La R. P. au Sénat Les inondations de Ia Lvs et la contamination des eaux Etats de l'Eglise Le canal d'Ypres a l'Yser Chronique religieuse Nouvelles diverses sentation proportionnelle pour toutes les élec- tions: législatives, provinciales et communales. Ce programme nous donne satisfaction Et puisque dorénavant nous aurons des organes pour le défendre, nous n'avons plus notre rai- son d'être. Nous soutiendrons done nos con frères, le Progrès et le Weekblad; e'est dans leurs colonnes, qu'k I'avenir, nous combattrons pour notre cause, la tolérance et la démocratie. Discours de M. Struye M. Struye. Messieurs, la loi qui nous est proposée est loin de réunir, aux yeux de beau- coup d'entre nous, toutes les conditions que les plus grands intéréts du pays réclament. Sans doute, elle satisfait au besoin d'assurer aux minorités importanles une représentalion partout oü, avec lescrulin deliste, on les ren contre. Mais, par le mode proposé pour la repartition des sièges, beaucoup de sièges ne passeront-ils pas k des minorités peu sérieuses, et n'enlèvera-t-on pas k nos grands partis poli- tiques plus de sièges que le bon fonctionnement du régime parlementaire nele comporte? Dans maints arrondissements, il y aura un ou plu- sieurs sièges qui pourront échoira des groupes particularistes, tous groupes décidés a faire poursuivre, au parlement, un intérêt spécial, sans avoir égard a rintérêt généralsi bien que le gouvernement est exposé a s'y trouver sans soutiens et appuis suffisants. Sans doute encore, la loi proposée est de na ture a rompre le cartel libéral-socialiste et peut préserver ainsi a la fois la cause catholique et le pays des conséquences désastreuses que le cartel devait avoir dans l'ordre social et reli- gieux. A eet égard, la loi est bonne, elle ne saurait être qualifiée de loi de malheur, mais je suis convaincu que ce but pouvait être atteint par d'autres dispositions, qui ne nous eussent point exposés k I'émietlement de tous les grands partis politiques et k la débilitation du gouver nement parlementaire. Sans doute, enfin, c'est un grand mérite du projet du gouvernement de ne pas avoir, k Ia difference d'autres projets, bouleversé de fond en comble tous les arrondissements du pays; de ne pas avoir privé tous les intéréts régionaux d'une représentation directe, surtout de ne pas avoir séparé les villes des campagnes, d'avoir maintenu, en faveur des unes et des autres, des représentants et des sénateurs rele vant k la fois d'électeurs urbains et d'électeurs ruraux, et ainsi d'autant mieux disposés k concilier, autant que possible, l'intérêt agricole, llntérèt industriel, tous les grands intéréts économiques de la nation. A ce point de vue, si le scrutin deliste n'exis- tait pas, pour un pays constitué comme le nótre, il faudrait l'inventer. Mais combien mieux j'eusse aimé que l'on ne touchkt a aucune de nos eireonscriptions électorales, consacrées qu'elles sont par l'heureuse expé- rience de plus de trois quarts de siècle 1 Une maille défaite, combien facilement on détruit tout l'ouvrage Je suis done bien loin, messieurs, d'être un partisan d'une représentation proportionnelle intégrale, et je regrette vivement que Ie gou vernement se soit engagési avant dans cette voie. Mais je regrette plus profondément encore l'opposition absolue, radicale de tant d'amis contre toute proportionnalité. N'est-ce pas cette attitude intransigeante qui a empêché toute transaction? Si le gouvernement a refusé des amendements qui, de leur nature, étaient accep- tables, ne serait-ce pas paree que leurs auteurs avec leurs tenants n'ont jamais déclaré vouloir a ce prix voter la loi Pour moi, messieurs, tout en regrettant ex- trèmement que le projet ne soit pas amendé dans le sens majoritaire, je voterai la loi telle qu'elle nous est soumise je la voterai faute de mieux et crainte de pire, car tout porte k croire que, amendée par le Sénat, elle serait rejetée par la Chambre. Je la voterai, convaincu que ses dispositions défectueuses ne doivent pas inévitablement et en toutcas pas irrémédiable- ment nous mener a mal convaincu qu'un statu quo, désiré par les doctrinaires, voulu par les socialistes, nous mènerail vite et plus süre- mentkdes maux plus grands, et que ceux-la pourraient être irrémédiables- Je la voterai non en désespéré, mais avec le sérieux espoir que nous, catholiques, qui, dans la population du pays, sommes majorité, nous serons maintenus au pouvoir fermes et forts. Et si l'événement ne répondait pas a cette espérance; si, dans les nouvelles Chambres, le nombre des particularistes devait être tel que, les grands partis émiettés, il ne s'y ren- contrkt plus de majorité, ce que la proportion nelle dite intégrale rend possible, je garderais l'espoir que tous les hommes d'ordre et de gouvernement s'y mettraient d'accord pour réformer un régime qui aurait, en fait, des con séquences également funestes k tous les partis. Pourquoi alors que, devant la réalité, seraient tombées les illusions des partisans ac- tuels de la proportionnelle intégrale ne se rallieraient-ils pas k ceux qui croient et ils sont nombreux que I'avenir, en Belgique, est k un régime électoral alliant le principe proportionnel et le principe majoritaire, k ceux qui croient, que de tous les titres au mandat, le plus incontestable, en principe, est la possession du chiffre du quotient donné par la division du total de tous les votes valables par le nombre des sièges k conférer Ce titre résulte de la nature même du mandat électoral et pour cela s'appelie quotient électoral naturel. C'est l'idée que j'avais soumise a la Chambre des représentants, en la séanse du 16 mai 1891; c'est l'idée qui fut, mais, hélas! qui ne fut que partiellemenl reprise dans la projet du 18 avril dernier, dont Ie système fut même baptisé de mon nom, mais indüment. En effet, si les deux nouveaux titres a mandats que j'avais préconisés, si les deux procédés que j'avais proposés pour la répartition des sièges se re- trouvaient dans le projet, il n'en était fait appli cation qu'a sept arrondissements du pays tandis, qu'en 1899, j'estimais, comme en 1894, qu'il y avail lieu de s'en servir dans toute élec- tion legislative oüplusdedeux sièges sont a conférer. Et, permettez-moi d'ajouter ici que l'attribulion faite k uneseule liste, la plus élevée par le nombre de ses suffrages de tous les mandats restés disponibles après répartition faite suivant le quotient électoral naturel, que cette attribution devient, en fait, inadmissible du moment oü le quorum est supprimé ou peu élevé. Alors, dans les grands colléges, au lieu d'avoir disponibles trois ou quatre sièges au plus, on peut en avoir neuf et davantage La part du lion est trop forte et on reconslitue une prime pour toutes les coalitions. C'est assez vous dire, messieurs, que je necrois nullement que, au jour oü il faudrait amender la loi, le remède pourrait se trouver dans I'adoption intégrale de mon système de 1894. Mais, ce jour-la, tousles hommes, k quelque parti qu'ils appartiennent, s'ils onl conscience des nécessitésgouvernementales, nepourraient- ils aisément se metlre d'accord sur les trois points qui suivent: n'attribuer aucun siège a qui n'atteint pas le quotient électoral naturel; attribuer k chaque liste autant de sièges què son chiffre électoral contient de fois ce quo tient ne pas attribuer au chiffre électoral le plus fort tous les sièges restant encore dispo nibles, mais les répartir proportionnellement entre les iistes les plus favorisées? Qui peul. contester la justesse du premier procédé entre les minorités et les majorités, il répartit proportionnellement les mandats k raison du vrai quotientélecloral Qui pourra contester l'opportunité de ne pas éparpiller les autres mandats, et cela Ie plus souvent entre des groupes disparates qui n'y ont pas essentiellement droit et ne sont rangés sous le drapeau d'aucun parti gouvernemental Qui pourra contester la nécessité d'assurer aux Iistes les plus fortes, généralemenl elles appartiennent a l'un ou l'autre des partis en situation, de se succéder au pouvoii de leur assurer proportionnellement les sièges pour lesquels aucune liste n'a plus k offrir le chiffre du vrai quotient électoral De cette triple facon, l'on fortifierait les grands partis politiques et on les préserverait d'un emiettement funeste, qui peut aller jusqu'a paralyser le pouvoir parlementaire Si vous me demandez, messieurs, comment on réaliserait ce partage entre les Iistes les plus fortes, k l'exclusion des plus faibles Vo'ei ce quejecrois rationnel et équitable autant qü'im- partial On mainfiendrait, pour cette répartition complémentaire, le mécanisme du syslème D'Hondt, mais en éliminant, autant que possi ble, ses premiers, ses plus petits diviseurs, ceux qui, fréquemment, ont précisément pour effet d assurer aux groupes les moins nombreux un ou deux mandats, et a des prix oulrageuse- ment inférieurs a ceuxexigés, dans la même élections, des partis les plus sérieux Au lieu de commencer cette répartition en prenant pour premierdiviseur de chaque chiffre électoral 1, et puis 2, 3, etc., l'on preridrait pour diviseur initial Ie nombre des sièg. s dis ponibles moins deux et, quand il n'y a pas plus de deux sièges disponibles, le chiffre même .le ces mandats. Pourquoi prendre le nombre des sièges dis ponibles moins deux? Paree qu'il est empiri- quement démontré que ce diviseur est le plus efficace pour faire atteindre le but poursuivi et que les résultats qu'il amène sont d'une bonne et saine proportionnalité. Mieux que tout autre il empêche l'envahissement d'un trop grand nombre de sièges par des candidats particula ristes qui plus est, il préserve les majorités électorales contre les plus grandes des injustices auxquelles l'application intégrale du système D'Hondt donne lieu. De ces injustices, voici des exemples Pour les arrondissements qui disposent de peu de sièges au Sénat ou k la Chambre, il est avéré que son mécanisme incorrect peut, k une fraction presque inflnitésimale prés, faire valoir un suffrage de la minorité k l'égal de deux suffrage de la majorité et, plus fréquemment, deux suffrages d'une minorité a l'égal de Irois suffrages d'une majorité? Ainsi, dans une élection de deux sièges, sur 24,000 votes vala bles, 8,001 suffrages donneront le même résultat que 16,000 dans une élection k trois sièges, il se peut qu'un parti ayant deux sièges, payés chacun 12,000 suffrages, voie k cöté de lui un siège adjugé pour 8,001 voix dans une élec tion a quatre sièges, tel groupe d'électeurs aura un siège pour 7,001 voix et tel autre seulement pour 14,000 dans une élection k cinq sièges et k six sièges, les mêmes injustices se reprodui- sent. Oü s'arrêtent-elles Cela n'est assuré- ment ni proportionnel, ni rationnel, ni con forme knos principes représentatifs, et je ne pense pas que ce soit de longtemps toléré. Quand il y a des sièges qui ne peuvent être attribués qu'k des prix de faveur, paree qu'au- cun groupe ne dispose plus du prix normal, qui est mon quotient électoral, le bon sens, l'équité naturelle, nos principes politiques exigent qu'ils soient réservés aux partis les plus forts. Eventuellement, ils en auront besoin pour occuper et exercer convenablement le pouvoir. De tout ce qui précède, il résulte qu'il y a encore des cassans nombre oü l'injustice, sans aller jusqu'k l'extrême comme dans les exemples cités, ne s'en produira pas moins dans des con ditions absurdes et révoltantes; et, de plus, il en ressort qu'il n'est point vrai que toutes ces injustices ne se rencontrent qu'avec un nombre de sièges pair, comme on l'affirme si souvent. Au mois d'Aoüt, j'ai exposé, dans une note adressée a tous les membres du gouvernement et de la section centrale de la Chambre,les vices, j'allais dire les vices rédhibiloires, que je viens d'énumérer. J'y exposais en même temps, avec précision, le remède que je viens de vous faire connailre. J'en ai agi ainsi, persuadé, alors comme aujourd'hui,que dans les conjonctures présentes, une fois ie projet de loi soumis au Sénat, aucun nouveau système, autre que celui voté par la Chambre, ne pourrait actuellement passer dans la loi. Si j'ai demandé la parole, ce n'est done point pour présenter des amendements; c'est sim- plement, comme en 1894, pour expliquer mon vote et vous soumettre, en même temps, quel- ques observations dans lesquelles on trouvera un jour peut-être des éléments pour la solution définilive de la.question électorale. Dans l'entre-temps, catholiques, soyons vail- lants: tous unis dans Taction, nous serons forts; désunis, nous sommes faibles! Dieu protégé la Belgique! Notie honorable Représentant, M. Iweins d'Eeckhoutte, a posé la question suivante k M le Ministre des travaux publics, dans la séance ie Vendredi 1° Une commission a été instituée par le gouvernement a l'effet de rechercher les mesu- res a prendre et les travaux qu'il y aurait lieu d'exécuter pour parer, k I'avenir, aux crues ex- cessives de la Lys. On se rappelie encore les désastres considérables qui ont frappé, il y a peu de temps, les regions traversées par cette rivière! La commission en question a terminé ses études elles a déposé son rapport. Je viens demander au gouvernement ce qu'il compte faire II s'agit de mettre la main a l'oeuvre, car il fauta tout prix empêcher le retour de nou veaux désastres. Quelle sera l'importance du crédit que le gouvernement inscrira a eet effet au budget ex traordinaire de 1900 i 2° Quant k la contamination des eaux de la Lys, le mal s'accentue de jour en jour nos po pulations agricoles et industrielles s'en émeu- vent. Allons-nous avoir un pendant de la ques tion de l'Espierre J'appelle la sérieuse atten tion du gouvernement sur cette situation, qui a une importance capitale. Quelles sont les mesures qu'il compte pren dre pour arrêter le mal I-e consistoire Rome, 14 décembre. Le Pape a teriu aujourd'hui k llheuresun consisloire pu blic pour l'imposition du chapeau aux nou veaux Cardinaux Francisca Nava et Missia créés le 19 juin. Contrairement k Taffirmation des journaux que le Consistoire aurait lieu dans une salie piés des appartements du Pape en raison de i'état de santé de Léon XIII, le consistoire a eu lieu dans la salie Regia, comme d'habi- tude, avec ungrandcérémonial. Y assislaient le corps diplomatique, la noblesse romaine et de trés nombreux invités dont beaucoup d'étrangers. Le Pape qui paraissait bien portant sou- riait conlinuellemenl et était d'une excellente humeur. LéonXIII a tenu ensuite k la cha- pelle Sixune un consistoire secret. II a prononcé une allocution d'un eatac- tère exclusivement religieux en ferment et en ouvrant laboucheaux nouveaux cardinaux et en reconnaissant de nombreux évêques dont 14 Francos ainsi que de nombreux vicaires apostoliques. Le Pape a été trés acclamé en entrant au consistoire et surtout k son passage dans la salie Ducale oü était réuni un nombreux pu blic composé surtout d'étrangers. Le temps est affreux et la pluie tombe k torrents. Dans le projet de loi allouant des crédits supplémentaires k des budgets pour 1899 figure un supplément de crédit de 20,000 fr. destiné k couvrir Ier dépenses k résulter du recreusement du bief inférieur du canal d'Ypres k l'Yser. Ce travail a pour but de porter de lm70 k 2m15 le mouillage du bief en question, de manière k le mettre en rap port avec celui de l'Yser. Les personries qui désirent assister k la Messede Minuit, k Noël, dans la chapelle des Dames Bénédictines, sont priées de se munir d'une Carte d'entrée, au parloir de l'Abbaye. Ces cartes se paient 2 francs, au profit de la Mission Bénédictine du Brésil. M. De Mot, nommé Bourgmestre de Bruxelles, a été installé lundi. II a prononcé, au conseil communal, un discours qui a été unariimement applaudi. Mgr. Bethune a fêté. lundi, k Bruges, son Jubilé de 50 années de Saeerdoce. Ad multos armos Mgr. Rinaldini, nonce apostolique, a quitté la Belgique. Son successeur, Mgr. Granito di Belmonte, arrivera sous peu k Bruxelles. M. Chamberlain a été prociamé Docteur en droit, honoris causa, de l'Université de Dublin. Acclamé par le monde officiel, il a été sifflé par les Irlandais. Depuis le commencement de la guerre, les Anglais ont subi !es pertes suivantes 728 morts, 2,784blessés, 2,265 prisonniers, sans compter les fusils, les canons et les chevaux. Toux,Rhumatismes. Le Thermogène. L'hiver est IA, et avec lui son habituel cor- tège de jours mauvais. Sous nos climats surtout, son effet est désastrenx a cause des brusques et continuels changements de température, a cause surtout de cette huooidité qui est un des apanages de notre pays. Gare aux rhumatisés, malheur aux goutteux Leurs douleurs vont prendre une nouvelle intensité et les longues heures de souffrances vont commencer pour eux. Et que faire? lis ont tout essayé sans obtenir des résultats bien sérieux. Ils ont épuisé la longue liste des spécialités aux fallacieuses promesses; ils ont usé des re- mèdes dits de vieille femme», ils ont employé toutes les frictions et ils en sont toujours au même point. Désespérés,ils souffrent sans espoir de soulagement Mais qu'ils seconsolent. Grace k M. Vincent, pharmacien, rue de la Limite, 33, A Bruxelles, leurs peines sont terminées. Qu'ils le bénissent, car il a trouvé le remède vainqueur, 1 Élexir antirhumatismal et antigoutteux qui porte son nom et qui, en peu de temps, faire disparaïtre complètement leurs souffrances et leur permet- tra de reprendre leurs occupations. Par son usage la guérison certaine est assurée, et chaque jour M. Vincent reqoit de nombreux témoignages de reconnaissance de la part de ceux qu'il a rendus a la vie par son merveil- leux étixir. DépötaYpres: Libotte; aPoperinghe: Mon- teyne. Prix 3 fr. le flacon. fiM MANOTFflR offregratuitement de faire Ull lliulttJlLiU LI connaitre a tous ceux qui sont atteints d'une maladie de la peau, dartres eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites clironiques, maladies de la poitrine. de l'esto- mac et de la vessie, de »numatismes, un moyen infaillible dese guérir promptement ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même après avoir souffert et essayé en vain tous les remèdes préconisés. Cette otï're, dont on appréciera le but humani taire, est la conséquence d'un voeu. Ecrire par lettre ou carte postale k M. Vincent 8, place Victor Hugo, k Grenoble, qui répondra gratis et franco par courrier et enverra les indications demandées. (43 Me loussese plus. Je garantis la guéiison du i hurae et de la toux la plus opinicUre en deux jours au moyen du Sirop Depraterf. au goudron décoloréët au baume de Tolu. C'est le pectoral Ie pius prompt, le plus sur et le plus agréable qui existe. C'est un remède incomparable, mais falies bien attention, demandez et exigex toujours le véritable Sirop Depratere Prix: 2 fr. ia bouteille. Le tractement revient k 0 10 centimes par jour. En vente k Ypres, pharmacie SocquetRoulers, pbarmacie VeysCourlrai, Hulpiau et De Boey Dixmude, Ghyssaert.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2