patrie. Ge put pour moi la lueur qui éclair a
LES MANCECVRKS TÉNÉBREUSES DES COSMOPOLITES...
Distinction
L'agriculture a
l'exposition de Paris
Nécrologie
Un vol important a Ypres
La Franc-maconnerie
en France
minerval et k la guerre sourde faite k
toutesles écoles officielles.
Si nos aigles meitent k exéculionle pro-
jet présenté, l'année dernière, par MM.
Fraeys et Struye, lors de la discussion du
budget, beaucoup de parents se verront
obligés de retirer leurs enfants de l'école
payante et hélas trois fois hélas cel éta-
blissement, jadis si prospère, subira le me-
me sort de (sic) notre Collége communal.
Nos honorables ne sont-ils pas les ser-
viles serviteurs du clergé ne doivent-ils
pas obéir au doigt et k l'ceil k (sic) ces
oints du Seigneur Et ces disciples du
Christ ne sont ils pas les ennemis acharnés
de l'enseignement offlciel
L'article du Progrès ne mérite guère
qu'on lui réponde.
MM. Fraeijs el Struye n'ont pas sans rai-
son proposé de porter le minerval de l'école,
au taux payé par les parents qui envoient
leurs enfants dans les établissements d'in-
struction privés similaires.
Est-il admissible que les coatribuables
paient l'enseignement officiel k raison de
plus de cent francs par élève
Nous comprenons que la ville crée ou
maintienne une école payante qui peut sub-
sister par elle-même, cest-k dire par le
paiement que font les parents k qui il plait
deconfier leurs enfants k ce genre d'écoles.
Mais, nous le répétons, exiger que la ville
vienne au secours de parents aisés en entre-
tenant des classes inutiles, voire même des
écoles sans élèves, nous estimons que c'est
une prétention outrée de la part de nos
adverseires. Les coutribuables seront de
notre avis, si le Progrès ne lest pas.
Si les libéraux ne veulent pas contribuer,
dans la limite du raisonnable, k maintenir
l'école payante de fiiles, ce sera leur faute.
Qu'ils suivent l'exemple des catholiques qui
paient l'écologe de leurs enfants beaucoup
plus ehèrement que leurs adversaires.
S. M. le Shah de Perse a conféré k M. le
Baron Surmont de Volsberghe, Ministre de
l'Industrieet du Travail, le grand Cordon de
l'Ordre du Lion et du Soleil.
Nos plus sincères félicitalions k Monsieur
le Ministre
Concours de laiterie
II y a 15 jours nous avons fait connaitre k
nos led urs les brillants succès obtenus au
concours international de laiterie de Vin-
cennes par la participation beige, organisée
par la société nationale de laiterie et la so-
ciété coopérative La Gampagnarde, Faute de
résultats officiellement connus, nous n'avons
pu que relater alors les bruits officieux con-
cernant les récompenses décernées et faire
escompter une grande victoire beige.
A ce jour nous possédons des nouvelles
plus précises, transmises officiellement par
le jury du concours La colleclivilé des
laiteries beiges obtient 1 e diplome d'honneur,
c'est-k dire la plus haute réeompense. Quant
aux 27 laiteries de la collectivilé qui oat, en
outre, exposé individuellement, toutes se
voient attribuer des distinctions dont voici le
relevé 2 médailles d'or, 8 médailles d'ar-
gent, 12 médailles de bronze et 5 mentions
honorables.
En présence de ces succès on ne peut que
louer les sociétés organisatrices qui ont
fourni k l'industrie laitière beige l'occasion
de se mettreeri relief k l'étranger dans les
concours de l'importance qu'avait celui de
Vincennes. Les plus vives félicitations doi-
vent aller surtoulau président des sociétés
prénommées, le dévoué baron Peers, que
nous voyons sur la brêche partout oh l'irilé-
rêt national peut trouver un moyen d'ex-
pansion.
Une large part du succès revient de droit
k M. le ministre de l'agriculture qui ne doit
certes pas regretter k l'heure actuelle d'avoir
encouragé si efficacement l'oeuvre de la
Campagnarde et l'organisation de la partici
pation laitière beige au concours de Vin
cennes.
Nous rappelons k nos lecteurs que la trés
intéressante brochure explicative publiée
par la Campagnarde est en vente chez M.
Mayolez, éditeur, rue de l'Impératrice,
k Bruxelles.
Liste de Messieurs les jurés de la Cour
d'assises de la Flandre Occidentale, dont
l'ouverture, pour la lre série, est fixée au
lundi 22 octobre prochain, sous la prési-
dence de M. le conseiller Roels.
Jurés litulaires.
MM. L. Ducaté, épicier, Courtrai.
L. Weghsteen,agentdechange,Bruges.
G. Perier, commisionnaire en douanes,
Bruges.
J. Demeester, particulier, Roulers.
J. Van de Casteele, étainier, Bruges.
J. Nerro, négociant, id.
A. Delva, bourgmestre, Wervicq.
A. Royon, commisionnaire expéditeur,
Ostende.
L. Marleghem, industriel, Ghistelles.
E. Minne, propriétaire, Denterghem.
A. De Foere, id Sle Croix.
F. Coucke, chapelier, Courtrai.
A. Gillès de Pelichy, propriétaire,
Iseghem.
L. De Saegher, agent d'affaires, Ypres.
L. Hanssens, négociant, Bruges.
A. Benninck, bijoutier, id.
A. Royon, négociant, Ostende.
F. Vanhille, brasseur, Dixmude.
R. Elleboudt, négociant, Ostende.
P. Glorieux, id Coygbem.
Ch. Callewaert, industriel, Assebrouck.
J. Breemersch, négociant, Roulers.
J. Onraet, agent d'assurances, Ypres.
D. Cauwe, brasseur, Bruges.
L. Jarissens, négociant, Ostende.
E. Lefever, id id.
0. Helsmoortel, id. id.
T. Veys id. Vlamertinghe.
A. Vanderheyde, avocat, Ostende.
F. Vandeplas, droguiste, Bruges.
Jurés supplément air es.
MM. E. Vanhove, secrétaire communal,
Bruges.
A. Meynne, avocat, Bruges.
J. Jacqué, notaire, id.
L. Kervyn, conseiller communal, id.
Une pénible nouvelle arrive deBlanken-
kenberghe M. l'abbé Charles Callebert.curé
de notre seconde station balnéaire, y est
décédé, hier, k lage de 03 ans. Devenu ma-
lade la semairie dernière pendant qu'il célé-
brait la sainte messe, le vaillant prêtre dut
s'uliter, et son éiat s'étant empiré, il avait
regu Samedi, les sacrements des mourants.
II a rendu lederniersoupir Dimanche malin.
Le deuil de Ia paroisse de Blankenberghe
estaussi un deuil pour la littérature flamati-
de. Eneffet, M. l'abbé Callebert était un
excellent écrivain, qui a laissé plusieurs ou-
vrages dont la popularité et la vogue sont
le meilleur éloge.
Mort de M. lc Baron de Maere
Né en 1827 M. le baron de Maere a mené
une existence de dévouement et de travail.
Jusqu'k la dernière heure il s'est occupé, au
détriment de sa santé,de toutes les questions
qui pouvaient intéresser la prospérité et le
bien-être du pays.Déjk atteint par la maladie,
il meltait la main k l'ceuvre pour la solution
de la question du nouvel Anvers, question
vitale pour St-Nicolas: l'oeuvre reste inache-
vée.
Le baron de Maere a été successivement
échevin de la ville de Gand, et raembre,
de la Chambre des représentants. En 1866
il souleva la question de Bruges-pcrt de-
mer aujourd'hui en voie de réalisation, mais
dont, lui qui, pendant prés d'un demi-siècle
fut k la peine, n'a pas eu l'honneur.
Flamand de coeur et d'ame, il fut toute sa
vie l'undes protagonistes du mouvement na
tional flamand. Trois fois il présida le con-
grès de langue et de littérature néerlandaise
avec quelle dignité et quel tact, nous n'avons
besoin de le dire. II fut membre de l'Acadé-
mie flamande et l'un de ses directeurs.
L'un des premiers, il provoqua le mouve
ment en faveur du repos dominical et l'oeu
vre Congolaise trouva en lui un de ses dé-
fenseurs les plus zélés.
Le fond de son caractère était la bonté et
la serviabilité. Libéral au début de sa car
rière politique, il avait effectué depuis long-
temps une courbe renlrante de plus en plus
marquée.
Mieux vaut se séparer, dit-il k celui
qui écrit ces lignes, et depuis lors entt e les
deux partis il a gardé une stride neutralité.
M. de Maere était encore fondateur du
Cercle d'histoire et d'arehéologie dont il
était président. II y laisse un vide qui ne sera
pas comblé.
Membre du Collége des ingénieurs de
Delft et de nombre de sociétés savantes, col
laborateur de Lesseps dans la construction
du canal de Suez, le défunt était officier de
l'Ordre de Léopold et de la Légion d'honneur,
chevalier du Lion néerlandais et de Charles
III, etc.
Que son ame repose en paix.
Samedi soir, la police a arrêté le sieur V..,
employé de commerce chez Mme veuve S k
Ypres, accusé d'un grand nombre de détour-
nements et même de faux en écriture.
On devine comment agissait le voyageur
de commerce. II parait que le produit des
vols et abus de confiance s'élève k environ
3,000 francs.
V... dépensait en prodigalités l'argent
volé ou détourné. II était détenteur d'un
grand nombre de pièces d'étofles. II recon-
nait cyniquement les fails mis k sa charge.
L'entreprise de Trahison
Se rappelle t on encore ces confidences
d'un diplomate étranger rapportées, il y a
quelques années, par l'Autorité, reproduites
depuis par de nombreux journaux, citées
ici par nous, et relatives k la Franc magon-
nerie?... Vous n'imaginez pas, disait en
substance M. de X... k son confident, le röle
joué par Ia Franc magonnerie pendant U
guerre de 1870. Elle centralisait, k Bale,
toutes les informations destinées k faciliter
les opérations allemandes et la défaite de vos
armées. Les loges frangaises étaient deve-
nues, en fait, autant d'agences d'espionnage
fonctionnant au profit de l'AlIemagne contre
la France, et d'oü partaient les renseigne-
menis de toute nature pour l'agence centrale
de Suisse. Votre Franc-magonnerie de Fran
ce, pendant toute la campagne, n'a jamais
cesséune minute d'aider k l'écrasement des
Frangais par les communications continuel
les quelle transmettait régulièrement k l'en-
nemi...
Ces confidences, recueillies par un jour
nal, constituent elles un document Assuré-
ment non, et nous ne devonsleur attribuer
que la valeur d'une conversation de salon
entre le ministre d'une puissance étrangère
et un journaliste, Or, les diplomates eux-
mêmes peuvent se tromper, et les journa
listes, quelquefois, transcrivent bativement
ce qu'on leur dit légèrement. Les confi
dences du diplomate n'eurent done jamais
force de preuve, et malgró tout, cependant,
quoique sans force probante, quoique por-
tant même ce caractère excessif qui nuit k
la vraisemblance, elles ne parurent pas,
néanmoins, foncièrement invraisemblables,
et restèrent dans l'oreille de beaucoup de
gens. Puis, vinrent de nouvelles révélations,
authentiques et indéniables, bien établies par
des preuves positives, celles de M. Jules
Lemaitre, celles de M. Drumont, celles de
M. Albancelli, celles de M. Goyau, celles du
Moniteur universel, celles que nous avons
faites nous mêmes, et l'ancien récit de
1 'Autorité en sembla encore un peu moins
fantastique. On avait fini, au fond, par pren
dre les franc mapons pour une association
eomme une autre, et personne ne croyait
plus k leur secret k leurs mómeries, k
leurs pantomines, k leurs convulsions sacra-
mentelles. Mais voilk que tout k coup, et de-
vant les documents les plus certains, les
moins incontestés, les plus incontestables,
il fallait revenir de cette illusion. Et le se
cret les mómeries, les pas les at-
touchements les plus vieilles impostures,
les plus vieilles simagrées, tout cela était
toujours vraiTel ministre, qui dirigeait la
marine ou autre chose, s'était bien enfoui
sous un linceul, et tel président du conseil,
particulièrement maifaisant, s'était bien, en
effet, couché sur Ie dos et fait danser sur le
ventre, k la lueur de bougies sourdes, au
milieu d'une chambre noire, par des réci-
piendaires sautillants.
Tout cela était inouï.fou, mais o'était vrai
Et vraie aussi, la présence de sujets anglais
et turesdans le conseil de l'ordre oü s'éiabo-
rait toute la politique fr; ngiiseEt vraie, de
même, pour lesmagons qui appartenaient k
l'armée, l'autorisation de figurer dans la
magonnerie sous un faux nom, avec un faux
état civil! Tout cela était encore stupéflant,
mais rigoureusement exact, établi paries
pièces les plus récentes, les plus indiscuta-
bles! Comment,dès lors, en face de tant d in-
vraisemblances déjh réalisées, devant tant de
choses déjk réelles, quoique extraordinaires
et louches, ne se serait-on pas souvenu des
confidences du diplomate? Comment ne se
serait-on pas un peu demandé si l'agence
d'espionnage de Ba'e n'existait pas vraiment
pendant la guerre et si la Franc-magonnerie
frangaise n'était pas sa succursale
Les affaires du Temple en étaient lk
quand paraissait encore, voilk quelques se-
maines, un nouveau document, encore un de
ceux qu on ne peut nier, un de ceux qui sont
des faits comme en sont le jour et la nuit, et,
ce document lk, il faul le citer. C'est'une
lettre de M. Ballière, conseiller municipal de
Paris, aux AnnaUs de la Patrie frangaise.
La voici. Pesez la bien.
Monsieur le Directeur,
Dans son numéro du 6 des Annates de la
Patrie Frangaisep. 163, M. Franc veut bien me
faire 1 honneur de s'occuper de mon passé ma-
gounique.
Cela nécessite une profession de foi.
Le reproche de n'a voir pas quitté le Gr.O
de 1-kanoe, en faisant claquer les portes comme
la fait mon ami Lepelletier, n'a pas sa raison
d être. Et vous allez le comprendre: pour sortir
bruyamment d'une maison, il faut en faire partie
ou au moins y être regu.
Ce n'était plus mon cas depuis 1889.
J'avais eu l'honneur de présider la réunion
dans laquelle les Enfants de Gergovie pro-
testèrent contre les conclusions de la loge Le
Globe, de Vincennes, qui demandait l'abandon
DÉFINITIF UB NOS PROVINCES PERDUBS EN 1871:
l'Alsace ET la Lorraine.
Cinq autres loges avaient pensé comme nous.
Cette lettre, qui sent si pleinement son
bon Frangais et son honnête homme, prouve-
t-elle que le diplomate de 1 'Autori disait
vrai? Non, pas encore tout k fait,et les confi
dences de rhomme d'État, même après la
d
Des cenïaines d'autres votèrent l'abandon
BB NOS SCEURS VIOLEMMENT ARRACHÉES A LA