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CONCERT
AVIS
sStWfyyi
Samedi 14 Juillet 1900
10 centimes le N°
35* Ansée. N°. 3S64.
POUR LES AFFAMÉS
DES INDES
Revision des listes électorales
pour 1901-1902
La guerre Anglo-Boer
En Chine
Au «Volkshuis» d'Ypres
Toujours le drame
de Messines
On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et tous les bureaux de poste du royaunie.
Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le oorps du journal coütent
30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires1 franc la ligne. Las numóros supplé-
mentaires coütent iO francs les cent exempt aires.
Pour les annonces de France et deBelgique exceptó los 2 Fiandres) s'adresser 4 l'Agence
Le JOURNAL D'YPRKS paralt le Mercredi et le Samedi.
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Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et 4 Paris, 8, Place de la Bourse.
Listes précédeutes fr. 1476.00
St Micbielsschool, Yper
Offerblok in St Maartens
20.00
392.67
Dimanche 15 «Juillet
k 8 t/a h. du soir
donné par
LHARMONIE COMMUNALE
au kiosque da la Grand'place
Programme
1. Allegro militaire
2. Les Gaulois, marche triom-
phale Daneau
3. Transcript, de l'op. Hérodiade Massenet
4. Gavotte Henriette Al Braet
5. Ballet egyptien A. Luigini
6. Les Insouciantesvalse H. Strobl
La revision des listes des électeurs pour
les chambres, la Province et la Commune,
aura lieu k partir du 1 Juillet en consé
quence les citoyens ayant droit k 1'inscriptiori
sont invités k produire leurs litres avant
cette date, lis sont priés aussi de produire
les titres de ceux qu'ils estiment y avoir
droit ou qui n'y figurenl que pour un nom
bre insuffisant de votes. On peut s'adresser
tous les jours de la semaine au bureau de
l'Association catholique et constitutiorinelle
(Cercle Catholique), rue de Menin.
Pour être électeur géaéral, il faut
1* Etre Beige de naissanceou avoir obtenu
la grande naturalisation
2" Etre kgé de 25 ans accomplis pour la
Chambre des Représentants, de 30 ans ac
complis pour le Sènat (la condition d'kge
doitexister au 4 Mai 4901).
3* Etre domicilié dans la même commune
depuis un an au moins, c'est k dire avoir ia
résidence effective au 1 Juillet 4900 depuis
le 4 Juillet 4899.
Un vote supplémentaire est attribué a l'é-
lecteur kgé de 33 ans accomplis (au 1 Mai
4904), marié ou ayant, s'il est yeuf, descen
dance légitime, qui paie, en principal et en
additionnels, au profit de l'Etat, au moins
3 fr. de contributions persmnelles.
Un vote supplémentaire est attribué k
l'électeur propriétaire soit d'immeubles ayant
un revenu cadastral de 48 fr. au moins, ou
d'une inscription au Grand-Livre de la dette
publique, donnant une rente annuelle de
100 fr. La propriété doit exister depuis un
an avant le 4 Juillet 1900. On doit être por-
teur de l'inscription au Grand-Livre de la
dette publique depuis deux ans avant le
1. Juillet 1900.
Deux votes supplémentaires sont attribués
k l'électeur, porteur d'un diplóme universi
taire, d'un certificat de fréquentation d'un
cours complet d'enseignement moyen du
degré supérieur (humaniiés anciennes ou
modernes, d'un cours professionnel complet)
düment homologué.
Le col de Nitrals pris par les Boers.
Les Anglais subirent des pertes impor-
tantes entr'autres 2 canons et 90 prison-
niers.
On se bat jour el nuit k Tien-Tsin et, mal-
heureusement, les troupes internationales
n'ont pas toujours l'avantage. Malgré des
prodiges d'héroïsme, les alliés ne parvien-
vient pas k rompre définitiveraent les lignes
chinoises qui les encerclent comme dans un
étau se resserrant davantage chaque jour.
Les dépêches qui neus orit apporté le récit
de ces combats sont trés peu rassurantes et
l'avis donné par l'amiral Seymour, comman
dant k Tien-Tsin,k l'amiral Remey, qui vient
d'arriver k Takou, laisse entendre que la
situation des forces internationales est ex-
trêmement critique, 10,000 hommes ne
suffisant évidemment pas pour tenir tête k
50,000 Ghinois, parfaitement armés, et se
battant avec une bravoure jusqu'ici insoup-
Connée chez un peuple dont les Japonais, il
y a six ans, eurent si facilement raison.
Depuis plusieurs jours, d'ailleurs, ou
nous fait comprendre qu'il faudra peut-être
en venir k évacuer les concessions étran-
gères de Tien Tsin. Getle retraite est-elle
encore possible aujourd'hui, s'il.est vrai,
comme l'annonee une dépêche de Tché Fou,
que les Ghinois ont repris, après un terrible
combat, un des arsenaux qui dominenl la
ville Si le chemin de la retraite c'est-k-
dire la rivière tombait aux mains des im-
périaux, le corps international de Tien Tsin
serait irrémédiablement perdu, car, k court
de munitions et de vivres, il ne pourrait
tenir jusqu'k l'arrivée des troupes de secours
qui ont quitté Takou depuis quelques heu-
res k peine.
Tous ceux qui connaissaien', les récents
armements de la Gaine ont prévu la possi-
bilité de ce désastre et, seule, la sotte vanité
qui domine dans les cercles politiques et mi-
litaires occidentaux pouvait faire croire que
10,000 hommes suffiraient k se frayer un
passage jusqu'k Pékin, k travers des hordes
qu'on a eu le tort de croire trop barbares et
trop peu vaillantes. G'est toujours la grande
faute commise au débutde l'agitation des
Boxers, oü l'on a perdu un temps précieux
en discussions stériles, qu'on expie, et il
faudra maintenant s icrifier des milliers de
vies humaines pour faire un effort considé-
rable, et dont bien peu de puissances seront
eapables, pour reprendre le dessus.
Les pensions ourrières
Nous avons assisté, Dimanche soir, k une
très-intéressante conférence de M. le curé
Ryckeboer, aumónier de la jeune garde, sur
la question si actueile des pensions ouvrières.
L'orateur a examiné la question sous loutes
ses faces, en insistanl particulièrement sous
les conditions requises pour que l'ouvrier agé
puisse jouir k 65 ans de la pension de 63 fr.
par an.
Nous avons donné ces conditions dans un
précédent numéro. Nous y reviendrons
lorsqu'aura paru l'arrété royal qui indiquera
a les formaiités requises.
La commission directrice de la Jeune
Garde Catholique aidera les ouvriers k eon-
naitre les conditions et k employer les moy-
ens nécessaires pour les faire bónéficier de
la nouvelle loi.
SI. le Baron Surmont de Volsberghe, Mi-
nistre de l'Industrie et du Travail, a donné
200 francs destinés k encourager et k aider
les ouvriers de la Garde Catholique.
Le Progrès ne peut digérer que nous
ayons relaté, k propos du drame passionnel
de Messines, que le citoyen Eudoxe Victoor,
le sympathique bourgmestre, a été le premier
parrain de la liste des disciples de Mai ianne.
Et quels disciples Du chic je ne vous dis
I que ca
Depuis lors, le Progrès n'en dort plus et
dans son numéro du 4 Juillet, revenant sur
l'histoire de ce drame, il traduit son mécon-
tentement dans un article suintant la baine
anticlér icale. Cel article contient des rensei-
gnemenls erronés mêlés k des assertions
vraies. II nous faut done i'analyser et après
examen on pourra juger si c'est chez les amis
de ce journal que l'on rencontre l'honnêteté
politique qu'ils dénient k leurs adversaires.
Le Progrès déclare tout d'abord qu'aucun
des personnages de ce drame ne 1 intéresse
spécialement. Nous croyons superflu de pren
dre la même précaution les héros de ce
drame de haute moralité indépendanle ne
sont pas de notre bord.
Énsuite le Progrès met en scène le vi-
caire de Messines. G'est naturelle tableau
serait morne sans un curé. Quel crime a
done pu commettre ce pauvre vicaire Celui
d'aller porter les secours de la Religion k un
moribond. Gar il n'a fait que cela
Le Progrès fait du vicaire rien moins
qu'un émeutier. Admettons un instant que
le récit du Progrès soit exact, il prouverait
que ce prêtre a des sentiments généreux et
compatissants. Quant au coeur du Progrès,
nous le trouvons tout entier dans cette phra
se Les commères qui d'abord, et la pre
mière appréciation est souvent la meilleure,
trouvaient que Nevejans avait été trop peu
chatié de son méfait etc.
Ussont beaux les sentiments de la morale
charitable du rédacteur du Progrès. Nous
avouons que nous préférons les sentiments
dt charité du prêtre.
Le Progrès reproche ensuite aux mem
bres de la conférence de St-Vincent de Paul,
d'avoir défllé, tous, auprès du blessé, re-
commandant de le bien soigner. Nous re-
mercions le Progrès de ce reproche qui nous
bonore. Nous pouvens affirmer que les mem
bres de cette confrérie n'ont pas défilé au
près du blessé, mais nous nous empressons
d'ajouter que s'ils ne l'ont pas fait, c'est qu'ils
j savaient que Nevejans était bien soigné.
Comme le dit avec véiité le Progrès, ceufs,
bouillon, iaitet même argent, rien ne man-
quait au moribond
Quelques hères messinois dénués des vrais
principes religieux, ne pardonneront pas k
la conférence de St Vincent de Paul d'être
venue s'implanter dans leur ville. Ils savent
eombien grande et noble est la mission de
ces membres, qui vont visiter les pauvres k
domicile et leur offrir avec leur obole ma-
lérielle celle des consolations chrétiennes et
ils comprennent trop bien, ee qui les irrite,
qu'un bureau de bienfaisance ne peut auou-
néraent être assimilé k une de nos confé
rences. Ge qui manque k la bienfaisanee ofli
cielle, c'est une kme. Dans nos conférences
on ne rencontre pas de distributeur d'auraó-
nes salarié c'est le cceur qui donne. Que de
comparaisons les pauvres peuvent faire entre
les bureaux de bienfaisance et nos confié-
ries
Le Progrès trouve que Nevejans n'est rien
moins qu'intéressant. Quand nous considé-
rons rhomme et le délit qu'il a c^mmis, nous
sommes de son avis mais pour nous ca-
tholiques, ce criminel est un malheureux
qui a une ame k sauver et notre religion
nousordonne d'aimer nos ennemis même et
d'avoir pitié des malheureux et de leur venir
en aide. Le Progrès ne comprend pas cela.
Nous n'en somojes pas surpris.
Le Progrès va enfin nous dire pourquoi
les catholiques Messinois ont posé ces
oeuvres de miséricorde envers Nevejans.
Devinez le; je vous le donne en mille. C'est
parceque Dewachter a signé.avec le citoyen
Eudoxe Victoor, la liste des socialistés aux
dernières élections provincialesQui l'aurait
jamais cru
Progrès, mon ami, permetlez que nous
ne répondions pas k cette attaque. Le sieur
Dewachter est suffisamment connu k Mes
sines et dans les environs. Sur co point pas
un mot de plus.
Mais nous disons que si lesusdit Dewaoh-
ter s'était trouvé dans le cas de Nevejans
nous eussions agi de la mémo fagon k son
égard.
Le Progrès en pensera ce qu'il voudra.
C'est ainsi que nous entendons la charité
cbrétienne. Nous ne faisons pas le bien afin
qu'on nous voie ou qu'on nous glonffe oü
dans un but inavouable nous laissons ces
motifs de conduite k ceux qui ne connaissent
de la charité que le motet qui.jaloux des ver
lus du prochain, attaquent les actions des
autres, même les meilleures.
Le Progrès conciut que le parti catholique
de Messines a été danstoutè cette affaire le
parti de l'ordre en se constituant fatjteur du
désordre. Comment cela, ProgrèsParce-
qu'un prêtre généreux et estimé de tous a
accompli le devoir de son ministère au che-
vet d'un moribond? Nous croyions que la
misère et le malheur avaient toujours droit
k la commisération.
Le plus grand des crimineis souffrirait
ses souffrances ne nous feraient pas aimer le
criminel, ni excuser son crime, mais nous
viendrions toujours en aide k ses souffran
ces. Le Progrès pas, je Ie plains
Si le Progrès avait un brin de religion
m