez le publier saus crainte de
blesser la vérité car toutes mes souffrances ont
disparu, je ne tousse plus et j'ai retrouvó forces,
appétit et sommeil.Les Pilules Pink seront trés
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ij 11 iliöuÖlLUïl connaitre a tous ceux qui
sont atteints d'une maladie de la peau, dartres
eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites
clironiques, maladies de la poitrine. de l'esto-
mac et de ia vessie, de rhumalismes, un moyen
infaillible de se guérir promptement ainsi qu'il
l'a été radicalement lui-même après a voir sounert
et essayé en vain tous les remèdes préconisés.
Cette óffre. dont on appréciera le out humani
taire, est la consóquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale a M.Vincent
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