Les programmes
Electeurs
POUR LES AFKAM ÉS
DES INDES
Electeurs
Enseignement
Militarisme
Indépendance du
pouvoir civil
La propriété privée
Pensions pour les ouvriers
Réformes en faveur
de l'agriculture
Buit cent millions de francs!!
Les libéraux font appel
aux électeurs catholiques
Un appel a 1'union
Protestation
M. Lefevre, impuissant
Listes précédentes fr. 880.50
Anonyme 1-00
Anonyme 5.00
S. M. M. 8.50
Votez tous sous le IV' pHi pour
lesénat et pour la chambre.
II suffit de noircir le point noir.
On ne peut noircir deux points.
Le panachage est défendu.
L'élection approche. Vous déciderez Di-
manche prochain du sort de la Belgique.
Avant d'émettre votre vote, songez aux
dangers doni le pays est menacé.
De l'aveu des libéraux, il n'y a plus qu'un
seul gouvernement possible, le gouverne
ment catholique.
L'avènement des radicaux-socialistes se
rail. brève échéance la chute de la royauté,
la perte de notre indépendance nationale, la
persécution religieuse.
Tout vote donué aux candidats de l'oppo
sition peul amener directement ce résultal.
11 en est de même des votes donnés au
candidat dissident qui, dans le système de
la loi actuelle, ne saurait être élu. En votant
pour M. Lefevre, vous faites descendre le
quotient électoral de la liste catholique. Ce
serait en réalité voter pour les candidats
radicaux.
II n'y a plus k le cacher, les libéraux et les
socialistes ont le même programme.
Le Progrès réclame avec les socialistes
Le suffrage universel pur et simple
L'instructioii laïque, gratuite et obligatoire
Le service personnel obligatoire.
Le manifeste de M. Nolf et consorts porte
Enseignement primaire, gratuit et obliga
toire, exclusivement laïque a tous les dégrés.
Done, le prêtre hors de l'école, le caté-
chisme hors de l'école, le Christ hors de
l'école, comme en France
C'est un vrai défi k l'opinion publique
Nous voulons la liberté d'enseigneraent k
tous les dégrés. Egalitê et liberté pour tous
les pères de familie.
Au service personnel et obligatoire, récla
mé par les libéraux, nous opposons 1 evolon-
tariatPersonae ne devrait être soldat
malgré lui.
11 y a done lieu d'étendre la rémunération
de 30 francs par mois, déjk votée par les
catholiques, tous ceux qui veulent ou doi-
vent servir, aux bourgeois comme aux ou-
vriers.
II y a lieu aussi de diminuer la durée du
service militaire.
Le programme de M. Nolf et consorts
porte Indépendance du pouvoir civil.
lis veulent que le Bourgmestre seul soit
maitre d l'hótel de ville, le prêtre dans son
église.
Nous le voulons aussi. Mais cbez eux, cela
veut dire la persécution religieuse, comme
naguère en Allemagne, comme aujourd'hui
en France.
Nous ne voulons aucune peisécution. La
Belgique est aujourd'hui plus libre, le pou
voir civil plus iudépendant que sous le gou
vernement des francmaponsde 1878 1884.
Les libéraux disent qu'ils veulent étendie
la propriété privée.
Or, ils ont fait un pacte électoral avec les
socialistes qui veulent détruire la propriété
privée
Ils veulent la propriété collective, Ik oü il y
a un intérêt publiccomme en matière de
postes, télégraphes, chomins de fer, canaux,
etc.
De qui se moquent-ils done
Est ce que tout le monde n'est pas d'ac-
cord pour demander cette propriété collective,
qui existe en Balgique
Le gouvernement a proposé el lescham-
bres viennent de voter les pensions ouvrières
Les libéraux réclament des pensions pour
le cas de vieillesse, maladie, accident, cho
mage.
Tout cela se trouve dans le programme
catholique et est déjk en partie réalisé.
Est-ce que les libéraux oublient done que
de 1878 k 1884, ils n'ont rien voté ni même
proposé en faveur des ouvriers
M. Bara a même nié qu'il y eüt une ques
tion sociale.
Les libéraux ont voté k la Chambre et au
Sénat contre toutes les mesures proposées
par les catholiques en faveur des ouvriers.
Les libéraux, de 1878 k 1884, n'ont pro- j
posé aucune mesure favorable k l'agriculture.
M. Rolin-Jacquemins disait même k ia
chambre des représentants que l'agriculture
devait s'aider elle-même, qu i s pouvoirs
publics n'avaient pas k interveriir.
Les libéraux ont imposé la culture du
tabac; les catholiques l'ont dégrêvée.
Les libéraux ont voté l'odieuse loi sur la
chasse; les catholiques viennent de modifier
cette loi, grace surtout k l'énergie et k la
ténacité de M. Colaert.
Les libéraux ont augmenté les contribu
tions; les catholiques dégrèvent les immeu-
bles. De 7 l'impot sera porté k 5
Les lihéraux n ont jamais voulu aceorder
une indemnité pour animaux abattus par suite
de maladies contagieuses; les catholiques ont
proposé et voté des indemnités; ces indem
nités seront encore augmentées et étendues.
Les catholiques ont voté dix millions en
faveur de la voirie. Ils ont accordé gratuite-
ment le transport des déchets de carrière.
Aujourd'hui, une foule de graviers sont con-
struits grace au transport gratuit.
Cette mesure sera encore étendue. Elle le
sera aussi aux produits agricoies.
Voilk, Electeurs, notre réporise au mani
feste électoral des libéraux.
Ils n'ont que des promesses k leur actif;
nos candidats vous apporteut des fails, qui
valent mieux que des promesses.
Les libéraux diseni que la dette publique
a augmenté de fcuift cent millions
de francs depuis 1884.
Les libéraux l'avaient augmenté du double
en six années, exclusivement en faveur de
l'enseiguement public.
L'augmentation de 800,000,000
a profité k l'agriculture et k tous les services
publics.
Les contribut'ons n'ont pas été augmentés
par les catboliques. Les libéraux avaient
eréé des impóts qui ont entrainé leur chute
irrémédiable.
Les libéraux écrivent qu'en 1884, les
impöts faisaient entrer dans les caisses de
l'État 164,000,000, et qu'en 1899
ces impóts s'élèveiit k206,000,000,
done une augmentation de ^Smillions.
C'est une ecreur. c'est de la raauvaise foi.
Les impöts u'v pas augmenté. Ce sont les
recettes qui o augmenté. lis confondent k
dessein recettes avec impöts.
Les libéraux font appel aux électeurs
catholiques, surtout aux ouvriers.
Quelle audace
Après avoir persécuté, exploité les catho
liques, les libéraux osent demander leur voix.
C'est plus que de l'audace, c'est du
cynisme
Aueuo électeur ne votera pour ceux qui
n'ont rien fait et ne sauraient rien obtenir
pour pgrsonne.
La Justice sociale, Journal démocra-
tique de Bruxelles, fait un dernier
appel aux dissidents.
II écrit
Le danger des élections de demain est
celui ci
Les catholiques et les partisans d i la
liberté religieuse auront dans le pays la
majorité des voix mais, k causa des listes
dissidentes, le parti catholique proprement
dit n'aura peut-être plus cette majorité des
suffrages et pourrait ne pas atteindre la
majorité des sièges.
Les listes dissidentes n'auront pas d'élu,
le plus souvent; maisellesnous auront
enlevé des voix, et ces voix inopérantes et
inefficaces n'entreront pasen compte et pour-
raieot nous laisser en perte dans le relevé
global des suffrages et la distribution d s
sièges.
Les électeurs ont encore lemoyen d'éviter
que ce mal n'aille trop loin, c'est de serrer
leurs rangs, de voter, nombreux, pour la
liste du parti catholique et de s'écarter des
listes dissidentes comme d'une cause de
nuisance et d'une source de désillusions.
Si les électeurs obéissent k cette consigne
impérieusement commandée par le souei du
salut commun, nos chances de succès s'amé
lioreront graduellement et peut être nos
pertes de voix, frappées destérilité, seront-
elles compensées par celles que nos ennemis
subiront, eux aussi, par suite de leurs
divisions.
Nous dédions ces iignes aux catho
liques qui seraient disposés a voter
pout le caudidat dissident, M. Lefevre
Les libéraux attribuentau parti catholique
les candidatures Lambotet Leclercq.
Le parti n'a rien k voir dans ces candi
datures.
La production de cette liste n'a eu qu'un
eftet, c'est de faire démontrer par les socia
listes Deltour et Sieuw que ceux ci marebent
d'accord avec les libéraux.
II est done établi une lois de plus que
M. Nolf et consorts sont les candidats de la
coalition radico-socialiste et qu'ils ont le
même programme que les socialistes.
Mais encore une fois, le parti catholique
el nos chefs n'ont rien de commun avec
Lambotet Leclercq.
Les cultivateurs de l'arrondissement, qui
comprennent la graviié de la situation élec-
torale et qui sontconvaincus de l'impuissance
de M. Lefevre k rendre des services k ceux
qui voudraient lui donner leurs votes, rai-
sonnent comme suit
Ou le gouvernement catholique restera
debout ou il sera renversé II n'y a pas k
sortie de ce dilemme.
Si le gouvernement catholique resle au
pouvoir, il est évident que M. Lefevre, qui a
combattu ce gouvernement dans la personne
de MM. Colaert, Van Merris et Tbeveliu, ne
pourra rien en obtenir.
Si les radico socialistes arrivent au pou
voir, M. Lefevre, qui se dit catholique et
que les libéraux combattent de toutes leurs
forces, n'obtiendra pas davantage du gou
vernement radico socialiste.
Ce raisonnement est irréfutable.
Et dire qu'en outre M. Lefevre, sciemment
ou noti, iravailleau succès de M. Nolf, radi
cal socialiste Toutes les voix qu'il enlèvera
k notre liste ne peuvent avoir d'aulre effet
que de faire triompber les libéraux.
Quelle responsabilité aussi pour ceux qui
voteront pour lui et surtout pour ceux qui
favorisent sa candidature
L'élection de Dimanche prochain sera la
plus importante que nous ayoris jamais eue.
Cette joumée décidera du sort de la Bel
gique.
Vos votes serviront ou bien k raffermir
notre situation si prospère, ou bien k préci-
piter le pays dans la ruine.
Quelle responsabilité devant Dieu et devant
voire conscience
Réfléchissez-y sérieusement
Ne vous laissez point circonvenir ni par
des flatteries, ni par des promesses fall;-
cieuses.
Ne votez point pour les socialistes,
les ennemis jurés de la R ligion, de ia Fa
milie et de la Propriété, et qui ne rèvent
qu'une chose susciter la révolution dans le
pays.'
Ne votez point pour les libéraux,
qui sont devenus les coopérafcurs et les
humbles valets des socialistes, puisqu'ils ad-
mettent le programme que les socialisms
leur imposentils l'avouent eux-mêmes.
Ne votez point pour
Monsieur Lefevre.
Monsieur Lefevre u'a pas la moindre
chance de passer.
II y a quatre atis, malgré l'appui de tous
les ütévaux, M Lefvr- ne p'arvirt pas k
passer. Comment le pourrait-il maintenant
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