I Assemblee générale au Volkshuis FETE DEIjHARITÉ NI, le Ministre Baron Surmont de Volsberghe (5 ASSOCIATION CONSERVATRICE Flections CANDID4TS CATHOLIQUËS Samedi 353 8. centimes FLECTIONS LEGISLATIVES DU 27 MAL RÉCEPTION O F F C I E L L E GRSüD CORTÊGF. fiLLÉGORlQUE LEGISLATIVES La guerre Anglo-Boer Les pensions ouvrières Les élections provinciales La donation royale. ANNÉE. ;Q On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et tons fes bureau* de poste du royaume. Le Lundi de Paques, 16 Avril, k 2 1/2 heures, Ordre du jour Suppléants MM. Cantillon de Vinck CHAMBBE Effectifs MM. Coiaert Van Merris Thevelin Suppléants MM, Theveiin Fraeijs Brutsaert sallTiweTns" DU AVRIL a 7 heures du soir {et non k 5 h.,comme nous l'avions annoncé d'abord). M. Moins, l'artiste violoniste jouera 1" ADAGIO ET RONDO Vieuxtemps 2° a/ ARIA Bach bl POLONAISE EN LA Wieniawski Les personnes qui ont pris des cartes pour places réservées.peuvent choisir leurs places cbez AI. Callewaert-De Meulenaere, rue au Beurre, 36, oü se trouve le plan de la salie. Cartes d'entrée A 3 fr. 2 fr. et 1 fr. S'adresser, rue au Beurre, 36, ou, le jour de la fête, A l'entrée de la salie. UMmaiioIie 33 _A.vrll DE ét 2 1/2 heures, LE SOIRILLUMINATION BES HALLES. du 37 Mai SÉNAT Effectifs MM. Béthune Surmont de Volsberghe Cantillon l'tnyestissement d'Klandslaagte Les fédéraux victorieux a Weepener Piétoria, 12 avril. On rapporte de Weepener que la balaille continue a être favorable aux fédéraux. 1.500 Anglais se- raient cernés, mais on n'a pas de détails. Attaque de la colonne Méthuen Londres, 12 avril. On mande de Pré toria, 12 avril, qu'on a entendu ce matin une forte canonnade dans la direction de Dulfc tein sur la route de Boshof A Wyrm- burg, A environ 65 kilomètres A l'est de Bosh f. II est certain qu'il s'agit d'un engagement provoqué par la marche de la colonne Methuen. Ce mouvement semblerait indiquer que lord Methuen a pour mission de tourner les B lers k Kronstadt pendant que lord Robei ts compte les attaquer de front. Etant donné la gravité de la situation dans l'Etat libre, il est douteux que ce plan paisse être exécuté. Les batailles autour de Bloemfontein Londres, 12 avril. Le New-York Herald regoit de son correspondant particu lier de Prétoria, une dépêche, datée d'hier, mercredi. annongant qu'une confusion s'est produite au sujet de la bataillede Dewetsdorp oü les secours envoyés par legénéral Gatacre pour délivrer les compagnies anglaises eale- vées A Reddersburg, furent capturés par les Boers Ce deuxième combat fut annoncé par plu sieurs correspondants comme ayant eu lieu A Meerskatsfontein, ce qui fit supposer, k tort, qu'un troisièine engagement avail eu lieu. La dépêche ajoute qu'une bataille est de nouveau engagée Dewetsdorp, mais qu'au- cun détail n'est encore parvenu. La bataille continue Aliwal-Nord, 12 avril. La division coloniale continue k se maintenir k Wepener. 1 La canonnade a recommencé ce matin mais n'a pas été trés forte. On dit que les fédéraux auraient mis deux nouveaux canons err posi tion. On croit qu'ils manquent de munitions, car leur attaque d'hier n'a pas été trés sé- rieuse. Les Anglais économisent leurs pro visions. La loi fixant la date des élections provin ciales va être promulguée incessamment. Bile tend, on le sait, A rapprocher do huil jours la date de ces élections et k la ramener au 3 juin au lieu du 10 juin. Geste rédueiion de -buit jours, n'était pas possible sous l'ancien régime électora! siissi, l'exposé des motifs explique l-il que c'est par suite de ia suppression du ballotage qui suit les élections législatives que cette mesure a été prise. La session ordinaire des conseils provin- ciaux est avancéa de trois semnines elle aura lieu le deuxième mardi de juin, au lieu du premier mardi de juiliet, comme l'indique Gapt. 44 de la loi provinciale. La loi et l'exposé des motifs, comme on pourra le remarquer, ne prévoient qu'éven- tuellement une dissolution des Chambres, .taais c'est par déférence pour la personne du Roi qui seul a le pouvoir de l'ordonner. Pour gouverne, il n'y aura pas d'élections provinciales cette année dans le Hainant. L'aete de donation qui aecompagnait ia leitre adressée par le Roi k M. de Smet de Naeyor et qui sera soumis k ['approbation du Parlement, n'a pas encore été communiqué aux membres de laChambre. On n'en connalt done pas lu teneur exacte, ni les points de détail, mais les termes de la leitre royale disent d'une faeon suffisam- rn. nt explicite de quelles ptopriétés person nels Sa Majesté entend faire abandon b l'Etat. Ges propiétés sont connues de tous quelques-unes d'entre elles sont d'aijleurs accessibles au public depuis longiemps déjk - .r^lVw<-^;XV ~C*v Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation ast de 5 fr. 50 o. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnement® sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent être adrossés franc do port a I'adresjse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimesla ligne. Lés réclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judieiaires1 franc la ligne. Los nu néros supplé- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté les 2 Flandres) s'adresser A VAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. Londres, 12 avril. Un télégramme do Ladysmith 12 avril, 1 heure du soir, dit que depuis la canonriade d'hier après midi, on ne s'est plus battu, mais on signale un mouve ment d'investisserr.ent des Boers dans toutes les directions, d'Elandslaagte, Dewdrop A l'ouest, Wemen au sud, Heipmakaark l'est. Une dépêche de Prétoria, 12 avril, porte qu'après avoir subi un violent bombardement, les Anglais se sont retirés dans la direction de Ladysmith. Les Boers reviennent dans leurs anciennes positions. Complétons les renseignements déja donnés, sur le projet de loi relatif aux pensions ouvrières. Les Beiges qui en bénéficieront peuvent être rangés en deux catégories: les mutuellistes et les citoyeos qui ne sont affiliés a aucune mutua- lité. Les premiers bénéficieront, sans condition, quelle que soit leur situation de fortune,du proj et de loi, et leur mutuelle sera l'intermédiaire naturel, pourle paiement des subsides de l'Etat etle règlement de la pension, entre eux et le gouvernement. Les autres, pour tomber sous le bénéfice de la loi. devront justifier qu'ils ne sont pas dans l'aisance. C'est le chiffre des contributions qui sera pris pour règle. Ce chiffre variera d'après la population de l'endroit qu'habite l'intéressé.Tou tes les personnes done, i on affiliées une mu tuelle, ouvriers de 1'agriculture et de l'industrie, petits bourgeois, hommes et femmes, si elles peu vent justifier,' par le chiffre de leurs contribu tions, qu'elles ne sont pas dans l'aisance, si elles se mettent, dans les conditions exigées par le pro,jet de toi, seront admises a la pension. Quel sera l'intermédiaire, pour le reglement des sub sides et de la pension, entre l'Etat et ces affiliés directs Ce point n'est pas encore réglé. On sait que, depuis 1894, le gouvernement sub- sidiait les mutuatités. II voulait faire l'essai d'un système qui reposerait presque tout entier sur l'encouragement a la prévoyance. II trouve que ce système a réussi k souhait. Tl veut le con- sacrer définitivement par le présent projet de loi, en augmentant encore les faveurs accordées jusqu'a présent aux mutuellistes, et en les éten- dant, ainsi qu'on vient de le voir, a tous les tra- vailleurs. Jusqu'a présent, l'Etat accordait aux mutuel listes un subside de 60 centimes par franc. Mais ce subside n'était accordé que pour les 12 pre miers francs versés. C'est-a-dire qu'un mutuel- liste, versant annuellement 12 francs, versait en réalité 12 francs 7.40, soit 19.40. Au-dela de 12 francs, il ne recevait plus de subside. La loi surles pensions ouvrières, une foismiseen vi- gueur, le subside de 60 centimes s'adjoindra annuellement, aux 15 premiers francs versés. Sous l'ancien régime, 15 francs versés repré- sentaient fr. 19.40-j- 3 francs, soit 22,40. Sousle régime de la nouvelle loi, ils reprósenteront 24 francs. Et cette faveur sera étendue, rópétons- le, a tous les Beiges, hommes ou femmes, affiliés ou non a des mutualités, qui ne sont pas dans l'aisance. Quand les versements effectués seront suffisants pour valoir a l'intéressé, a 65 ans, une pension de 360 fr., calculée k capital abandonné, l'Etat n'interviendra plus. L'Etat commence subsidier dès que l'inté ressé attaint l'age de 16 ans. Et tous versements faits au profit de l'intéressé par le patron ou par une autre tierce personne sont réputés être faits par l'intéressé lui-mêma. Les versements de cette nature sont naturellement eompris dans le chiffre de 15 fr., au delA duquel l'Etat n'accorde plus de subsides. Quant l'etitrée en jouissance, l'intéressé peut l'indiquer lui-même, sans pouvoir fixer une date antórieure a sa 55» annóe. II va de soi quo le cbiffre de la pension varia, suivaut la date de la jouissaaoe et l'importauoe des versements. Dispositions transitoiresLes personnes qui auront attaint, au ler janvier 1901, l'§ge de 40 ans, recevrout désormais le subside de 60 centimes pour les 24 premiers francs qu'elles verseront. Les personnes agées de 65 ans et plus toucheront, aussitöt la loi mise en vigueur, une pension annuelle de 65 francs, sans qu'elles aient besoin de faire aucun versement. Toutes les personnes agées, au moment de la promulgation de la loi, d'au moins 55 ans, tou cheront, sans condition de versement, aussitót qu'elles auront atteint la 65« année, une pension annuelle de 65 francs. II y a pourtant ici une restriction. Les personnes qui n'auront pas 58 ans le ler janvier 1901, devront, pour jouir de cette pension, faire pendant trois ans un verse ment annuel de 6 francs Mais il n'est pas néces saire que ces trois années soient consécutives. Uneremarquequi a son importance: le mari et la femme dans les vieux ménages, seront pen sionnés en même temps. Ce qui fera, pour un grand nombre de ménages, une pension annu- eile fie 130 francs, sans que les intéressés doi- vent payer un centime. Les ressources. Comment le gouvernement fera-t il face aux dépenses qui vont résulter de la loi ?On va constituer, par un versement an nuel au budget, un fond de dotation de 12 mil lions de francs, sur lequel on paiera let pen sions de 65 francs et les primes de retraite. Les fonds non dépensés cpnstitueront une réserve. Cette somme sera inscrite, chaque année, au budget ordinaire, et les taxes des contribuables ne seront point majorées. Au résumé, le projet de loi est basé sur la mu- tualité. II l'encourage, il en étend le domaine, il la rend pour ainsi dire indispensable. Car il est évident que les bénéficiaires au projet de loi qui .ue sont pas encore affiliés a quelque société mu- tueiliste, au lieu de passer par des formalités ennuyeuses, aimeront mieux remettre leurs inté réts a une mutualité qui sera, .entre ie gouverne ment et eux, 1'ir.termédiaire naturel.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1