GHRQNtQUE YPROISE
Les pensions des vieillesse
Le Congrès Westflamand
des pensions ouvrières
A la Fédération des Jeunes
gardes catholiques
Chronique judiciaire
Beaux-arts
Distribution de Prix
Examens
A première vue, l'initiative prise par les
quatre maïeurs semble assez bizarre et l'on
se demande tout naturellement comment la
levée d'un corps de volontaires, destinés k
aller combattre dans l'Extrême Orient, peut
se rattacher aux attributions municipales de
MM. De Mot, Van Ryswyck, Kleyer et Braun.
Mais il y a lieu de croire que ces magistrats
ne sont intervenus dans le cas actuel que
pour l'effet décoratif, comme des trompettes
et des hérauts d'armes, chargés d'attirer la
foule et de l'amener k se masser sur le passa
ge d'un plus imposant cortége.
Nous ne croyons pas leur faire tort en affir
mant qu'aucun d'entre eux, pas même M.
Braun,qui est cependant capitaine des gardes
k l'Orient de Gand, n'est doué des qualités
toutes spéciales requises pour présider k
l'organisation d'une expédition militaire.
On nomme déjk, d'ailleurs, l'officier supé
rieur, M. le général Verstraeten, comme
chargé de cette besogne, et le Petit Bleu
ajoute que le jour méme oil paraissait k
Bruxelles la proclamation des quatre bourg-
mestres une donatrice importante le
mot estévidemment en situation assurait
k l'oeuvre de l'expédition des volontaires bei
ges en Chine un subside de deux millions et
demi de francs.
Tout cela semble assez clairement indi-
quer que nous ne nous trouvons pas ici de-
vant un mouvement spontané et improvisé
d'enthousiasme patriotique, mais devant un
projet congu etétudié depuis quelque temps
déjk et assuré de hauts patronages et d'appuis
eonsidérables.
On nous mande, en outre, de Bruxelles,
que l'idée de faire défendre par des Beiges
les intéréts beiges si gravement compromis
en Chine rencontre dans les sphères parle-
mentaires de nombreux partisans. C'est d'ail
leurs, ce que semble indiquer l'échange de
vues provoqué k la Chambre par la question
posée par M. Allard.
Quant k l'opinion publique.nous la croyons
sympathique, dans son ensemble, k l'entre-
prise projetée, mais cette sympathie est en
core entourée de beaucoup de réserves et
contenue par des hésitations, trés explicables
et trés légitimes. II n'est pas dans notre ea-
ractère national de nous enflammer comme
les Francais pour une idéé, sans nous être
assurés, au préalable, de la valeur pratique
de cette idéé et sans avoir mesuré d'avance
le nombre et la résistance des obstacles que
son exécution pourrait rencontrer.
Or, il est certain qu'au regard de nos rela
tions extérieures et du maintien de notre
neutralité, aussi bien qu'au point de vue des
diffieultcs inirinsèques de l'entreprise, l'ex
pédilion qu'il s'agirait de faire en Chine sou-
léve de graves objections.
On a rappelé k ce propos le souvenir
d'une tentative d'intervention beige en
Chine, ébsuchée par le roi Léopold I, k
l'époque de l'expédition anglo-frangaise de
1858-1860.
Cette tentative, bien quelle parut beau
coup sourire k notre souverain, n'eüt pas de
suites, précisément paree que, dans les ter
mes oüson promoteur la concevait, il deve-
nait impossible de la concilier avec notre
róle obligé d'Etat neutre.
II est done bien évident qu'aujourd'hui en
core, il ne saurait être question d'une inter
vention officielle et armée de la Belgique en
Chine, mais tout simplement d'une expédition
de volontaires, issue de l'initiative particu-
lière et réduite, comme disent les quatre
bourgmestres, k la mesure modeste qui est
la nótre.
Mais, même dans ces conditions, nefaut-il
pas compter avec l'agrément des autres puis
sances, ni se préoccuper de nos éventuelles
relations avec la Chine après le règlement
des affaires actuelles
Et puis, oü trouver les ressources finan-
cières suffisantes pour la solde des troupes,
pour l'armement et les munitions, pour l'af-
frêtement des navires, pour l'organisation
des ambulances et de l'intendance? Oü re-
cruter des soldats bien disciplinés, bien en-
cadrés, bien commandés, dont l'intervention
soit efficace et qui maintiennent haut l'hon-
neur du pays?....
Nous ne disons pas, bien entenudu, que
toutes ces questions soient insolubles mais
nous n'apprendrons rien k personne en affir
mant qu'elles ne sont ni résolues, ni faeiles
k résoudre.
Avant de se prononcer, Ie pays attendra
que leur solution favorable soit un fait ac
compli ou tout au moins prochain.
C'est pourquoi sans doute le gouverne
ment, qui a de plus de trés graves responsa-
bilités k porter, s'est borné k assurer de sa
sympathie les promoteurs du projet. II ne
pouvait évidemment aller plus loin sans en
gager l'avenir et sans se compromettre lui-
même comme il ne pouvait faire moins
sans paraitre indifférent k des intéréts qui
sont évidemment nötres et demandent k être
efficacement protégés.
Plus vite les promoteurs de l'expédition
se mettront k l'ceuvre, plus ils auront de
chances de réussir et d'obtenir l'assentiment
approbatif dont ils ont besoin dans le pays
et même dans l'étranger.
M. A. Simonis, sénateur de Verviers,
ayant demandé des éclaircissements au su
jet de certains points d'application de la loi
relative aux pensions de vieillesse, a regu
de M. le ministre de l'industrie et du travail
la lettre suivante, qui sera lue avec intérèt
Bruxelles, le 7 juillet 1900.
Monsieur le Sénateur,
Comme suite a la démarche que vous avez
bien voulu faire dans mes bureaux, j'ai l'hon-
neur de vous faire savoir que les membres
d'une mutualité reconnue jouiront des primes
annuelles d'encouragent en vertu de l'article 4"
de la loi du 10 mai 4900 concernant les pen
sions de vieilesse, k condition que le montant
des versements effectués au moyen de leurs
deniers personnels et par l'intermédiaire de
leur société ne dépasse pas 60 francs pour l'an-
née entière. Les sommes versées par les patrons
ou par les sociétés au moyen des fonds sociaux
n'entrent pas en ligne de compte pour établir
ce maximum annuel. En outre, les versements
dépassant 60 francs effectués sans l'intermé
diaire de la société u'ont pas pour effel d'ex-
clure les mutualistes du bénéfice des primes,
pourvu que les intéressés ne tombent pas sous
Ie coup de l'exclusion de l'article 2.
Agréez, etc.
Le Ministre.
B. SüRMONT DE VOLSBERGHE.
La date du congrès est définitivement
fixée au lundi 10 septembre prochain.
Plusieurs journaux de la capitale ont an
noncé par erreur que le congrès avait lieu k
Bruges c'est Roulers qui a été choisi com
me étant point central de la province et plus
facilement accessible k tous.
Le comité a arrêté comme suit les travaux
du congrès.
Première section organisation pratique
des caises de pensions. Formalités, simpli
fication. Intervention a) de la province,
b) des communes, c) des institutions de bien-
faisance, dl) des membres honoraires.
Les fédérations des caisses de pension de
siderata, voeux. Intervention patroDale
utilité primordiale pour les patrons de tra-
vaillerau succès des pensions ouvrières par
1; voiede la liberté.
Deuxième section La loi du 10 mai der
nier sur les pensions ouvrières. Son inter-
prétation. Moyens d'en retirer le plus grand
profit, desiderata en vue de l'amélioration de
cette loi. Utilité sociale et bénéfices affermis
aux mutualités. Question du capital aban-
donné et du capital réservé.
Situation spéciale des ouvriers kgés de
55 ans et plus organismes k créer pour
leur assurer la pension,
Troisième section. Institutions scolaires
en vue de la pension de retraite moyens
de propagande par la voie de la presse, de
tracts, dt conférences, d'influences etc.
les comités officiels de patronage leur
mission et leur grande utilité les sociétés
de Si Vincent de Paul et les Caisses de pen
sion.
Nous rappelons que toutes les adhésions
doivent être envoyées k M. l'avocat Slan-
daert, conseiller provincial, Bruges.
Le comité ne pouvant pas connaftre le
nom de tous ceux qui dans la province s'in-
téressent aux mutualités de retraite, les prie
de considérer le présent avis comme une
demande d'adhésion.
{La Patrie).
La Fédération des Jeunes catholiques de
Belgique a tenu mardikla Maison des Ou-
uviers, rue de Locquenghien, une assemblée
générale de ses délégués, sous la prési-
dence de M. Ant. Delmer, pésident.
Elle a adopté, k l'unanimité, la proposi
tion suivante
La Fédération des Jeunes gardes consti-
tuera (si possible dans chaque arrondisse
ment) des sous comités composés de cinq ou
six jeunes gens de position indépendante
qui voudront s'employer
I" A fonder des Jeunes gardes dans les
communes de leur arrondissement lk oü eet
organisme n'existerait pas et semblerait
utile
2° A grouper, si possible, en fédération
d'arrondissement, les Jeunes gardes exis-
tantes.
L'éclairage au gazd'eau,
système Strache
Une expérience a eu lieu Diraanche der
nier, dans la salie Pauwels, k trois 1/2 h.
de relevée.
M. le Bourgmestre Colaert a présenté au
public très-nornbreux qui était présent, M.
Kennis, Bourgmestre de Schaerbeek etM.
De Fer, ingénieur de Ia société internatio
nale du gaz d'eau Strache.
II ne s'agit pas encore, dit M. le Bourg
mestre, d'instolier le gaz k l'eau, mais uni-
quement d'assister k une expérience faite
sans frais pour la ville, et d'entendre les
explications qui seront données par un des
promoteurs de ce gaz, M. Kennis, bourg
mestre de Schaarbeek, au sujet des avanta-
ges que présente le système Strache.
Nous verrons plus tard, dit M. le bourg
mestre,si k la suite de plusieurs villes étran-
gères, et de celie de Chimay qui se propose
d'installer le système prochainement, il y a
iieu de l'adopter chez nous.
M. Colaert donne la parole k M. Kennis
qui développe longuement, et d'une fagon
intéressante, le système Strache, pendant
que le gaz k l'eau éclaire la salie Pauwels.
Plusieurs auditeurs présentent des obser
vations ou demandent des explications. M.
Kennis répond d'une fagon qui parait, k pre
mière vue, péremptoire.
On demande que le gaz k l'eau et le gaz k
houille soient expérémentés en mêmes temps,
afin qu'on puisse comparer les deux systè-
mes.
M. Kennis et les Ingénieurs s'y prêtent
mais, k la suite d'un accident, la comparaison
ne peut se faire d'une fagon péremptoire
II n'y a plus une quantité suffisante de gaz
k l'eau.
Imaginez done que ce gaz vient de Vienne
oü le système Strache est appliqué dans un
Hópital de 2000 lits. II nous a été apporté
dans une Dame-Jeanne et la quantité n'était
pas énorme.
L'expérience faite la veille, en vue de la
démonstration de Diraanche, nous a paru
beaucoup plus concluante. C'est aussi l'avis
de MM. Kennis et Defer, qui ont promis de
revenir k Ypres et de faire une expérience
comparative, tant k l'extérieur qu'k l'intérieur
des Halles.
Avant de nous revenir, ils ferontune
épreuve k Bruxelles ou dans les environs de
la capitale.
Réservons done notre appréciation k plus
tard mais constatons que le gaz k l'eau,
système Strache, constitue un bel éclairage.
Marie-Louise Muiier, l'empoisonneuse d'I-
seghem, vient d'être condamnée k mort par
la Cour d'Assises de Bruges.
Nous donnerons dans notre prochain nu
méro notre appréciation sur une publication,
qui vient de paraitre sous le nom de Mo-
nographie de l'Hótel-Musée Merghelynck
due k la plume de M. Arthur Merghelynck,
propriétaire de eet Hótel.
La Distribution de Prix aux élèves des
colléges épiscopauxd'Ypres et de Poperinghe
aura lieu, nous apprend-on, le 9 Aoüt, k
9 1/2 heures.
Celle du Collége de St-Vincent k Ypres
sera honoréede la présence de M. le Baron
Surmont de Volsberghe, Ministre de l'in
dustrie et du Travail.
M. H Pauwelyn, de Poelcappelle, ancien
élève du Collége Episcopal, k Ypres, étudi-
diant k l'Université Catholique de Louvain,
a passé la seconde épreuve de l'examen de
docleur en médecine.
M. J. Fourez, de Ploegsteert, ancien élè
ve du Collége Episcopal, k Ypres, étudiant
k l'Université Catholique de Louvain, a passé
la seconde épreuve de l'examen de candi
dal en sciences et en médecine.
BURGERSTAND VAN YPER
van den20 tot don 27 Juli 1900.
Geboorte»
Mannelijk geslacht 7 Vrouwelijk 6
Scheyre Augustin, 81 jaar, zaalmaker, eehtge-
noot van Spriet Maria, Dixmudestraat. Cooren
Barbe, 75 jaar, zonder beroep, weduwe van
Lamaire Jacques, St Jan hospitaalstraat.
Lepercq Jules,49 jaar, zo:iderberoep, ongehuwd,
Meenenstraat.Minneus Charles, 84 jaar, zon
der beroep,weduwaar van de Camerlirick Lucia,
Zaalhof. Gillebert Victor, 32 jaar, zinder be
roep, ongehuwd, Lange Thöuroutstraai. De-
ruelle Octavia, 72 jaar, zonder beroep, echtge-
goote van Joos Charles, Statiestraat.
Kinders beneden de 7 jaar
Mannelijk 3 Vrouwelijk 1
STEEFGBVALLEN