Le colonel Plummer battu prés de Mafeking
Les landers anglais massacrés
if
A Bit
Deux nouvelles
victoires des Boers
Conflits sanglants
Angleterre
A l'Association
libérale d'Ypres
Les candidats de
TAssociation libérale
A LOUVAIN
Chez les catholiques
Le futur gouvernement
radico-socialiste
CONSEiL COMMUNAL
Lhronique artistique
11
Ë'l
I
mi'
Les Boers déciarent avoir perdu 5 born
mes tués et 9 blessés.
Vers une beure, ils réunirent le convoi et
commencèrent atteler les canons et les
fourgons. Ils ont permis aux Angla's d'en-
lever leurs morts et leurs blessés.
au nord de Bloemfontein
Pretoria, ler avril. On annonce qu'oti
s'est battu samedi autour de Mafeking et que
la colonne de secours du colonel Plummer a
été obligée de se replier avec despertes Les
détails ne sont pas encore parvenus.
Un télégramme de Prétoria ler avril,
porte que vendredi 30 mars, un nouveau
combat a été livré au nord de Bloemfontein.
Les détails manquent. On assure que les
Boers ont infligé de grandes pertes aux lan-
ciers. Les Boers ont eu quelques blessés.
Gemalin on a entendu une grande canon-
nade dans la direction de Brandfort
Revendications des Afrikanders
Le Gap, 2 avril. Les meetings afrikan
ders en faveur des deux Républiques conti-
nuent. Cinq cents Afrikanders, réuois en
meeting ft Wortezter, ont voté, k l'unani
mité, un ordredujour réclamant la paix,
sur la base de fautonomie des Républiques
boeres.
La mauvaise humeur
des journaux anglais
Londres, 2 avril. Les journaux du soir
constatent avec mauvaise humeur, que tout
oe qu'on disait offlciellement de la pacifica
tion de l'Orange, des redditions d'armes, des
soumissions de fermiers, n'étaient qu'une
mauvaise piaisanterie.
Juaqu'k présent, dit 1'Evening Standard,
les fusils rendus sont de vieilles armes de
chasse. Les Mausers brillent par leur ab
sence.
Tant que les résultats seront aussi problé-
matiques, observe le Globe, la soumission de
l'Etat restera aussi douteuse que les reddi
tions d'armes. Affaire mortifiante et signi
ficative que eet échec de Broad wood. Nos
officiers sont toujours aussi imprudents. M.
Kruger a promis dereprendre Bloemfontein.
II semblerait qu'il se prépare k tenter
l'aventure.
entre chrétiens et musulraans sur
la frontière du Montenégro
Paris, 2 Avril. Extrait d'une corres-
pondance particulière, adressée de Gettigne,
28 Mars, 1Agence Havas
Depuis quelques semaines, les régions
limitrophes du Montenégro, k l'est, ont été
ft plusieurs reprises le théktre de conflits
sanglants entre chrétiens et musulraans. Des
families chrétiennes ont dü s'enfuir sur le
territoire monténégrin pour échapper aux
vexations auxquelles elles étaient exposées.
II y a deux ans déjk, des incidents pa-
reils s'étaient pruduit du mêrae cöté de la
frontière monténégrine. Mais alors il s'agis-
sait seulement de troubles survenus dans le
grand village de Berana et dans ses environs
immédiats, tandis qu'k l'heure qu'il est, les
chrétiens courent de sérieux dangers dans
plusieurs endroits Rielo-Poljé, Berana,
Ipeck, Plara, Posaï, etc.
On peut dire que, depuis le commence
ment du mois, presque chaque jour une ren
contre sanglante a eu lieu, tantót dans l'une,
tantót dans l'autre de ces localités.
Les chrétiens, manquant de protection
du cóté des autorités turques, n'ont qu'un
parti k prendre.; chercher un refuge dans la
principauté.
Le gouvernement de Gettigne a pns les
mesmes nécessaires pour qu'uri accu eiem-
pressée fut fait aux fugitifs et pour que Ls
Albanais musulraans fusseut empéebés de
franchir la frontière.
J
I e voyage de Ja reine d'Angleterre
en Irlande.
Dublin en état de siège.
Dublin va être soumis pendant le séjour
de la Reine k la loi martiale. Des régiments
anglais ont été envoyés de la Grande Bre-
tagne.
j Tous les propriétaires de salles publiques
j ont repu des autorités des avertissements
menapants par lesquels on cherche k les inti-
mider pour empêcher toute réunion.
La ville est déjk en état de siège.
Les détails du service d'ordre ont été fixés.
Trois rangées de soldats empêcheront le
contact de la foule avec le cortège royal.
Toute circulation sera interdite trois quarts
d'heure avant et trois quarts d'heure après
le passage des voitures de la cour.
G'est ainsi que la Reine se montr. ra au
peuple irlandais. Gelui ci l'accueillera par
un silence glacial.
Les candidats de l'Association libérale
d'Ypres sont pour le Sénat
EftectifM. De Ridder, notaire k
Kerckhove
Suppléint M. Emile Lust, brasseur k
Courtrai
Pour la Chambre M. Ernest Nolf,
avocat k Ypres, effectifM. Aug. Brunfaut,
industriel k Ypres, suppléant.
Ces candidats sont désignés définitive-
ment, nous dit on, e'est k dire que l'Asso
ciation s'est réunie, trés peu nombreuse
d'ailleurs, et que, sans recourir k un poli,
elle a choisi ses candidats.
Ce n'est pas k dire que nous blêmions
l'association libérale de ne pas recourir k la
formalité du poll Mais nos adversaires nous
ont si souvent reproché de ne pas désigner
nos candidats de cette manière, qu'ils au-
raient pu, aujourd'hui qu'ils croient avoir
quelque chance de succès, meltre en pra
tique le système qu'ils préconisaient pour
les autres.
Nous avons du reste un nouveau m<. ie de
désignation des candidats, bieri plus large
que celui de nos adversaires. D'après ce
mode, tous les conseillers communaux ca-
tholiques de l'arrondissement sontapieiés k
désigner les candidats aux chambres iéxisla-
tives. G'est une sorte d'élection, ou de dési
gnation, k deux degrés les conseillers
communaux sont en effet l'émanation du
corps électoral dans chaque commune.
Nous ne dirons rien aujourd'hui drs can
didats sénateurs qui, jusqu'ici, nesoi.t guère
connus, tout au moins dans l'arrondissement
d'Ypres,
Dans notre dernier numéro, nous avons
annoncé, d'après des journaux libéraux, que
M, Pol. Vermeulen avait étédésigné comme
candidal effectif de l'Association libérale.
G'est définitivement M. l'avocat Nolf qui
l'a emporté, un peu malgré M. Vermeulen,
parait-il.
Quoi qu'il en soit, M. Nolf ou M. Vermeu
len, 1 un est aussi avancé, aussi radical que
1 autre. M. Nolf a pour lui la jeunesse et l'en-
thousiasme politique, mais il est trés peu
connu dans l'arrondissement, et ses idéés
ultra-radicales n'en feront pas un candidal
favorable au parti libéral.
Deux fois déjk, M. Ernest Nolf a été can-
j Hidat aux électioris communales d'Ypres. En
iöyo ii fut battu k 200 voix et en Octobre
1899 k 025 voix. Si l'opinion libérale n'a
pas fait plus de progrès dans l'arrondisse
ment qu'k Ypres même, M. Nolf a peu de
chance d'emporler le siège.
Or, loin d'avoir gagné du terrain depuis
1894, il est incontestable que le libéralisme
a reeulé k Ypres, k Wervicq. k Wainetou et
dans un grand nombre d'autres communes.
A Poperinghe, nos amis sont plus unisque
jamais; il en est de même k Langemarck et
ailleurs.
Du resle, il suffira au parti catholique de
maintanir ses chiffres électoraux de 1894 et
d'en enlever un milier k ses adversairi s pour
conserver ses trois sièges.
Si les catholiques reslent unis, s'iis ira-
vaillent avec l'ardeur dont ils sont capables
et dont ils ont donné tant de preuves dans le
passé, le succès leur est assuré.
Les délégués de l'Association catholique se
sont réunis Lundi pour la désignation des
candidats et leur ordre description sur le
bulletin électoral.
Deux cent quarante-trois délégués ont pris
part au vote.
Le Comité de l'Association préseniait trois
candidats effectifs pour le SénatMM. Ro
bert!, Descamps et Vanden Bosch. Ces trois
candidats ont été désignés dans i'ordre ci-
dessus proposé par le Comité.
M. Roberts a obtenu 241 suffrages pour le
n° 1 M. Descamps a obtenu 218 suffrages
pour le n" 2 M. Vandenbosch a obtenu 228
suffrages pour le n° 3.
Pour la Chambre quatre candidats étaient
présentés dans I'ordre suivant
MM. Schollaert, de Trooz, Nyssens, Ros-
seeuw.
Les délégués ont modifié eet ordre de la
fagon suivante
MM Schollaert a obtenu 243 suffrages pour
le n° 1 de Trooz a obtenu 232 suffrages
pour le n° 2 Nyssens a obtenu 91 suffra
ges pour le n° 3 Rosseeuw a obtenu 147
suffrages pour le u« 4
M. Rosseeuw a done été désigné pour le
n' 3 et M. Nyssens pour le n° 4.
A la suite de ce vote, M. Nyssens a décla-
ré qu'il ne pouvait accepter le renouveilement
de son roandat.
M. Rosseeuw a insisté pour le faire reve-
nir sur celte résolution et lui a offert le 3'
place.
M. Schollaert de son cóté,a insisté auprès
des délégués pour les engager k reveuir sur
leur vote.
Une nouvelle réunion a été annoncée. Elie
aura lieu dans quelques jours.
La Gazette de Charleroi, bien en position
pour parler de la chose, entrevoit un instant
la possibilité d'un ministère radico-socialiste.
En quelques lignes, elle indique les bienfaiis
dont les futurs geuvernants beiges aecable
raient leurs administrés. Pour ce faire, elle
n'a qu'k se remémorer la manière dont elle et
ses fidèles ont été persécutés au cours de la
fameuse consultation libérale qui eut lieu k
Charleroi. La Gazette écrit
Si les cléricaux occupés k leurs affaires
nous ont correctement laïssé faire les nótres,
des socialistes ont eu k notre égard une atti
tude ignoble.
Nos réunions ont élé entourées d'une
nuée de mouchards et uue foule de compa
gnons ont spontanément révélé une telle
aptitude k écouier aux portos qu'elle leur
vaudra des nominations et des promotions le
jour oil on organises la süreté puhlique sur
les bases roller,uvisies.
Dan*- oeuaines communes, on a passé de
l'espionnage lux h ju res et des menaces aux
coups. Ei. e'étaient les conseillers commu-
i aux socialistes qui étaient de la iête
Cela promet pour le moment oil seront
établis le gouvernement des hommes et l'ad-
ministration des choses.
Malheur aux pauvres diables qui seront
les payeurs du système, s'ils ne sont pas
contents des faits et gestes de leurs gouver
neurs et de leurs administrateurs bien pour-
vus et bien rentés. S'ils se permettent de se
réuoir pour critiquer les actes de ces auto
rités, un Marcellus de l'averiir, dans son
organe devenu journal officiel, les agonisera
d'injures tandis que les compagnons gouver
neurs et administrateurs ou aspirants idem
se chargeront baton k la main ou quelque
chose de pire, de retréner les critiques et de
battre les criiiqueurs.
Séance publique du
du Samedi, 7 Avril 1900, k 5 1/2 h.
ORDRE DU JOUR
1. Communications.
2 Finances procés-verbal de vérification
de la caisse communale.
3. Corps des pompiers compte 1899.
4. Caisse de secours des pompiers: compte
1899.
5. Harmonie Communale compte 1899.
6. Bibliothèque communale compte 1899.
7. Ecole de musique compte 1899.
8. Ecole industrielle compte 1899.
9. Ecole ménagère compte 1899.
Ecoles Gardiennes compte 1899.
11. Musée compte 1899.
12. Garde civique compte 1899.
13 Fêtes publiques demande de subside
du Rapid Club.
Distribution d'eau canalisation vers la
chaussée de Poperinghe.
Propriétés communales concession
d'un bail emphytéotique.
16. Hospices: Location de biens ruraux.
17. Hospicescompte 1898.
10
14
15
A l'approcbe de la semaine sainte, l'art
musical entre, chaque année, en Belgique,
dans une phase spéciale.
Les administrations des grands concerts
de musique classique et savante et des Con
servatoires, profitent de la circonstance pour
faire mieux connaitre au public, les chefs
d'ceuvre de musique religieuss, composés
par les génies créateurs de nos jours ou du
temps passé.
Au conservatoire de Bi uxellns, M Gevaert,
l'éminent directeur, donnera cette fois la
suite de la Passion selonSt Matlhieu,de Jean
Sebastien Bach, dont la première partie ob-
tint uri si grand succès l'armée dernière.
Ces concerts devraient pouvnir être mis,si!
eest, possible, plus k la portéedu public en
général Aujourd'hui quelques privilégiés
seuls en profitent. Pour beaucoup de profes-
siontifis, soit artistes, exécuiants,directeurs,
organisms et surtout ceux qui étudient l'nar-
monie au point de vue du contrepoint, ils
constitueraient un enseignement de tout
premier ordre.
Pendant qu au Conservatoire de Bruxelles,
on s applique k 1 interpolation des oeuvres
du plus grarid maitre d'autrefois, celui de
Liége fera coimalire colics d'un jeune génie
musical de nos jours un Italien, l'abbé
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