Qui est mort
Salie Iweins
Nécrologie
Actes Officiels
Ne sautez pas sur un véhicule
en marche.
La guerre Anglo-Boer
Pbrtes totales des Anglais.
Saint-Siège
Voili ce que nous disons voilé ce que
nous avons le devoir de crier sur les toits
pour qu'un jour, qui sera tardif, vous n'ayez
point regretter votre funeste coalition.
Et maintenant, nous arrivons k votre fa-
meuse réciproque les socialities deviennent
libéraux par suite de l'alliance libéralo-
socialiste. Or nul ne le prétend.
Si cela était vrai, ce serait, nous le recon-
naissons, un bonbeur tout au moins au point
de vue de l'ordre social. Mais les faits vous
donnent le plus cruel démenti. Vos doctrines
n'ont rien d'attrayant pour les socialistes et
ils ne s'y rallieront jamais Vous avez done
mille foisraison de dire que nul ne le pré
tend, ni vous ni let bon* journaux électo-
raust.
Vous n'avez du reste pas de doctrines, pas
plus que les doctrinaires n'avaient une doc
trine.
Vous vivez de principes négatifs ou plu
tót de négations. Or, jamais, vous ne con-
vertirez quelqu'un k vos idéés par des né-
gations.
Cessez done de croire, si réellement vous
le croyez, que les socialistes viendront
jamais k vous, ou, comme vous le dites,
deviendront des libéraux. On ne remonte pas
la pente on la descend toujours. Dans dix
ans, vous serez aussi abandonnés, aussi
abatlus, aussi réduitsque le sont aujourd'hui
les doctrinaires. Notez, s'il vous plait, notre
prédiction.
Et vous, Progrèt, dans dix ans vous
seres un journal socialiste
Cbantez done l'alliance libérale socialiste
pratiques la, si le cceur vous en dit. Vous
n'aurez rien édifié, vous aurez aidé k dé-
molir.
Nous savons bien que, vis k vis de vous,
sous préebons dans le désert. Mais nous
écrivons pour d'autres, pour ceux que vous
espérez entralner dans un mouvement qui
sera celui de la culbute. G'est keuxque
nous nous adressons, et nous espérons que
de plus en plus ils se sépareront de vous.
Et dites nous maintenant, Progrèt, si
votre syllogisme reste debout.
Nous ne parions ici que du socialisme au
point de vue de la propriété et de l'ordre so
cial. A tous les autres points de vue, les ra-
dicaux n'ont rien k envier aux socialistes. Lk,
l'alliance est compléte.
Quel est le mort.de la Lutte ou du Progrès
that it the question.
A consulter le titre, e'eat la Lutte qui dis-
parait et e'est Ie vieux brave Progrès qui
reste. Mais si Ton juge le nouveau journal
d'après le fond, d'après la forme, même d'a-
près les caractères d'imprimerieou lepapier,
e'est la Lutte avec le titre du Progrès.
Cela nous rappelle l'histoire de ce gentil-
bomme franpais, fort eutiché de son nom et
de son titre, qui, n'ayant qu'une fille, se
désespérait k la pensée de voir son nom dis -
paraltre.et fut fort heureux de donner sa fille
k un manant, sous la condition qu'il quitterait
son nom, pour prendre celui de sa femme.
Et même notre excellent Progrès a aban-
donné toutes ses idéés, plus ou moins modé-
rées, il a abandonné sa polémique, qui se
résumait d'ailleurs k la fameuse platform
il est vrai qu'en compensation la Lutte, par
don le Progrès, abandonné son Derij-
tchool vertrekt naar Tervueren il quitte
cette vallée de larnaes surtout pour lui
qui s'appelle la politique, sous la condition
que la Lutte soi-disant défunte, s'appellera
désormais Le Progrès
Eb bien bonne chance
Une remarque pourtant, la Lutte s'appe-
lait également de Stri/'d,pourquoi le Progrès
ne s'appelle-t-il pas... Vooruit, par exemple.
Aurait-il peur que ses idéés nouvelles lui
semblent suffisamment avancées déjk et au-
raient la teintjs par tróp rouge, pour la sus-
ceptibilité de certains de ses lecteurs qu'il
s'agit de ménager
La Soirée-Tabagie donnée par la Grande
Fanfare, Samedi soir, a été de tous points
digne de sa devancière.
Ce sont vraiment des concerts d'artistes,
les aoiréea offertes k ses membres hono-
raires, par noire excellente phalange musi- jj
cale.
A tout seigneur, tout honneur. Parions en
premier lieu de M. A. De Jonghe, l'admiia- P
ble ténor de Bruges, qui est venu pour la
seconde fois, cette année ci, déployer les
ressources de sa splendide voix et de son
magnifique talent.
M. De Jonghe a chanté en virtuose ac
compli les grands airs de la Reine de Saba j
de Gounod, des Maitres chanteurs de Nurem
berg de R. Wagner et un beau lied flamand J
de Blaes Moedershuis.
Entendre M. De Jonghe est un ré/al ar- i
tistique de tout premier ordre et pour expli-
quer l'enthousiasme délirant des auditeurs,
les applaudissements sans fin qui saluaient j
la fin de chaque oeuvre interpretée par le
chanteur brugeois, il sufflt de répéter ce que
nous disions de lui l'année dernière
qu'il faut entendre les meilleurs artistes
sur les grandes scènes lyriques, pour trou-
ver ses pareils.
Après M. De Jonghe, le succès de la soi-
rée a été pour le jeune Lucien Verhaeghen,
fils de l'excellent Cor solo de la Grande
Fanfare.
II estétonnant eet enfant. Agé de 9 aris k
peine, il a interpreté quasi k la perfection, le
difficile concerto pour violon, en la mineur,
de Accolaï. De plus, il a joué avec son pro-
fesseur M. J. Dnrudder, la 3° sonate pour
piano kquatre mains de Diabelli. Et dire,
qu'il n'y a que six mois qu'il apprend ce
dernier instrument
Quelle süreté de doigté déjk, quelle fougue
dans le jeu et quelle agiltté
C'est réellement surprenant.
II avait témoigné de ses dispositions pour
le violon, son instrument principal, k une
première audition, l'hiver dernier. Pour un
essai c'était fort bien, vu son extréme jeu-
nesse. Cette fois, il a montré que l'année
qui vient de s'ecouler, n'a pas perdue
pour ses études, S il continue k poursuivre
sa carrière musicale avec cette rapidité, il
promet de devenir, le travail et la persévé-
rance aidant,un virtuose de grande vab-ur.
Le point qu'il a atteint jusqu'ici lui fait
honneur sans doute, ainsi qu'k son père, qui
l'a poussé dans la voie artistique, mais il est
dü cependant pour une grosse part aussi k
M. J. Goetinck, son professeur k l'Ecole de
Musique, qui prouve ainsi, une fois de plus,
quels éléves il parvient k former. Une part
non moins grande revient k l'Administration
Communale, qui s'efforce coristamment de
soutenir et d'améliorer cette excellente insti
tution.
Les morceaux d'ensemble out été exécutés
par la Grande Fanfare et par la société des
Mandolinistes Yprois. Inutile de dire qu ces
numéros du programme ont mérité tous les
éloges des connaisseurs.
Nous ne le nous pardonnerions pas, si
nous oublions de rendre hommage au talent
d'accomqagnateur de M Ern. Weoes. Peu de
pianistes savent, comme lui.rester dans leur
róle modeste et s'effacer devant celui qu'ils
ont charge d'accompagner. C'est un talent
qui nest pas k la portée du premier venu et
ce n'est done guère étonnant s'il arrive fort
souvent, que la première préoccupation des
virtuoses élrangers, venant se faire entendre
k Ypres, est de s'informer s'ils auront de nou
veau l'excellent accompagnateur de l'autre
fois....
M. Victor Van Elslande, frère de l'honora-
ble bourgmestre et commandant des Pom
piers de Comines, est décédé subitement le
11 Janvier, au moment oil il arrivait sur le
lieu d'un incendie, qui a détruit en partie le
bktiment de la gendarmerie, situé en cette
commune.
A peine ègé de 55 ans, M. Van Elslande,
jouissait d'une excellente santé et rien ne
pouvait faire prévoir cette mort soudaine.
Ses funérailles ont été célébrées hier,
Mardi, au milieu d'un concours de monde,
venu de tous les coins de l'arrondissement
d Ypres et du nord de la France, pour sasso-
cier au deuil de la familie et des habitants
de Comines.
Nous avons remarqué dans l'assistance
nos Députés MM. Colaert et Van Merris, ce
dernier parem1; du défunt, les Bourgmestres
de VYervicq et de Warneton, les comman
dants des Pompiers deCourtrai, d Ypres, de
Furnes, de Wervicq et de Comines France,
presque tous accompagnés de leurs officiers,
un grand nombre de notabilités et de mem
bres du clergé des environs.
Le corps était porté et le cortège funèbte
escorté par les pompiers de Comines, dont
le défunt était le zélé et dévoué commandant.
L'offrande a duré prés d'une demi heure.
La perte de M. Van Elslande sera vive-
i ment ressentie par son honorable familie,
par tous les Comminois et par ses nombreux
I amis. Nous nous associons k leur légitime
j douleur.
M. Charles Bayart, brasseur, est nommé
Bourgmestre de Passchendaele.
M. Joseph Huile, commerpant k Comines
vouluit sauter Dimanche passé sur un tram
en marche il perdit l'équilibre et tomba en
arrière. Les roues du tram lui passèrent sur
le corps et lui causèrent de graves blessures.
Une dépêche du war office
Londres, 13 Janvier.
La dépêche suivante du général Roberts a
été repue au ministère de la guerre
Capetown, 13, 6 h. 20 soir.
Le général French, annonce que deux
escadrons de cavalerie, deux compagnies
d'infanterie montée et deux canons partts du
camp Samedi soutrevenus après avoir bom
bardé le camp de Colesberg. On n'a eu
aucune perte.
Rien de changé dans la situation des
généraux Gatacre et Melhuen.
Londres, 14 Janvier.
Voici d'après un recensement fait ce soir,
le tableau des pertes totales subies par les
Anglais k ce jour
Officiers tués, 91.
Officiers blessés, 293.
Officiers prisonniers, 100.
Sous-officiers et soldats tués, 893.
Sous-officiers et soldats blessés, 3,692.
Sous-officierset soldats morlsde maladie,
183.
Sous officierset soldats prisonniers, 3 276.
Total 8.428 hommes perdus.
Rome, 8 Janvier.
Au Vatican
Le Pape a repris aujourd'nui la série des
audiences ordinaires des cardinaux et des
prélats qui viennent référer sur les affaires
courantes des diverses Congrégations ro-
muines. On sait que chaque jour de la
semaioe, lo Jeudi excepté. trois heures de la
matinée sont consacréus par le Pape k ce
genre d'audiences. Certaines congrégations
plus importantes obtiennent deux audiences
par semaine, l'une pour le cardinal préfet,
l'autre pour le secrétaire.
Les autres congrégations d'importance
moindre ont des audiences k peu prés tous les
dix ou quinze juurs. Le cardinal secrétaire
d'Etat, qui au fond est le premier ministro
du Pape, a son audience régulièrement
chaque matin, sauf le Mardi et le Mercredi,
pour faire son rapport sur les affaires cou
rantes. Le Mardi et le Vendredi, lesecré ar e
d'Etat regoit les chefs de mission du corps
diplomatique, et ces jours-lk il est remplaeé
pour le rapport, soit par le substitut de la
Secrétaire»ie d'Etat, soit par le secrétaire
des affaires ecclésiastiques extraordinaires.
Depuis environ un mois, les audiences
avaient été suspendues, d'abord k cause du
refroidissement pns par Léon Xlll, ensuite
k cause des vaeances qui dureut depuis ia
veille de Nuëijusqu'au lendemain de l'Ëpi-
phanie.
Pendant une semaine environ, le Pape n'a
presque plus accordé d'audiences, il n'a repu
qu'une commission du Cercle ouvrier de
Saint-Joachim qui lui a offert le calice dont
il s'est servi pour célébrer la messe le premier
de l'an. La sanlé du Pape est relativement
assez bonne, seuleraent, son entourage se
montre quelque peu préooeupé de voir que le
rhume,dont le Pape a été saisi au commen
cement de Décembre.n'est pas encore guéri
et laisse toujours des traces. On en impute
la faute aux caiorifères installés dans l'appar-
tement pontifical qui répandent une chaleur
trop intense et rendent le Pape trés sensible
au moindre changement de température.
Une des particularités du climat romain
consiste tout juste dans ces changements
suudairis de température. Depuis une quin-
zaine de jours on se croirait ici en plein
printemps un coup de vent, une petite
variation atmosphérique peuvent en quelques
heures nous replonger dans l'hiver. Avec
cette particularité climatéorologique, les ca
iorifères sont assez antihygiéniques. Dans
cette saison, Léon Xlll ne sort guère de ses
appartements privés el toutesavie se con
centre dans deux pièces:la chambre kcoucher
et la salie ordinaire d'tiabitation qui est aussi
la chapelle privée, car un auiel y est érigé
et caché derrière de grandes portières.
Le cardinal Jacobini, nouveau vicaire du
Pape pour le diocèse de Rome, tant désiié k
ce poste par le clergé romain, dont il est
issu, nesemble guère favorisé darisses dé-
buts. Depuis quelques années, il souftre du
diabète et déjk cette maladie le poursuivait
k Lisbonne lorsqu'il y occupait le poste de
nonce apostolique. Lorsque Léon XIII vou-
lait lui iraposer la charge aussi importante
que fatigante de chef effectit du diocèse de
Royne, le cardinal fit quelques diffieultés,
mais le Pape insisia et il dut céder.
Au moment d'entrer en charge Mgr Jaco
bini est de nouveau tombé malade, et son
état laisse peu d'espoir de guérison. On peut
bien affirmer qu'il n'a connu que les ennui»
de sa charge. Le premier jour après sa no
mination, il dut pendant dix heures accorder
des audiences. II se sentit épuisé et, depuis
ce temps lk,il est obligé de garder le lit.
Huwelijksafkondigingen
Camilius Carpentier, dienstknecht, te Brus
sel, en Maria Lecleir, dienstmeid, te Zonnebeke,
voorgaandelijk te Yper.
Valerius Vermeersch, werkman aan den
ijzerweg, te Yper, en Mathilda Goethals, strijk
ster, te Yper.
Isidorus Denturck, peerdengeleider, te Yper,
en Eugenia Verhoest, dienstmeid te Yper, voor
gaandelijk te Boesinghe.
Medardus Couliez, koffyhuisbediende, verblij
vende te Antwerpen, voorgaandslijk te Oostende
en Maria Van Zoom, strijkster, te Antwerpen,
voorgaandelijk te Oostende.
Franciscus Cantaert, beeldhouwer, te Yper,
en ldonia Faes, naaister, te Yper.
Toux, Rhumatismes. Le Thermogène.
M. Angelus Santens, de Waereghem, écrit:
Monsieur Vincent, pharmacien,
33, rue de la Limite, Bruxelies.
Je considère comme un devoir de faire con-
naïtre l'Elixir Vincent k tous ceux qui sont at
tends de rhumatismes. Depuis deux mois, il m'ó-
tait impossible de mettre un pied devaut l'autre.
Jesouffrais dans tous les membres, même dans
la maclioiro, je ne pouvais ouvrir la bouche et,
acausede cela.j'avaisdelapeine aprendre|l'filixir
Vincent. AprCs on avoir avalé trois verres, je
sentis disparaitre les douleurs au bout de
quelques jours, j'avais retrouvé l'usage de mes
pieds, et maintenant je marche, grace k l'Elixir
Vincent.
Angelus Santens.
marehand de charbon, ruo de la Station.
Dépöta Ypres: Libotte; a Poperinghe: Mon-
teyne. Prix 3 fr. le iiacon.
Demuódez chez vos fournisseurs les sucres
en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise.
l' H iïhifHiPïïA °tfregratuitement de faire
8...-J.Ï iiiuuiJUiUll connaitre a tous ceux qui
sont atteints d'une maladie de la peau, dartres
eczemas, boutons, démengeaisons, bronchites
cnroniques, maladies de la poitrine, de l'esto-
mac et de la vessie, de rüuraatismes, un moyen
intaillible de se guérir promptement ainsi qu'il
1 a ete radicalementlui-mêmeaprös avoir soulfert
et essaye en vain tousles remèdes préeonisés.
nette oltre, dont on appréciera le but humani-
d6'. consóquence d'un voeu
Ecrire par lettre ou carte postale a M. Vincent
8, place Victor Hugo, k Grenoble, qui répondra
gratis et lranco par courrier et euverra les
indications demandées.