SI ip Mercredi 20 Juin !900 10 centimes !e !^0 35" Année, N°. 3ftS7. wWÈÈmM/ê. ^nr vaisots POUR LES AFFAMES DES INDES Situation en Chine La guerre Anglo-Boer Belgique M. Nolf n'est pas socialiste >mLm£M. RVfi DEHAFn -ret On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fln Décembre. Les articles et communications doivent être adrossés franc de port k l'adrasse ci-dessus. Listes précédentes fr. 1428.00 Een lid der Gilde van 0. L. V. Ttiuyne, tot navolging 1.00 Nouvelles alarmantes de Pékin. Saint Pétersbourg, 17 juin Un court télégramme de Irkoutsk a monee qu'k Kal- gan, au nord de la Chine, l'agitation est assez considérableles missionnaires ont été attaqués et sont sans protection. Les fits télégraphiques qui relient Kalgan k Pékin ont été coupés. Le début des hostilités I Les annonces content 15 centimes la ligne. - Les réclames dans le corps da journal content 30 centimes la ligne. - Les insertions judiciaires, 1 franc la ligne. - Les numéros supplé- mentaires coötent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté les 2 Fiandres) s'adresser k Ykgsnce Havas Bruxelles, ruo de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. Danger croissant. Les troupes de Le bombard-ment des forts de Takou secours immobilisées On a repu dimanche un petit nombre de dépêches de Pékin remontant k trois jours de date, qui sont arrivées vik Tien Tsin. Pékin, 14 juin (vid Tien-Tsin, 15 juin). De violents désordres, dirigés contre les étrangers, se sont produits la nuit dernière k Pékin. Quelques-uns des plus beaux bati- ments qui se trouvent k l'est de la ville ont été incendiés, et des centaines de chrétiens indigènes ou de domestiques employés par les étrangers ont été massacrés k moins de trois kilomètres du palais impérial. Cela a été une nuit pleine d'anxiété pour tous les étrangers qui se trouvaient réunis sous protection des marins inlernationaux. Les Boxers ont notamment incendié la cathédrale catbolique, les grands établisse ments de la mission artglaise et de la mission américaine et tous les batiments occupés par les employés étrangers des douanes. Si les troupes internationales qui vieonent renforcer les marins n'arrivent pas aujour- d'hui, de nouveaux déordres sont k craindre. On croitque iusqu'ici aucun Européen n'a été tué. Communications interrompues. Sanghai, 16 juin. Les communications télégraphiques avec le nord ont comple ment cessé ce matin de bonne heure. La dernière dépêche repue de Tien Tsin annon- pait qu'un combat s'était engagé, mais ne donnait aucun détail. Les messages venant du nord sont maintenant expédiés par stea mer de Ghi-Fou. Le mouvement des Boxers s'étend, et éiant donnée l'impunité dont les derniers méfaits des rebelles ont joui, il est k crain dre que ce mouvement ne prenne rapide- ment des proportions considérables. Les dépêches revues hier k Sanghai par les consuls, et provenant de la Hotte assem- blée k Takou décrivent la position du déta- chement international de l'amiral Seymour comme critique. Ge détachement a, en effet, k faire face aux troupes du général Tung- Fuh-Siang, et de nombreux corps de Boxers se trouvent k son arrière. Les provisions d'eau s'épuisent et les vivres manquent. Une colonne russe de 1,700 hommes a quitté Tien-Tsin le 14. La situation est grave et tont dépei d de la conduite des chefs du gouvernement chinois et des troupes par les flottes étrangères Londres, 18 Juin. Les journaux publieint la dépêche suivan- te de Shanghai, 18 Juin Un télégramme de Tché-Fou annonce que les forts de Takou ont été capturés par les flottes européennes. A la suite d'un ulti matum etivoyé au commandant chinois, 17 forts ouvrirent !e feu sur les navires de guerre. Les flottes répondirent, réduisant les canons chinois au silence, et les forts furent ensuite capturés. (Le message ne donue pas la date du combat, mais il est probable qu'il a eu lieu Dimanche.) Cette dépêche est confn mée par un télé gramme du consul d'Allemagne k Tché-Fou, disant qu'un combat a eu lieu entre les forts chinois de Takou et les navires étrangers. Dans l'Etat libre d'Orange, les Boers me- nacent toujours la ligne du chemin de fer. Les milliers d'Anglais qui sont échelonnés le long de cetle baie sont réduits k une sim- j ple défensive. G'est, pour se débarasser au plus vite de ces terri bles Burg hors que lord Roberts fait venir dc i'cuest le général Hun- ter et qu'il a donné l'ordre au général Buiier de se rabattre du cóté de l'Etat libre afin de coüper les communications entre les Oran- gistes et les Transvalliens. A premikre vue ce plan parait facilemeul réalisable. Mais ce qui est arrivé k lord Roberts pourrait fort bien arriver au général Bulier sur la frontière du Natal. Les Boers pourraient, de ce cóté tenter un retour offensif et couper les communica- tions du général Bulier Dansce cas, la situation ne laisserait pas d'être assez intéressante, et le général Bulier, qui n'a pu franchir la frontière du Natal que j paree que les Boers out abandonné leur lig- I nededéfense, se verrait obligé de revenir i sur ses pas ou, k l'instar de lord Roberts, d'envoyer, tout au moins, sur ses derrières une colonne qui se trouverait chaque jour j en butte avec un ennemi redoutable, pres- j que invisible. Notre commerce extérieur Le ministre des finances vient de publier le tableau général du commerce de Belgique avec les pays étrangers pendant l'année 1899. Les résultats généraux du mouvement commercial sont supérieurs k ceuxde l'année précédente. Les marchandises arrivées en Belgique, e'est-k-dire les impoitations pour la consom- mation, pour le transit direct et pour l'entre- pöt, se sont élevées k 3.654,300,000 francs,. G'est une augmentation de 375,300 000 francs ou 11 p. c, sur la chiffre des impor tations de l'année 1898, dont 193 millions de francs sont dus k l'accroissemenj du trafic et, 182,300 000 francs k la revision des valeurs officiclles. Le commer ie général k l'exportat,ion (mar chandises beiges ou nationalisées et étran gères réunies) s'élève k 3 351,600 000 francs, soit uneaugmentation de331,700.000 ou 11 p. c. comparative >,em k 1898, dont 124 600 ÜOOfrarics provieouent de l'accrois- sement du trafic et 207.100,000 fr. de la revision des valeurs officielles. La valeur totale des marchandises étran gères mis'-s en consommation en 1899 est de 2,260,200,000 francs; pour l'année 1898, cetle valeur était de 2,044,700,000 fr. L'an née 1899 accuse done une augmentation de 215,500 000 francs ou 11 p. c., dont 156,900,000 pr'oviennent de l'accroissement du trafic et 58.600,000 francs de la revision des valeurs officielles. La valeur des produits beiges ou nationa- lisés exportés est do 1,949,300.000 francs, soit une augmentation de 162,300.000 fr. ou 9 p. c. sur les résultats de 1898, dont 77,700.000 francs sont dus k l'accroisse ment du trafic ei 84,600,000 fr. k la revi sion des valeurs officielles. Nos lecteurs savent. ce que sont ces va leurs officiellesGertaines marchandises sont renseignées k la valeur dans la staii- stique commerciale d'autresy figu^ent au poids, au nombre ou k la mesure. Les va leurs indiquées, en ce qui concerne les pre mières tarit k l'importation qu'k Impor tation sont les valeurs déclarées par les intéressés et admises par la douane. Mais pour déterminer la valeur des marchandises relevées au poids, au nombre ou k la mesure, on a adopté des valeurs officielles», c'est- k-dire des valeurs moyennes. Ges valeurs moyennes comprennent A l'importation, le prix de la marchandise au lieu d'origine, plus les frais l'expédition et de transport jus ju'k la frontière beige, k Fexclusiou des droits de douane et d'accise A l'exportation, le prix de la marchandise au lieu de production, augmenté des frais d'expédition et de transport jusqu'k la fron tière. Les valeurs officielles sont revisées chaque année par une commission spéciale iristituée par le ministre des finances. La revision a pour base les éléments suivants 1° Les prix courants de la Bourse d'An- vers qui indiquent, toutes les semaines, d'après les opérations réalisées, le prix moyen d'un grand nombre de marchandises; 2° Les mercuriales officielles dressées par le ministère de l'agriculture 3° Les renseihnements fournis, par Pad- ministration des mines,par celle des acoises, et par la direction de l'industrie 4° Les rapports des chambres de com merce et des fabriques indiquant le prix moyen des marchandises qui font l'objet principal du commerce de leur ressort; 5° Les indication donnés, k titre person nel, par des industriels et des commerpants, principalement pour les produits fabriqués. Les modifications que des évaluations su- bissent chaque aunée ont pour résultat d'aug- aentér ou de diminuer ie chiffre total du commerce cornparativement k celui de l'année précédente. II est done nécessaire d'en tenir corapte lorsqu'on fait cette comparaison. Nous avons, sur la foi de ia rédaction du Weekblad appelé M. Nolf uu socialiste. Le Progrès proteste, et, chose plus éton- nante, le Weekblad» lui-même proteste. Ni la diffamation du Journal, ni l'incon- cevable étourderie du Weekblad, ne par- viendrontk donnar le change k l'opinion publique s'exclame le Progrès avec in dignation. Et le confrère voudrait faire passer M. Nolf comme un libéral tout court, enfl imand: vrijzinnigen volksgezinden kandidaat, dit le Weekblad Ah pa de qui se moque-t-on M. Nolf est oonnu de tout le monde et partout comme ayant des opinions radicale8. II a de plus dos tendances socialistes qui lui ont valu i'ap- pui des socialistes. Nous ne disons pas qu'il est un socialiste pur, mais il mérite, autant que MM. Janson et Lorand, qui se laissent intiluler des radi- caux socialistes, la qualification que nous lui avons donnée. Le «Weekblad quoi qu'il en dise.nes'est pas trompé en nommant M. Nolf un radical- socialiste. Ce n'est pas un correspondant qui le qualifie ainsi, c'est la Rédaction elle inême. Et, quelle que soit la valour de cette Rédac tion, nous ne la croyons pas assez sotte pour se tromper entre libéral et radical-socialiste. Mais, voyez-vous, M. Nolf n'est plus can- didat, il est député. II s'est aperpu, comme ses amis, que le programme radico-socialiste a fait du tort k sa liste, et il voudrait reculer en vue de l'éleetion de 1902. Nouscontinueronsdonek qualifier M. Nolf, comme nous l'avons fait précédemment et de concert avec !e «Weekblad un Député ra dico-socialiste, et nous nous justifierons fa- I

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1