Cyrille BOONE. 1WEINS d'EECKHOUTTE. POUR LES AFFAMÉS DES INDES Comment faut-il voter Pour qui voter Loi sur la chasse Loi sur la falsification du beurre par Ia margarine Sept milliards Un truc radico-socialiste M. Lefevre Le futur ministère La pêche au peur Nouvelles diverses Suppliants: MM. Thevelin Fraeijs, échevin de la ville d'Ypres et Brutsaert, cultivateur et bourgmestre Watou. Nous avons l'hoaneur de vous recommander leurs candidatures. Vous ne donnerez votre confiance ni aux candidats de la coalition radico-socialiste, ni au dissident, ni aux socialistes. Yous voterez, comme un seul horarae, pour les listes des candidats de l'association catholique et conservatrice. En le faisant, ▼ous donnerez une nouvelle force au gouvernement actuel, dont notre candidal, M. le Baron Surmont de Volsberghe, fait partie vous empêcherez les excès auxquels se livreraient les partisans beiges d'un Kulturhampf allemand, ou les admirateurs de la république radico-socialiste francaisevous assurerez au pays la continuation d'un régime auquel president la sagesse et la mode ration et qui développe le bien-etre materiel et moral de la classe ouvrière et de toutes les classes de la sociéte. Nous vous prions d'agreer, Messieurs, l'assurance de notre parfaite consideration et de nos sentiments les plus dévoués. Pour le Bureau de 1'Association Catholique Le Secrétaire, Le Président, YPRES, le 19 Mai 1900. HjListes précéderites Anonyme J. C. Anonyme H. F. S. S. J. Le baron Surmont de Volsberghe, M'"! Surmont de Volsberghe Anonyme fr. 280 00 200 00 100.00 50.00 100.00 50.00 100.00 0.50 Pour les listes catholiques, cela va sans dire. Et comment voter pour les listes catholiques T Pour la Cbambre comme pour le Sénat, sous le numéro l,en noircis- sant le point blanc dans la case noire. Le panachage est défendu, e'est-a- dire qu'on ne peut voter pour une ou plusieurs listes ou pour plusiears candidats. II faut done voter en tête de chacune des listes catholiques, Chambre et Sénat, et ne pas donner de votes de préférence. Yoici pourquoi 1* Au point de vue pratique, le vote en tête de liste est, nous le répétons, le plus simple, le plus expéditif, celui qui offre le moins de chances d'annulation. 2« Au point de vue politique, le vote en tête de liste est celui qui sauvegarde le mieux les impërieuses exigences de 1'union et de la discipline. II y a tout au moins une très-grande présomption que l'ordre de présentation adopté par nos diverses asso ciations électorales s'inspire de l'intérêt supérieur et général de la cause catholique. Vouloir réagir contre eet ordre, c'est ame- ner des compétitions et des rivalités entre des candidats d'une même liste, c'est risquer aussi de fomenter des divisions entre les électeurs eux-mêmes, c'est semer de la graine séparatiste, c'est donner aux préoccu- pations trop exclusivement locales ou per- sonnelles une importance qu'elles ne peuvent prendre qu'au détriment du succès commun. Le présent et 1 avenir exigent dans nos rangs un redoublement d'accord, d'abnégation, de généreuse bonne volonté. Ce n'est pas au triomphe de nos préférences particulières qu'il faut songer, c'est k la victoire du drapeau. Les candidats catholiques sont connus; les libéraux, radicaux et socialistes ne sont pas connus dans l'arrondissement d'Ypres. Les candidats catholiques ont rendu leur arrondissement et au pays d'immenses services. Les autres n'ont rien fait et n'ont rien pu faire jusqu'ici. Les programmes des uns et des autres sont connus également. Électeurs, votez pour !H. Bettiune, vice-président du Sénat, un homme généreux, bon et qui, de- puis 40 ans.rend d'immenses services k tout le monde, grands et petits, riches et pauvres. M. Surmont de Volsber glie, sénateur depuis 22 ans, aujourd'hui ministre de l'industris et du travail, homme de talent et d'expérience, dont les journsux libéraux eux-mêmes doivent faire l'éloge, le ministre des pensions ouvrières et des pen sions de vieillesse. M» Cantillion, l'énergique défen- seur de l'ouvrier, le président de la sociéié des ouvriers de Courtrai. M. de Vink., le soutien et l'ami des pauvres et des malbeureux de Zillebeke et des environs. M. Golaert, l'orateur éloquent de la Chambre et du conseil communal d'Ypres, celui que l'on entend si volontiers dans nos meetings, le Bourgmestre d'Ypres qui a rendu de si grands services k la ville et k l'arrondissement, le défenseur si écouté et si autorisé de l'agriculture, et qui récemment encore a tant contribué aux modifications apportées aux lois sur la chasse et la pêche. Van Merris, si connu et si aimé it Poperinghe et dans les environs et qui a rendu it presque tous ses commettants des services signalés. M. Thevelin, dont la candidature est si bien accueillie par les cultivateurs et qui les représentera k la Chambre avec une compétence et une autorité incontestables M. Fraeijs, échevin de la ville d'Ypres, l'homme de toutes nos oeuvres cha- ritables et politiques. M. Brutsaert, le sympathique bourgmestre de Watou, un cultivateur expé- rimenté, un ami et un protecteur de tous ceux qui s'adressent it lui. Fiers de vos candicats, Vous voterez pour eux, comme un seul homme. La loi, autorisant la destruction des lapins, a été promulguée, Dimanche dernier, au Moniteur. N'oubliez pas, électeurs, que vous la devez en grande partie it nos députés et Sénateurs, et spécialement it M. Colaert. La loi vient d'être promulguée. Encore une excellente mesure en faveur de l'agri culture. La Belgique est acïuellement le pays le plus prospère de l'univers. Nos relations ecommerciales avec le monde entier se sont élevées de 1895 b 1900 de deux milliards, öe 5 milliards nous sommes arrivés k sept milliards! Deux socialistes se présentent comme candidats I™ Une affiche rouge, imprimée chez M. De- weerdt k Yp -s, le radical bien connu, dit que Lambo! et Leclercq ne sont pas des socialistes <t qu'ils sont présentés par les cléricaux. C'est faux socialistes ou non, Lambot et Leclercq ne sont pas des nötres. Ne votez pas pour eux. lis se débrouilleront avec MM. Deltour et Sieuw, qui se disent les vrais socialistes dans l'affiche rouge et qui sont les hommes des radicaux, MM. Nolf et Brunfaut. M. Lefevre est encore plus intéressé que les catholiques. C'est le Weekblad l'organe libéral radical, le défenseur, en 1896, de M. Lefevre, qui le dit. M. Lefevre est incapable de défendre les intéréts de l'agriculture. II ne saurait être élu; il travaille indirecte- ment pour le candidal radical, M. Nolf. Après le 27 Mai, tl n'y a d autre ministère possible qu'un ministère catholique Son renverseinent entrainerait une revolution dans le pays. Ce serail la chute de la royauté et la perte de notre indépendance nationale. On dit que le gouvernement vient de don ner les ordres ks plus sévèrcs, d'interütie dans le canal de l'Yperlée k l'Yser, réservé k la pêche k la ltgne k la maiu seule, teute pêche faite en bateau. Même, la pêche k l'anguille au peur est défendue en bateau. II est évident que la pêche au peur faite k l'aide d'une cuuelle et d'un parapluie, ne tombe pas sous ie coup de cette interdic tion, et que ceux qui auraient compns ia chose autrementse trompent du tout au tout. La loi est tormelle en elfet, et les règlements aussi. Le peur est une sorte de pêche k la ligne, qui ne diflère de l'auire qu'en ceci quelle est permise en tout temps de l'année et a toute heure du jour et de la nuit. Ëtie est done tavoiisée, sous ce rapport, puisque pour elle, il uy a pas de temps prohibé. Seulement, la pêche en embarcatton étsnt défendue dans les eaux non aflermées, elle y est défendue en bateau, tout comme la pêche a la ligne en bateau également d'ail- Ieurs, pour cel excellent motif, qu'il serail par trop aisé de trauder, en un mot de jeter ou placer des eugins déleudus, sous prétexte de pêcher k la ligne, et surtout au peur qu'on peut faire la nuit tou jour? en bateau bien entendu. Quant au peur au bord de l'eau, il est incontestable qu'il resie toléré, el les termes mêmes du permis de pêche déltvré aux pê- cheurs k ia ligne l'iudiqueni clairement. Les agents, qui empêcheraieut les paisi- bles pêcaeurs au peur au bord de l'eau, de se ltvrer k leur amusement le feraiem done k tort. Jeune fille guérie de la chlorose La chlorose est une anémie dont les symptó- mes revêtent des caractères particuliers, et qui allectent spécialement les jeunes lilies dans la période délicate de la formation. A cette époque, elles sont exposées a des troubles aombreux, et des soins de chaque jour sont nécessaire s. 11 fant veillerde trés prés sur les santés délica- tes, et sur les tempóraments faibles. La jeune füle de vient tout a coup soucieuse et triste, les plaisirs de son age semblent avoir perdu tout leur charme, les joues palissent, leurs lèvres deviennent blêmes, et les yeux comme éteints. En outre, des souffrances de tout genre les étreignent et leur rendent la vie particulière ment pénible. Comme remède un seul existe, c'est celui qui, régénéraat le sang, le i'ortiflera.et le fera couler rutilant dans les veines. Les Pilules Pink on: cette action reinarquable sur les tempérament? affaiblis, et au fur et a mesure de leur emploi, les belles couleurs reparaissent, l'appétit et les forces revienneat. Mile Alphonsine Lambert, a Ocüamps, parLibramont prés de Luxembourg frappée par cette maladie a fait usage des Pilules Pink et a combattu avec succès une chlorose qui la minait depuis un au. J'ai la satisfaction, ócrit-elle, de vous annon- cer ma guérison par l'emploi des Pilules Pink. J'étais aiteinte de chlorose depuis plus d'un au. Je n'avais ni forces ni appétit. J'étais constam- ment éprouvée par des douleurs dans les reins et dans le ventre.Je souffrais tellement que je ne pouvais plus dormir. En outre, ma respira tion était devenue si difficile, que bien souvent j'ai cru que j'allais mourir Aujourd'hui, tout cela a disparu, par l'emploi des Pilules Pink. Les Pilules Pink a cette époque du printemps seront trés efficaces pour régulai iser ie mouve ment du sang. Elles seront trés puissantes dans les cas d'anemie, de rüumatismes, de maladies d'estomac et des ïutestius, et aussi cüez l'eufant, de racnitisme et de danse de St Guy. En vento dans toutes les pharmacies et au Dépot principal pour la Belgique,M. A. Derneville, 66, boulevard Waterloo, a «ruxelles. Trois francs ciuquante la boite, et dix-sept francs cinquante par 6 boites franco, contre mandat-poste. Uu précieux remède. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2