Messines
Choses et autres
Accident a Courtrai
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leur père. Qu'on se souvienne des ironies et
des invectives produites et lancées dans les
écrits et les meetings des avancés bruxellots
Le libéralisme, comme la Révolution, a
êté infldèle au peu de vérilé qu'il avait eon-
servé, il reste fidéle k Terreur et il accom-
pagne ses développements.
II y avait du vrai dans l'amour de la liberté
dont se vantait le libéralisme. Alors rnême
qu'elle se traduisait dans la célèbre et vague
formule la liberté pour tous.
Gette liberté n'ètait pas étrangère, tant
s'en faut, k la liberté catholique, k la liberté
vraie. Oil la formule Ou ses fidèles Ge
n'est plus aujourd'hui, en libéralisme, qu'os
tracisme et persécution. Le socialisme pré
pare la plus vaste oppression qui se puisse
imaginer.
II y avait du vrai dans 1 'église libre et
l'état libre, en ce sens que ces mots Eglise
libre, Etat libre, sortent du principe de la
distinction des deux puissances.L'Etat libéral
a été en Italië avecCavour et ses successeurs,
en Allemagne avec Bismarck; en France,
dans tous les ministères républicains, en
Belgique, avecM. Frère Orban lui-même
TEtal contre la liberté de TËglise. Dieu hors
des höpitaux.hors des écoles et des casernes
voilk cette guerre entreprise par les adhé-
rents de TÉglise libre dans l'Ëtat libre.
Et ce n'est pas fini. Si le socialisme triom-
phait, il continuerait avec rage et frénésie
cette persécution que le libéralisme a dirigé
sapienter et lente pour parler latin et italien.
II y a done des libéralismes et il n'y a ja
mais eu un libéralisme reconnu par tous les
libéraux. Les variations du libéralisme ont
été aussi fréquentes que les variations des
églises protestantes, mais il a manqué a
notre temps un Bossuet pour en dresser la
liste et en décrire les péripéties.
La vérité ne passé pas, paree qu'elle est
une, comme l'a dit Frère-Orban; les libéra
lismes ont passé paree qu'ils n'ont cessé de
se diviser, de se détruireen s'entre dévorant.
Soyons fiers de la vérité, nous catholiques;
attachons nous de plus en plus en l'unité que
faitun avec la vérité; nelaissons pas sans pro
testation nos adversaires emprunter le lan-
gage de la vérité etde l'unité au profit de
Terreur et de la division.
Encore la question Victoor
Le Progrès a enfin compris. Mais malheu-
reusement il a follement compris.
Mon compère, il vous faut purger
avec quatre grains d'ellebore.
Le Progrès trouve que nous avons été
franc, mais il s'empresse de qualifier notre
franchise de malsaine, cynique, scélérate
etc. Ge style sorti de la plume du Progrès ne
nous surprend guère.
Merci au Progrès pour ses élucubrations
notre article reste debout, tout debout et
nous y renvoyons nos lecteurs et nos adver
saires honnêtes.
Trop de zèle, gkte tout.
La cause du Progrès est mauvaise, détes-
table, et,en avocat du diable, l'écrivassier de
ce journal défend mordicus son sujet. Nous
en ririons s'il ne travestissait pas odieuse-
ment le sens de notre article. Mais le con
frère met trop bien en pratique la maxime
de son ancêtre Voltaire Menlez, raentez
encore, il en restera toujours quelque chose.
Avec nne audace digne d'un tel maitre, le
Progrès n'affirme-t-il pas, que,de notre aveu,
l'Instituticn a remballé Ghesquière pour se
venger du sympatique bourgmestre ne nous
fait-il pas passer pour des insulteurs de la
Commission ne nous prête-t-il pas encore
la volonté de faire couvrir une illégalité de
peurde déplaire k M. le Baron Surmont?
etc. etc.
Est-ce croyablc Nous maintenons tout
ce que nous avons écrit et répétons que la
mesure prise contre Ghesquière est juste e'
légale. El nous Tavons démontré. Et: espéier
faire convenir le Progrès, serait se bercer
d'un fol espoir.
Le rédacteur de eet article épilogue avec
cette dialectique des raisonneurs k laqué: 1
les éerivassiers embarrassés du Progrès nous
ont depuis longtemps habitués. Un conseil
d'ami que le scribe du Progrès lise doré-
navant intelligemment et sans esprit de du-
plicité, les articles qu'il veut combattre
qu'il tienne sa plume captive jusqu'au jour
oil il aura acquis queiques notions de logique;
car, avouez, lecteurs, que la nature semble
n'avoir pas départi le bon sens au gratte pa
pier du Progrès.
Le Progrès n'ira t-il pas jusqu'k faire cre-
ver de faim le pauvre Ghesquière Nous
prévenons son attaque. Voyons, Progrès, que
pouvait bien rapporter k Ghesquière la clien
tèle de Tlnstitut Peut-être de quoi solder
ses menus plaisirs. Allons, confrère, pas
d'éxagération et n'allez pas faire raourir
Ghesquière ou de faim ou de soif.
Mais d'oü provient cette rage du Progrès
Nous avons eu le malheur d etre clair
voyant. Nous avons dévoilé le but inavouable
de la campagne en faveur de Ghesquère.
Nous avons démontré qu'il n'y a pas, pour
le Progrès, de question Ghesquière, mais bien
une question Victoor.
Mais ce qui est un comble, ce qui nous
fait poufter de rire, e'est que le Progrès a
Taudace d'écrire que les cléricaux Messinois
ne décoUèrent pas paree que la manifestation
du 28 mal a tellement bien réussi.
Ah ca! Progrès, prenez vous vos lecteurs
pour des imbéciles? Nous vous avons dit
précédemment ce que fut cette manifestation
du dépit une promenade de queiques musi-
ciens, suivis du sympathique bourgmestre
seul tout seul
Le Progrès oserait-il nier
Nous en appelons k son échevinM. De
meester, qui peut-être derrière quelque rideau
se tenait les cötes en voyant son maieur se
ridiculiser k ce point.
Et que penseront du Progrès les libéraux
Messinois qui, témoins du fiasco complet de
cette parade comique du 28 mai, liront un si
audacieux mensonge
G'est inoui et franchement canaille, pour
employer les expressions du Progrès lui-
même. Voilk comment on écrit Thistoire k
Tofficine du Progrès.
Ab uno disce omnes.
Get exemple de mensonge permettra aux
lecteurs de juger de la valeur des autres
assertions, en un mot, de- tout I'article.
Et le Progrès dit qu'il a insisté, voulant
avoir le coeur net et savoir jusqu'k quel point
k l'Institution de Messines, ou poussait le
mépris des libertés garanties aux beiges de
par la constitution A ce propos le Progrès
nous pardonnera également un brin de cu-
riosité.
N'est-il pas k la connaissance de M.
Demeester qu'm Ulo tempore, k l'époque
fameuse de la lutte scolaire, un délai de
24 heures fut donné aux ouvriers de l'Insti
tution royale pour retirer leurs enfanls de
Técole catholique
A cette «époque Tadministration de cette
institution n'était elle pas gueuse et sectaire
et n'avait-elle comme secrétaire, un certain
Pieters d'illustre mémoire
Ne serait-il pas trop indiscret de demau-
der k M. Demeester s'il ne connalt pas ou ne
se souvient pas du nom de ce ou de ces cou-
pables
Le Progrès, le candide Progrès, le pur
d'entre les purs, pourrait le ou les fustiger
de main de maitre.
Progrès, vous semblez porter tant d'inté-
rêt k Tinstitution, qu'en retour, nous pour-
rlons bten, sous peu, nous occuper quelque
peu de la gestion de la chose publique, k
Messines.
Le Progrès reprend son choses et
autres ponr critiquer nos prêtres, le
feu d'artifice du second Diraanche de
la fête communale et le cout des fêtes
données a l'occasion de l'instaliation
du nouveau Bourgmestre et de la vi
site officielle du Ministre de l'Industrie
et du Travail.
Dans notre numéro de Mercredi,
nous avons répondu a I'article du
Progrès oil nos prêtres les vrais
prêtres et non ceux selon le coeur du
confrère sont attaqués.
Quant au feu d'artifice, nous re-
connaissons sans ambages qu'il n'a
pas répondu a l'attente du public, et
moins encore a cel lede l'administra-
tion communale. Aussi, sommes nous
convaiucus qu'il sera fait droit aux
justes plaintes de nos Ediles.
Heureusement le Progrès le re-
connait le concours de la pêche a la
ligne a bien réussi (sic). Plus de six
cents pêcheurs, dit-il, avaient répondu
aux invitations lancées par la société
organisatrice...
Voila au moins quelque chose. Nous
n'en avons jamais pu dire autant des
fêtes organisées sous I'administration li
bérale d'autrefois.En dehors des festi
vals, qui se répétaient chaque année
électorale et dont le dernier a coüté
autant que trois fêtes communales
sous I'administration actuelle, nous ne
nous rappelous aucune fête qui ait eu
le succès du dernier concours de pêche
a la ligne.
Les conse llers eommunaux libéraux
eux-mêmes, en pleine séance du con
seil, faisaient des gorges chaudes au
sujet des festivités organisées par leurs
amis.
Nous ne parions plus de la fête mu-
sicale donnée le second Dimanche de
la dernière Tuindag et quia attiré une
foule de monde. Le Progrès non plus
n'en parle du reste.
Mais revenons un instant a la pêche.
Après avoir dit tout le bien possible
du concours, le Progrès cherche a di-
minuer l'honneurqui en revie it en
grande partie a M. Colaert.Le confrère
ne digère pas la manifestation aussi
belle que spontanée que les 600 pê
cheurs ont faite a M. le Bourgmestre.
11 feint d'ignorer que si, en 1889,1e
canal de l'Yzer a été repeuplé de pois-
sons, e'est grace a un crédit de 3000
francs obtenu par M. le Représentant
Colaert.
II passe sous silence que eest aussi
grace a lui, qu'une partie de nos fos-
sés ne sont plus affermés et que bien-
tót ils seront tous mis a la disposition
des pêcheurs a la lignc.
II oublie tous les efforts que M. Co
laert a faits en faveur de la pêche,a la
Chambre des Représentants. Les amis
du Progrès, non seulement i'avouent
mais le disent tout haut.Mais le Progrès
n'entend pas. Passons.
Quant au cout des fêtes données par
la ville a l'occasion de ^installation du
nouveau bourgmestre et de la visite
du Ministre de l'Industrie et du Tra
vail, nous saurons bien unjour, dit le
Progrès, a combien se sont montées les
folies depenses faites pour la glorifica
tion de deux hommes néfastes pour la
prospérité de notre ville.
Mais, Progrès, vous le savez déja.
Cela a été dit en plein conseil commu
nal 1200 francs et 3600 francs. Etes-
vous satisfait
Et la seconde fête surtout a été
magnifique. Elle a attiré a Ypres une
foule telle que jamais nous n'en avons
vu pareille, et de l'aveu général la dé-
pense faite en ville, h l'occasion de ces
fêtes, a étë considérable.
Mais nous avons tort d'essayer de
convaiucre le Progrès.ll a des oreilles
pour ne pas entendre et des yeux pour
ne pas voir.
Malgré les lepons fourniesparles faits pré-
cédents il se commet encore des imprudences
irrémédiables. Ge matin, en gare de Cour
trai, au moment oü le train d'Ypres faisafi
son entrée, le chef garde du train Tournai-
Gand, s'empressait d'y monter pour voir s'il
y avait des objets en correspondance pour
son trajet.
Malheureusement pour lui, la vitesse du
train était encore plus grande qu'il ne Tavait
prévu sans doute, il manqua son saut et se
trouva en un instant, renversé, roulé du quai
sur la voie, saisi par les roues et affreuse-
ment mutilé.
Le chef de Gare témoin de l'accident avait
bien, dès le début, crié et donné signe de
stopper; mais quand le train s'immobilisa,
toutes les voitures avaient passé sur la vic-
tirae. Le malheureux imprudent avaient les
deux pieds et un bras coupé et le bas ventre
entr'ouvert, les habits déchiquetés et la face
ensanglantée. II respirait encore. Que de
souffrances et quels amers regrets, en ad-
mettant qu il fut en étatde comprendre sa
situation. Aussi avec quelles précautions
minutieuses opéra.t on son enlèvement.
Cel homme avait environ une trentaine
d'années. Comme beaucoup il avait eu con
naissance de 1 accident de Menin. De plus en
sa qualité de chef-garde il avait Texpérience
journalière des dangers immanents aux
voyages. Néanmoins ie voilk, lui aussi, vic-
time de son imprudence précipitation.
Nous avons entendu dire que eet infortuné
chef-garde étais Gantois, nommé Leduc et
qu'il est mort 2 heures après l'accident.
publique ct populaire
de Ia ville d'Ypres
Liste des den ières acquisitions.
(Les ouvrages marqués d'un proviennent
d'achats, les autres de dons).
Paul de Rousiers La vie américaine
Léducation et la soc été. Ranches, fermes et
usines. Paris, Firmin-Didot et Cie., s. d.; 2
vol. in-12°.
Le R. P. Félix -- Le travail, loi de la
vie et de l'éducation Brux., Schepens 1900;
in-12°.
Maria Parent. De rol van de vrouw in
den strijd tegen het alcoolism. V rent,1896;
broch. in 12°
Fiangois Straven. Inventaire anal, et
chron. des archives de Saint-Trond. T. VI