OH ROM I QUE DI0NYSIUS RE0EMPTUS Ligue démocratique Chronique du vol Méfait Un jubilé peu ordinaire A Locre P, FR, I1E11CUS A SASCTA FAIILIA N'est-il pas temps que cette comédie fmisse? croit-on qu'elle fasse encore beau- coup de dupes Le Bien Public.) Le bureau de la Ligue démocratique beige aenvoyéen Allemagne quatre membres de la Ligue, avec mission d'étudier sur place l'organisation corporative allemande. Le rapport détaillé de cette excursion sera joint k l'Annuaire de la Ligue pour 1901. On pourra se le procurer au prix de 25 cent, au congrès de la Ligue, k Namur. Voici les voeux qui terminent le rapport a) Les sociétés sffiliées k la Ligue démo cratique beige s'efforceront, verbalement et par écrit, de grouper les ouvriers dans des unions professionnelles b) Ges unions s'établiront sur une base chrétienne, en imposant par les statuts le respect dela religion, de la propriété et de la familie, ou en metlant en évidence, suivant 1'exerHple des syndicats aliemands, le mot chrétien dans la dénomination de la société. c) Ges unions se grouperont en fédéra - tions régionales ou en fédération nationale, dès que leur nombre le permettra d) La Ligue démocratique beige prêtera son concours et son appui aux fédérations nationales ou régionales. Gelles-ci, aux termes ce l'article 3 des statuts, pourront se grouper au sein de la Ligue en une section spéciale e) Les fédérations d'unions profession nelles pourront se mettre en relations avec des unions professionnelles chrétiennes d'autres pays, si elles le jugent utile, en vue de contribuer la propagation de l'idée corporative chrétienne dans le monde du travail f) Afin de contribuer au développement et it la bonne direclien des unions profes sionnelles, il faut que l'enfant de l'ouvrier fréquente plus régulièrement l'école que l'enseignement professionnel est solidement organiaéque dans les patronages on engage l'ouvrier devenir membre des unions professionnelles chrétiennes. Nous avons publié, dans notre dernier nu méro, qu'un arrêté royal a approuvé la dé- libération par laquelle le conseil communal d'Ypres adopte un plan d'alignement des abords de la station du cheaiin de fer, en notre ville. Nous apprenons que les négocialions se poursuivent en vue d'exproprier k l'amiable le Café des Boulevards Nous apprenons aussi que déjk des deman- des d'achat sont faites pour les terrains de l'ancien Gravelinefort Enfin les derniers terrains k vendre Bou levard Malou semblent devoir être acquis bientöt. L'on prévoit que, dans peu d'années, lous les terrains disponibles aux abords de la gare seront construits. G'est une conséquence de l'augmentation considérable de la population nous som mes k 18,000 habitants c'est-k-dire une augmentation de 15 k 1600 en dix ans. On objecte que c'est la loi sur le domicile de secours qui est cause de cette recrudes- cense dans la population urbaine. Sans doute, cette loi y est pour quelque chose. Beaucoup d'ouvriers et de pauvres, stimulés quelquefois par les administrations des communes voisines, viennent s'implanter k Ypres, en vue des secours futurs de nos administrations charitables. Ainsi s'explique que les raaisons ouvrières sont toutes occupées et que les ouvriers nou- veaux trouvent difficilement une demeure. Mais il est incontestable aussi que les maisons bourgeoises k louer sontrares, bien que l'on en construise beaucoup dans les environs de la gare. Gelte pénurie s'accen- tuera encore quand la maison de santé de la chaussée de Vlamertinghe et l'école de bien- faisance de l'Etat seront installées. L'augmentation de la population est une source de prospérité pour le commerce local et pour le trésor public. Nous engageons l'administration commu nale ii tenir compte de eet élément de pros périté. II en résulte la nécessité de songer k créer de nouveaux terrains k batir, k aug menler le débil de l'eau alimentaire et k agrandir le cimetière. Nous savons que nos édiles se préoccu- pent vivement de ces trois points, qui exi gent une solution plus ou moins prochaine. D'autre part, nous apprenons avec plaisir que le Collége des Bourgmestre et Echevins mettra bientöt la main aux derniers égouts k établir en ville, et que le repavage de nos rues se poursuit activement. La nuit de mercredi, vers 1 1/4 h., d'au- dacieux voleurs se sont introduits dans la maison deM. Hector SibilJe, notaire it War- neton. Les cambrioleurs avaient enduit de savon une vitre et l'ayant enfoncée, ils péné- trèrent par la fenêtre qu'ils avaient trouvé moyen d'ouvrir dans le bureau. Les voleurs commeucèrent par déplacer le coffre-fort et essayèrent ensuite de le défoncer au moyen dun instrument qu'ils avaient volé dans la gare. La servante ayant entendu du bruit, donna l'alarme. Les voleurs se voyant décou- verts, ontpris la fuite sans emporter quoi que ce soit. Pour arriver jusqu'k la maison du notaire, ils se sont servis d'échelles en guise de pas serelle pour traverser la Douve. Ils s'étaient procuré les échelles la nuit dans une maison en construction. Hier, vendredi, la police a arrêté, ii Ypres, un individu, nomtnéM. qui, dans un accès ('e colère provoc ué par l'ivresse, se proposait de couper le cou k une femme, au moyen d'une hache de boucher. Son bras a été arrêté k temps et la femme a en été quitte pour une forte égratignure. Lundi prochain, MM. Humbert et Pierre Van den Boorn, frèros jumeaux, prêtres du diocèse de Liège, célèbreront tous deux Ie cinquantième anniversaire de leur ordination sacerdotale. Les jubilaires résident actuellement k Fau- quemont, oü des fêtes auront lieu ce jour-15 en leur honneur. Jeudi dernier a été célébrée k Locre l'in- stallation du nouveau curé, M. l'abbé Deruyt- ter, ancien vicaire de St Nicolas, k Ypres. Dans la nombreuse assistance nous avons remarqué M. le Baron Surmont de Vols- berghe, Ministre de l'Industrie et du Travail. Nous lisons dans le Journal de Courtrai .- Courtrai est si triste! II n'y a jamais rien k faire k Courtrai! 11 faut s'enfuir de Cour trai! II faut aller ailleurs pour voir, pour entendre quelque chose Combien de fois n'avons-nous pas enten du cette chanson de la critique si aisée pour des gens qui préfèrent se croiser les bras et ne guère se mêler de choses diffi- ciles. II parait que les Schinkelbroed.rs sont d'un autre avis. Et, en effet, ils nous ont gratifié d'une série de concerts dont la clo ture a été un véritable événement musi cal. Comme tous nos confrères, nous avons annoncé la fête musicale qui devail être don- née Dimanche 9 7 bre par la Grande Har monie communale de Wervicq. Cette belle société jouit d'une forte répu- tation, bien méritée, Constituée sous la présidenee de son vaillant capitaine M. Aug. Verhaeghe-Lira- pens qui sail y maintenir le gout de la musique elle est, dans toule la force du terme, une véritable société d'amateurs: aussi voyons-nous s'y coudoyer M. le Bourg mestre Aug. Delva, M. le député permanent Jean Verhaeghe, avec les plus modestes ouvriers et les plus respectables bourgeois de Wervicq Tous sont fidèles et attentifs k leur savant directeur M. Gabelles, lauréat du Conserva toire de Lille. II faut dire qu'une pareille direction faci- lite passablement les choses. M. Gabelles est un musicien de haute valeur, qui dirige d'une facon aisée, calme et méthodique, sachant donner aux mor- ceaux qu'il choisit une interpolation juste et dénuée d'artifices. Ce nest done pas étonnant qu'une pareille phalange artistique alt réuni au charmant pare du Boulevard du Nord un public ex ceptionnellement nombreux. Le tout Courtrai s'y était donné rendez vous et nous avons constaté avec plaisir qu'en dehors des amateurs courtraisiens, un grand nombre d'étrangers sont venus se r galer de ce concert de choix. Que dire de l'exécution Après une Marclie militaire vigoureuse ment enlevée, nous avons entendu et applau- di l'ouverture de Silvio Pellico, puis corame autres grands morcdaux l'ouverture de l'E- toile du Nord et Une nuit d'été en Norwège (en remplacement de ia Fête aux Flambeaux, annoncée au programme), qui ont été rendus selon l'esprit et les intentions des auteurs et dans lesquels M. Gabelles a révélé sa na ture d'artiste. II a fait valoir d'une fegrn des plus agréa- bles les notes caractéristiques de ia Chasse courre, et ses savants solistes M. Leer, flutiste, et M. Deleu, hautboïste, nous ont charmé dans l'exécution d'Une simple idée. Le dernier morceau du programme était un vrai tour de force Massilia, polka pour dix clarinettes solo, jou-ant k l'unisson. La réussite a été au dessus de toute attente. N'était ce l'indication du programme, la plupart des auditeurs ne se seraient pas doutés du nombre des solistes, tant l'ensem- ble et la fusion étaient parfaits. Aussi un tonnerre d'applaudissements et d'acclamations salua M. Gabelles et tous ses collaborateurs lorsqu'ils recurent les remer- ciments des Schinkelbroeders, auxquels ils ont bien voulu répondre en exécutant un morceau supplémentaire, Le Caïd, dans le- quel un des clarinettistes (dont nous regret- tons ne pas connaitre le iiora) a admirable- ment phrasé sa partie, contrepointé par le flutiste M. Leer, avec un talent remarquable. La velouté du son et la netteté du jeu déno- tent de véritables virtuoses. Quoique le ciel se fut couvert de gros nuages mensQants, le nombreux euditoire n'a pas quitté le pare; sous les bravos les plus enthousias'.es.une vibrante Brabanponne a ttrminé le concert. Les musiciens avec leur dévoué directeur, les membres de la commission et les Schin kelbroeders se sont réunis en Basse-ville et après une modeste collation, pendant laquel le les courtraisiens ont pu exprimer toule leur reconnaissance kleurs amis de Wervicq, on s'est dit non adieu mais au revoir. Quant k nous, nous disons aux Schinkel broeders: organisez souvent des fêtes pareil- les et vous aurez rendu service k Courtrai, en développant le goüt artistique de toute la population et en lui procurant une distrac tion des plus agréables. Paraitra dans quelques jours Leven van de gelukzalige uit de orde der ONGESCHOEIDE CARMELIETEN martelaars op 't eiland Sumatra naar de stukken die tot hun zaligverklaring dienden door uit dezelfde orde. L'auteur raconte la vie de deux Carmes déchaussés, Denys de la Nalivité et Redempt de la Croix, récemment béatifiés, le 10 juin 1900. Avant leur entrée en Religion, ils étaient tous deux officiers du Portugal dans les Indes Orientales. Denys en particulier était pilote supiême des flottes Portugaises et Cosmographe du roi en ces parages. Aspirants k une plus haute perfection, ils se firent religieux et conquirent k la lête de 58 compagnons la ccuronne du martyre, dans l'ile de Sumatra, le 29 Novembre 1638. Soucieux de l'exactitude historique, l'au teur a fouiilé partout pour augmenter sous ce rapport la valeur intrinsèque de son ouvrage. Nous croyons qu'il a pleinement réussi k tirer au clair plusieurs points obscurs de la vie de ses héros. Son bistoire est en- richie de nombreuses pholotypies, qui ne manqueront pas, elles aussi, d'augmenter l'intérêt du livre. Une d'entre elles repré- senle la carte de Sumatra et des pays avoi- sinants, telle que l'a dessinée le B. Denys de la Nativité. L'ouvrage se vend chez l'imprimeur, Caliewaert De Meulenaere, rue au Beurre 36, Ypres. On peut également se le procurer en s'adressant directement k l'auteur. - Avis d'un conseillei* communal L'avis d'un homme, jouissant dans son pays d'un poste de confiance, est une garantie suffi- sante pour entrainer l'opinion générale. L'attes- tation que nous allons produire, a sa valeur et nous sommes autorisés h la rendre publique. M. Fer. Winson, conseiller communal k Nèvre- mont-Fosses, a attaint l'age de 65 ans et il a aujourd'hui la grande satisfaction après de iongues soulïrances de jouir d'une santé prospère. A quoi a-t-il dü cette chose inespérée Sa lettre va nous l'apprendre. Je suis heureux, écrit-il, de pouvoir vous annoncer ma guérison par les pilules Pink. Je suis agéde 65 ans et, depuis longtemps, je souf- frais de rhumatismes dansles bras et dansles jambes j'avais de fréquents maux de reins, des mouckes imaginaires devant les yeux et j'étais devenu d'une grande faiblesse. J'ai employé les pilules Pink après avoir tentó beaucoup de traitements plus ou moins infructueux. G'est avec une vive satisfaction que je puis vous aflirmer qu'après l'emploi de 6 boites de ces Pilules, toutes mes douleursont disparu, l'appétit est complètement revenu. Aujourd'hui je me sens trés fort, j'ai reconquis une nouvelle santé. Les différentes affections dont souffraitM. Win son, sa grande faiblesse n'avaient qu'une cause s l'épuisement du sang, qui par suite n'avait plus qu'une circulation défectueuse. Les Pilules Pink,le plus puissant rógénérateur du sang, ont eu une action trés efficace sur lui ainsi qu'elles en auront une eontre toutes les ma ladies issues du mauvais état du sang, comme l'anémie, la chlorose, ies maladies nerveuses, les affections de l'estomac et des intestins et l'affaiblissement gónéral par suite de surmenage ou d'excèe. Les Pilules Pink sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépot principal pour laBelgique, M. Derneville 66 boulevard deWa- .ii-.»!....—n..«wqp>r— —35» aotvi«.■«wat

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2