M. Nolf radico••socialiste
Un accident
au bassin de natation
Nominations ecclésiastiques
Chronique judiciaire
Nouyelles diverses
caisse des pensions ouvrières, qui donneront
k l'avenir aux vieux artisans des pensions
variant entre 500 fr. et plus jusque 65 fr.
au moins, suivant l'kge et les versements
opérés.
Si chacun fait ce qu'il doit faire, il n'y
aura plus de misère, ni même de pauvreté
dans les rangs de la classe ouvrière.
(Bravos).
En matière militaire, les catholiques s'ef-
forceront de réduire le temps de service au
strict nécessaire. Leur idéal est une armée
de volontaires.
Dans le domaine privé que n'ont-ils fait
en faveur du peuple
Voye* ces ceuvres de bienfaisance sans
nombre: les hópitaux, les écoles, les institu
tions charitables qu'ils ontcréés
Gest sans fin, dit M. Struye, aux applau
dissements chaleureux de l'auditoire.
Et on oserait prétendre que les Catho
liques sont les ennemis du peuple
(Bravos).
Mais il faut que le peuple soit chrétien
Plus il observera ses devoirs religieux, plus
il sera béni par le Tout Puissant
Les petits ont leurs devoirs, les grands
ont également les leurs.
II faut aimer et aider son prochain pour
l'amour de Dieu.
De part et d'autre, faillir k ce devoir sacré
serait un crime
Les corporations religieuses et charitables
n'ont jamais laissé un malheureux sans se-
cours.
Et ce sont ces admirables institutions que
les partis libéraux et socialistes voudraient
supprimer
Ici, ils nosent le dire ouvertemeni, mais
ailleurs, dans les grands centres, ils le pro-
clament sans ambages 1
Ce serait du propre si les socialistes arri-
vaient un jour au pouvoir
Leur vrai principe, est le collectivisme,
c'est-k-dire les ouvriers travaillant pour
compte de l'Etat, qui donnerait la meilleure
et la plus facile besogne k ses amis, pendant
que ceux qui lui sont hostiles, mourraient k
la peine.
Quand il n'y aurait plus de gens fortunés,
combien de métiers ne disparaitraient pas
La Belgique est le premier pays du monde
par Industrie. Elle doit sa prospérité au
gouvernement catholique. Si la Belgique
reste catholique, cette prospérité augmen-
tera. Dans le cas contraire, avee le socia
lisme, elle périclitera.
II faut l'union de ces deux grandes forces
l'Église et l'État.
Cette union parfaite s'accentuera et amè-
nera le triomphe de l'Église au XXs siècle.
Pour cela il faut l'aide de tous; car quand
l'homme s'aide, Dieu l'aide. (Bravos répélés).
M. Sobry remercie M. Struye pour ses
belles paroles. En quelques mots le prési
dent de la Garde retrace la carrière politique
de l'honorable sénateur. II adjure les mem
bres k se montrer en tous points dignes de
ses bienfaits et de ses exemples.
II annonce aux applaudissements de toute
l'assembiée que M. Struye renonce k la can
didature comme Sénateur provincial et qu'il
espère biea qu'il sera remplacé par M.
Iweins d'Eeckhoutte.
Nous appelons constamment M. Nolf le
candidat, aujourd'hui le député, socialiste.
^nAne nous accusera plus, espérons nous,
de diffamer M. Nolf en le traitant soit de ra
dical, soit de socialiste. II est en effet les
deux k la fois. Et voulez-vous la preuve de
notre affirmation T
Le Weekblad dans son numéro de
Dimanche dernier, écrit que le triomphe du
candidal radical-soaiustK, M. Nolf, a inspiré
de I'espoir aux cultivateurs.
Et ce n'est pas dans un article communi
qué ou repris ailleurs que le Weekblad
quaiifie M. Nolf de radicalsocialiste c'est
la rédaction du journal qui le traite de cette
fapon. L'article est en effet signé la rédac
tion de opstelraad.
Un accident mortel a de nouvean mis en
émoi toute notre population yproise.
Hier, Mardi, k 4 1/2 heures de relevée,
les soldatsde l'école d'équitatiori allaient,
pour la première fois cette année, se baig-
ner dans le bassin de la ville, sous la con
duite de M. le Lieutenant Leroy, instructeur.
M. le capitaine Bosschaerts, en bourgeois,
assistait k l'exercice.
Malgré la défense formelle et réitérée de
leurs chefs, plusieurs hommes se lancèrent
dans le grand bassin. L'un d'entre eux, le
npmmé Tasseroul disparui en un clin
d'ceil, sous Peau.
Toutes les recherches furent faites, tous
les efforts tentés pour trouver le malheureux
soldat qui, disait-on, devait avoir gagné une
congestion.
M. Ie Bourgmestre, présent sur les lieux,
fit vider le bassin. Mais on ne parvint k re-
tirer Tasseroul qu'après une heure de sé-
jour dans l'eau.
Les soins les plus empressés lui furent
donnés par les médecins de l'Ecole, mais
en vain Le malheureux soldat avait cessé
de vivre.
C'est la troisième année de suite que pa
reil accident arrive, etchaqnefois avec des
militaires. Et cependant les chefs ne négli-
gent rien pour éviter les accidents. L'on
croit que Tasseroul, qui avait dlné k midi,
aura mangé depuis. La figure était extréme-
ment congestionnée et les aliments sortaient
de la bouche au moment oü le cadavre fut
retiré de l'eau.
Le jeune homme était très-bien noté. II
appartient k une bonne familie de Dave,
ptès de Namur et est l'ainé de xeuf enfants.
DIOCÉSE Dl BRUGES. Sa Grandeur Mon
seigneur I Evêque de Bruges a ordonné
samedi matin en l'église cathédrale 13 pré-
tres, 21 diacres et 14 sous-diacres. II a con-
féré les ordres mineurs k 36 séminaristes et
3 frères passionnistes.
Prétres: MM. Brutsaert Jéróme-Prosper,
Poperinghe Dechièvre Ferdinand, Ypres
Declerq Pierre, Iseghem De Jaeger Léon,
Bruges Depuydt Charles, Beerst Desagher
Aimé, Poperinghe Ghys Louis, Bruges
HollebecqRichard, OoteghemJoye Antoine,
Rumbeke Nevejan Ernest, Iseghem Van
den Weghe Jéróme, Moorslede Vermersch
Maurice, IxellesVermeulen Floribert,
Courtrai.
Diacres MM. Kesteloot, Albert, Meule-
beke Leleu, Joseph, Ten Brielen Ameye,
René, BisseghemBanckaert, Alexandre,
Alost Beyne, Auguste, Houeke Boedt,
Jules, Snaeskerke Caesens, Arthur, Cour
trai Callens, Honoré, Desselghem De
Keyser, Alphonse, Iseghem Desmet, Char
les, Meulebeke Louwaege, Jéróme, Noord-
schote; Moncarey, Prosper, Haringhe
Notebaert, Richard, Maldeghem Souvagie,
Camille, Leffinghe Tanghe, Henri, Alve-
ringhem Tanghe, Richard, Swevezeele
Van Kemmel, Charles, Moorslede; Van
Ryckeghem, Joseph, Lophem Vervaeke,
Michel, Cortemarcq et lesRR. FF. Passion
nistes Alexis et Clément.
Sous diacresMM. Colens, Louis, Bruges;
Bittremieux, Joseph, Sysseele Claeys,
Léon, Bruges De Cuypere, Henri, Cour-
i3/'j „eL,eu> Léon. Menin De Meester,
Alfred, Bruges Dugardyn, Jean, Bruges
Lauwers, Achilie, Ostende Lowyck, Fran
cois, Bruges; Loyette, René, Furnes
uSeL ert' Sweveghem Soetart, Ar
thur, Moorslede Veranneman, Louis, Ise
ghem Vermeire, Polydore, Ostende.
Cour d'assises de la Flandre
Occidentale
Void la liste de Messieurs les jurés de la
cour d assises de la Flandre Occidentale,
dont l'ouverture, pour la 1' série, est fixée
au lundi 9 juillet prochain, sous la présidence
de M. le conseilier Roels.
Jurés titulaires.
MM. Ph. Van Neste, échevin, Oostcamp.
A. Lava, fabricant, Poperinghe.
E. Seys id., Ypres.
J. De Brabandere, cultivateur, Moen.
P. De Blaere, marcband de faiences,
Ostende.
Ed. Castryck, propriélaire, Ostende.
F. Lefebre, id., Iseghem.
C. Duboccage, libraire, Courtrai.
Ed. Dewitte, brasseur, id.
A. Vernieuwe, entrepreneur, Blanken-
berghe.
F. Maes, propriétaire, Merckem.
G. Carlier, échevin, Roulers.
J. Delbecque, industiiel, Helchin.
J. Cornelis, marbrier, Ostende.
J. Pattyn, négociant, Courtrai.
G. Putman, marchand de lin, id.
J. Staesens, banquier, Ostende.
J. Dechièvre, marchand, Ypres.
A. Bodez, boucher, Blankenberghe.
P. van Caloen de Basseghem, prop.,
Bruges.
C. Verherpe, négociant, Heestert.
A.Wodon, docteuren droit, Eerneghem.
C. Vandamme, brasseur, Courtrai.
L. Bracquaert, id., Neuve Eglise.
A. Deketelaere, échevin, Couckelaere.
G. Six, négociant, Reninghelst.
F. Desmet, propriétaire, Assebroucke.
E. Demeester, cabaretier, Bruges.
E. Versaevel, brasseur, Harlebeke.
A. Dumon, négociant, Bruges.
Jurés supplémentaires
MM. A. Moulaert, avocat, Bruges.
J. Halleux id. id.
Ed. Neut, éditeur, id.
P. Van Mol, ingénieur, id.
Un accident de chemin de fer a Liedekerke.
Depuis quelcue temps les locomotives du
chemin de fer de l'Etat jouent des tours pen-
dables aux voyageurs.
Depuis quelque temps, il y a toutes les
semaines plusieurs d'entr'elles qui subissent
des avaries en cours de route, provoquant
de vives paniques et des retards souvent
considérables.
Pendant la nuit de Lundi k Mardi, la ma
chine de la malle des Indes (train 101), ve-
nant de Bale en destination d'Ostende s'est
brusquement arrêté k proximitéde la station
de Liedekerke. Une avarie s'était déclarée k
la locomotive. Un choc formidable se pro-
duisit et les voyageurs furent jetés les uns
sur lesautres. Le chef garde fut jeté hors
de sa cabine et tomba sur un frein oü il se
blessa grièvement k la tête.
Le train n'a repris sa course qu'au bout
d'une heure et demie.
Un voiturier écrasé sous son chariot,
(De notre correspondant.) Un terrible ac
cident est arrivé hier soir vers 7 heures sur
la chaussée de Bruges, k St André.
Le nommé Jean Van Dierendonck, agéde
69 ans, domestique de M. Verlinde, mar
chand de charbons k Saint-André, revenait
de la ville conduisant un chariot lourdement
chargé, lorsque son cheval s'effraya et prit
le mors aux dents.
Le conducteur fit des efforts inouïs pour
maltriser la béte furieuse soudain il trébu-
cha et tomba sous les roues du chariot. Le
malheureux fut relevé dans un triste état il
avait trois cótes brisées et se plaignait en
outre de lésions internes. On a perdu tout
espoir de le sauver.
Explosion de gaz h Mons. (De notre
correspondant).Un incendie dü k une
explosion de gaz s'est déclaré eet après-midi
vers 2h. 1/2, chez M. Ducardon, négociant
en confiseries, rue de la Petite Guirlande.
L'explosion a été formidable. Toutes les
vitres des maisons voisines ont été brisées.
Juant k la maison Ducardon et les mar-
chandises qu'elle conlenait, elles ont été
complement détruites. Le feu s'est aussi
attaqué aux maisons voisines, qui ont été en
partie consumées.Lesdégats sont immenses.
Société demande agent pour la ville
et environs. Bonnes conditions. Ecrire G.
W. C., 83, Province Sud Anvers.
Messieurs les cockers parisiens. .Samedi
soir, k la sortie de I'Exposition
Un monsieur, accompagné d'un ami et de
deux dames, héle successivement vingt co-
chers qui ne daigne même pas s'arrêter, ou
qui manifestent des prétentions exorbitantes.
Le monsieur s'énerve.
Un vingt et unième cocher consent k par
lementen.
Combien pout nous conduit e place de
la Madeleine
Douze francs.
Une discussion s'engage. On échange
quelques injures, et le cocher enveloppe sa
béte d'un coup de fouet
Hue, Cocotte
Mais Cocotte n'avance pas. La foule, hos
tile, lui barre la route. Alors, le premier
monsieur, n'y tenant plus, saute sur le siège,
cueille le cocher et, d'une poigne énorme,
l'envoie froidement rouler sur le sol, pendant
que le second monsieur et les deux dames
s'installent dans la voiture. II prend les
rênes, jette deux francs k 1'automédon qui se
relève péniblement
Vous ne voulez pas me conduite Eh
bien je me conduirai moi même.
La foule s'écarte cette fois et, trés amusée,
bat des mains, tandis que le cheval part au
grand trot, k la barbe du cocher qui on
demeure stupide.
Toux, Rhumatismes. Le Thermogène.
Le mariage du prince Albert. Le
journal Munchener Neueste Nachrichten, gé-
néralement bien informé sur les nouvelles de
la cour bavaroise, annonce que le mariage
de la duchesse Elisabeth avec le prince
Albert de Belgique sera célébré k Munich le
10 juillet prochain, en même temps que le
mariage de la soeur de la duchesse Elisabeth,
la duchesse Marie-Gabrielle, avec le prince
Rupprechl de Bavière, fils alné du prince
Louis, héritier du tröne.
Les deux filles du due Charles-Théodor
qui se marient k la même heure seront done
appelées un jour k porter toutes deux des
couronnes de reine, l'ainée dans sa patrie
bavaroise, la cadette en Belgique.
HM [yïnftIQIFIÏRoffre gratuitementde faire
Ut* ltiUlïoIDUil connaitre a tous ceux qui
sont atteints d une maladie de la peau, dartres
eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites
chromques, maladies de la poitrine, de l'esto-
mac 6t de la vessie. de rhumatismes, un moven
infaillible de se guérir promptement ainsi qu'il
1 a étéradicalement lui-mêmeaprèsavoirsouffert
et essayó en vain tous les remèdes préconisés.
Cette onre, dont ont appróeiera le but humani
taire, est la conséquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale a M. Vincent
8, place Victor Hugo, a Grenoble, qui rópondra
gratis et franco par courrier et enverra les
indications demandées.
Incendie criminel a Steenuierck. Di
manche, vers neuf heures du soir, un com
mencement d'incendie, rapidement éteint par
quelques voisins, se déclarait dans un tas de
bois déposé contre une grange située k pro-
ximité de la ferme de M. Léon Coget-Ber-
nard, cultivateur au gravier de la Mauvaise
Rue. prés la gare de Steenwerck.
Fort peu rassurés, d'autant plus que, de
puis quelques te ups, lesincendies dus k la
malveillance, se succèdent dans la région
avec une rapidité extraordinaire, les époux
Coget veillèrent une partie de la nuit, puis
allèrent se reposer.
Lundi matin, vers cinq heures, alors que
patrons et domestiques étaientau travail, le
feu se déclarait dans une dépendance située
derrière la ferme.
Le feu prit de lelies proportions qu'en
moins d'une heure, malgré les plus grands
efforts des pompiers de la localité accourus
en toute hate, l'immeuble et ses dépendances
furent réduits en cendres.
Un enfant de cinq ans, qui était encore
couché, a pu heureuserneul être sauvé.
Un taureau de deux ans et seize pores ont
péri dens les flammes.
Les dégats sont évalués k 25,000 francs,
couverts par une assurance.
Lu ferme appartenaitk M. Descamps,
maire d'Ennetières.