I i w Ml ftRfeA W jf mmmmm Mercredi 3 Octobre Ü900 10 centimes ie N° W Année. N°. 3584. 1 [M iSSilifis En Chine Krueger en Hollande Les élections anglaises Le manage du prince Albert Remise de peines a l'occasion du mariage de Prince Albert L'harmonie socialiste LH4 tev ral u!l IpilpW^HW ^«ss m- On s'ahonne rue au Beurre, 38, k Ypres, et k tons les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL B YPRïüS paraït la Mercredi et le Samedi. Le prix de i'abonnementpayable par anticipation est do 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembra. Les articles et communications doivent être adresséa franc de port a i'adresse ei-dessus. Les annonces coütent 15 centimes ia ligne. Les réclames dans ie corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc la ligno. Les nutnéros supplé- tnentaires coütent 10 francs les cent exempl&ires. Pour les annonces de Franco et de Belgique exeepté les 2 Flandres) s'adresser VAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. Serait-ce bientót la paix P Une lettre de l'empereur Kouang- Su a l'empereur d'AlIemagne, conte- nant des excuses formelles au sujet de l'assassinat du baron de Ketteler un edit imperial, dit une dépêche adres- séc a Berlin, décidant que les auteurs de l'insurrection contre les élrangers seront punis ceci prouve du moins que la cour chinoise sent la gravité de la situation et manifeste par des écrits quelle a reconnu la nécessité de se soumettre aux justes exigences des puissances alliées. II faut maintenant que les faits suivent la lettre dcs écrits. Voici le texte de la lettre que l'em pereur de Chine vient d'adresser a l'empereur d' Ulemagne L'empereur de Chine présente ses salutations a l'empereur d'Allcmagne. Un soulèvement soudain en Chine a eu pour consequence l'a sassinat de votre ministro. Mes sujets ont mal agi et ont rompu toutes relationsamicales entre nous, ce queje regrette profon- dément. J'ai ordonné aujourd'hui que le grand conseiller Koun-Kang rende des honneurs funèbres aux restes du mi nistro mort et que Li-Huug-Chang et Liou-Koun Yi facilitent de tont leur pouvoir le retour du cercueil en Alle- magne. J'ai, en outre, ordonné a mon ministre a Berlin derendre, lui aussi, des honneurs funèbres aii cercueil a son arrivée en Allemagne. Je veux par la vous témoigner mon profond regret. Autrefois, uos deux pays vivaient en paix. Je fais maintenant appel a vous, en considération de nos intéréts communs, pour permettre que des négociations s'ouvrent promptemeut afin d'assurer une paix perpétuelle. C'est avec laplus grande insistance queje vous adresse eet appel. Un article paru dans le Matin de Paris, sous la signature de M. Charles Laurent, fait un vif étoge de la rei ie de Hollande qui, alors que les nations européennes laissaient l'Angleterre agir a sa guise, offrait l'hospitaiité au président Krueger. La petite Wilhel- mine a fait le geste attendu. Eile a j j0U!'s, de toute amende, non conditionnelie, envoyé au vieux président un navire Ge dépassant pas cinquante trancs et de la de guerre hollandais pour l'amener en P0"10 d'emprisonnement subsidiaire qui la Europe. Elle n'a pas osé cela saus s'être as- surée que toutes les nations l'approu- vaient, mais tout de même il n'y a qu elle qui l'ait fait. On a vu ce spec tacle a Ia fois charmant et altristant du monde entier ayant peur de l'An gleterre tandis qu'line petite reine offrait l'hospitaiité au vieux président. Cet article n'est pas une vaine flat- terie c'est un hommage du a unésou- veraine qui s'est inspirée des tradi tions les plus glorieuses de ses prédé- cesseurs au tróne des Pays-Bas. C'est hier, 2 Octobre, que s'est célébré Munich le manage de S. A. R. le prince Albert de Belgique avec S. A. IL la duchesse Elisabeth en Bavière. Puissent les prières et les vceux qui ont accompagné Ia bénédiction nuptiale et aux- quels nous joignons les nótres, se réaliser pour le couple royal, leur familie et notre chère patrie LEOPOLD II, Roi des Beiges, A tous présents et h venir, Salut. Voulant consacrer par des actes de clé- mence la célébration du mariage de Notre Nevue bien-aimé S. A. R. le Prince Albert de Belgique Vu Particle 73 de la Constitution Sur la proposition de Nos Ministres des finances et des travaux publics.de la justice, des affaires étrangères, ds l'intérieur ei de 1'instruction publique, de l'agriculture, de l'industrie et du travail, -de la guerre, des chemins de ter, postes et télégraphes. Nous avons arrêté et arrêtons Art. 1". Remise est accordée de toute peine principale d'emprisonnement, non conditionnelle, ne dépassant pas quinze on L°s premières élections anglaises sait qu'outre-Manche une consultation géné- j rale s'échelonne sur prés de trois semaines j ont eu lieu samedi. Elles portaient sur 66 siéges, qui se sont départagés ainsi 59 aux unionistes conservateurs qui soutiennent le cabinet Salisbury Chamberlain 7h l'oppo- sition. remplace, prononcées, soit ensemble, soit séparément par les cours et tribunaux ou par les conseils de discipline de la garde civique avant le 2 Octobre 1900. Art. 2. Remise est pareillement accordée de toule peine principale d'emprisonnement, non conditionnelie, ne dépassant pas un mois, de toute amende, non conditionnelie, ne dépassant pas deux cents francs et de la peine d'emprisonnement subsidiaire qui la remplace, prononcées contre des inculpés n'ayant encouru auparavant ni condamnalion criminelle ou correctionnelle, ni, depuis le 1 Octobre 1895, aucune condamnalion de police. Art.3. Les mêmes remises sont accordées: 1° Pour toutes peines réduites aux taux fixés par les articles 1 et 2 en verlu d'arrêtés do/gfacé intérieurs ff0 Pour toutes amendes supérieures h cinquante ou deux cents francs en lesquel- les auraient été commuées, pour tout ou par lis, des peines d'emprisonnement n'exeé- dant pas respeetivement quinze jours ou un mois. Art. 4. Les peines, soit d'emprisonne ment, soit d'amende, encourues du chef de plusieurs infractions, et cumulées par le même arrêt ou jugement, sont considérées, pour l'application du présent arrêté, comme constituant une peine unique. Art. 5. Le présent arrêté n'est pas appli cable aux condamnés fugitifs ou latitants au moment de sa publication. Nos Ministres sont chargés, chacun en ce qui Ie concerne, de l'exécution du présent arrêté. Lonné Laeken, le 1 Octobre 1900. LÉOPOLD. D'après certaines feuilles, le Congrès in ternational socialiste, par le gachis dont il a fourni le spectacle, nous donnerait une idéé assez exacte de l'anarchie qui règnerait dans la scciété réformée selon le plan collectiviste ou communiste. La eomparaison témoigne d'un certain op timisme. Le régime socialiste nous en ferait voir de plus grises, Autre chose est d'organiser un congrès, autre chose de réorganiser le corps social. Ghaque jour, se tennent des Congrès dont l'ordonnance ne prête h aacuns critique. Les personnages qui y participent, appartienrient souvent aux poles opposés du monde reli- gieux, social,scientifique.lis échangent leurs idéés en termes vifs parfois, mais sans que sévisse nul désordre. lis ne se flattent pas d'avoir réalisé un tour de force parce qu'ils ne sont pas jeté mutuellement des injures et des encriers la tête. Surtout, ils ne se pré valent point de la dignité de leurs délibéra- tions pour démontrer qu'ils seraient h même d'établir la société sur des bases nouvelies. Nos socialistes, eux, se jugent capables d'extirper tous les abus dont le prolétariat se plaint, et de faire régner l'égalité, le bien- être, la justice, la paix et le progrès dans l'univers entier. L'ordre sera maintenu sans gendarmes; l'industrie prospèrera sans in dustrials; la criminalité sera combattue sans tribunaux la paix internationale sera respec- tée sans armée, ia vertu se développera sans religion. On n'aura plus besoin ni d'agents de police, ni de capitalistes, ni de commer- pants, ni de prêtres, ni de religieuses. II n'y aura plus ni paresseux, ni ivrognes, ni misd- rables, ni criminels.Tout le monde sera bon, charitable pour le prochain, exempt de pré- occupations intéressées, passiormé pour le bien général, travailleur et intelligent. II est vrai que les réformateurs, quand on les presse un peu, ajournent deux eu trois sièoles d'ici la réalisation de leur chimère. Le coeur de i'hornme doit se transformer pour que Lidéal collectiviste puisse y fonc- tionner, diserit-ils. Et, si on leur demande comment cette transformation du cceur de l'homme s'opèrera,ils vous répondent quelle sera le résultat de Involution collectiviste. Le résultat, c'est h dire la fin de l'expérience, est done, aux yeux da ces logiciens, la con dition du succes, c'est h-dire le préliminaire indispensable de l'expérience.... N'insistons pas. Au moins pourrait-on attendre de ces novateurs que, par leur désiiiléressement, par leur modération, par le bon ordre de leurs assembles, ils nous donnent un avant- goüt de l'harmonie qui présidera aux mou- vements du monde renouvelé par eux. Mais quoi 1 M. Vander Velde lui-même n'a t-il pas constaté cue le Congrès socialiste interna tional avail été trés mal préparé? Les grands chefs qui y ont joué un röle, et qui sont des capitalistes vivant du labeur d'autrui, des rentiers dont plusieurs richissimes, sont-ils bien qualifiés pour prêcher l'abnégation? Pourquoi ne renoncent-ils pas au superflu que le hasard des successions leur a procuré, avant de recommander Impropriation des industriels et des commerc-ants qui travail- lent? Ne pourraient ils, au moins, vider leurs dilférends par une discussion calme? Et n est-il pas d une ironie ineffable, ce poste de police établi a proximité du Congrès, seule fin de protéger les congressistes contre leurs amis Dans une des réuniens du Congrès, un partisan deJaurès a lancé M. J. Guesde l'apostropbe suivante: Si Guesde devenait MMS

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1