CONCERT-PROMENADE GHHQ Mi QUE Samedi 29 Septembre Ï900 10 centimes ie N° 359 Année. N°. 3S84. A/ Harmonie Communale Chine Au Transvaal Saint-Siège Le Collége Moderne Au Nazareth Le Respect dü aux autorités On s'abonne rue au Beurre, 38, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. Lo JOURNAL D YPRKS parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est do 5 fr. 60 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. bes abonnoments sont d'un an et se régularisent fln Dócembre. Les articles et communications doivent être adrossés franc de port k l'adresse ci-dessus. Las annonces coütont 15 centimes la l:gne. Lesróolames dans le corps du journal cofttent 30 contimes la ligne. Les insertions judiciairesl franc la ligno. Les numóros supplé- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et deBelgique exceptó los 2 Flandres) s'adresser k 1'A.gence Baoas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et 4 Paris, 8, Place de la Bourse. d'Ypres Lundi, 1 Oetobre 1900, ou Grand Marché j au Beurre, k 8 1/2 h. du soir, l'occasion de la rentrée du cours d'équi- talion. PROGRAMME 1. La Vivandière, allegro militaire Coquelet. 2. Danse aux flambeaux, de Ruigini, arr. p. Wittebroodt. 3. Samsom et Dalila, opéra de Saint Saëns, arr. p. Meister. 4. Paraphrase de Loreley, Nesvadba. 5. Ballet égyptien, de Ruigini. 6. Le forgeron danslaforêt, Idylle Michaêlis. Les puissances paraissent s'être par- tagêes en deux groupes dans la ques tion chinoise. Alors que les Etats-Unis, l'Angleterre et le Japon désirent mé- nager la Chine, il yaurait entente entre TVllemagne, la France et la Russie en vue d'une action énergique. CTest surlout, chose caractéristique, entre la Franco et TAllemagne que Taccord est le plus complet. La presse russe se lance hardiment dans la mêlee ainsi le télégraphe nous signale uu article dans lequel les Novosti critiquent ia conduite vacii- lantc et contradictoire observée dans la question chinoise par les Etats-Unis. En agissanl comme ils le font ac- tuellement, les Etats-Unis nuisent beaucoup au succès de Taction des puissances allie'es et encouragent le gouvernement chinois ainsi que ses agents provinciaux a continuer leurs violences envers des gens sans dé- fense. La Russie parait toujours décidée a aunexer la Mandchourie, mais elle y rencontrera sans doute de la resi stance. II se confirme que c'est le prince Tuan qui dirige les affaires chinoises, en qualité de premier ministre. Li-IIung-Chang est enfin en route pour Pékin, mais il est douteux qu'il y fasse d'utile besogne. Le maréchal de Waldersee exige toujours, dit-on, la reddition des coupables, sous me nace de faire appréhender l'Impéra- trice par un detachement interna tional. Les precautions de Krueger Une dépêche de Lourengo-Marquez dit que si TAngleterre insistait pour 1 embarquement immédiat du prési dent Krueger, celui ci prendrait place a bord du vapeur Styria, du Lloyd autrichien,qui amènerait le Président en Europe. Krueger, ayant prévu leventualilé de ia saisie des documents d'Etat, a fait photographierles plus importants. Les copies se trouvent en partie au Transvaal, en partie entre les mains d'hommes de confiance résidant dans la colonie portugaise. Prévoyant le moment oü les autori tés portugaises de Louren^o-Marqués forceront le président Krueger, par suite de Tarrivée tardive du navire liollandais Gelderland, a s'embarquer sur le Styria, du Lloyd aulrichien, le JViener Tageblalt écrit: L'Angleterre hésitera certaine- ment a s'emparer de Krueger a bord du Styria oü il sera en territoire austro-hongrois. Un monarque che- valeresque veille sur Tbouneur du pavilion austro-hongrois. C'est une garantie que le palladium de nolre partie ne sera pas impliqué dans les affaires véreuses de l'Etat anglais. Oü se trouve le general De Wet Une dépêche de Prétoria aux jour- naux, datée du 26 Septembre,annonce que De Wet,a la poursuite duquel ont été envoyées les troupes du colonel Delisle, serait actuellement campé au sud-ouest de Kopje Siding (au nord de Roodval, sur la ligne de Kroonstadt- Prétoria), avec 900 hommes et trois canons. Lord Roberts télégraphie, en date dn 27, qu'une patrouille anglaise a eapturé 6 volontaires francais a Test de la gare de Groot Vlei (au nord de Vredefort). Une dépêche de Vryburg, datée de Jeudi, annonce que ia colonne du ge neral Settle, forte de 7,000 hommes, a délivré la garnison anglaise de Schweitzer Renecke qui élait assiégée par un petit détachement boer. Les Boers auraient subi des pertes dans ce combat sans importance et leur com mandant aurait été fait prisonnier. Léon XIII a également recu hier M. Harmei en audience privée et Ta en- tretenu longuement. Lesoir, a eu lieu, au Belvédère, un diner des pèlerius frangais, sous la présidence du cardinal Ferrari, arche- vêque de Milan, ayant a sa droite M. Harmei. Plusieurs prélats étaient au nombre des convives. Le chanoine Pastoret, de Toulon, a salué dans le cardinal Ferrari le successeur de saint Ambroise et de saint Charles-Borromée, l'ami de la France. 11 a ajouté que le cardinal Ferrari, venant au milieu des pèle rius, donnait i'exemple de la soumis sion aux directions du grand Pape dont les pélerins sont les hótes. La présence du cardinal Ferrari au milieu du peuple apporte, a-t-il ajouté, un encouragement et un exemple a ceux qui, en Fiance, sou tienneut la cause du peuple. Le cardinal Ferrari a chargé le père Dehon deremercier le chanoine Pasto ret de ses paroles et les pèlerius de leur chaleureux accueii. II ne cessera pas d'exister, le Collége Mo derne. C'est au moins ce qu'annonce le Progrès en ces lignes fort brêves On nous prie de démentir le brult mis en circulation, que p .r suite du départde n M. Mélon, préfet des études, le Collége Moderne cesserait d'exister. Enregistrons la nouvelle dcnuée par le Progrès; mais constatons que ce ne sont pas les catholiques qui ont mis le bruit de la suppression du collége en circulation. Peu leur importe du resie que eet établis sement soit suppriméou ne le soit pas. II ne fait aucune concurrence sérieuse au collége épiscopal, qui est en pleine voie de prospé- rité. Le succès et le nombre des élèves qui fréquentent l'établissemenl eatholique en sont la preuve Ia plus éclatante. Mais si le Collége Moderne continue d'exister, il aura sans doute un nouveau pré fet, k moins qu'il ne se mette en république. C'est égal, uil collége, qui ne compte qu'une dizaine d'élèves, est un collége tout k fait moderne. Le Progrès se plaint de ce que M. le Curé de St-Pierre se permette d'aller au Nazareth, plusieurs fois la semaine. Le journal radical rend ainsi li ce digne ecclésiastique un témoignage de zèle qu'il nous plait de relever. Ce curé est-il done chargé de la surveil- lance et de l'inspection A combien se montent ses appointements Demande le Progrès. Non, Progrès, M. le curé de St Pierre ne surveille ni n'inspecte et ses appointements sont nuls. II agit li, comme dans les autres hospices et établissements charitables qui existent dans sa paroisse. II rend visite aux vieillards et aux pauvres, et il a une parole d'encouragement et de consolation pour tous. Au besoin, ses appointements consistent daDs... une aumöne ou, pour mieux dire, une douceur donnée aux vieux et aux vieilles. Vous ne comprenezla charité, confrère,qu'en tant qu elle soit rémunórée. Nos prêtres Ten- tendent autrement. S'il était resté chez lui, dit encore le Progrès, il n'aurait pas été cause, il y a quinze jours, du départ (sic) d'un vieillard, F. 0., qui se trouve maintenant k charge de sa familie F. O. aurait-il été k ce point effarouohé k la vue d'un curé Vos lecteurs eux-mêmes n'en croiront rien, Progrès. Le Progrès a lu le compte rendu que nous avons publié de la conférence donné par M. le Bourgmesle Colaert, le 9 Septembre der nier, au local du Volksbuis Sans critiquer autrement cette conférence, le Progrès relève l'idée suivante C'est un mauvais symptöme pour la société quand le respect de autorité sen va. C'est bien vrai, M. Colaert, dit le confière, mais h qui la faute si le peuple n'a plus le méme respecqu autrefois pour l'autorité civi le et pour les prêtres catholiques Le Progrès répond que c'est le parti eatho lique qui en est seul la cause, y compris le clergé et tout d'abord le clergé. 11 ne reconnait du reste, dit-il, aucune autorité li aucun culte, contrairement k M. Colaert, qui parle d'autoriié religieuse. C'est la théorie libérale nous lespectons la religion de nos pères (ah! combien!); mais non les ministres de cette religion. Et c'est sans doute pour cela que le Progrès comme tous les organesde la presse libérale, se range du coté de ceux qui haïssent le prétre jusqu'k cbercher k le faire coudananer injustement,comme la magistrature franeaise a agi récemment encore eontre l'abbé Santol eet admirable bienfaiteur de l'humanité, qui n'a échappé aux plus odieuses accusations que paree que ses accusateurs, témoins et instructeurs, ont été convaincus publique- ment de mensonge et de déni de justice. Si le peuple n'a plus de respect pouf l'au- torité religieuse, c'est la faute, entre autres, de l'abbé Santol, n'est ce pas, Progrès 9

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1