BEO
LES PENSIONS OOVBIÈBES
Pauvre Abbé Daens
Nomination judiciaire
Notariat
Examens
Pour nos arbres
MILICE
I1, F», HB1CÜS A SMTA FASIILIA
gil mm
iaifi És
GUEB IS OU
RADICALE
l'Anémia
tions générales, que nous nousfaisors
un plaisir de reproduire
Pour mettre un baume sur l'amour propre
blessé des officiels, la Flandre libérale fait
une longue nomenclature de concours dans
lesquels les élèves des colléges patronnés
n'ont obteru aucune distinction.
Ce que la Flandre oublie d'ajouter, c'est
que les élèves des colléges patronnés n'ont
pas pris part a la plupart de ces concours. Et
s'il n'y ont pas pris part.cenest point,eomme
k l'Athénée de Gand, paree qu'ils avaient
conscience de leur infér iorité,mais paree que
les classes appelées au concours n'existent
pas dai.s les colléges susdits.On sait que les
colléges libres n'ont pas adopté la division
des humanités.en bumanités anciennes grec-
ques et latines, humanités latines et buma
nités modernes. Tous les élèves des colléges
libres étudient dans leurs humanités le grec
et le latin.
La Flandre fait assez bon marché et
pour causedes insuccès de l'Athénée de
Gand dans les langues anciennes:
Nous confessons, écrit-elle, que si l'on veut
bien connaitre le latin pour devenir curé, c'est
dans les colléges de jésuites qu'il faut se faire
inscrire. Mais a notro époque d'instruction utili
taire et d'application aux langues vivantes, il y a
autre chose que le latin et le grec.
Les adversaires du latin et du grec ont
toujours reconnu que l'éïude des langues an
ciennes est l'indispensable preparation de
quiconque se destine aux carrières libérales.k
la haute culture littéraire ou scientifique. lis
font seulement observer que l'étude des lan
gues anciennes ne convient pas k la masse
des jeunes gens de la petite et de la moyenne
bourgeoisie,paree que la masse de ces jeunes
gens ne doivent pas être dirigés vers les car
rières libérales. On sait que nous-mêmes
avons, dans l'intérêt de la bourgeoisie labo-
ïieuse.fait ressortir plus d'une fois la néces-
sité d'ouvrir une place plus large aux langues
modernes et aux sciences dans les études
moyennes. Mais jamais aucun moderniste
intelligent ne s'est avisé de soutenir, avec la
Flandre, que le latin et le grec, c'est bon
pour les curés
Serait-ce pour enlever aux élèves de l'athé-
née la tentation d'entrer au Séminaire, que
eet établissement négligé le grec et le latin
Toujours est il que la plupart des pères de
familie éclairés ne partageront pas le mépris
qu'affecte l'avocat de l'athénée pour l'étude
des langues anciennes. Et sans doute, ils
feront leur profit du conseil que la Flandre
leur donne, d'envoyer leurs fils dans un col
lége libre
Qu'on se garde bien, cependant, de croire
que les colléges libres sacrifient de propos
délibéré les sciences, l'bistoireet les langues
modernes k l'étude du grec et du latin L'en-
Sêignement libre n'est pas.comme l'enseigne-
ment officiel, coulé dans le moule de l'uni
formité. II s'efforce de s'adopter aux besoins
les plus divers de cbaque catégorie sociale.
Les jésuites, les colléges épiscopaux, les
instiiuts des Frères, les établissements des
Joséphites et des Bénédictins, les éooles
commerciales et consulaires inslruisent les
élèves qui leur sont confiés d'après des pro
grammes trés divers. Ces écoles ne prennent
point part aux concours officiels, et ne se-
raient d'ailleurs p3S admises k y prendre
part.
Les concours officiels ne mettent en présence
que les élèves des athénées.des colléges com-
munaux, et des colièges patronnés, II y a
vingt-six athéuées, ou colléges communaux
et buit colléges patronnés, c'est-.Vdire huit j
établissements libres qui, recevant des sub
sides communaux, sont soumis k l'inspection
et obligés de prendre part aux concours de
i'État. Les huit colléges patronnés sont
coux de Courtrai, Thielt, Poperinghe,Gheel,
Herentbals, Binche, Herve.St-Trond.Ce n'est
Ik qu'une Irès minime partie du contingent
libre. Ainsi la Flandre oriëntale, compte des
colléges libres k Gand, k Eecloo, k St Nico
las,k Melle, k Alost.k Lokeren,k Gramtnont,
k Renaix, k Audenarde, qui ne disputent
point k notre alhénée les lauriers officiels.
Qu'en resterait-il, de ces lauriers, pour les
jeunes gens de l'athénée, si les élèves des
Jésuites, des Fières, des Joséphites, des
colléges épiscopaux entraient en lice
Les dernieis articles de la presse calholi-
que, au sujet de la propagande de M. Daens
en pays socialiste, ont eu pour résul'.at, tout
au moins, que l'aneien représentant n'a plus
voulu donner sa conférence k Herstal sous la
présidence du citoyen Demblon, l'insulteur
de la S'e Vierge.
L'abbé Daens a compris qu'en continuant
d'agir comme il l'avait fait k Charleroi et k
Liége, il se discréditait finalement même
aux yeux des pauvres égarés qui l'ont suivi
jusqu'k présent.
Vous comprenez bien.écrit ilau Peuple,
que moi, prêtre catholique, je ne puis don-
ner une conférence présidée par M. Dem
blon.
L'attitude des journaux de M. Daens ie
nous autorise malheureusement pas k croire
qu'il y ait autre chose qu'une habileté politi
que dans ce revirement.
Car, revirement il y a, comme l'écrit le
ciloyen Demblon dans une lettre au Peuple.
Les injures que cette lettre rertferme, k
l'adresse de M. Daens comme k l'adressedes
prêtres en généraletses blasphèmrs,doivent
être méprisés. Mais la lettre rappelle, en
outre, des faits, et c'est k ce litre que nous
en soulignons certains extrails Vo:ci d'ail
leurs, un passage de cette longue épitre
Je ne sais si M. Daens croit se compro-
mettre au contact d'un honnête homme.mais
il ne se compromettrait assurément point
au contact d'un ardent fibre penseur, cir
c'est fait depuis longtemps déjk. Qui dorre
présidait la conférence qu'il fit l'hiver der
nier, k Liége, k la Populaire? Moi-même
Quand il riait avec complaisance, aux accla
mations d'une assemblée énorme, paree que
je le félicitais de faire preuve, dans ces dis
cours contre les réactionnaires c'.éricaux, d'un
esprit diaboliqueil savait aussi bien qu'au-
jourd'hui ce que j'avais dit dans la presse et a
la Chambre,des fables de Marie et de Jésus.
Quant il s'écriait k la tribune Populaire
que les feuilles catholiques lui reprochaient
bruyamment d'avoir recherché ma compa
gnie en publick Bruxelles, et qu'il la reeher-
cherait encore, il connaissait mon sentiment
sur les billevisées dites rebgieuses, auxquel-
les il affecte toujours de croire par tactique.
Je dis, qu'il affecte. II disait en effet, ces
jours derniers, que Dieu ne s'occupe pas
des affaires électorales d'Alost et que M.
Bethune n'a pas de conscience. La première
partie est-elle d'un croyant? Un libre pen
seur pourrait-il en dire davantage
M. Daens mfaccostait ostensiblement a
Bruxelles pour se tailler de la réclame, car
c'est un rusé qui aime i'efFet. Cela ne me
plait guère, mais pouvais-je faire un affront
k un ancien collègue qui m'abordait poli-
ment? Sa grosse figure roublarde et son
ceil malicieux, non moins que ses actes, dé-
mentent ce qu'il dit de temps en temps, pour
la forme de sa foi.
Aprés avoir accusé M. Daens de simuler
parintérêt électoral des croyances qu'il n'a
plus, on lui reproche done de s'être converti
sur le tard, également par ambition politi
que, et de jouer au faux marlyr.
Nous le répétons, ces attaques, venant du
citoyen Demblon, ne lit ent point k consé-
quence. Mais les faits sont les faits, et il p-
partient k M. Daens de démentir, preuves k
l'appui, ceux que le citoyen Demblon lui re-
met en mémoire.
Nous attendons qu'il le fasse.
M. Dumortier, juge au Tribunal de Cour
trai, ancien substitut du Procureur du Roi k
Ypres, est nommé Vice-Président du Tribunal
de Courtrai.
M. De Boninge, candidat-notaiie k Bor-
gerhout, est nommé notaire k Wevelghem.
M. J. Maes, de Houthem, ancien élève du
collége épiscopal, k Ypres, éiudiant k l'Un'i-
versité catbolique de Louvain, a passé la
seconde épreuve de l'examen de docteur en
médecine.
M. J. Van Quaethem, de Wynghene, an
cien élève du collége épiscopal, k Ypres,
étudiant k l Université catholique de Louvain,
a passé la première épreuve de l'examen de
candidat-notaire.
M. A. Leuridan, de Ploegsteert, ancien
élève du collége épiscopal, k Ypres, étudiant
k l'Université catholique de Louvain, a passé
la seconde épreuve de l'examen de candidat
en sciences naturelles, préparatoire au doc-
torat.
Je ne sais quel zèle coupable et quelle
activité fatale pousse l'homme k modifier
essentiellement l'oeuvre de la nature, k en
altérer la ligne etk en salir la couleur.
Voici que Jean d'Ardenne, qui dans la
Chronique passe la revue du littoral des
Flandres, revient encore sur la barbarie
qui dépouilla naguère la ville de Furnes de
sa verte ccuronne.
L'esthète rédacteur en chef de la Chronique
écrivait en 1888
Ce qui achève, ou plutot ce qui achevait
la parure de Furnes c'était la ceinture de
grands arbres plantés en double file le long
des boulevards de I'enceinte et faisanicomme
un bouquet sur la pleine. De Io n, Furnes
apparaissait demivoilé sous son rideau ver-
doyant, et ses avenues, ainsi ombragées,
enveloppant la cité, lui donrisient un attrait
inexprimable. Les arbres furent abattus en
■1886. Seul, le quinconce de Saint-Walburge
a été épargné. C'e3t encore heureux. Main-
tenant, la ville apparait toute nue elle a
perdu la parure naturelle qui rehaussait
merveilleusement sa beauté. Ainsi, elle est
comme un tableau sans cadre pis encore
car la végélation fait plus qu'encadrer les
paysages urbains, elles lesanime, les vivifie,
leur donne la grace et le charme. Les archi
tectures les plus remarquables, sauf cer
tains cas exceptionnels, déterminés par le
caractère même des édifices et dont il n'est
certes pas question ici, au contraire,
n'acquièrent touie leur valeur que grkcek
elle.
Croirait on que depuis, l'appréhensionque
Jean d'Ardenne osait k peine exprimer, a été
tranquillement réalisée
Comment a-t on pu laisser disparaltre,
sans qu'on y prit garde, ce coin adorable de
la ville de Furnes
11 serait pourtant trés simple de protéger,
avec les monuments, le cadre naturel qui
leur apparlient et fait partie comme eux du
domaine de tous.
Nous nous plaisons d'ailleurs k noter
l'esthétique jouissance qu'éprouva Jean d'Ar
denne en montrant récemment k M. de Smet
de Naeyer, du haul des dunes du Coq, «la
longue file d'arbres qui continuent d'aligner
lk bas, sur la route de Bruges k Ostende, les
silhouettes penchées, mouvementées, paiis-
santes, que leur ont faites le voisinage de la
mer et les grands souffl s dominanis.
Et quand notre confière en arriva k expri
mer k son aimable compagnon des craintes
au sujet de la conservation de ces arbres
que leur beauté décoralive semble désigner
k la cogrié administrative.
On n'y touchera pas s'écria le mi-
nistre.
Pareilles déclarations de la part des dé-
temeurs du pouvoir son d'un bon augure, et
l'on peut espérer ne plus avoir k déplorcr
des massacres comme on en a vus, notam-
ment entre Bruges et l'Ecluse, oü le
paysage a été si cruellement éprouvé par la
disparition des reimports de verdure qui
encadraient la régiori iiltorale.
(La Patrie.)
Tirage au sort 1901
A Ypres, le 25 Janvierk Poperinghe,
le4Février; k Proven, le 4 id. k Elver-
dinghe, le 30 Janvier k Langemarcq, Ie
30 id. k Gheluvelt, le 23 id. k Neuve-
Église, le 23 id. k Warnêton, le 24 id.
k Wervicq, le 24 id.
Vient de paraitre
Leven van He gelukzalige
uit de orde der
ONGESCHOEIDE CARMELIETEN
martelaars
op 't eiland Sumatra
naar de stukken die
tot hun zaligverklaring dienden
door
uit dezelfde orde.
L'auleur raconte la vie da deux Carmes
déchaussés, Denys de la Nativité et Radempt
de la Croix, récemment béatifiés, le 10 juin
1900. Avant leur entrée en Religion, ils
étaient tous deux officiers du Portugal dans
les Indes Orientales. Denys en particulier
était pilote suprème des floties Portugaises
el Cosmographe du roi en ces parages.
Aspirants k une plus haute perfection, ils
se firent religieux et conquirent k la tête de
58 compagnons la ccuronne du martyre,
dans File de Sumatra, le 29 Nuvembre 1638.
Soucieux de l'exaetitude historique, l'au-
teur a fouilié partout pour augmenter sous
ce rapport la valeur iritrinsèque de son
ouvrage. Nous cioyons qu'il a pleiuement
réussi k tirer au clair plusieurs points obscurs
de la vie de ses héros. Son histoire est en-
richie de nombreuses phototypics, qui ne
manqueront pas, elles aussi, d'augmenter
l'intérêt du livre. Une d'entre elles re-pré
sente la carte de Sumatra et des pays avoi-
sinants, telle que l'a dessinée le B. Deriys de
la Nativité.
L'ouvrage se vend chez l'imprimeur,
Callewaert De Meulenaere, rue au Beurre 30,
Ypres. On peut également se le procurer en
s'adressant directement k l'auteur.
PRIX: 1 fr. 2»0.
Vient de paraitre
par
ffl. L'ABBÉ RYCKEBOERi
DE
Ls Seul autorisê spiclalement.
Depót a Ypres chez Li botte, Marché au beurre
Voir aux annonces les grarids Magasins du
Printemps de Paris.
r.™..
L'our llensci. ni rncnts, s'&dres»er chei les
BCCQK.a de la CHA.RITE, 105, H. St-Domliiiqng)P>aH||1
G'JINET, Ptui-niMica-Ctilaiste, 1, Passage Saulnier, ParU.
«airïl P' li SclgiqucCH. DSLACR2, Bruxellss.
DAN3 TOUTES PHARMACIES.- Brochohp. Frakco.