Chronique judiciaire
Pêche a la ligne
Nouvelles diverges
M. Ie Président. II y aurait un moyen
de soigner pour la pureté de Peau, soit en
renouvelant fréquemmentPeau, soit même
en la filtrant au moyen d'un filtre grossier.
M. Vandenboogaerde est d'avis que le
mur ne devrait pas avoir tant d'épaisseur,
carl'eau lui servirait de soutien.
M. Boone. C'estvrai du moment qu'il
y a de 1'eau des deux cötés, mais non quand
il n'y en a que d'un seul cóté.
M. le Président. Comme cette question
nous a occupés assez longtemps, je propose
de clore cette discussion le college étudiera
cette affaire et s'il trouve un moyen quel-
conque, il vous fera des propositions.
Tramway Ypres-Bailleul
Le collége échevinal a regu une lettre de
M. Plichon, député du département du
Nord, par laquelle ce dernier insiste pour
qu'une décision soit prise avant le 21 Aoüt
concernant le chemin de fer vicinal d'Ypres
a Bailleul, par Dickebusch, Reninghelst,
Dranoutre, Locre avec embranchement vers
Poperingbe, afin que celui qui exploitera
la voie frangaise puisse s'entendre avec celui
de Belgique.
La société nationale ne veut pas accepter
ce plan, mais propose d'admettre la ligne
Ypres-Bailleul sans Pembrancbement Re-
ninghelst-Poperingheau lieu de cela on
prolongerait une des lignes de Poperinghe a
Furnes ou a Dixmude jusques Reninghelst.
M. D'Huvettere. Les difiicultés dans
la question de la ligne vicinale d'Ypres a
Gheluwe sont-elles applanies déja
M. le Président.Cette voie est a l'étude
et sera exploitée par une société intercom
munale. M. Bonnevie est venulavoir déja.
M. Merghelynck a fait hommage a la
ville d'un exemplaire de son ouvrage
l'Hótel Merghelynck. La ville en expri-
mera sa reconnaissance et souscrira pour
15 exemplaires.
M. le Gouverneur a envoyé une lettre au
Collége Échevinal pour obtenir son concours
dans la souscription qui a pour but d'offrir
un objet d'art au Prince Albert. Les sous-
criptions peuvent varier entre 25 cs au plus
bas jusque 25 fr. au maximum.
Dallage de la Salle Delbeke
M. Coomans, Plngénieur de la ville, a fait
un projet remarquable pour lequel M.
le Bourgmestre le félicite publiquement
de dallage de la salle Delbeke.
Ce pavement coütera de 17 a 18000 fr. et
fera partie d'un projet général de restaura-
tion dans le coüt duquel l'État et la Pro
vince interviendront.il y aurait moyen peut-
être d'obtenir du Gouvernement la moitié
de la dépense.
Nous possédons encore un autre plan de
pavement, mais celui de M. Coomans lui est
infiniment supérieur au point de vue artisti-
que et archeologique et est tout-a-fait dans
la gamme de la Salle Delbeke, ditM.le
Président.
Programme de la Thuyndag
M. le Président donne lecture du pro
gramme des festivités qui auront lieu pour
la Thuyndag.
II y aura une ascension aréostatique avec
descente en parachute, une fête gymnasti-
que organisée par la Gilde de St-Michel, d
les Orphelins, une fête musicale, feu d'ax'ti-
fice, concours de pêche a la ligne, coursss
de chiens, etc., etc.
Le crédit nécessaire sera voté après
seance a huis-clos.
Vente de terrains
La vente de deux parcelles de terraiQS
sises rue d'Elverdinghe est approuvée.
Des ventes d'herbages a l'étang de Dicke
busch et les comptes des fabriques d'église
de St Nicolas et de St Pierre sont approu-
vés également sans discussion.
Une vente de teri'ains des hospices a Boe-
singhe également.
M. le Président. Dans la discussion au
sujet du budget des Hospices il a été ques
tion d'une somme de 20.000 fr. que M. Van-
heule a touchée pour honoraires en qualité
d'exécuteur testamentaire.
M. Yanheule a accepté de son plein gré
cette somme pour éviter des difiicultés,bien
que le Tribunal lui eüt alloué 25.000 fr. II
n'est entré dans l'esprit de personne de citer
ce fait dans une intention de critique; a mon
avis la somme n'est pas du tout exagérée.
Abreuvoir
M. Bouquetappelle l'attention du Col
lége Échevinal sur l'état pitoyable de
l'Abreuvoir au Zaalhof.
II n'y a presque plus moyen de s'en
servir.
Le fossé est comblé paries pierres que
les gamins y jettent et le mur est littérale-
ment démoli.
M. Boone confirme les dires de M.
Bouquet.
M. le Président. L'esprit de destruction
de certaines gensdépasse toute imagination.
Dans le mur d'enceinte du chateau d'eau, si
beau et si coüteux on a brisé k l'aide d'outils
des pierres de taille.
J'ai commandé depuis des mois des plan-
ches par lesquelles on convie le public a
prendre soin des promenades et chemins
publics. J'ignore pour quel motif ces plan
ches ne sont livrées depuis longtemps.
Nous ferons tout ce qui est en notre pou-
voir pour éviter la détérioration des rues et
édifices publics,mais la population doit nous
aider.
La séance publique est close a 7 heures.
L'affaire Sipido
Déclaré coupable, Sipido a élé considéré
par le jury comme ayanl agi sans discerne-
r: ent. En conséquence la Cour !'a mis k la
disposition du gouvernement jusqu'k l'kge
de 21 ans.
II est done acquitté, la mise k la disposi
tion du gouvernement n'étant pas une peine.
II a été mis en liberté jusqu'au moment oü le
gouvernement le placera dans une école de
bienfaisance.
Affaire Demblen
La cour d'appel a maintenu la peine infli-
gée k M. Demblon par le Tribunal correc-
tionnel.
Le député socialiste s'est aussitöt pourvu
en cassation.
Le Journal d'Ypres sYst occupé k diverses
reprises déjk depuis le vote de la loi du 7
Juillet 1899 sur la pêche fluviale, de la ques
tion de la pêche k la pelote vermille, nom-
méepoer ou peur en flamand.
Nous avons soutenu et soutenons encore
que cette pêche est parfaitement permise
dans les eaux du gouvernement, du moment
que l'amateur s'est muni d'un permis de
pêche de deux ou de quatre francs, selon le
nombre de lignes qu'il emploie.
Une controverse a surgi ces derniers temps
concernant les eaux dans lesquelles eet engin
peut être employé. Airtsi, une circulaire
émanant d'un haut fonctionnaire de l'Admi-
nistration des Eaux et foret8, vient de décla-
rer que dans les eaux non affermées, et
réservées k la pêche k la ligne seule, les
cantonnements du canal d'Ypres k Nieuport
par exemple, la pêche au poer est défendue,
pour ce motif que c'est lk un engin de pêche
autre que la ligne.
Si cette thèse devait avoir force de loi,
elle serait de nature k contrarier un grand
nombre de pêcheurs non seulernent d'Ypres
et des communes situées le long du canal,
mais même du pays entier. Elle aurait
de plus ce trés mauvais cöté qu'elle eulève-
rait une partie de leurs moyens de subsislan-
ce k une foule d'ouvriers, qui la pratiquent
les diinanchfs et jours de fête et qui y trou-
vent pendant la morte saison ou les jours oü
le mauvais temps les force de chómer, ga
gner, en pêchant au peur, de quoi rempla-
cer le salaire qu'ils ont perdu,
Bien plus, cette mesure équivaudrait même
enquelque sorte k la suppression de la pêche
kl'anguüle, ce grand destructeur du frai
des autres poissons.
En effet, dans les eaux affermées, il faut
l'autorisation de l'adjudicataire, qui, dans la
plupart des cas, ne la donnerait pas, alors
que dans les eaux non affermées, la loi le
défendrait, si la circulaire en question est
fondée.
Heureusement pour nos braves pêcheurs
k la pelote, qui sont légion k Ypres et dans
les environs, elle n'est pas fondée et ne peut
l'être, pour l'excellent motif que le peur
est tout simplement lui même une ligne d
main avec ou sans flotleur.
Les permis délivrés l'année dernière le
prouvent surabondamment puisqu'ils portent
comme entête: Permis de.... francs (2 ou
4 fr. suivant le nombre de lignes employées)
valable pour la pêche au poer et k la ligne k
main.
Ge qui le prouve encore plus, c'est la dis
cussion qui a eu lieu k la Ghambre l'année
dernière, avant le vote de la loi sur la pêche.
M. Tibbaut et surtout M. Golaert avaient
demandé des explications k M. Debruyn au
sujet de la pêche au poer.
M. Colaert qui a pris une part si impor
tante k ia discussion avait dit entr'autres
Le poer sera t-il considéré comme une ligne
ti main
M. le Minislre en a toléré fusage par
une circulaire récente disait notre repré
sentant, j'espèrequ'il continuera b le per-
mettre.
Immédiatement M. Debruyn a répondu
Nous sommes d'accord.
Quelques minutes plus tard, le minislre
dans son discours confirmait son interrup-
t on en disantEn réponse a la question
de M. Colaert relative a la pêche au poer, je
déclare que rien ne sera change aux disposi
tions qui l'autorisent.
Après des déclarations aussi explicites et
aussi formelles nous avons raison de dire
par conséquent, que la circulaire qui vient
de défendre la pêche au poer dans les eaux
du canal ne peut résulter que d'une erreur
ou d'une fausse interprétation de la loi de la
part de son auteur.
D'ailleurs, M. Golaert, qui est toujours sur
la brêche quand il s'agit de défendre les in
téréts des pêcheurs Yprois et spécialement
de ceux qui appartiennent k la classe
ouvrière, va demander, dit-on, des explica
tions au gouvernement pour faire cesser
le malentendu qui a surgi sur cette question.
M. Hynderick de Teulegoet, couseiller
k la cour de cassation, ancien Procureur
Général k Gand, aessuyé depuis quelques
jours deux attaques successives d'apoplexie.
Son état est trés grave.
Une chasse au Pirates. Les ilesde la Mé*
lanésie étaient désolées par les audacieux ex»
ploits des bandits chinois. Chaque jour, presque
chaque heure, étaient témoins de scènes épou-
vantables.L'empereur de Russie etlaRépublique
frangaise jugèrent de leur devoir de purger le
monde de ces malfaiteurs. Le mois dernier, plu-
sieurs navires de guerre de chacun des deux
pays, agissant de commun accord, donnèrent la
chasse aux bandits qu'ils finirent par exterminer.
Les malandrins anéantis, on trouva quantité
de marebandises et d'objets précieux dont le»
propriétaires sont recherches. Quelques uns sont
déjk rentrés en possession de leurs biens:mai»
un, entre nous, ne pourra y parvenir: c'est M.
Vincent, le pharmacien si connu de la rue de la
Limite, a Bruxelles, dont les flacons d'Blexir
antigoutteux et antirhumatismal ont été vidés
jusqu'kla dernière goutte.
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mac 6t de la vessie, dë rhumatismes, un moyen
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indications demandóes.
Un pen de patience
Lorsque ia santé est gravement altérée, et qu'è
la suite d'un affaiblissement général, de» affec
tions de différente nature ont tour tour affecté
l'organisme. il est difficile de les faire disparaitre
toutes k la fois. II faut opérer par ordre et com-
mencer le traitement vóritablement rational-
Réparer les forces perduea au moyen de la
régénération du sang, voilé le vrai moyen et le
remède le plus efficace pour arriver kcebut; ce
sont les Pilules Pink. Leur efflcacité est aujour-
d'hui tellement connue et tellement prouvóe, que
personne n'hésite plus a s'en servir. Mais pour
arriver a une guérison compléte, il faut être
persévérant et être bien convaincu qu'un premier
soulagementne doit pas vous faire abandonner
un traitement qui fera disparaitre avec le temps
les maladies diverses dont vous souffrez. Les
Pilules Pink, en effet, en rendant dès le débat le
sang plus vigoureux dótruiront petit k petit les
germes morbides qui affectent votre organisme.
Cette Constance, la femme de M. N. Louis Gatez
négociant a Filly (Houffalize) l'a eue et l'a
encore. Guérie d'une maladie d'affaiblissement
général, il lui reste encore quelques douleurs
rhumatismales, mais elle continue k prendre les
Pilules Pink convaincu qu'elle guérira complè-
tement.
Vous pouvez, nous dit M. Gatez dans une de
ses lettres, aflirmer la guérison de ma femme, car
sauf un peu de rhumatisme pour lequel elle con
tinue le traitement, elle est en trés bonne santé.
Les Pilules lui font beaucoup de bien, et elle en
ressent chaque jour les excellents effets. Elle
vaque a son travail comme avant ia maladie.
Les mêmes résultats seront donnés par les Pi
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